A quoi servent les critiques ?

La semaine dernière, je suis contrainte de regarder on n’est pas couchés de Ruquier, vu que je suis pas chez moi et que je gère pas la zappette (parce que sinon…). D’ailleurs, y a plus Polac, c’est un autre mec qui le remplace, Eric Naulleau. En invité, on a du lourd : Azouz Begag et Cali. Je précise que je n’ai jamais vraiment apprécié ni l’un ni l’autre. Et là, les deux se drapent dans une agressivité assez hallucinante, Cali a un comportement vraiment honteux. Pour ceux qui n’ont pas vu et ne veulent pas voir, dès que Zemmour a commencé à critiquer l’album (en ayant quand même commencé par « j’ai beaucoup aimé telle et telle chanson mais celle où vous parlez de politique… »), Cali est devenu furieux, a fait son cinéma, faisant de même avec Naulleau qui lui a posé la question suivante : « mais franchement, vous préférez aller dans des émissions où les gens ne diront que du bien de votre album qu’ils n’ont même pas écouté ? ».
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Et c’est là que je veux en venir. A quoi servent aujourd’hui les critiques, qu’ils soient littéraires, ciné… Déjà, à la télé, les critiques sont très, mais alors très rares, la plupart des émissions faisant l’éloge des artistes invités. Finalement, la seule émission où on ose dire que leur album est pas top, c’est chez Ruquier car chez Fogiel, c’est la personne qu’on attaque, pas son travail. Dans les magazines, tout est relatif. Déjà, dans la presse féminine, on ne critique rien, mais alors rien : tout est bien. Ca tombe bien, c’est ce que dit le dossier de presse alors… Faut dire que c’est un milieu très susceptible : ose dire du mal de la marque A, tu perds tous leurs budgets pub. Quant aux pages cultures, je crois n’avoir lu qu’une poignée de critiques légèrement négatives. Moi, j’aimerais vivre dans un monde où toutes les œuvres sont bien mais faut pas rêver. Bien sûr, d’autres revues sont plus cassantes mais voilà, dès qu’on dit du mal, c’est parti pour un « la critique est facile, l’art est difficile. » ou encore « les critiques sont des artistes ratés ». Peut-être mais faut se rendre compte que c’est un vrai métier, pas l’expression d’une frustration. Par exemple, moi, je ne serais pas vraiment capable d’être critique, je me sais trop subjective. J’ai des goûts pas mal arrêtés en matière de musique, littérature, cinéma… Par exemple, Amy Winehouse, perso, je supporte mal. Ca croasse, elle chante mollement, j’aime pas. Mais si je devais rédiger une chronique
musique, je ne pourrais pas juste dire « moi, j’aime pas ». Il faudrait que je parle de l’instrumentation, du travail de production, des influences… Bref, être critique, c’est pas un
truc qu’on fait sans une solide culture générale de l’art en question. Quand je vais voir un film, j’aime ou pas, selon si je suis prise par l’histoire ou pas. Le reste ne m’intéresse pas forcément, je peux voir les belles images, les effets de mise en scène, oui, mais je ne suis pas tout à fait au point.

 

Bien sûr, l’objectivité n’existe pas et je ne prétends même pas le contraire. Mais si je regarde ma culture cinématographique (ouais,ok, c’est un peu mon complexe) et qu’on me met devant un chef d’œuvre du 7e art, je fais quoi ? Je le compare aux daubes que j’ai pu voir ? Parce que non seulement je ne vois pas beaucoup de films mais en plus, j’ai un talent certain pour choisir les mauvais. En gros donnez moi à manger du caviar, je vais comparer ça à des œufs de lump. Mais pour en revenir au point de départ de cet article, je me pose quand même de sacrées questions. N’est-il plus aujourd’hui permis de dire d’une œuvre qu’on la trouve médiocre sans se retrouver victime de l’artiste en question ? Ne peut-on pas dire que tout son album n’est pas un bijou (ce qui est le cas de tous les albums, il n’y en a pas un où j’aime tous les titres sans exception et je dirais que c’est normal) ? Les artistes doivent-ils être des individus totalement épargnés par la critique alors que n’importe quel travailleur doit en essuyer ? Et au nom de quoi, je vous prie ? Très honnêtement, quand j’aime un artiste, je vais acheter son œuvre, même si j’en entends de mauvaises critiques. Les mauvaises critiques, ça me sert surtout à décliner l’invite pour aller voir un film qui me tentait pas au départ « nan mais dans Voici, ils ont dit que c’était nul alors hein… ». Alors bien sûr, il y a le problème du « détesté par la critique, applaudi par le public ». Mais
ça, j’en parlerai une prochaine fois.

PS : Je sors d’un repas de famille : 2 coupes de champagne + 1 verre de rouge + 1 verre de blanc, je vais faire la sieste.

La vidéo Cali vs Zemmour et Nalleau, au passage :

 

19 réflexions sur “A quoi servent les critiques ?

  1. Perso j’ai vu Cali en concert dans un festival, j’ai adoré (surtout qu’on venait de gagner en quart contre les Brésiliens, une putain de soirée!), j’ai deux albums de lui chez moi, j’ai même un débardeur et un tee-shirt (oui bon c’était vraiment une soirée euphorique) mais quand j’ai entendu qu’il avait fait un disque « politique » bon bah bof quoi…je me suis dit que je verrai quand une chanson passerait à la radio parce que ce que j’aime moi ce sont ses chansons d’amours foireuses…bref…chui un peu hors-sujet, c’est juste que ça ne m’étonne pas qu’il ait pris la mouche car ça se voit qu’il est complétement excessif (ce qui explique d’ailleurs sûrement les nombreuses chansons d’histoires d’amour ratées :))

    Sinon pour les critiques, je pense qu’il n’est pas forcément facile d’entendre critiquer quelque chose dans lequel tu as mis du temps et de l’énergie, encore plus si c’est par quelqu’un que tu méprises (oui je doute que Cali est un grand respect pour Zemmour).

    Sinon pour ta partie sur les films et ton inculture cinématographique, ça m’amène à une autre question : faut-il forcément être spécialiste pour avoir le droit d’avoir un avis? Oui je sais tu parles ici des critiques professionnels mais quand même…

    Perso j’ai aussi une culture cinématographique assez limitée, après, si on me met devant un film bah ça va être « j’aime/j’aime pas », c’est aussi une question de ressenti même si j’y connais rien en réalisation ou en lumière, après tout quand un réalisateur fait un film c’est pour que beaucoup de gens le voient et pas seulement des critiques spécialisées…je sais pas si je me fais bien comprendre…

  2. Ce pauvre Cali, dont j’aime beaucoup par ailleurs les chansons (inspirées qui plus est des Waterboys) a été pitoyable et lamentable, alors que les critiques n’étaient effectivement pas personnelles mais plutôt construites.
    J’aime beaucoup la position de Patrice LECONTE (le cinéaste, hein, pas Henri le tennisman…) qui propose que les critiques ne sortent que 8 à 15 jours après les oeuvres qu’elles critiquent. Cela permettrait aux films (prinicpalement) d’avoir quand même leur chance et à chacun de faire son boulot. Cela ferait même une certaine éducation du piblic car la meilleure critique, pour moi, est celle qu’on lit APRES avoir vu ou lu l’objet concerné.
    Qu’on le veuille ou non, ces messieurs ont quand même une influence non négligeable sur les résultats des ventes, et il faut redonner une chance aux oeuvres.
    Hein? C’est un sujet qui me touche? Ben oui…

  3. j’aimerai tellement pouvoir apporter une critique même constructive à ce que tu as dit mais non seulement je suis entièrement d’accord mais en plus je n’ai rien à ajouter !
    ce qui ne m’empêche pas d’y aller de mon commentaire …

  4. je pense que tu es en droit de faire une critique d’un film ou d’un bouquin que tu as lu, si tant est que tu as l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que ta critique s’appuie sur un certain background ou qu’elle peut être faussée par un manque de connaissance dans un domaine.
    je suis d’accord qu’il s’agit d’un exercice à part entière, qui a sa valeur, on peut le faire en amateur (et l’assumer) ou en « pro », au sens qqn qui a un certain bagage… mais la réaction de cali est gerbante.

  5. Cali c’est du rebel de plateau télé, du type qui veut botter des culs en se faisant lecher le sien, de l’engagé de dinette. Azouz Begag c’est plus profond, c’est un type mauvais dans sles debats mais conscient de ca, il tente donc d’y remedier mais pas par les bons procédés.

    Les critiques (les personnes) sont bien souvent pas du tout objectifs. Quelques exemples simples, les Inrock ou Telerama sont des magasines a chier par leur conformisme. Ils veulent tellement se demouler qu’ils font tout par rapport au moule et au final aiment ce qu’il faut aimer et n’aime pas ce qu’il ne faut pas aimer en tombant dans une espece de pseudo intelectualisation de comptoir de choses tout a fait populaires.

    C’est sur qu’aujourd’hui le PAF est devenue un peu un espece de monde feutré totalement edulcoré, c’est ce qu’on pourrait appeler le « pouvoir de consecration » (l’expression n’est pas de moi), ce media comme vitrine. C’est dommage. Je reve du type qui dira a Arielle Domsbale « tu es vieille et moche », a Etienne Daho « tu fais du rock pour menagere » ou a BHL « tu vaux pas a la philosophie ce qu’André Rieu vaut au violon » mais bon. Ca n’arrivera j’imagine pas.

  6. Un 2e petit commentaire pour repondre a la personne sobrement intitulée « E ». Faut il etre connaisseur pour avoir un avis ? Non, c’est sur. Faut il est connaisseur pour etre critique ? Je le pense, etre critique ca veut dire etre capable a la fois de juger du scenario, de l’originalité des plans, des choix de musique, des jeux d’acteurs, du type de montage choisi, de la photo, des dialogues, des clins d’oeil…ca fait beaucoup ! Pour juger de la qualité meme d’un film sur son plan a la fois technique et artistique il faut un minimum de connaissances (deja fait avant ou innovation ? Credible ou non ? Sens recherché ? tout cela necessite de nombreux points de comparaison). Apres generalement les films qui plaisent a un grand nombre sont des bons films. On peut conchier les blockbuster par esprit snob mais visuellement des films comme « Rambo » ou « Cloverfield » sont des prouesses.

    Pour achever ma pensée souvent critique a peu pres objective = avis du public. Quand une chose est bonne elle plait. Apres il existe du bon cinema mais un peu elitiste (je ne parle pas du cinéma underground finlandais, je parle de Kevin Smith par exemple, que tous les cinephiles connaissent mais que le grand public ignore plus ou moins). Le critique ne fait souvent que decortiquer le « pourquoi c’est bon » ou le « pourquoi c’est mauvais ».

  7. Attention pavé !

    Pour moi et suivant ce que tu dis, tu appeles critiques deux choses différentes : la critique experte et la critique d’opinion. La critique experte ne donne pas de jugement de valeur, mais elle remet en perspective, explique, prolonge. Il faut d’un côté un spécialiste…et de l’autre une oeuvre qui vaut le coup ! Dans la presse ça n’existe presque plus, parce qu’il faut du recul, du temps… et des lecteurs avertis pour l’apprécier.

    L’autre critique, d’opinion, celle de tous les jours… bah elle ne vaut que par elle-même. Le mieux qui puisse lui arriver, c’est d’être très bien exprimée, hilarante (à la Desproges par exemple), le pire d’être de mauvaise foi ou insignifiante. Elle n’est pas vraiment liée à l’oeuvre mais plutôt… au critique ! Au quotidien, j’aime bien m’efforcer à trouver du mal dans ce que j’aime et du bien dans ce que je n’aime pas. Pas toujours facile…

    Plaire à un grand nombre, je doute que ce soit un gage de qualité… ce serait dommage que tu juges la qualité d’un blog au nombre de clics par exemple. Mets du porno, même de base, ça montera en flèche… sans te fouler.

    Par contre le cas que tu prends, Ruquier, c’est plus de la mise en scène qu’une critique. Le coup habituel et stérile du mec de droite réactionnaire qui se dit pragmatique contre le mec de gauche…, enfin rive gauche, à la rebellion naïve et le nez plein de coke.

    En regardant la vidéo je me félicite de ne plus regarder la télé ! C’est une critique, ça ?

  8. Pour mettre mon petit grain de sel sur la question, à mon avis tout dépend de la conception que l’on a du principe de critique.
    Est ce qu’on attend une opinion technique, ressentie, est ce qu’on veut d’un critique qu’il nous décortique le film avt de l’avoir vu ou qu’il nous éclaire sur les principaux traits? Un bon critique est-il celui qui laisse une impression forte au final? (=pouah j’irai pas le voir ce film ou alors il faut absoooolument que j’y aille tout de suite maintenant là mets ta veste monique!)
    Personnellement, j’aime bien la définition qu’en donne Oscar wilde dans sa préface du portrait de dorian gray:
    « Le critique est celui qui peut traduire dans une autre manière ou avec de nouveaux procédés l’impression que lui laissèrent de belles choses. »
    =ce qui induit que le critique n’est pas simple transcripteur (…ça existe, ce mot?) d »une oeuvre, mais qu’il y met du sien également. Un bon critique aurait du style.

    Après, en ce qui concerne la question du « est ce qu’il faut être incollable sur la question pour faire une critique… » je me contenterai de citer une petite anecdote qui parle d’elle même:

    Diderot, du temps où se tenait au louvre une fois par an un salon (exposition de tableaux), avait fait oeuvre de critique en écrivant des compte rendus de ces salons à son pote Grimm. Diderot appréciait la peinture sans pour autant connaitre toutes les ficelles techniques, ce qui donnait à sa critique une petite couleur particulière. (souvent il finissait par refaire le tableau avec la plume).
    Mme de Stael, fille de Necker, a fait un jour la déclaration suivante: elle a affirmé que, elle qui n’avait jamais vraiment apprécié la peinture, après avoir lu diderot y avait pris goût.
    Le plus beau travail que le critique puisse faire n’est-il pas de donner le goût du beau?
    Le même Diderot a émis également l »idée que le critique a une fonction d’émulation des arts. Il part du constat que l’art antique était ce qu’il était, c’est à dire très brillant, parce que les meilleurs oeuvres et artistes étaient récompensés par des honneurs et un goût, un intérêt prononcé du public.
    Bref: le fait de critiquer encourage l’émulation entre les artistes et la compétition, encourage à faire toujours mieux et du coup fait élever les arts.

  9. Personnellement, après avoir vu l’extrait de l’émission, je trouve que Cali a complètement raison. Il ne s’agit pas du fait que Cali et son album soit critiqué, il faut voir avec quels arguments il est critiqué. Dans la critique de Zemmour, bizarrement, il adore l’album sauf un morceau, celui qui parle politique « resistance ». Evidemment ! Evidemment qu’il va détester puisque comme le dit Cali, il est d’un bord politique totalement opposé au sien.
    Donc je suis d’accord pour que les artistes soient critiqués, pas de souci, mais faut aussi savoir pourquoi ils le sont, et par qui… En grattant, on s’aperçoit souvent hélas que les critiques formulées cachent d’autres intérets personnels… Je félicite Cali d’avoir réagi ainsi.

  10. Au contraire de Dalyna, je ne félicite pas Cali d’avoir réagi ainsi. Il fait une chanson politique, certes, mais elle peut être tout aussi mauvaise qu’un chanson d’amour (à la con). Ne pas laisser la paroles aux critiques ne montre pas une grande ouverture d’esprit de sa part. Tout comme utiliser l’argument du bord politique opposé pour rejeter en bloc ce qui est dit sans même chercher à comprendre. Je commence à comprendre pourquoi il se rapproche d’un parti extrémiste…

  11. Ouais. Alors franchement, moi Cali, le chanteur, j’accroche pas tellement. Mais qu’il dise « je vous emmerde » à tous ces gens qui, pour ma part (et je ne suis pas le seul), à la télé, m’emmerdent effectivement, ça me fait rudement plaisir 🙂

    C’est devenu trop rare.

  12. Je pensais à un truc comme Grr mais je savais pas comment le dire. Zemmour peut être de droite et avoir un jugement valable, même sans partager le bord politique de Cali (qui au demeurant n’est pas précisément jacques Brel point de vue talent). Qu’il critique sa chanson politisée n’est pas nécessairement une émanation viscérale de son droitisme. peut-être que tout simplement la façon dont cali s’engage est un peu naïve (enfin à en juger par sa réaction de môme, je suis tentée de croire que c’est le cas). Enfin je sais pas je suis à l’opposé de Zemmour politiquement, mais c’est quand même un mec intéressant qui vaut la peine d’être écouté.
    Et personne n’a parlé de l’argument de zazie en coin (au moins il a créé, respectez le… depuis quand émettre une critique c’est manquer de respect?)

  13. en même temps ruquier, contrairement a ce que les média on dit sur doc gyneco comme quoi il etait a la ramasse, alors qu’il était au milieu d’un espèce de lynchage même pas drole et que ses propos étaient les plus sensés du plateau …
    mustapha est un peu (euphemisme) con et pas drole.. et ruquier il est de droite mais s’affirme de gauche grace a ses parents communiste , quelle fine analyse… perso je boycotte ruqier et sa bande de pignouf ….

    un petit regard a la video

    http://youtube.com/watch?v=SwNxqy8Gpzg
    code : FR2

  14. Periph’, si j’avais eu le contrôle de la télécommande, jamais je n’aurais regardé Ruquier, je le supporte pas ce type, il ne me fait pas rire et je le trouve odieusement fier de lui. Quant à Cali, je trouve un peu facile de le plaindre, il savait très bien où il foutait les pieds et je suis à peu près certaine qu’il avait prévu son petit numéro. Mais si ces messieurs le dérangent à ce point, rien ne le forçait à faire cette émission…

  15. T’avais pas fait un article sur Zemmour il y a pas longtemps? Ou c’était quelqu’un d’autre?

    Je crois que le problème de la télé, c’est qu’on envoie les artistes pour faire leur « promotion ». D’abord, j’imagine que c’est chiant d’enchaîner 36.000 émissions à patienter des heures pour 5 minutes d’interview faite par un mec qui a pas lu le livre/pas écouté le CD/pas vu le film, et qui du coup ne parle que vaguement de l’oeuvre. Ensuite, j’imagine que l’artiste, ça lui fait pas forcément plaisir qu’on l’invite pour faire sa promo, et qu’on le critique alors qu’il n’est pas là pour ça.

    Bref, pour moi, la critique a plus sa place en presse écrite, ou alors, en l’absence de l’artiste. Et je suis d’accord, on ne critique pas sans connaissances.

  16. Les artistes,pour la plupart, sont tellement entourés de personnes bienveillantes (druckerisation) qu’ils sont amenés à penser que leur création est quasi-divine. En fait non, les véritables artistes savent, je pense, couper le cordon de leur oeuvre et avoir un recul nécessaire pour accepter les différentes opinions sur leur objet d’art. Artiste ou pas, chacun est succeptible lorqu’on véhémente son travail.
    PS : Cali est décevant sur cette vidéo, voire attristant…

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