Fais moi une place…

 En tant que vieux vingtenaire,  je voudrai écrire trois lignes pour survoler un sujet que Nina a évoqué il y a quelques temps : se caser.

Je détèèèèèèèeste ce concept.

Dans caser il y a casa et qui dit casa (maison en espagnol) dit sédentaire et qui dit sédentaire dit esprit non aventurier et qui dit non aventurier dit insignifiant.

Purée, je viens de vous faire un tel ramassis de clichés et de liens faciles, je viens de vous faire un raisonnement tellement nase qu’on a du perdre au moins 1000 lecteurs par mot : chuis trop fort !


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Non mais sans rire…

Se caser ce n’est pas nécessairement trouver la femme de sa vie et pondre des gamins à tire larigot, acheter une Rono Espace et un pavillon en banlieue avant de
vivre la crise de la cinquantaine et se barrer avec une jeunette…
Quand je dis se caser c’est moins le fait de rentrer dans un moule social que de trouver l’âme sœur, même si l’idylle doit durer « seulement » 3 ans. Là on tombe sur un sujet qui va peut-être emmerder à mort les djeunz cool qui nous lisent par millions. Eh oui, la brouette c’est joli, les passades portent bien leur nom… Oh oui jeune vingtenaire, je te comprends… Mais vient un temps où on aimerait trouver another thing than relation cheap (jeu de mot nase, je sais) Trouver une complicité et un soutien, une compréhension mutuelle et une sérénité… Ah, quelqu’un l’a dit ! Bravo, c’est exactement ça !  Tomber amoureux… (mais en fait non, car tomber amoureux est un moment sublime qui est à mille mille de l’amour quotidien…)

Ya pas à dire j’ai pas tout récupéré de mon accident. Ou alors déjà avant  j’étais super con : je viens seulement de comprendre pourquoi on dit « Tomber Amoureux ». Eh oui, on est tous des êtres humains et des êtres humaines, on est donc pas des rhinocéros et on est hyppppppper sensible : l’émotion est censée nous faire défaillir et
chuter et…
Pff, n’importenawak !
Personnellement, je m’envole amoureux. C’est surement parce que j’ai des pensées légères…

Tomber amoureux, c’est une chute libre
(enfin, on est quand même esclave de son amour car on ne le maitrise pas donc on est pas vraiment libre..)
Chute libre donc ? Admettons.
Mais la chute, tomber amoureux, sous entend une durée alors qu’on est dans un domaine où l’intensité des sentiments prédomine. Jolie ambivalence, don’t you think ?
C’est un processus mais dans mon cas j’ai tendance à  le limiter au pas en avant esquissé pour « tomber » de l’avion. Pardon ? Que dites-vous ? Tomber amoureux, ce
serait
l’émotion surannée du vol plané, celle qui nous fait tressaillir et frissonner quelques jours, l’apesanteur de la chute ?… Non, ça c’est l’état
amoureux !

TOMBER AMOUREUX, ce n’est pas encore de l’Amour, ce truc qui va venir une fois qu’on sera à Terre.
Tomber amoureux, ce n’est pas non plus la passion comparable à la chute libre des premiers jours.
Tomber amoureux, c’est ce saut vers le vide avec le cœur qui bat. Un simple regard et tout s’en va.

D’aucuns diront que je vous parle du coup de foudre. Moi yen a pas être d’accord !! C’est un brin subtil…

C’était en Septembre 2006. Alejandro, futur coloc émérite et moi avions pris la Lucasmobile pour vagabonder jusqu’à la riante cité de Reims. Tout ça pour rencontrer
l’une de nos futurs colocs potentielles et lui dire ouste ou amen. Ouhai, c’est ca : comme en recherche d’emploi. Apres la lettre de motivation et le dossier, place à l’entretien…
Donc, petit rendez-vous pour un p’tit dèj dans un café, vers 10H00 un dimanche matin… Marie, future coloc,  s’était pointée à l’heure et au moment des présentations
j’ai eu un coup de foudre.
Un coup de foudre pour la demoiselle qui l’accompagnait…

Rien ne m’avait préparé à L. , petite lumière dans mes ténèbres.

Fort heureusement en moins de 3s les présentations ont été faites et j’ai respiré quand j’ai su que ma p’tite fée ne faisait que passer et que Marie était la demoiselle qui postulait pour la chambre ! Imaginez une coloc de 4, avec un couple au beau milieu qui rompt au bout de 3 semaines, qui ne peut plus se piffrer et qui ruine l’ambiance générale de l’appart. Merci bien…

Donc, à ce stade, on vien d’assister à un coup de foudre, le craquage physique qui se résume à une émotion « palpable » (sic.) et à un desastre mental. Notre futur
jeune homme amoureux est dans un état d’esprit feu follet qui lui impose de repenser 3 fois sa phrase dans sa tête en présentant les croissants : « tu veux une gâterie
viennoiserie ? ».

Mais pendant l’heure et demie qui va suivre, dans les échanges, les réparties, les sourires, les non dits, les mimiques, la gestuelle, bref tout le théatre social,
là, le petit Lucas va tomber amoureux. Breves, intenses, 90 minutes sur un nuage à gazouiller…Coup de foudre et tombage amoureux : si mon distingo vous parait débile n’hésitez pas à le commenter !

3 mois sont passés sans que je ne revois L.,
3 mois sont passés où j’ai gardé son image en moi, enfouie. Je suis même sorti avec une autre nana. Mais L. était toujours là…

Et puis accidenti, un an de perdu, jusqu’à hier soir…
15 mois, bordel…
Or, hier soir, une fois de plus, j’ai été subjugué. Recoup de foudre, puis deux heures au resto avec un petit coeur qui bat la chamade.

Pas facile de rester concentré, de ne pas rougir, de répondre intelligemment aux questions, de contenir un petit cœur qui retrouve l’ame de ses 5 ans…

Surtout que L. n’était à mes yeux qu’une image, pas même une ébauche de personnalité. Une blondinette avec un petit accent et une grâce qui vous coupe la parole tellement vous êtes ému…

3 jours plus tard, quid juris ?

3 jours plus tard, L. est parfois dans mes pensées. Mais elle ne s’impose pas de manière impromptue, comme ça ni vue ni connue : c’est parce que je pense à un sujet
ou une personne et que je fais le lien avec « elle ». Ca arrive ainsi de temps à autre dans la journée : son p’tit accent, ses remarques finaudes, son physique de rêve, son visage qui me fait fermer les yeux et soupirer…

Mais alors

serait-ce L.,
serait-ce la promesse du bonheur commun,
serait-ce son image sublimée

qui me fait frissonner?

La dernière solution évidemment. D’où on en déduit que Lucas est en train de retomber amoureux bercé par une symphonie idyllique qu’il entretient telle un chimère ? Bonne question… Dans 3 jours elle sera peut être une simple mélodie qui me fera sourire… Passionata

Tout ça me fait dire qu’une fois le stade amoureux dépassé, on aime en dépit du bon sens ! Je veux dire par là qu’on a ciblé le personnage de A à Z : à nos yeux, le
passif (les défauts) est compensé par l’actif (son amour, sa compréhension, sa finesse d’esprit, tout ça). De là à dire qu’on aime une nana aussi pour ses défauts il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas… Mais tout de même ! L’idéal amoureux en prend un coup !  

De la même façon, je me demande souvent quel rôle on doit donner à la sexualité dans tout ça ? Souvent, au petit matin, suite à la complicité physique de la nuit,
mes sentiments étaient dix fois plus intenses pour une nana simplement « choppée » la veille… C’est le même processus qui me fait renoncer à draguer une nana en boite simplement parce qu’elle a une plastique dementielle : trop dure serait la chute le lendemain matin…

Alors quid juris ?? Ya surement une thèse à faire la dessus, (avez vous lu le bouquin « Comment devient-on amoureux ?« )

L., si tu passes par là n’hésite pas à me donner ton avis !
Et toi lectrice, si tu veux relever un tchaleunge, me donner des ailes et me faire oublier L., oui toi lectrice, deviens une amie de Lucas d’Amore sur FaceBook, le nouveau site social auquel je m’en vais donner un p’tit coté « mythique »…

 

39 réflexions sur “Fais moi une place…

  1. Plein de bonnes questions, et plein de bonnes réponses aussi même si en la matière, hélas, on a plus souvent des question que des réponses.
    (bon, là, ça veut peut être pas dire grand chose maisi on est vendredi matin et mes neurones ne sont pas encore connectés)

  2. Je suis peut etre trop terre a terre, peut trop rationel mais pour moi « tomber amoureux » n’est qu’une formule inventer par un poete romantique francais qui se prenait pour Goethe reincarné.

    En realité si je devais definir l’amour je penserais tout d’abord a « osmose ». L’amour c’est etre bien avec la personne, c’est apprecier la situation dans laquelle on se trouve. En vous epargnant un cheminement de pensée un chouillat long a expliquer pour un commentaire, je vais aller directement a la conclusion dudit raisonnement histoire de continuer mon argumentaire, tout ce que nous faisons est egoiste. Si nous habitons avec une personne c’est qu’on apprecie la situation que cette personne nous apporte. La situation, pas la personne. On peut etre attaché a la personne qui nous amene cette situation mais au fond etre amoureux ca n’est pas tant s’accrocher a quelqu’un mais plutot etre heureux a un moment precis.

    Apres iol existe les grandes romances malheureuses qui trainent du wanabisme (want to be => vanna be => wannabe => wannabisme) ou la les gens se persuadent d’etre amoureux en sachant parfaitement au fond ne pas l’etre, deja Shakespeare l’avait compris (je vous rappel que Juliette a 14 ans, Romeo 16 et , attention je vais spoiler, a la fin ils meurent. Je crois, fin je suis pas sur hein, mais je crois qu’il y a un message. Je dis ca je dis rien.)

    C’est affreux comme je ne suis pas clair. Fin bref tout ca pour dire que la magie de l’amour je me la carre au cul juste entre la magie de Noel et la Religion.

  3. Je ne voudrais pas insister, mais encore une fois, Musset avait raison…

    1/ « aimer est le grand point.Qu’importe la maîtresse?
    qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse? »

    Tu l’as dit toi même,Lucas, ce qui te fait flotter entre ciel et terre, ce qui te fait te perdre toi même pour aller te balader quelque part où il fait bon tout oublier, ce n’est pas une fille, un individu particulier, mais son image sublimée, ce que fait ton imagination de cette image.
    D’ailleurs, l’image que tu as choisie pour illustrer ton article est en soi un peu révélatrice: tu as choisie la plus plate et vide des princesses de contes. Elle ne vit pas, elle ne bouge pas, elle dort: enveloppe vide qui attend que tu viennes la remplir (sans sous entendu graveleux, hein, bien sûr, c’est une pure licence poétique) de tes songes. D’ailleurs, le motif de la « belle endormie » est monnaie courante chez les poètes: il permet de faire s’exprimer le génie créateur sans être dérangé par une triviale réalité…
    Je pense que te faire oublier L. n’est pas un problème. Loin de là.
    Par contre, te faire oublier ELLE , c’est une autre paire de manches… cette petite chose abstraite qui a toujours hanté ton conscient et ton inconscient sous diverses formes (L., M. , C., A., ou qui sais-je encore…).
    Re-musset: tous les amours ne se ressemblent pas, toutes les maitresses se ressemblent…

    2/ »qui ne sait que la nuit a des puissances telles,
    que les femmes y sont, comme les fleurs, plus belles »

    Le fait justement que tu ne l’aies pas vue pendant une longue durée a fait qu’elle s’est installée dans ton cerveau et y a construit son image. Crois tu que si immédiatement après votre rencontre vous aviez passé 10h par jour ensemble, elle aurait été si belle?
    Tomber amoureux, c’est une chute libre, dis tu. Cette grisante sensation du premier pas dans le vide, cette irrésistible et crispante peur et ce coeur qui se soulève, puis le flottement, on n’est plus tout à fait au ciel, mais pas encore tout à fait à terre non plus. Mais le problème est que, si on a pas prévu le parachute, bah, la terre, on se la prend en pleine face, et assez violemment…
    Certains choisissent de remonter dans l’avion, quitte à se reviander par terre après, juste pour cette sensation du premier pas dans le vide. Ceux là sont ceux qui s’accrochent au ciel, et qui ne se « caseront » pas. D’autres choisissent de s’enterrer sous terre. Et d’autres encore tentent de trouver un juste milieu.
    Au final, chacun fait ce qu’il peut de ses songes félés.

  4. Diane, je suis ravi que tu aies mis à jour tout le coté bancal de mon article car, justement, en l’éditant, j’étais mal à l’aise : quelque chose me disait qu’il etait bancal. MERCI donc de trainer Alfred par l’oreille pour qu’il soutienne tes développements (dont je ne me lasse pas)

    Bastien, ta conclusion m’a faite sursauter car j’ai encore de vieux relents de bienseance mais sa violence a le merite de pousser à la reflexion ! Merci pour ça !

  5. mdr Bastien j’avoue que je ne savais pas quoi exprimer ( (enfin j’ai quand même le don d’en faire un comm pour le dire!) mais cette conclusion résume parfaitement

  6. le mieux c’est encore de ne pas se poser de questions. (« ouais mais alors y aurait pas de blogs, counasse » me réponds-tu à juste titre).
    Mais c’est ta façon de décortiquer le sujet est intéressante, et je vais apporter ma contribution car j’aime contribuer.
    Je vais te prendre une référence de fou furieux digne des frères Bogdanov mélé à du Pivot (je suis géniale, je sais) : Garfield. Ouais le gros chat orange, en version BD (un navet au ciné).
    Bien. Tu situes.
    Garfield est avec sa copine, Arlene, et voici le dialogue qui en nait :
    Arlene : Garfield, tu me plais
    Garfield : Je me plais aussi, Arlene
    Sur ces mots, Arlene se casse en disant « ok, gentleman »
    Garfield (triste): C’est à dire que je me plais quand je suis avec toi…

    Ben c’est con et un peu long pour un commentaire, mais c’est mignon et ca illustre bien le propos et fallait contrebalancer A.De Musset pour mieux le valoriser.
    Sur ce, bon WE, je vais à Rome.

  7. Mais quel dragueur ce Lucas !!

    Pour ma part, je ne vois pas le couple comme une fin en soi. Maintenant qu’on est ensemble, c’est un état de fait, on ne cherche plus à se plaire? Tutut, c’est droit dans le mur.

    Pour moi, le couple s’associe plus à une équipe, limite une amitié amoureuse en fait : complicité, soutien, partage de temps commun. L’amour, c’est finalement ce qu’il reste quand on enlève la passion essentiellement physique du départ : quand on est capable de ne plus baiser comme des lapins tout en ayant encore envie de passer du temps ensemble.

    Pour moi, on ne tombe pas amoureux, on le devient.

  8. Bravo !!! Tu resumes ma pensée de manière precise et concise !!
    J’ai pas été foutu de le faire mais ton comm’ dit clairement les choses ! WAHOU !! Je suis admiratif d’un tel résumé et carément jaloux de ne pas savoir lefaire ! T’as fait des etudes de journalisme ou quoi ?? 😉

  9. Oui, bon, alors… « Tomber amoureux »… je dirais plutôt se prendre une grande claque en réalisant que, waouh, y autre chose dans la vie que Gabriel Aubry (mais si: Monsieur Halle Berry, de quelques années son cadet), ou n’importe quelle sirène pour vous messieurs.
    « Tomber » parce qu’on tombe des nues (autre expression dont je ne connais pas l’origine), « tomber » parce que si le coup de foudre me fait m’envoler l’espace d’un instant, devenir amoureuse implique malheureusement tout un tas de choses plus ou moins sympas, et surtout des pseudos obligations envers l’autre. « Tomber », enfin, parce que c’est cette sensation incroyable de ne plus toucher terre, de se laisser entraîner sans rien contrôler.
    Peut-être bien qu’on « tombe » amoureux parce qu’on délaisse ses rêves impossibles (Gabriel Aubry, toujours), pour redescendre vers la Terre et s’arrêter en chemin parce qu’on aura croisé le regard de petit chéri. Ca s’appelle l’entre-deux, et ce n’est finalement pas si mal…

  10. Lucas,

    En tant que jeune trentenaire, je suis surprise de voir à quelle point vous les djeuns continuez à confondre « se caser » et « s’encroûter ». Parce que ok caser, case, maison… Mais maison = lit (certes) + cuisine + salle de bain + balcon, et si on sort, pas loin, ascenseur + escaliers + parking… Et bien moi je dis que finalement, plus on se case, plus on a l’opportunité d’essayer plein de choses différentes (si, si), qu’on n’a pas le temps de tester avec les conquêtes d’un soir (même deux, ça me semble limite, à moins que les deux participants ne soient sévèrement déshinibés).
    M’enfin… ce n’est que mon avis de trentenaire épanouie…

  11. C’est clair que tout tenter en une nuit ou deux, faut avoir la forme. Surtout que mes fantasmes ne sont pas figés, comme la plupart des gens.

    Sinon, Gabriek Aubry, je tomberais bien dans ses bras, moi!! 😉

  12. Je pense que l’expression tomber amoureux est plus à mettre en parallèle avec « tomber » malade. non qu’il faille forcément y voir qqch d’aussi négatif que la maladie. mais au lieu d’envisager la brutalité d’une chute, l’expression « tomber amoureux » renvoie à un changement d’état dans ton organisme mais aussi un changement détat moral. bref, l’expression « tomber amoureux », je l’aime bien parce qu’elle donne la mesure du changement qui s’opère en toi.

  13. 1/bastien: tant de cynisme me désespère et me ravit à la fois. Je partage un côté disons…mmm… »réaliste » qui me fait dire que l’amour à la roméo et juliette tristan et yseut pyrame et thisbé sony et cher c’est pas très crédible et que aimer jveux bien, mais en crever, bah euh…. bobo. Oui je pense que qu’il ne faut pas comprendre passion (hormones rhaaa lovely tout ça) et amour, que aimer, c’est aussi avec la tête.
    …..et Freud m’adorerait là tout de suite car je viens de réaliser que je viens de faire un maaagnifique lapsus dont la densité sémantique vaut bien le coup que je vous le montre: j’ai écrit « il ne faut pas comprendre passion » à la place de ‘il ne faut pas confondre ». Ce qui résume parfaitement ce que je m’apprétais à dire ensuite (y’a pas à dire, le subconscient, c’est fabuleux), c’est à dire que, même si tout ça c’est pas crédible, c’est pas sérieux, c’est pas raisonnable, c’est tout de même sacrément beau. Je ne dis pas qu’il faille tout sacrifier pour la passion (n’est ce pas petits cons mariés depuis 10 ans avec 3 gosses qui se barrent sans prévenir dès qu’une jeune plante tortille du croupion devant vous…), qu’il ne faille vivre que de ça, MAIS de là à la reléguer dans ton postérieur, bastien….

    2/Cristal, j’applaudis à deux mains (si vous le voulez bien) à deux pieds et à pleins de zygomatiques cette fabuleuse référence garfiledienne. J’adore garlfield. Et puis « je me plais quand je suis avec toi », ça résume un peu en 8 mots ce que je tentais d’exprimer à monsieur d’Amore: tomber amoureux, c’est avant tout une relation de soi à soi, de son plaisir face à son imagination (la demoiselle du moment étant une sorte de facteur déclenchant, un vecteur, un objet sur lequel l’imagination peut se déchainer, la matière sur laquelle elle va s’appuyer)

  14. Lucas, son image « imginaire » te semble la promesse de voluptés infinies…
    Tes reins te murmurent qu’elle doit être uene de ces femmes qui font « ça » en couleurs…
    Elle ne semble pas être au courant du feu qu’elle allume en toi..
    Jamais, il n’y eut dans ta vie, tant de nuits sans sommeil.
    Tu désires participer à sa vision du monde et la fatiguer d’amour…
    Tu veux croire aux pouvoirs analgésiques de la « masturbation » ou aux délectations d’une autre liaison, tout ce stratagème pour endormir tes sens irrités par l’envie…
    MAIS tu constateras, après de brèves accalmies, que ces tentatives abouttisent à un ressentiment d’échec violent pour ton corps et ton esprit…
    Alors, mille regrets tu auras !
    Tu auras la sensation de vivre cette « histoire » en trompe l’oeil…..
    Une belle histoire d’amour ou d’amitié, qui sait, peut t’échapper.
    Libre-arbitre…fais ton choix !

  15. Caroline, honorable inconnue ou proche somplice, j’aime boucou ton comm, sybillin et remplis d’incoherences mais porteur d’une atmosphère plaisante ! Merci pour ça !

  16. Les incohérences étaient voulues… inconnue..à voir, complice qui sait..
    Mais m’aperçois que « Lucas » n’est point l’illuminé qu’il veut bien nous faire croire…..
    MAIS plaisants oui sont les mots & tournures de phrases employées….

  17. Je connais 5 ou 6 Caroline (même si l’une d’entre elles a une place privilégiée…) alors je ne vais pas chercehr à savoir qui tu es. Bonne soirée !

  18. Sir, Yes Sir.

    Caroline laisse moi te faire un bisouuuuu. Et aussi un calin avec des caresses pendant que mon parfum t’emporte vers des sphères aussi ethérées que sensuelles…

  19. Idylle ! non charmée par ses mots..nuance !
    De toutes les manières ce n’est point Lucas que je préfère…
    Qui est cet homme mystérieux…Chuttt c’est un secret !

  20. Avant que mon infidèle « beauté » assassine ne te transperse, avant d’abhorrer mes humeurs vagabondes, avant que le frôlement de ma main ne te couronne d’épines, avant que mes baisers ne deviennent couteaux et que tes bouquets de roses ne me fassent la peau, avant que le désordre de tes sens et le mélange chimique de ton attachement à moi ne se réalise
    Désadorer oui désadorer il le faut ……

  21. Diane, je t’aime, surtout quand tu parles comme un livre derrière tes lunettes à montures noires, celles que j’adore.
    Il y a les sentiments instantanés, que l’on peut ressentir dans le cas extrême pour une conquête d’un soir, pour un ami etc et les gens que l’on aime sur une période plus grande – j’ai coutume de penser qu’une fois que l’on aime, c’est pour la vie, même si les transformations de ces sentiments peuvent être importants – dont on tombe amoureux peut être grâce à une succession de ces instantanés.

    Evidemment, c’est toujours égoïste, tout le monde ne fait que regarder son propre intérêt la plupart du temps, moi compris. Je dirais que le véritable amour n’est pas durable puisqu’il dure autant que notre désintéressement. Désintéressement qui d’une part est très fragile et éphémère – on ne pense qu’à ses intérêts, est la règle, on y revient toujours – et ne doit jamais être démontré trop ostensiblement pour ne pas faire précocement fuir l’Autre.

    Quant aux histoires de parachute et du fait qu’on se casse tous la gueule etc, qu’on puisse devenir cynique ou se terrer ou passer sa vie à multiplier les conquêtes ou faire du mal bref tout faire pour oublier un moment qu’on souffre et pour faire taire nos peurs, tout ça n’a pas d’importance car l’on peut très bien croiser à ce moment, à n’importe quel moment de la vie et peu importe notre passé et notre situation actuelle si compliquée, on peut toujours croiser disais-je celui ou celle qui va en quelques mots nous parler, nous cerner et nous toucher d’une telle manière que tout le reste, les discours, le passé, les arrangements, notre cynisme vrai et feint, nos blessures la famille, les amis et notre compagnon compagne, n’auront plus aucune importance.

    Et ce sont ces quelques moments qui sont beaux car désintéressés, ce sont ces quelques moments après lesquelles tout le monde court ou tout le monde se languit. On espère, on ne l’attend pas, ou plus, ou ce moment n’était jamais attendu, et ça arrive. Et on peut en profiter, le temps de réussir à mettre des mots dessus, et il est temps de retourner aux occupations triviales.
    Tout le reste est littérature.

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