Benoît

Quand j’étais sur meetic, je passais rarement du temps sur le chat, qui fonctionnait très mal. Un soir, cependant, j’y traînais, essayant d’attraper le beau gosse qui passait son temps à me flasher mais ne répondait pas à mon mail. En effet, j’ai appris que quand ils ne payaient pas, ils ne pouvaient consulter leurs messages. Donc j’attendais l’arrivée de mon beau gosse quand des hommes commencent à venir me parler, je réponds poliment à certains. A un moment, un jeune homme engage la conversation, je le trouve pas terrible sur la photo mais il est sympa donc je finis par lui donner mon MSN.
 
Mise en bouche
Changement de lieu de conversation, je lui fais style : « je suis pas tout à fait célibataire, tu sais ». C’était un demi-mensonge : à l’époque, je pensais revoir Louis pour une nuit coquine donc… Nous nous présentons néanmoins, il s’appelle Benoît et il m’envoie une photo de lui. Panique à bord : il est canon ! Comment vais-je me sortir de ma demi-vérité précédente ? On verra.
 
La conversation reste soft, on échange un nombre assez important de photos, lui au Canada, lui au Canada tirant la langue, lui au Canada avec une toque sur la tête (du coup, à chaque fois que je parle de lui à Anne, elle me fait : « Ah, David Crocket ? »)… Il faut savoir que j’ai une passion absolue pour le Canada. Puis il me raconte qu’il fait de la natation et qu’il est maître nageur le week-end. Il faut savoir que j’ai une passion absolue pour l’eau… et qu’en général, les maîtres nageurs sont toujours miam miam ! Mais je n’ai rien à faire pour le séduire. Au bout d’une mini heure de conversation, le voilà qu’il me déclare qu’il veut me faire l’amour dès ce soir ! Oui, ça vient comme ça. Je lui dis non car j’avais ma malédiction mensuelle qui se terminait et j’étais fatiguée… Mais le lendemain… Après m’avoir demandé quatre ou cinq fois si je ne me moquais pas de lui, on commence à parler de sexe de façon assez crue : ce que j’aime ou n’aime pas, ce que je pratique ou pas, comment je suis épilée… Bref, je lui sors « le guide sexuel de Nina ». Forcément, la tension érotique monte, on commence à se détailler ce que nous nous ferons le lendemain. Je tiens Gauthier au courant et finis par lui envoyer la conversation, il m’en remercie encore (« counasse, je voulais pas savoir comment tu étais épilée ! »).
 
Finalement, on s’excite tellement que je coupe Sex and the city pour qu’il puisse m’appeler. Imagine, Sex and the city, lecteur ! Quand on connaît ma passion pour cette série, on se rend compte à quel point il m’avait mis en transe. Je salue cavalièrement mes correspondants MSN, je coupe le téléphone, rapide toilette et je me glisse dans mon lit, attendant un coup de fil qui s’annonce chaud. Le téléphone sonne enfin, je décroche et là… la tension érotique retombe considérablement. Il m’avait prévenu : sa voix n’est pas franchement sexy, un peu aiguë, un peu nasillarde, pas terrible, en somme. Du coup, au lieu de faire des cochonneries par téléphone, on discute de tout et de rien, rendez-vous fixé au lendemain.
 
Le jour J, je prends mon petit train de banlieue. Arrivée à la gare, SMS : « je serai en retard, je trouve pas de place pour me garer ». Oui, comme toujours, je tombe sur des hommes ponctuels. Je traîne un peu à la FNAC et m’offre deux CD, je vogue à droite, à gauche, quand le téléphone sonne. « Je suis devant la FNAC, je t’attends ». Et bien, allons-y. Je me dirige vers le point de rencontre et je le vois : pas grand, pas tout à fait aussi beau que sur la photo mais quand même bien attirant. On se dit bonjour en se faisant la bise (cette bise pré-coït me fait toujours sourire) puis on va boire un café dans le coin. Quel bavard ! Quand on se souvient que mon précédent meeticboy était Louis, je passe vraiment d’un extrême à l’autre. On papote un bonne heure puis une fois notre café avalé (et digéré), il suggère qu’on y aille. Donc, là, c’est sûr, il y aura brouette. On repart en métro, il me parle du Canada et des « fuckin’ friends » très à la mode là-bas. Mais en France, c’est encore mieux car le côté « fuckin’ » n’empêche pas la tendresse. Au Canada, la sodomie est autorisée mais le baiser avec la langue, il ne faut pas déconner !
 
Il parle, il parle, il vante ma liberté de vivre et de coucher avec qui j’ai envie («c’est super rare une fille comme toi ! »), moi j’ai envie de l’embrasser mais je n’en fais rien, j’écoute en pensant à des cochonneries. Rétrospectivement, ça me fait penser à la BD de Donjuju sur son blog où une nana lui parle de reproduction cellulaire alors qu’il est en train d’imaginer une folle brouette. Là, c’était pareil. On récupère sa voiture et direction mon bled où-y-a-pas-de-place-pour-se-garer (cf aventure avec Christophe). En chemin, il me parle de son désir de faire du journalisme scientifique en amateur. Alors, résumons-nous : il est charmant, séduisant, intelligent et ambitieux. Bien, nous allons faire un crochet à l’église, il faut que je l’épouse cet homme-là.
 
Un homme presque parfait
D’ailleurs, ô miracle, on trouve à se garer en cinq minutes. On chemine tranquillement chez moi, arrivée à l’appart, Kenya, mon chat, nous salue bien bas. Visite rapide (là, la pièce, là, la salle de bain), je lui propose un verre mais il n’en veut pas. Et là, le blanc. Moi, je rigole du coup et il finit par m’embrasser. Et bien, un monsieur parfait embrasse parfaitement, un vrai délice. Au fur et à mesure que l’excitation monte, il me fait bénéficier d’une séance gratuite de palper-rouler, ce monsieur aime malaxer les chairs ! Il me masse les fesses puis on finit par atterrir sur mon lit, c’est parti pour l’effeuillage. Il enlève d’abord sa montre( pourquoi vous avez toujours de grosses montres, messieurs ?), son t-shirt (Seigneur, quel torse musclé !), son pantalon. Au fur et à mesure, je découvre qu’il a des bracelets aux chevilles, ça fait un peu australien, je trouve. Je finis par lui enlever son boxer et là, double surprise : côté face, un très joli tatouage qui orne sa fesse gauche. Je ne suis pas du tout branchée tatouage mais là, j’avoue que c’était excitant. Côté pile, je me rends compte qu’il bande bizarrement.
 
Normalement, les trois-quarts des mecs ont une érection plus ou moins perpendiculaire au buste, à quelques degrés près. Lui, il bande si haut que c’est limite si son pénis ne se colle pas à son ventre. Et là, j’ai un peu peur, je repense à Lucie et son « canard WC ». C’est une histoire très drôle : un soir, notre amie Lucie fait une prise, en boîte, un charmant jeune homme qui, une fois tout nu, présentait une particularité physique particulière : il avait un pénis tordu, ça faisait un crochet. Catastrophiquement douloureux.
 
Donc je frémis mais j’ai d’abord droit à de merveilleux préliminaires qui me font décoller. De son côté, le jeune homme a été tout aussi servi. Opération capote et c’est parti pour la brouette. Non, finalement, son érection bizarre ne l’empêche pas d’être un amant très doué, peut-être un peu trop attentif à ce que je veux… C’est gentil de demander mais en plein milieu, un : « dis, tu voudrais pas qu’on change de position ? Enfin, c’est comme tu veux… » D’habitude, le changement de position se fait sans qu’il y ait d’accord oral, c’est tacite… Il est vrai que ça peut m’arriver d’ordonner le changement de position mais bon…
 
Fin de l’épisode X, on se repose l’un contre l’autre et je lui dis que je suis ravie d’avoir répondu à son chat, moi qui ne vais jamais dessus en temps normal. On s’échange des amabilités (« tu es quelqu’un de très intéressant », « mais toi aussi ! ») puis le voilà pris d’allergie. Oui, monsieur parfait a un défaut de taille : il est allergique aux chats. Il finit donc par partir assez rapidement, après de longues embrassades sur le pas de ma porte. On se retrouve le soir sur le net, on discute un peu, il veut savoir s’il est meilleur ou pire que mon autre coup (Louis, en l’occurrence). Puis il me dit qu’il fait un peu d’eczéma au bout des doigts car il a touché Kenya…Intéressant !
 
Deuxième round
La semaine suivante, pas de nouvelles et ça m’énerve un poil, je lui envoie un mail pour lui demander s’il veut venir à un match de rugby avec moi ou pas (il adore le sport). Le vendredi soir, alors que j’étais au resto avec mes copines ésotériques (dont Linga, Victoire et Athéna), texto du jeune homme : « coucou mon chou, j’ai eu des problèmes de connexion. Demain, je peux pas, je travaille ». J’en informe Victoire qui se réjouit pour moi. Retour à la maison, je me mets sur Internet et comme je suis très douée, je me mets à le chauffer. On parle fantasmes, il me sort : « oui mais toi, tu as beaucoup d’expérience, tu as presque tout fait ! » Bien, le voilà qui me prend pour une déesse du sexe ! Si tu savais, mon petit, tout ce qu’il me reste à faire. Vois-tu, cher Benoît, je n’ai jamais fait l’amour sur un piano, dans un confessionnal ou en robe de mariée (quand je dis que j’ai des fantasmes à la con). Je pense que ce jeune homme, de un an et demi mon cadet, n’a jamais connu de partenaires ludiques. Le fait que je ne me fasse pas prier pour certaines positions ou gâteries me confère une aura particulière qui m’amuse beaucoup. En même temps, c’est flatteur.
 
Le lendemain, on se voit, c’est sûr, il s’éclipsera de la piscine pour venir m’honorer. Bien ! Avant, je dois faire un reportage à La Garenne-Colombes, je torche le truc vite fait bien fait, je passe au supermarché acheter de quoi faire quelques cochonneries et me voilà chez moi, l’attendant de pied ferme. Enfin, il arrive, il me salue en m’embrassant puis on ne perd pas de temps, on multiplie les acrobaties. A peine le coït consommé, le voilà qui m’annonce qu’il doit partir car il doit faire la fermeture de la piscine. Il file donc.
 
Le soir, je le crois sur MSN, je lui demande poliment s’il est arrivé à l’heure à la piscine. Oui, oui mais il doit filer, un anniversaire. Je lui souhaite une bonne soirée… un quart d’heure après, il était toujours sur MSN… Une heure plus tard aussi. Et là, ça m’a un peu agacée : il était marqué en ligne donc bien devant son PC ! Je ne suis pas sa copine donc je m’en fiche qu’il passe son samedi soir à chasser la poulette sur meetic, je souhaiterais juste qu’il soit honnête avec moi. Puisque c’est ça, je lâche l’affaire.
 
Le retour (erreur stratégique de ma part : le laisser revenir)
Pendant trois semaines, aucune nouvelle, je le vois sur MSN mais ne vais pas lui parler. En pleine période « Julien est l’homme de ma vie », le voilà qui, un soir, me contacte avec cette phrase ô combien poétique : « salut, envie d’une queue ? » (véridique). Morte de rire, je lui réponds : « que tu es romantique mon cœur ! ». Il tombait plutôt bien, en vérité : j’avais appris que Julien avait brouetté le week-end précédent : œil pour œil, brouette pour brouette.
 
J’accepte le rendez-vous avec joie, surtout que je compte bien abuser de sa vertu toute la soirée à défaut de toute la nuit : il vit chez ses parents et ne peut découcher. En plus, il embauche à 7h du matin et me réveiller à 6h, ça m’aurait profondément ennuyé, soyons honnête. Donc le voilà qui arrive, bisous de bienvenu, on papote cinq minutes histoire de et c’est reparti pour la brouette, on joue avec des bandeaux et la ceinture de ma robe de chambre en soie (je vous laisse imaginer ce que vous voulez). On avait prévu un scénario très amusant mais ce fut totalement raté, suite à un manque d’endurance du jeune homme. A peine cinq minutes de coït et le voilà déjà parti. Pas grave, il nous reste du temps, je compte bien prendre ma revanche ! Naïve que je suis ! Le voilà qui part à la salle de bain et revient tout rouge : « Heu, je fais encore allergie à ton chat ! ». Bon honnêtement, soit il s’était bien frotté les yeux et gratté partout pour donner l’illusion, soit il faisait vraiment une allergie. Il part à sa voiture chercher sa mentholine. Cinq minutes après, texto : « j’ai rien dans ma voiture, je rentre avant de ne plus rien voir ». Déception, déception ! Là, encore, je me dis de lâcher l’affaire. De toute façon, c’est juste en attendant d’attraper Julien donc ce n’est pas très grave. En allant à la salle de bain, je me rends compte qu’il m’a fait un léger suçon. Mais quand ? Je n’ai rien senti, il est décidément très habile ! Il est somme toute assez discret mais ça m’ennuie tout de même, je ne voudrais pas que Julien le voit, ni même Ludovic, mon mignon collègue. D’ailleurs le lendemain, alors que Loïc et moi fumons sur la terrasse, je prends bien soin de pencher la tête afin de cacher l’objet de mon péché. Ce n’est pas que j’ai honte d’avoir une vie sexuelle, c’est qu’un suçon indique généralement que j’ai un petit ami, ce qui n’était pas le cas.
 
L’optimum de la goujaterie
Quinze jours plus tard, je perds ma connexion Internet. En fait, je piratais le wifi de l’école maternelle et primaire voisine (oui, ça me paraît curieux qu’ils aient le wifi, aussi, mais c’est bien eux) mais les vacances scolaires passant par là, voici que je perds ma connexion.
 
Je me rends à un cybercafé glauque à côté de l’Opéra pour consulter mes mails, envoyer des documents et prévenir mes correspondants de ma mésaventure quand je tombe sur un mail du jeune homme : j’ai envie de toi, je te veux. Le problème est que j’ai lu ce mail le lundi et il voulait me voir le dimanche. Comme je n’avais plus de nouvelles de Julien, je lui envoie un texto pour lui proposer de venir le soir même. Bingo ! C’est quand même super agréable de voir qu’un beau gosse comme ça rapplique chez moi dès que je claque les doigts. C’était pareil avec Laurent : j’avais la liberté de choisir les rendez-vous, j’adorais. Le voici donc qui me répond qu’il sera chez moi vers 18h. 18h pétante, je reçois un texto : « je serai en retard (de mémoire, il n’a jamais été à l’heure), ça m’exciterait vachement que tu sois déjà nue ». Ben tiens, tu m’étonnes ! Au début, ça m’emmerde un peu, je décide de faire un compromis : j’aurai juste ma robe de chambre. Puis au fur et à mesure des minutes qui passent, l’excitation grandissant, je décide de virer la robe de chambre.
 
Enfin, le voilà ! Je lui ouvre vite la porte en me glissant furtivement derrière, histoire de ne pas offrir un spectacle inédit à mes voisins (moi, nue). Bon, il ne m’avait pas menti sur son état d’excitation, le voilà qui me roule des pelles pas possible en me massant les chairs toujours aussi vigoureusement, un « tu m’excites » soufflé fiévreusement remplaçant un poli bonjour. A un moment, je me rends compte qu’il est reparti à me faire un suçon mais dans le feu de l’action, je le laisse faire. On repart à jouer avec les mêmes accessoires, les préliminaires sont d’enfer, il prend son pied et là, me fait : « Putain, je suis allergique à ton chat ! ». Allons donc, nous voilà repartis pour un tour. Il m’explique qu’il a de la claritine dans sa voiture, il est garé pas loin, il revient. Tout en s’habillant, il me demande comment je vais et on discute un peu, il me dépose un tendre baiser sur les lèvres et file. En attendant, je rattrape ma robe de chambre et commence à lire. Cinq minutes plus tard, texto : Benoît. Je commence à pester mais son message est différent de la dernière fois : « j’ai plus de médicaments, je cherche une pharmacie et je reviens ». Ok. Donc je me replonge dans la lecture de mon roman. Au bout d’un moment, je lève la tête : 19h45, ça fait plus de trois-quart d’heures qu’il est parti, ça me paraît suspect. J’envoie un premier texto, poli : « tu trouves ? » mais je me doutais bien qu’il était rentré chez lui. Du coup, j’abandonne mon lit, je me rhabille, je me fais à manger et prévient Gauthier de ma mésaventure avec un texto qui le fait rire. A 21h, énervée de ne pas avoir de nouvelles de mon nageur, je lui renvoie un texto quelque peu ironique : « euh…je dois encore t’attendre ? ». Toujours pas de réponse. Ah, il m’énerve, le bougre ! Je vais dans la salle de bain et me rend compte qu’il m’a fait un suçon énorme, plus difficile à cacher que le premier. Il voulait pas me pisser dessus pour marquer sa propriété, non plus ?
 
Le lendemain, je vais me promener avec Victoire puis, en rentrant, je lui adresse un mail pas très sympathique, qui disait, en substance : certes, je ne suis pas ta petite amie mais je ne suis pas qu’un trou non plus, tu me dois le respect. J’aurais apprécié que tu m’envoies un message pour me prévenir que tu partais, ça m’aurait évité de poireauter une heure le cul à l’air (oui, j’ai un peu exagéré…). Aucune réponse !
 
Résultat : quatre épisodes, deux bons, deux bien en deçà de la moyenne. Je préfère garder le bon côté de cette aventure : j’ai eu une liaison avec un nageur merveilleusement bien fait, séduisant au possible et pas bête… Certes, goujat, mais ça, ce n’est pas bien grave. Heureusement, je n’étais pas amoureuse de lui, je pense que cette liaison a duré quasiment deux mois car elle flattait mon ego : un beau mec qui me prend pour une déesse du sexe, mmm…  Deux mois plus tard (à peu près), toujours aucune nouvelle, il ne m’a pas bloqué de MSN, moi non plus, d’ailleurs… Je pensais qu’il reviendrait, j’ai eu tort, mon mail a dû bien le glacer… à moins qu’en été, les maîtres nageurs n’aient pas besoin de déesse du sexe à disposition… Il n’empêche que son suçon a été vu non seulement par Ludovic, mais aussi par Enguerrand, le beau gosse du nouveau webzine… Ça m’apprendra ! En tout cas, ça m’a servi de leçon : le prochain goujat, je ne le laisserai pas revenir chez moi.

33 réflexions sur “Benoît

  1. J’aime assez cette petite phrase de morale!
    Par contre, c’est pas de la ventoline, qu’il allait cherchait, plutôt que de la mentholine? On voit bien que tu es une vraie-non allergique! enfin, je dis ça, je dis rien…

    Nina : Ca s’appelle une faute de frappe, j’ai tapé cet article dans le train!! 😉 En +, je suis allergique à pleins de choses! :p

  2. "le guide sexuel de Nina" : on le trouve en kiosque? c’est combien? 🙂

    "on s’excite tellement que je coupe Sex and the city" : ah oui quand même, c’était à ce point là. 🙂

    "cette bise pré-coït me fait toujours sourire" : pourquoi? si vous vous êtes connu un peu avant, je ne vois pourquoi cela te dérange. Il puis tu préfèrerai qu’il te serre la main?

    "la sodomie est autorisée mais le baiser avec la langue, il ne faut pas déconner" : quoi, c’est vrai çà?

    "Et là, le blanc" : comment çà ‘le blanc’? perte de mémoire? tomber dans les pommes?

    "pourquoi vous avez toujours de grosses montres, messieurs ?" : parceque on a pas assez d’argent pour acheter une grosse voiture. 🙂 Je te l’ai déjà expliquer pourtant. 🙂

    Pourquoi tu n’enferme pas ton chat dans une piece pendant le coït?

    Nina : Le guide sexuel de Nina n’est pas en vente mais tu peux le lire ici assez régulièrement, nan? 😉 Concernant la bise, ça me fait marrer qu’on se fasse la bise alors qu’on sait que dans une heure ou deux, on va brouetter.

    Au Canada, la pratique du fuckin’ friend est très répandue, oui, mais c’est vraiment du sexe bestial, no tendresse. D’où m’a phrase! :p Perso, sans tendresse, ça m’intéresse pas.

    Mon chat, je l’avais enfermée dans la salle de bain la dernière fois mais ça m’emmerde, pauv’ bête!

  3. "Normalement, les trois-quarts des mecs ont une érection plus ou moins perpendiculaire au buste, à quelques degrés près."
    ah bon ?! putain, ce blog est vraiment bien, j’apprend des trucs !

    Nina : Oui, je fais l’éducation sexuelle de mes lecteurs, lol!!

  4. Arf, ma pauvre choupinette, un vrai enfoiré celui-là… Mais j’avoue que les nageurs sont… miam !

    Nina : Tu aurais vu ce canon! Quand il se déshabillait ou rhabillait, je le matais comme une folle, hihi!

  5. plus serieusement et une fois l’etonnement passé …

    personnellement ce qui me choque le plus dans cette benoit-story, c’est l’evolution du comportement du hero, au debut plein d’attentions :« dis, tu voudrais pas qu’on change de position ? Enfin, c’est comme tu veux… » a la fin :"ça m’exciterait vachement que tu sois déjà nue ». Nul doute qu’un cinquieme episode aurait donné " …je suis en bas dans ma caisse, descends vite fait me sucer …".
    Il me semble, mais j’ai peut etre pas raison hein !, que meetic permet aux imbeciles qui ont une image de la femme a mi-chemin entre la poupée gonflable et le quartier de viande, de donner une realité a leur vision, puis ce qu’il n’y a aucune consequence a leurs exactions, et le rapport peut n’etre que sexuel.
    Bien sur tu peux sans doute rencontrer,comme ca, des gens biens (j’en connais qui sont sur meetic) mais ils sont sans doute pas legion, et j’ai dans l’idee que ca va pas aller en s’arrangeant .

    Nina : J’avais même pas remarqué cette évolution, maintenant que tu me le dis… C vrai que sur meetic, y a de plus en plus de serial baiseurs… M’en fous, j’en suis partie… Mais en cas d’abstinence brouettique intolérable, je pourrai y retourner! 🙂

  6. Ah il fallait enfermer ton chat ca aurait facilité les choses.
    Les mecs ne bandent pas ts forcement perpendiculaire…moi mon ex quand il etait bcp excité ca lui collait au ventre lol

    En tout cas c’est un beau goujat ce mec

    Nina : Com’ je disais à Stef, je l’avais enfermée dans la salle de bain, la pauvre…:( J’aime pas ça!

    Honnêtement, j’avais jamais vu un mec bander aussi verticalement. Des fois, c’est vrai que ça part plus vers le haut mais à ce point, j’aime pas trop…

    Oui, un beau goujat, tant pis! :p

  7. salut nina! c la première fois que je te laisse un commentaire même si je lis religieusement tes aventures car la plupart du temps je me dis c’est grave ce qu’on a des points en commun à la carrie bradshow!

    bref! tu te rappel de la fois ou carrie été avec mister big entrain de se balader et il a rencontré un couple d’ami, et il leur a pas présenté carrie! Elle c faché, fais la gueule, et elle a hésité longuement à lui faire des reproches mais finalement elle l’a blamé , crié et même été soule et a di tout ce qu’elle avait dans le coeur ( un peu comme toi dans l’email à benoit)!

    Mais il c avéré que mister big avait oublié le nom de cet ami kil a rencontré en fesant du ski et été géné ne savnt pas comment le présenter à carrie! Et c’est là kelle s’st senti idiote et bete 🙁

    je cpas mais même si tété pas sa copine, au moins il fallait l’appeler pour voir si il va bien, si il n’a pas eu d’accodent ou été carrement hospitamiser! je c ke vu la nature de votre relation: copin de brouettage, tu ne t’ai pas donnais de limportance a ce coté et tu as pensé comme toutes les nanas !

    je ne te fai pas de reproche, j ve juste te dire qu’il peut etre un gouja comme il peut etre gravement malade, tu diras que je suis trop naive, mais tu c j’ai connu un peu les mêmes experiences dont une où on été crrément ensemble moi et ce mec, il a arrété de me téléfoner pour un bon moment, alors j’ai pri le téléfone composé son numéro:
    moi: alo chéri ça va
    lui: oui ça va et toi
    moi: bien! tu es tjrs en vie?
    lui: oui biensur ploi?
    moi: tout le monde chez toi va bien?
    lui: mais oui pkoi
    moi: ta famille, tes amis , les gens ke tu aiment, ton boulot…?
    lui: oui tout va tres bien mais di moi ce que tu as ???
    moi: biiiiiiiiiiiiiiip

    eh oui g raccorché, vu que je n’ai pas trouvé une raisons valables pour qu’il ne mappel pas g raccroché! mon rôle été fini!

    bref le mec m’a appelé plusieurs fois, envoyé des emails mais en vain! voila

    Nina, je te souhaite tout le bonheur du monde!

    Nina : Merci pour ton voeu et pour ton com’! 🙂 Pour te répondre, je savais qu’il allait bien puisque je le voyais se connecter sur MSN… Donc aucun quiproquo possible! Je ne l’aurais pas vu connecter, franchement, je me serais inquiétée mais là… C’est juste un connard!! 😀

  8. Ca me rappelle mon surfeur ca! Qui avait oublie de me dire qu’il etait marie, et qui a disparu pendant un an apres quelques folles galipettes, pour revenir frais comme une rose "mon pc est tombe en panne, j’ai perdu toutes mes adresses MSN". Apres une explication du principe de MSN, qu’on ne perd pas ses adresses suite a une panne, et apres avoir pris des nouvelles de sa femme, il a quand meme eu le culot de me demander quand on pouvait se voir!

    Le goujeat serait-il un etre aquatique?

    Nina : Ca me fait peur, mon nouveau chéri fait de la plongée!! Le tien est pire que le mien, ça me rassure!!

    Tiens, je constate que tu es bretonne, toi aussi, quelle invasion, hihihi!!

  9. Je pige pas l’histoire des Fuck friends… Ç existe patout, et pa plus ici qu’ailleurs… (quoiqu’il y a longtemps que je suis pas allé dans les autres provinces) en tout cas, au Québec, on est juste "détendu"… Alors que le Canada anglais est plus concervateur. La notion à laquelle tu fais références (les ami(e)s de biase, ça n’existe pas vraiment chez les adultes. Ce sont les adolescents qui jouent ces jeux. Ce qui n’enlève jamais la tension des relations de pouvoir, l’insécurité, le dommage des relations de dépendances et d’acceptation. Au contraire. On parle plutôt de one-night-stand… simplement. bref, même si les relations interpersonnelles sont teintées de toutes les nuances et références culturelles et sociales, elles demeurent à la base, les même.

    Bestiales! Pffft! ha ha ha!

    Nina : Je ne suis jamais allée au Canada mais tous les mecs (oui, je dis bien mecs) sont fascinés par la liberté sexuelle des demoiselles, là-bas… et tous étonnés de ce manque de tendresse hors coït. Après, c’est peut-être un fait culturel, nous sommes peut-être très bisous, c’est peut-être un truc latin, je sais pas.

  10. Tu n’as jamais pensé à faire tes histoires encore plus longues et encore plus en détails?

    Nina : Plus longues, ça va être difficile!! Plus de détails, je veux pas être classée en blog adulte!! 😉 Puis y a des choses que j’ai envie de garder pour moi… 🙂

  11. "plus vers le haut mais à ce point, j’aime pas trop…" : je ne vois pas ce que çà change pour l’acte.

    Nina : Rien, c’est juste que je trouve ça moins esthétique… Puis, si, y a un truc pour lequel ça gêne mais je ne m’étendrai pas sur le sujet.

  12. Ah! J’ adore tes histoires!
    ça prend un peu de temps à lire mais putain on s’ y croirait (d’ ailleurs c’ est assez emmerdant parce que maintenant je suis au taquet! faut que je baise!)

    Sincèrement j’ adore!

    bisous
    MrPetitPois

    Nina : Merci M. PetitPois, ça me fait très plaisir! 🙂 Mme PetitPois risque d’avoir une belle surprise en rentrant, ce soir!! 😀 Les voisins vont encore passer une nuit blanche! :p

  13. Mais n’importe quoi, ou est ce que tu vas chercher tout ça. Je commence à être mort de rire. Bon un peu de sérieux, c’est pas tout les jours que je m’apprête à baptiser quelqu’un.

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