Au vu de la météo hivernale, le blog des vingtenaires est heureux de vous proposer la suite de sa série sur les vacances, histoire de réchauffer un peu nos corps glacés. Je sais pas vous mais moi, dès que je regarde par la fenêtre, j’ai le moral dans les chaussettes.
Donc revenons à nos vacances. Maintenant qu’on est sur place, on va sacrifier au rituel type de vacances : les photos. Il existe un loi mathématique qui dit que plus tu vas loin, plus tu prends de photos. Loi qui se conjugue à celle qui dit : plus tu vas dans un endroit où tu n’as quasi aucune chance de retourner, plus tu prendras tout et n’importe quoi en photo. Par exemple, si tu pars dans des pays à forte teneur en araignées, tu les prendras forcément en photo pour bien prouver que quand tu dis qu’elles étaient énorme-euh, tu
n’exagérais pas.
Pour les photos de vacances, je discerne trois écoles :
– celle dite « carte postale ». En gros l’idée est de prendre les monuments et autres lieux artistiques en photo mais de la façon la plus artistique qui soit : Tour Eiffel qui clignote, arc de triomphe avec les drapeaux français et européens gonflés par le vent et prise au milieu de l’avenue, Sacré Cœur au clair de lune. Après tout, touriste rime avec artiste.
– celle dit du « j’y étais ». Moi, je suis allée au bout du monde et pour prouver que je mitonne pas, je me mets sur toutes les photos. Là, c’est moi devant l’Empire Stade Building, là, c’est moi devant le Colisée, là, c’est moi devant un temple japonais… Honnêtement, je déteste cette école à laquelle appartient ma mère parce que quand je suis touriste, je privilégie le pratique à l’esthétique. Et j’ai tendance à planquer toutes les photos où je ne suis pas à mon avantage.
– celle du « je ne suis pas un touriste lambda, moi, monsieur », école rivale de la première qui consiste à prendre des photos insolites plutôt que les grands monuments. Par exemple, à Montmartre, au lieu de prendre en photo le Sacré Cœur, on prendra plutôt un panneau « eau et gaz à tous les étages », tout ça…
Choisissez votre camp. Pour ma part, je suis un et trois, paradoxale, quoi.
Mais pour faire toutes ces photos, il faut du matériel, c’est mathématique. Aujourd’hui, le numérique permet de s’alléger un peu, on n’a plus besoin de pellicules, juste de cartes mémoires qui pèsent à peine quelques grammes. Par contre, il est bien plus facile de perdre une carte mémoire donc faut trouver un bon système de rangement pour éviter d’en perdre une. Certains prendront leur ordinateur portable pour stoquer les photos dessus au fur et à mesure. Pourquoi pas s’il est léger mais sinon, c’est pas un peu du poids inutile ? L’autre avantage du numérique : on peut prendre à peu près n’importe quoi, on s’en fout. La photo est ratée ? On l’efface et on recommence. Plus de mauvaises surprises au développement quand on réalise qu’on ne reconnaît même pas la muraille de Chine tellement elle est floue. Mais ça peut être pénible aussi, de voyager avec une personne qui prend n’importe quoi en photo, jusqu’aux
pigeons parce que « mais je te jure, ils sont pas pareils que chez nous ! ».
Mais l’avantage de prendre toutes ces photos, c’est d’organiser ensuite une soirée diapo avec les potes pour tout leur montrer, tout leur raconter. Comme ça, on rapporte une petite part d’exotisme sur une carte de quelques centimètres.
Je suis 2! :-p
Bon, c’est vrai que ça a un petit coté « j’me la pète »: je suis allé la, et la, et la aussi!
En même temps les cartes postales, les pros les feront toujours mieux que toi (ok ok c’est pas le même prix), mais surtout je préfère les photos personnalisées.