Petit plouf en Thaïlande

Principal but de mon voyage en Thaïlande : la plongée. Je vais tenter de faire un article compréhensible pour tous mais si y a un truc pas clair, n’hésitez pas à me demander en commentaires, je me rends pas toujours compte.

Bref, la plongée. Contexte : j’ai à mon  compteur 19 plongées en mer. C’est peu, surtout pour une titulaire de niveau 2 mais depuis mes vacances dans le Var, suite à mon genou cassé, je n’avais plus plongé en mer. Mais m’étant entraînée en fosse, j’étais sereine. Relativement car le briefing juste avant la première plongée faisait un peu peur à base de “buvez 3 litres d’eau, ne touchez surtout à rien et bon, y a parfois des requins et tout, vous pouvez un peu mourir”. Bon, ok, j’exagère. Mais j’avais un peu envie de vite aller dans l’eau avant de développer une certaine psychose.

Dans ma palanquée : Anaïs (ma binôme officielle), Marine et Fabrice, deux prétendants au PADI advanced (c’est un niveau de plongée qui correspond un peu au 1 bis du CMAS, je dirais…) et Didier, notre encadrant. On se prépare pour la première plongée, j’ai pris un peu plus de plomb que conseillé car le dive master a dit “si t’as pas assez de plomb, tu restes à la surface et tu rates ta plongée”. Bon ben au cas où la raclette m’aurait fait un peu grossir cet hiver, je vais prendre 5.4kg au lieu des 4.5 préconisés.


On grimpe sur le Zodiac, un, deux, trois, plouf ! Eau à 29°, une pure jouissance. Ceci étant, heureusement qu’elle est chaude, ma combi est dix fois trop grande. Il faut savoir que quand tu n’as pas ta propre combi, les clubs te prêtent souvent des combinaisons… unisexe. Sauf que moi, je suis une femme pur sucre avec la silhouette en 8 que comme dirait l’insupportable Cristina Cordula : “ma chérie, c’est super!”. Oui sauf que les mecs n’étant pas foutus comme moi, je me retrouve avec une combi trop large à peu près partout sauf au niveau des épaules et de la poitrine. Or l’eau s’installe dans ces zones trop larges…et quand elle est à 14°, tu pleures. Bref, on descend et évidemment, au bout de 2 minutes, première constatation : je suis surlestée. Ce qui en soit peut être vu comme une bonne nouvelle, j’ai pas grossi (et j’avais encore un plomb de trop à la fin du séjour, huhu).

Descente au milieu du paradis. Fracture visuelle. Je n’avais plongé qu’en Méditerranée, je découvre les poissons tropicaux, coraux, anémones et gorgones de toute beauté. Et oui, j’ai vu des dizaines de poissons clown, les petits Nemos. Alors que je ne sais plus où regarder tellement tout est beau, je vois Didier mimer des ailes. Oui, dans l’eau, on peut pas parler (révélation!) donc on communique par signe et les ailes, là, ça veut dire…raie. Alors que je scrute le bleu, je vois quelque chose… Quelque chose d’énorme. OH PUTAIN DE MERDE ! Une raie manta flotte tranquillement vers nous. Panique dans ma tête, je sais pas quoi faire, elle me fonce dessus ! Alors évidemment, comme c’est pas trop con une raie, plutôt que de foncer sur les gens, elle vire. Assez près de nous quand même. C’est magnifique, je vois les nettoyeurs se faire un festin sur sa peau, un poisson pilote navigant entre ses deux ailes. Wa…ouh…

Bilan de l’opération : 20 bars perdus lors de cette rencontre. Pour expliquer, une bouteille est gonflée en moyenne à 200 bars, j’en consommais au début du séjour 150 par plongée de 45 mn à 1h (ça dépend de la profondeur). 20 bars, c’est donc énorme.

Sortie de l’eau, j’ai des étoiles dans les yeux, je m’extasie. Je n’avais pas mon appareil photo submersible, tant pis, je le prendrai pour la troisième plongée (pour la 2e, je veux être à l’aise avec mon lestage). Entre la deuxième et la troisième plongée, je prends donc mon appareil, j’ouvre le caisson pour le régler au mieux, je veux fermer le caisson et… crac, le mécanisme de verrou me reste entre les mains. Caisson inutilisable. Heureusement que je l’ai prêté à ma soeur pour son voyage au Mexique, il aura au moins un peu servi…

Dégoûtée, j’étais, mais un événement dramatique allait me consoler très vite de cette minuscule déconvenue…

A suivre (tadam !)

7 réflexions sur “Petit plouf en Thaïlande

  1. « deux prétendants au PADI advanced (c’est un niveau de plongée qui correspond un peu au 1 bis du CMAS, je dirais…) » => ah ok… ^^

    Bon sinon je suis juste jalouse donc je dis rien 🙂

    1. Ben, en un mot… Sublime. Bon, faut maîtriser un peu déjà, je sais pas si c’est l’endroit idéal pour un baptême du fait des courants (pas super forts mais à gérer quand même). Mais le spectacle, ouah !

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