Plus c’est con, plus ça détend

La culture de la médiocrité à son paroxysme Avant de vous raconter mes quelques jours au Canada (spoil : j’ai adoré), j’ai envie de m’énerver un peu sur une excuse que j’entends trop souvent de la part de ceux qui adorent regarder de la merde à la télé : “mais ça prend pas la tête, ça détend”. Et voilà Cyril Hanouna qui explose, la télé-réalité, les Hollywood girls et je ne sais plus quoi. La culture de l’humiliation, du clash et du bashing pour votre plus grand amusement. Alors premier point : si tu veux te détendre, il y a … Continuer de lire Plus c’est con, plus ça détend

Le snobisme géopolitique

Et je vous préviens : je vais être obligée de plaider coupable car je suis une passionnée de géopolitique.   Il y a quelques années, j’ai créé un blog d’actualités qui a vécu environ 5 jours. Le but : écrire quelques courts articles d’actualité factuels traitant de la politique étrangère… et française. Parce qu’on va pas se mentir : la politique française, ça m’ennuie. Parce que c’est de la politique politicienne, des petites phrases, des politiques stériles, des incompétents, toujours les mêmes têtes depuis que je suis née… Je n’y crois plus, je les méprise, je suis lassée. Alors qu’à … Continuer de lire Le snobisme géopolitique

Chars et couvre-feu à Montréal : la crise d’octobre

Aujourd’hui, j’ai envie de vous raconter un bout d’histoire canadienne  et plus précisément québécoise : la crise d’octobre. Tout commence en 1963, dans la province de Québec, Canada, en pleine Révolution Tranquille dans la belle province. La Révolution Tranquille ? Pour simplifier à l’extrême, c’est le réveil du Québec qui sort un peu de son traditionnalisme catholique pour se lancer tête la première dans l’urbanisation et l’industrialisation. Haut fait de cette période : la nationalisation par René Lévesque des sociétés privées d’électricité pour en faire Hydro-Québec, véritable moteur économique de la province. Si ça t’intéresse (et je le conçois tout … Continuer de lire Chars et couvre-feu à Montréal : la crise d’octobre

My english is bad… I guess

Parler anglais, ah,la traditionnelle angoisse ! Quand j’étais une jeune lycéenne bien glandeuse, c’était pas ma matière préférée, loin de là. J’ai toujours considéré que j’étais nulle en langue… Essentiellement parce que ce sont des matières qui ne s’improvisent pas et que si t’as pas étudié ta leçon, les échappatoires sont maigres. Je capitalisais certes sur ma mémoire d’éléphant et apprenais toujours 2 ou 3 phrases avant le cours histoire de faire illusion mais je me cassais toujours la gueule en devoir surveillé, navigant tranquillement entre 9 et 11. Et encore, je ne vous parle pas de l’allemand, cette langue que … Continuer de lire My english is bad… I guess

Panique celtique

[Je me déchire tellement pour vous trouver des titres tous pourris, je vais remettre le celtique au goût du jour] Donc Irlande – Acte 3 : le sud du Connemara mais avec un bout de Nord dedans   8 am, Cliffden – Irlande. Comme on a gagné une heure de sommeil, c’est toutes pimpantes que  nous descendons dans les rues de Cliffden pour un petit déjeuner. Isa a tenté une réparation de son essuie glace avec un nouveau trombone… et du chewing gum. Oui, ma copine, c’est Mac Gyver t’as vu ? La boulangerie d’à côté servant un Irish breakfast, … Continuer de lire Panique celtique

Ce que je sais de vous

J’aime comparer la vie à une trajectoire. Nous sommes tous une trajectoire et nous nous croisons, en parallèle ou en perpendiculaire. On se croise, on prend conscience de l’existence de l’autre. Ça dure un instant, un mois, une vie. Et pendant cette coexistence, aussi fugace soit-elle, on saisit parfois malgré soi des bribes de cette vie. Début juillet, je suis au Pays Basque avec mes parents (bientôt chroniqué sur week end sac à dos, faut juste que je me bouge les fesses quoi) dans un ravissant gîte tenu par un couple d’une soixantaine d’années. Ma mère, elle est comme moi, … Continuer de lire Ce que je sais de vous

Sous le vernis de l’oubli

Vous l’aurez peut-être remarqué, le maître-mot de mon année 2012 pourrait être « mon voyage intérieur ». Une crise de la trentaine tardive ou le doux sentiment de la renaissance suite au marasme 2011 qui me galvanise, je ne sais. Toujours est-il que je me découvre certaines caractéristiques dans mon moi, certaines bonnes surprises comme celle-ci : je suis pas mauvaise en langue. Voyage en Sicile, donc, je me mets à parler italien comme dans les jeunes années, celles où j’avais 3h de cours par semaine. J’avais déjà été surprise de le voir revenir lors de mon séjour à Venise mais là, … Continuer de lire Sous le vernis de l’oubli

L’hiver rend le poil mauvais

(en témoigne ce titre tellement mauvais) Bon, cet article sera sans queue ni tête, juste l’expression brute et non travaillée de ce qui me secoue actuellement : une mauvaise humeur tenace. La cause ? Le froid. J’ai du mal à comprendre pourquoi je vis aussi mal cette soudaine vague de froid, on n’est quand même pas au Canada, les températures restent tout à fait supportables. Mais cette année, non, j’y arrive pas. Mercredi matin, le réveil sonne. J’ouvre un oeil et soupire. Enroulée dans ma couette et mon gilet XXL, la bouillotte qui n’est plus vraiment chaude errant près de … Continuer de lire L’hiver rend le poil mauvais

La nature, c’est plus fort que toi

Depuis jeudi, je prends mon pied mais un truc de dingue. Non, je ne parle pas de sexe (vous pensez vraiment que j’ai le temps de prendre intégralement mon pied sexuellement depuis jeudi ? Je travaille, moi) mais de cette formidable aventure écologique que nous sommes en train de vivre : le réveil de l’Eyjafjallajokull. Le volcan aurait un nom plus facile à dire et à retenir, on se croirait en plein film. 2012 mais avec 2 ans d’avance. Résumé de la situation : les gens sont bloqués, impossible de prendre l’avion et en plus en France, y a plus trop de train non plus … Continuer de lire La nature, c’est plus fort que toi