Toi aussi, joue à Rachel et Monica !

Aujourd’hui, je me lance dans un exercice particulier : je vais parler d’un sujet auquel je ne connais rien. Mais bon, je suis journaliste,
hein, je sais faire face à ce genre de choses. J’ai même écrit un article sur l’influence du territoire sur le parcours scolaire, la preuve que je peux écrire sur n’importe quoi ! Mais cessons cette digression et parlons du sujet que je veux aborder aujourd’hui : la colocation.
 
Depuis mes 18 ans et demi (à peu près), je vis seule dans un petit studio d’étudiante. J’en ai occupé trois pour l’heure, deux à Toulouse et mon actuel en région parisienne. Bon, depuis deux ans, presque, j’ai intégré Kenya à mon quotidien mais je peux pas appeler ça une colocation. Ne serait-ce que parce qu’elle ne paie pas sa part de loyer et de bouffe et que, du coup, je peux pas vivre dans 40 m² ! Et puis je m’en fous de « cafouniter » (expression maternelle pour parler de brouette et qui m’a fait mourir de rire) sous son nez, elle a qu’à aller voir ailleurs si j’y suis d’abord. Donc, bref, la coloc je connais pas mais je vais vous donner mon opinion sur le sujet quand même en divisant cet article en deux parties : avantages et inconvénients. Non, je ferai pas de synthèse, j’ai passé l’âge des plans en trois parties, libérez vous des stéréotypes, bordel !
 
Avantages
 
Ces derniers temps, j’ai pensé fort à la coloc. Pourquoi ? Parce que je vis seule et que je travaille à domicile. Donc il y a des jours,
nombreux, où je ne vois personne. Parce que j’aime bien prendre des verres entre amis mais je suis pas forcément bien payée (voire pas payée tout court), vois-tu, lecteur. Et puis pour moi, aller boire un café, c’est au moins une demi-heure pour gagner le cœur de Paris et autant en retour, c’est pas toujours idéal. Enfin, bref, je vois pas du monde tous les jours. Et les jours où je reste chez moi, je fais le minimum d’efforts : je suis propre, certes, je me brosse les cheveux, certes, mais point de maquillage et je m’habille comme un sac, pour peu que je m’habille. Oui, y a des jours, je reste en pyjama, je le confesse. Et puis y a des jours où je ne parle qu’à mon chat. Car en ne sortant pas, j’ai pas grand chose à raconter aux gens dont j’appelle personne et mine de rien, Kenya, elle s’en fout un peu de ce que je raconte. Donc, un(e) coloc, c’est l’assurance d’avoir un minimum de vie sociale. A condition bien sûr de pas tomber sur quelqu’un qui s’est rapidement trouvé une moitié et vient dormir deux soirs par semaine max à l’appart car sa moitié a la décence de pas avoir de coloc et ils peuvent brouetter en s’accrochant au lustre, s’ils le veulent.
 
Vivre avec quelqu’un, c’est se responsabiliser. Non, on ne repousse pas le ménage aux calendes grecques, c’est pas normal que la moquette ait la même couleur que Kenya (parce qu’elle perd ses poils) et que la pile de vaisselle dans l’évier soit plus haute que moi. Bon, ok, c’est pas difficile pour une pile de vaisselle d’être plus haute que moi, mais quand même. Donc il faut que tout soit à peu près clean pour une bonne vie en communauté. Toi le ménage, moi les courses. Toi la vaisselle, moi la cuisine. Et on fera l’inverse la
semaine prochaine. Donc, déjà, on divise les tâches en deux mais en plus, l’avantage de vivre à deux ou plus, c’est qu’on se fait des vrais repas. Moi, ça me gêne pas de cuisiner… quand je le fais pour plusieurs. Non mais franchement, qui se ferait une blanquette de veau rien que pour soi (ouais, y en a mais c’est pas mon cas). Comme ça, on mange moins de cochonneries parce que les repas fromage, c’est bon mais faut pas en abuser non plus. Et le pot de Haagen Dasz, on le mange pas toute seule. Et puis de toute façon, si j’ai le cafard, je m’épancherai sur l’épaule de Coloc plutôt que sur celle du petit garçon en photo sur la boîte de Kinders. D’ailleurs, vous avez vu ? Ils ont changé le petit garçon. Je suis choquée, ça faisait au moins 20 ans que c’était le même. Tout se perd ma pauv’ dame !
 
Inconvénients
 
Bon, comme tu le sais, lecteur, je ne suis pas des plus discrètes quand je pratique la brouette mais c’est pas ma faute… Si ? Donc, forcément, ma vie privée risque d’en pâtir un peu (à moins que mon mec ait un appart pour lui tout seul). Et puis, à vivre seule depuis tant d’années, j’ai un peu pris mes habitudes. Par exemple, j’adore chanter à tue-tête jusqu’à tard le soir et la personne qui a le malheur de partager mon toit n’est pas obligée d’apprécier. Non pas que je chante faux mais bon, quand même…
 
D’ailleurs, ça soulève la question de la musique. Et si on n’aime pas la même chose ? C’est pas parce que j’ai envie de noyer Nelly Furtado ou couper les cordes vocales de Diam’s que tout le monde pense la même chose que moi. Et c’est pas parce que je vénère le violoncelle et que la version orchestrale de la B.O de Requiem for a dream m’inspire que Coloc va penser pareil. Et la télé ? Non, non, la star Ac et les boîtes d’Arthur, je peux pas ! Quoi qu’il faut avouer que le jeu des boîtes, c’est fort. Faire exploser l’audimat avec des boîtes à chaussure, fallait le faire. Moi, à 19h, je regarde Malcolm parce que c’est drôle et que c’est totalement débile. Et à 18h15, juste avant, je regarde Amour, gloire et beauté sur RTL9 comme ça, j’ai 3 ans d’avance sur ceux qui ne peuvent le voir que sur France 2 et je peux les faire chanter au besoin (mouahahahah !). Alors que Coloc, a la même heure, il veut voir C dans l’air et me fait remarquer que je devrais en faire autant car en tant que journaliste, je dois m’informer.
 
Et puis y a la question de l’hygiène corporelle. La coloc ne nuit pas à la propreté mais organisons-nous un peu pour pas qu’il y ait d’embouteillages à la salle de bain. Bon, déjà, moi, je suis douche du soir, ce qui semble assez rare donc parfait. Si Coloc est douche du matin, ça ira. MAIS en été, tout le monde est douche de tout le temps parce qu’on transpire et on pue. Et puis pour peu qu’il y ait brouette, a fait une troisième personne qui se douche… Ah, il faudra aussi que j’arrête de me balader à poil dans l’appart. Quoi que
ça, depuis l’histoire du sale pervers mateur, je le fais plus trop. Même avec les volets fermés, j’ai du mal à me lâcher… (enfin, ça m’a pas empêché de brouetter avec Simon chez moi quelques temps plus tard donc bon…). Oui parce qu’en général, quand je vais me doucher, je laisse le reste de mes affaires dans la chambre mais Coloc n’est pas obligé d’apprécier de me voir dans le plus simple appareil. Même si c’est le sosie de Sagamore parce que coucher avec son coloc, c’est pas une bonne idée, ça fait des histoires et tout ça.
 
Bon, vu comme ça, je suis pas la coloc idéale : bruyante, bordélique et en plus équipée d’un chat qui a son caractère et qui sait se faire
entendre (miaou, miaou, miaouuuuuuuuuu !!). D’un côté, avoir un appart plus grand, mieux situé et une vraie vie sociale, ça me tente. De l’autre, une fois que j’aurai un boulot dans un bureau et tout, je risque d’apprécier de me retrouver peinarde chez moi le soir…
PS : Ecoute cette divine musique, elle me prend toujours aux tripes! (et j’emmerde Yojik qui a dit que j’avais une culture musicale qui
n’impressionnait pas, non mais!).

32 réflexions sur “Toi aussi, joue à Rachel et Monica !

  1. Je ne voudrais réduire ta liste d’avantage car je pense que la colocation c’est vraiment sympa, mais pour avoir vécu plusieurs fois en coloc ton histoire de « elle fait la cuisine et moi les course et on change la semaine prochaine »….je ne suis pas sure que ça marche. Dans toutes mes collocs, bien que l’on s’entende très bien, d’un point de vue course et cuisine, c’était chacun son truc. Chacun a sa vie et ses horaires et c’est plutôt dufficile, voir même contraignant de cuisiner et manger ensemble. Ce qui n’empêchait pas que le jour où quelqu’un voulait cuisiner biensûr on se retrouvait tous!

  2. trop fort malcom. j adore le père…il est complètement barré.
    la coloc je pourrais pas. j ai un caractère de merde j enverrais chier tt le monde au bout de trois jours et moi il me faut des petits coins confinés bien a moi pour que je me sente épanoui dans mon chez moi, que je puisse chanter, danser, me faire des sketchs…et pouvoir baisser le rideau quand je veux plus de tranquillité. j ai regardé une émission sur la colloc dans « en quête d’action » (en fait ce sont des rediffusions de zone interdite). Conclusion a première vue j aurais pu me laisser tenter par cette coloc et au final j aurais assassiné une espece de folle qui doit etre super sympa… mais pas en coloc.

  3. Ouh la, la coloc, pas moyen pour moi. Je préfère vivre seule dans un 9 m² qu’à deux dans un 40m². Trop besoin de ma tranquilité, de faire ce que je veux chez moi, quand je veux (traîner en pyjama, ne pas faire la vaisselle, ne pas avoir un seul bruit dans mon studio, ne voir personne pendant plusieurs jours…) Bref je sais très bien faire la sauvage, alors impossible qu’un(e) coloc’ gâche tout ça!

    ps : je sais pas pour les autres, mais je n’entens aucune musique. Et oui, j’ai allumé mes enceintes.

  4. En fait moi la coloq, ça me tente (bon forcement vu le blog) mais pas uniquement pour les raisons que tu as mis en avant, disons que j’adore mon petit appartement, mais que justement quelques fois ben une pièce seulment moi ca me déprime disons que j’ai toujours vécue dans une maison et que meme si j’ai une mini terrasse ben qd meme c’est pas pareil!
    sinon pour la musique j’arrive pas à écouter c’est normal?

  5. La coloc les meilleures années de ma vie meme si j’apprécie mon chez-moi avec mes meubles a moi et mon bordel a moi.
    Pour le gamin Kinder : le drame. Mes potes allemands et autrichiens l’ont tres mal vécu.

  6. J’aurais du mal à supporter la colocation je pense. En effet, comme tout le monde, j’apprécie d’avoir mon intimité. Mais SURTOUT : j’ai horreur de me brider vocalement pendant les brouettes tonkinoises ! Ca arrive suffisamment lors des week-ends chez les parents/beaux-parents pour s’ajouter ça en plus dans le quotidien !!
    Déjà qu’on arrive pas toujours à se brider :-s
    Fiou, Flash-back : Souvenirs des grands moments de solitudes où tu sort de ta chambre et tes parents/beaux-parents prennent un air dégagé ou concentrés sur la télé avec un petit rictus (de complicité ou de honte, ou encore de nervosité). Dans ces moments là on se sent très seuls !

    Meuh !!

  7. Une fois n’est vraiment pas coutume, je serais presque d’accord avec Juan : on sent bien que ton article est purement spéculatif et qu’aucun des commentateurs ci-dessus (ou presque) n’a vécu de colocation. Parce qu’au final, les ressentis et les problèmes liés à la vie à plusieurs sont assez éloignés de cela. Il me semble. Et j’ai fait 3 ans de colocation (+1 si on compte que je suis revenue chez ma mère depuis un an et demi). Au final, je pense qu’on a tous une vision un peu fantasmée de ce qu’on ne connaît pas, entretenue par certains clichés, ou par la vision en négatif de ce qu’on préfèrerait par rapport à la situation que l’on vit. Alors si on est seul, on se dit : ah oui, tant mieux, au moins je peux faire ce que je veux sans rendre de comptes/j’ai pas à m’emmerder pour qui fera le ménage/ en même temps, de la compagnie, vivre avec quelqu’un, ça fait du bien.
    Dans les faits, c’est légèrement différent; entre le cas par cas et le fait que ces problèmes là sont finalement ceux qui sont les moins importants et les moins notables dans une colocation, finalement… bah le problème de la coloc’ c’est bien plus complexe que ça.

  8. Mais la collocation, ce n’est pas uniquement faire le ménage, ne pas se promener nue, ne pas faire du bruit pendants les brouettes, faire à manger pour quelqu’un d’autre, ranger, nettoyer…
    La collocation c’est beaucoup plus et on ne peut pas dire qu’on n’aime pas ou qu’on n’apprécie pas, si on n’a jamais essayé..

  9. Ayant vécu en colocation, je peux te dire que la coloc est une bonne expérience à vivre si elle est un tant soi peu préparé. Pour de étudiants c’est un bon moyen d’avoir un grand appart à peu de frais en centre ville.
    Il est préférable de connaitre ces futurs colocs avant et d’avoir des gouts en commun avec les personnes.
    N’étant pas particulièrement misogyne, j’ai aussi constaté que pas mal de collocs 100% fille finisse en soupe à la grimace.

  10. aaahhh la coloc.. quelle aventure !
    Pour moi ça représente les 4 dernières années… J’ai débuté en tant qu’invité car à l’époque j’habitais chez mes parents mais je passais toutes mes soirées chez des potes qui vivaient à huit (!!) dans une grande barraque du centre de bordeaux. l’esprit « auberge espagnole », les mega fetes… c’était génial. Quand t’es invité en fait, c’est toujours bien. T’es toujours le bienvenu, parce qu’un de plus ou de moins ça se remarque pas au milieu de ce joyeux bordel organisé. Une soirée exemple : 5 personnes qui jouent au tarot-bière-café-rhum, 2 qui regardent la télé, un autre sur le net, musique à tous les étages… ou sinon soirée répet’ du groupe de ziq dans la cave, public assuré, mélange des genres…
    L’année suivante j’ai déménagé en espagne. j’appréhendais un peu, j’espérais vivre dans une grande coloc comme j’avais vu à Bordeaux mais j’avais peur que la bonne expérience passée soit due au hasard, 8 personnes qui ne se connaissaient pas mais qui accrochaient réellement et qui créaient une vraie bonne ambiance… En plus c’était la première fois que je ne vivais plus chez mes parents, en plus je suis fils unique et j’avais peur de pas savoir partager, ou tolérer d’autres caractères dans mon espace. Et là, gros coup de bol. En Espagne, la coloc, c’est quasiment le passage obligé. système universitaire et prix des loyers obligent, si tu vis pas chez tes parents jusqu’à 30 ans c’est que tu partages un appart avec d’autres déracinés comme toi. Mon coup de bol ça a été de trouver en plein centre ville, une grande barraque (11 chambres), avec grand jardin (4000 m2), piscine, parking, et à 5 min du boulot à pied. Je peux vous dire que ça dépayse. Ajoutez à cela le mélange des nationalités… j’ai vécu avec, 2 péruviens, 2 urugayens, 2 catalans, 1 bulgare, 1 roumain, 2 italiens, 1portugais, 1 chilien, 1 sénégalais, 1 suédois, 2allemands tous entre 18 et 35 ans, du réfugié à l’ingénieur, des toxico aux super catho, celui qui sel`ve à 4 heures pour distribuer des journaux, celui qui rentre à 7h00 pété comme comme un coing… un vrai melting pot. vraiment on se sent citoyen du monde aprés ça. ça aide bien a rééquilibrer ses valeurs. ce qui est essentiel pour l’un est sans importance pour l’autre et on apprend beaucoup de chose sur soi-même en regardant les autres. C’est évident mais petit à petit, les histoires des autres, leurs aventures, deviennent partie de ta propre histoire, de ta propre expérience, c’est comme avoir dix vies simultanées. Pour moi ce fut génial de vivre ainsi. Maintenant j’ai changé, je suis passé dans une coloc plus petite, à trois et bientôt plus que deux, car c’est fatigant aussi la coloc. Plus on est nombreux, plus il faut de règles pour maintenir la communauté en « bon état », etŽça devient lourd tout simplement. J’ai quand même fait un an et demi et je ne regrette pas une seconde du temps que j’y ai passé.
    Et ma conclusion (ça commence à faire long, je sais), c’est que, en fait ça devrait être obligatoire au moins une fois dans sa vie.
    Txusss

  11. Je suis confuse, j’avais pas saisi que c’était un article humoristique.
    Bon, pour faire simple, je dirais que la colocation, c’est avant tout du ressenti. Ca fait galvaudé, dit comme ça, je sais, mais j’ai vraiment pas le temps de développer, promis, quand je reviens d’avoir posé mon chèque de réservation pour l’appart’ (yessssssssssssssssssss!), je te développe mon point de vue.
    Pour avoir une idée déjà, j’avais fait un mini truc sur la coloc’ mais c’était plus une blague qu’une théorisation de la chose : http://deputamadre.canalblog.com/archives/2006/02/03/2715936.html#comments
    Voilà! (non, non, c’est pas de la pub, tu me connais)

  12. Moi qui ai vraiment failli me retrouver en colloc cette année (à Ny les prix sont entre 2, et plus souvent, 3fois plus élevé que Paris), j’ai envie de te dire d’éviter…. Sauf si c’est avec qqun que tu connais bien, mais pas trop non plus parce que je pense que ça peut bouffer l’amitié. par exemple, je suis bordélique et j’ai une très bonne amie maniaque. Quand on part en vacances ensembles, au bout d’une semaine on se tape dessus. On a failli cohabiter et on s’est dit que ça allait tout gacher…

    Perso, je préférerais toujours avoir plus petit que vivre avec quelqu’un…

    et puis, pour avoir eu plusieurs profs journalistes, c dans l’air n’est pas considéré comme une référence d’informations, on nous l’a assez répété 🙂

  13. moi j’ai toujours trouvé les pubs kinder d’un kitsch extrème, alors bon le gamin il peut bien rejoindre Gros Quick, Mamie Nova et Papi Brossard pour taper le carton…
    Sinon je pense qu’on peut classer les collocations en 2 catégories. Celles qu’on partage avec des ami(e)s et alors il s’agit autant d’un intérêt économique que de réduire la solitude.Là il y a le risque de perdre un ou des amis. Et celles qui sont uniquement dictées par la nécéssité et là aucune obligation de fraterniser outre mesure, du moment que les égos de chacun se respectent et que la répartition des tâches est équilibrée, à la limite tu peux vivre avec des gens et ne jamais les voir.

  14. perso j’adore la coloc!!! je trouve ça génial!!! c’est pas compliqué, depuis que je suis parti de la maison parentale, je n’ai vécu que 6 mois tout seul….je me faisais tellemnt chié que j’ai proposé à un pote de venir avec moi…puis ensuite j’ai déménagé dans une autre ville et j’ai habité avec 2 autres mecs dans une grande barraque, et maintenant je suis avec un gars et une fille dans une grande bararque aussi!! partaiquement 4 ans de coloc, et quasiment pas d’accroc dans le parcours!! bon faut dire que, sans me lancer des bouquet de fleurs, je pense être assez facile à vivre (j’adore faire la bouffe pour plusieurs personnes, le ménage et la vaisselle ça me dérange pas du tout, la télé je la regarde pas souvent, et j’adore faire l’apéro et sortir comme un dingue!!)…
    pour résumé franchement pour moi la coloc j’y ai trouvé beaucoup d’avantages je la conseille à tous ceux (et celles) qui se font chié dans leur appart le soir!!!

  15. la bouffe et le ménage no problem, et pour la vaisselle j’ai des amis qui s’appellent « thomson », « sun pastilles », et « sun rinçage »qui la font très bien à ma place 😉 !! ….et puis j’habite un peu loin de paris quand même (valence) et c’est pas la même ambiance!!!
    PS:d’ailleurs je cherche un boulot d’administrateur système sur paris si quelqu’un connait du monde :p

  16. eh ouais journaliste… pppffffiiiooouuuu….mon ex a mis quasiment 2 ans pour trouvé un boulot assez potable dans un journal de la région, et encore elle est q’en CDD!!! ici c’est la misère!!! faut au moins aller à lyon ou à montpellier (la ville de mes reves…)…tu auras sans doute beaucoup plus de chance à paris!!valence c’est loin et c’est paumé!! je veux m’en allé!! ooouuuuiiiiinnnnnn!!! :p

  17. Moi aussi j’ai fait l’auberge espagnole, j’ai vécu en colloc en Espagne pendant 6 mois, et c’est une expérience géniale. Je vivais avec 3 Espagnols et 2 Chinoises! Le choc des cultures! Aucun accroc, beaucoup de souvenirs, de nouveaux amis… Finalement, tout est une question d’organisation : pouvoir garder son coin à soi, respecter les autres, instaurer des regles. Pour nous, la vaisselle c’était au fur et à mesure chacun la sienne, pour le ménage, chacun son tour, la cuisine chacun pour soi sauf une fois par semaine tous ensemble. Bref, je te le conseille vraiment, choisis bien tes collocs (bien que dans mon cas, c’est moi qui arrivais donc pas eu à choisir, en 5 minutes c’était réglé). Et finie la solitude!

  18. La vie estudiantine en colocation… Bûchage en choeur, fou rire, fumette affalées sur le lit, matage de débilités à la télé ceci écroulée sur celle qui loge dans la chambre d’à coté, préparation de plâtrées de pâtes avec amour et transformation de l’immense entrée en piste de danse, éxaspération à l’arrivée des factures mais bon, comme c’est moit-moit, ça limite les dégâts… Non vraiment, cette expérience de la colocation avec ma meilleure amie est vraiment une des plus belles de ma vie. Surtout que bon, puisqu’on parle de brouettes, mon « mec » a son appart ( en même temps il habite à 500 bornes…), donc il n’y a que les murs pour nous entendre crier. Sourire… Mais je pense tout de même que pour se mettre en colocation, l’idéal est de le faire avec des gens que l’on connait, histoire de ne pas avoir des rythmes de vie trop décalés et de mieux communiquer en cas de problèmes. Avis en connaissance de cause…
    Au fait Nina, l’année prochaine, je tente Science Po Paris, donc si je suis prise, je ne vais pas dormir sous les ponts dans la capitale. On se lance dans une colocation, talentueuse journaliste que tu es ?!

  19. Ah, la coloc….je sais pas si l’argument « vaut mieux connaître les gens avec qui tu vas vivre » vaut vraiment. Une très bonne amie à moi a vécu prés d’un an avec ses 3 meilleurs amis, et ca s’est très très mal terminé. Genre, ils se parlent plus du tout, à cause de petits accrochages qui ont trainé sur des mois sans être reglés correctement, des facons différentes d’entrevoir la coloc, etc.
    Donc moi, ca m’a calmé.

    Moi je vis en coloc aussi, depuis 10 mois maintenant, et il faut dire que ce que t’en retires ce que t’es prêt à mettre dedans. Nous sommes 6 en ce moment, 3 mecs, 3 filles, plus divers invités. Personne connaissait les autres avant de faire l’interview pour sa chambre. Nous n’avons pas de régles, on part du principe qu’on est assez grands. Je t’avoue que moi, ca me saoule, parce que tout va sens dessus dessous, mais bon, on trouve tjs une facon de régler le truc. Je pense que pour la coloc, faut être ultra tolérant, et ouvert d’esprit. Parce que oui, on a pas tous le même rythme de vie, on aime pas tous la même musique, on regarde pas les mêmes programmes de tv, on a pas tjs la même notion de la propreté, on bouffe pas forcément tjs ensemble (c’est cher de faire à bouffer pour 8!) etc etc etc.

    Ce qui importe finalement, c’est qu’on a une vision de la coloc qui se ressemble, et qu’on s’aime tous bien. Qu’on passe du temps ensemble, parfois, faut pas que ce soit une obligation. Qu’on ait envie de partager un peu de sa vie, de soi. Et qu’on s’intéresse aux autres. Et ca marche.

    Tu sais, moi je ne pourrais pas vivre seule. C’est génial d’avoir quelqu’un à la maison quand on rentre. Je peux pas m’imaginer de ne pas parler du tout, à personne, toute la journée.
    Mais je t’avoue que je compte emménager avec mon copain au printemps prochain. Parec que t’as raison sur un point: vie de couple et coloc, ca va pas trés bien ensemble. Et pis, ca fatigue quand même la coloc. Mais c’est une expérience que je ne regrette pas! (desolé, il est long mon com’…)

Répondre à Angelyne Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *