L’éternel dilemme du réveillon

Sous titre : on pourrait pas faire le réveillon du nouvel an en juillet quand il fait jour tard et chaud ? Ceux qui me suivent depuis des années le savent : le réveillon est toujours un sujet un peu délicat pour moi. C’est à dire que je suis partagée entre injonction de la société (fais la fête et prouve au monde que tu as des amis) et envie profonde (hiver, froid, rester sous la couette). Du coup, quand le sujet arrive vers la début décembre (oui, j’anticipe pas du tout, signe que, non, ça m’intéresse pas), j’évite de rentrer dans … Continuer de lire L’éternel dilemme du réveillon

Le tourisme, ce sont aussi les musées

C’est fou tout ce que je fais en vacances que je ne fais pas chez moi genre visiter les musées. Si je me suis bougée un peu le cul cet été en me faisant pas de 3 expo et un musée sur Paris (dont l’absolument génial Musée de Montmartre, mon nouveau musée préféré, tout y est complètement adorable) et que j’ai quelques expos en vue, force est de constater que je ne fréquente guère les musées en temps normal, essentiellement parce que je déteste la foule et que ça me démotive direct (excuse de merde, un peu). Alors qu’à l’étranger, … Continuer de lire Le tourisme, ce sont aussi les musées

J’te flashe, j’te love

Après des heures de souffrance durant lesquels vous avez dû dénuder votre âme face au Dieu Site de Rencontre qui a tout voulu savoir de vous afin de mieux vous vendre sur le marché de l’amour, vous allez enfin pouvoir commencer à jouer. Direction la page d’accueil. Si vous êtes une femme de type hétérosexuelle, à peine avez vous validé votre dernière réponse qu’un ou deux hommes se sont déjà exprimé dans votre boîte à messages. Courageux, ils n’ont même pas attendu que votre annonce ou votre photo soit validée… Ca en est limite flippant, admettons-le, ça fait un peu … Continuer de lire J’te flashe, j’te love

Ulysse, mon Everest

J’ai une petite particularité dans la vie : j’aime parfois lire des livres sans avoir aucune idée de leur sujet. Exemple : Ulysse de James Joyce, acheté deux ou trois ans plus tôt et retrouvé à l’occasion d’un dépoussiérage d’étagère. Faut dire que dès l’achat, j’ai été un peu conne, je l’ai pris car il était cité en préface d’Ada ou l’ardeur de Nabokov que j’avais peu aimé (mon Mont Blanc, on dira). Moi masochiste, moi acheter livre qui avait plus ou moins inspiré un ouvrage que j’avais pas vraiment aimé. Au dos du livre, une petite séance de branlette … Continuer de lire Ulysse, mon Everest

Le jour où tu comprends que c’est fini

Mardi soir, alors que la chaleur m’etouffe, je tombe par hasard sur Clara Sheller, saison 2, que j’avais vaguement suivi lors de sa première diffusion. Je n’avais accroché que moyennement vu que je trouve l’heroine plus exaspérante qu’une Carrie Bradshaw même si je préfère Zoé Félix dans ce rôle. Bref, je mate donc les 3 derniers épisodes en constatant que j’avais finalement été dure avec cette série qui propose pas mal de choses intéressantes. Peut-être aussi parce que dans ses épisodes, la vie de Clara s’effondre et je me suis légèrement identifiée à elle (période marasme, j’entends). Et surtout une … Continuer de lire Le jour où tu comprends que c’est fini

Te laisse pas bouffer

Hier, je vous expliquais qu’être gentil, c’est cool, ça met des paillettes et des arcs en ciel dans la vie des gens et qu’on gagnerait tous à être plus sympas. Sauf que voilà, les gens, des fois, ils ont de vrais problèmes et quand tu arrives tel un angelot naïf, tu te retrouves vite dans une spirale infernale. J’ai, malgré moi, un côté St Bernard. Je tombe toujours amoureuse d’hommes un peu fragiles que j’essaie de rebooster parce que “hé mais mec, tu vaux plus que tu ne crois”. On appelle ça une soignante mais comme me dit un jour … Continuer de lire Te laisse pas bouffer

C’est quoi l’amour ?

Des fois, je me demande ce qu’on nous a fait avaler durant notre enfance pour faire de nous de tels sado-masochistes amoureux. Hélène et les garçons certes mais m’est avis que c’est plus profond. Mais qui a réussi à nous faire croire qu’aimer, c’est (faire) souffrir. Quand j’étais avec l’Ex, je m’étais fixée une limite : le jour où notre relation me rend plus malheureuse qu’heureuse, je m’en vais. Comprenez-moi bien : en un an, ce ne fut pas qu’amour, paillettes et arcs-en-ciel, non, non, non. Parfois, quelque chose n’allait pas et nous en parlions ensemble pour tenter de trouver … Continuer de lire C’est quoi l’amour ?

Douce enfance, dure adolescence

Y a pas à dire, j’ai beau n’avoir que 31 ans, les ados d’aujourd’hui, ils vivent pas la même vie que moi. Ou du moins, ils n’ont pas les mêmes référents et je m’inquiète un peu pour eux, j’ai peur qu’on en fasse des… des dépressifs. Tadam !   En fait, il y a quelques temps, je me disais que les enfants d’aujourd’hui avaient une enfance plus douce que la nôtre. Je ne parle pas de jouets, de couches anti-fuite avec un talc tout doux (depuis ma rééducation, je développe une sorte de fétichisme du talc, ne faites pas attention), non, non, … Continuer de lire Douce enfance, dure adolescence

L’exigence de l’excellence

Titre atrocement mensonger, je vous préviens. Depuis quelques temps, vous l’aurez remarqué, ce blog évolue un peu. Je suis beaucoup moins dans la publication quotidienne à tout prix. D’abord parce que je travaille et que mine de rien, ça prend du temps ces choses là. Surtout que mon nouveau boulot me motive vraiment bien et j’y passe à minima 10h par jour. Et puis il y a ces articles, écrits en vitesse et qui ne me satisfont pas. Et là, question :  tous mes écrits méritent-ils de voir la lumière ?   Déjà, j’ai quelques articles secrets, enfouis dans un dossier … Continuer de lire L’exigence de l’excellence

Christmas fuck

Par Ella Sykes Ce qu’il y a de plus navrant lorsque l’on est un célibataire expatrié sur un autre continent, c’est de passer des fêtes comme Noël, le jour de l’an et son anniversaire (le mien est le 17 janvier), seule. Mais, quand je dis seule, bien entendu je mens. Parce que hormis le soir de Noël, je ne serais pas seule. Je n’aurais même, jamais été autant entourée. Certes, par des inconnus, des personnes que je connais peu, des étudiants de ma promotion, mais au fond, quelle importance ? Ce qu’il y a de pénible finalement c’est d’être loin des siens … Continuer de lire Christmas fuck