Voilà pourquoi je ne vais jamais chez le docteur

Aujourd’hui, je vous dois une confidence : en tant que fille de médecin, je suis victime du syndrome des cordonniers mal chaussés. En un mot : je ne vais jamais chez le docteur, je demande tout à papa. Ce qui fait par exemple que j’ai des lunettes tordues sur le nez (il est pas ophtalmo mon père et y a des jours où je lui en veux un peu pour ça) et que j’ai dû lui demander des antibio pour soigner préventivement une potentielle chlamydia. Ce qui l’a fait marrer, mes parents ont un super sens de l’humour. Mais voilà, depuis ma plongée à … Continuer de lire Voilà pourquoi je ne vais jamais chez le docteur

Ciel, mon mari se masturbe !

 Lundi, au cours d’une soirée à trainer tard devant la télé pour cause de pas sommeil, j’ai découvert une série globalement navrante « Jardins secrets », l’histoire de 4 ou 5 femmes hollandaises qui discutent de leur vie privée. En gros, vous mixez Sex and the city et desperate housewives et voilà, sauf que là, c’est chiant. Bref, à un moment, une pleure parce que son mari se masturbe et qu’elle refuse d’en faire autant. Paie ton drame à deux balles. Pourtant, la masturbation au sein du couple mérite qu’on s’y penche deux minutes. Quand j’étais jeune, je trouvais ça très grave. Je me … Continuer de lire Ciel, mon mari se masturbe !

Es-tu une woo girl ?

Comme je suis une fille qui n’est pas du tout à la page, j’ai découvert très récemment la série How I met your mother que tout le monde adore. Bon, ok, j’avoue, moi aussi, j’adore, j’ai légèrement honte. Oui, faudra un jour que je comprenne pourquoi je déteste à ce point tout ce qui est médiatique et pourquoi aimer un truc populaire me donne la sensation d’être un mouton. Bref, dans un épisode de la saison 4, les deux personnages féminins se rendent dans un bar pour fêter l’anniversaire d’une autre fille, une woo girl. Qu’est-ce que la woo girl ? C’est la … Continuer de lire Es-tu une woo girl ?

Dans ton cul le pouvoir d’achat

(à sec avec des graviers) Oui, je suis vulgaire, parfois. Mais ces derniers temps, j’avoue que j’ai de plus en plus peur d’ouvrir le journal et de tomber dans une profonde déprime. La faute à qui ? A la ré-ces-sion. Oh pas de panique, je ne vais pas vous faire un cours d’économie, je n’y connais rien donc je préfère me taire plutôt que de dire des conneries sur le sujet, je laisse les experts vous expliquer tout ça. Mercredi soir, je reçois mon compte en banque. Ok, virtuellement, il me reste à peu près 300 euros pour finir le mois. On est … Continuer de lire Dans ton cul le pouvoir d’achat

Ode à la naïveté

Récemment, j’ai eu une révélation : être réaliste, mature, adulte, c’est chiant. Je ne sais plus bien pourquoi j’ai pensé ça tout à coup mais ça m’a paru évident. Du coup, je me demande s’il est possible de revenir à l’état de naïveté ou s’il est déjà trop tard. Force est de constater qu’en ce moment, ça ne tourne pas très rond le monde. On peut parler de politique mais pas que, c’est général : entre la pollution, la misère d’un côté et les richesses extrêmes de l’autre, l’impression qu’on ne pourra jamais s’en sortir… Bref, tout ça, c’est moche, bouh. Si … Continuer de lire Ode à la naïveté

L’enfer, c’est les autres

Par Tatiana Le 10 avril Ma journée commence tard (15h30) pour cause d’entretien et de test à l’ISCOM, merveilleuse école privé en communication (qu’en fait je n’aime pas du tout). Aujourd’hui je m’attelle à un travail d’hôtesse de caisse (ben quoi c’est comme ça qu’on dit maintenant et je sais de quoi je parle j’en ai été une) : ranger les vêtements, étiqueter les vêtements, enlever les étiquettes. Mais quelle journée excitante ! Je crois que je peux mourir ce soir j’aurais vécu pleinement mon existence. J’atteins le seul de saturation, j’ai l’impression de ne rien apprendre. Je veux dire, ça ne … Continuer de lire L’enfer, c’est les autres

EVJF

Par Tatiana(Enterrement de Vie de Jeune Fille)   Dimanche soir à minuit (j’aime bien la chronologie en ce moment moi) : j’ai enfin assez émergé pour vous écrire ces lignes. Je crois que mon cerveau n’aurait pas pu le faire avant et vous n’auriez rien compris. De quoi vais-je vous parler allez-vous me dire ? Et bien je vous le donne en mille : l’enterrement de vie de jeune fille de mon amie d’enfance (20 ans d’amitié c’est pas rien), qu’on va appeler Barbie, parce que c’est elle ma star et que faut dire aussi ca lui va bien comme surnom. Pas parce qu’elle est débile … Continuer de lire EVJF

Le mépris et la pitié

Ici, on parle amour et sentiments, entre autres. Aujourd’hui, je voudrais parler de deux sentiments, ce qui me permet de mixer dans un même titre d’article un livre de mon maître absolu Moravia (le Mépris) et celui d’un documentaire de 1969 sur la 2nd guerre mondiale, le chagrin et la pitié. Que je conseille à tout le monde, surtout ceux qui vous affirment sans ciller que « bien sûr que j’aurais été résistant pendant la 2ème Guerre ! ». Bon, je m’égare. L’être humain ressent tout une gamme de sentiments vis-à-vis de ses congénères, des positifs et des négatifs. Oui, jusque là, je … Continuer de lire Le mépris et la pitié

Complexée, moi ? Ben oui !

Aujourd’hui, au lieu de sonder nos âmes, sondons nos corps. Samedi, déjeuner familial entre mes parents et moi, on en vient à parler de ma sœur qui se drogue de sport en ce moment pour son super régime. Sauf qu’elle est tombée sur une diététicienne qui essaie de régler son problème psychologique : ma sœur hait son corps. Ainsi, quand la diététicienne l’a forcée à se regarder dans un miroir, elle a pleuré. Du coup, moi, ça m’interpelle.   Comme la plupart des femmes, j’ai un rapport particulier avec mon corps. Des jours, je l’aime à peu près, des jours, je le déteste. … Continuer de lire Complexée, moi ? Ben oui !

L’importance de la lose en période de crise

Moi, la lose, c’est un peu mon sujet favori, même que je mets deux o au lieu de un pour bien accentuer le truc. Bon, peu importe, cet article ne traitera pas d’orthographe anglais mais bien de la loooooooooooose, ces petites choses bêtes et méchantes qui nous arrivent. La lose, c’est ma vie. Genre samedi, je fais une machine, tout se passe bien. A priori. J’ouvre le hublot et sloush, un tsunami. Au bout de trente seconde, je me dis que mettre un seau sous ce flot peut être une bonne idée. Blonde un jour, blonde toujours. Bref, je récupère … Continuer de lire L’importance de la lose en période de crise