Keep off wall

Par Gauthier

Bon ça fait un petit moment que je ne me suis pas épanché sur vos épaules. Alors comme la blogo-thérapie a remplacé la psychothérapie, on va m’analyser un peu… Il y a quelque temps, j’ai fait la plus grosse connerie de ma vie (non je ne parle pas du fait de coucher avec un séropositif, j’ai fait pire, sisisisi j’en suis capable). Pour celles et ceux qui lisent mon blog, j’en ai parlé .

Pour les autres, petit cours de rattrapage. Flashback, nous voilà en 2001.

Gauthier est à l’université depuis deux ans, c’est le printemps, il vient de décider de mettre un terme à son analyse. L’analyse, c’est quelque chose de merveilleux, de confortable, mais bon quand la psy vous raconte ses problèmes de famille, c’est qu’il est temps de voler par vos propres ailes ! Je suis rassuré sur mon orientation sexuelle, sur ma normalité, sur mes envies, sur mes besoins, je peux donc me plonger à corps perdu dans cette grande aventure qu’est la vie.
 

Je me souviendrais toujours de cette phrase que j’ai eue lors de mon dernier rendez-vous d’analyse « Tout va bien pour moi, il ne me manque plus qu’un homme à aimer ! ». J’aurais mieux fait de m’arracher un bras… 27 mars 2001, minuit passé, le téléphone sonne, je sors d’un spectacle au Zénith :

– Salut Gauthier, je vais chercher un mec pour aller boire un verre, tu viens?

– Dis donc toi, t’es pas maqué et fidèle ? Tu te fous de moi ? Fais demi-tour de suite, sinon je t’étripe ! (j’avais passé le week-end à l’écouter me parler de son merveilleux, son sublimissime mec dont il était éperdument amoureux, et il s’apprêtait à le tromper ? En me prenant pour couverture ? Mais ça va pas non ?)

Allez, viens avec moi, comme ça je serai sage…

Non, je rentre me coucher et toi aussi !

Putain, je le vois, il est trop trop trop beau, viens de suite, c’est un ordre !

Mais… (et il me raccroche au nez)

 

J’avais 19 ans, je croyais encore au principe de fidélité et d’amitié, je décide donc d’aller jouer les chaperons alors que je n’avais pas dormi plus de 4h dans la semaine. J’arrive dans notre bar, et je le vois. Nom de dieu… Mais il avait raison, il est trop beau ! En disant bonjour à mon pote, je lui annonce qu’il n’a pas de soucis à se faire, je repars avec le beau gosse, et lui il se masturbera en pensant à nos ébats, comme ça pas d’infidélité (je suis sympa comme pote, non ?).

 

Je fais connaissance avec le bellâtre, il se fait draguer par tous les mecs présents, je suis on ne peut plus pressant pour marquer mon territoire. Là je me souviendrais toujours de ce que m’a dit mon pote en le regardant :

 Ok là il est parfait, mais c’est le genre de mec, à 22/23 ans, qui aura du bide 
 Mais je m’en fou complètement de sa gueule dans 4 ans, je l’encule ce soir, et on en parle plus !

Mais on fond de moi ça ne se passait pas aussi bien. Il me sourit, je suis aux anges, il parle à un mec qui lui touche le bras, j’ai envie de tuer tout le monde. Mais pourquoi je réagis comme ça ? J’ai autant de mecs que je veux, et même plus, mais c’est celui-là que je veux. Un coup de foudre ? En tout cas, ça y ressemble…

 

On se sépare, je lui propose de prendre mon num, il est nouveau, on a le même âge, je lui propose d’être son guide dans la jungle de pédé-land. Il refuse poliment. Je suis tout triste quand je rentre chez moi… Je sais que je le reverrais jamais, j’insiste alors auprès de mon pote pour qu’il me file son tel, son mail, n’importe quoi qui me permette de le retrouver, mais ce gros chacal refuse, normal il veut se le faire…

 

Deux semaines plus tard, je me console dans les bras d’un autre homme depuis quelques jours, je suis sur le net. Un garçon vient me parler, c’est lui ! Putain je le crois pas ! Je le lâche pas, sur le net je suis beaucoup plus direct :

 – Tu m’as fait très forte impression, pourquoi tu as refusé mon numéro ?

 Je ne sais pas quelles sont tes intentions, et ça me gênait…

Alors je vais te le dire : tu m’épouses quand ?

  

 

S’en suivent des heures de dials, des coups de fils interminables, et enfin, le grand rendez-vous, le 29 avril (il m’aura fait courir celui-là !). On se fait un resto, on boit un verre, Lucie nous rejoint, on va en boîte, et enfin il se décide à m’embrasser. Grand moment épique ça aussi. Ça faisait quelques heures que je tendais des perches, et toutes sont passées au dessus, je commençais à me résigner, quand enfin, lâchant un merveilleux « tip top moumoute ! » il se jette sur mes lèvres ! Oui bon ok, ça mérite une explication. Cette expression débile, on la sortait tout le temps, et on l’a dite peut-être 200 fois dans la soirée, à un moment, je dis sur la piste de danse « alors les boîtes à pédés tu en penses quoi ? », réponse de l’intéressé « tip top moumoute ! »… Mais je vous jure que c’était vachement mignon sur le coup, bon ok il faut être moi pour voir le romantisme dans cette scène, mais bon… Bref, la suite est censurée, on s’est mutuellement violé sur les banquettes, Lucie a dû nous rappeler à l’ordre !

 

S’en est suivie une année très mouvementée. Deux fois je pris mon envol, une fois il fit ses bagages. J’avais peur, je pense, d’un amour possible, à 20 ans, on ne se rend pas compte. Et lui aussi ne savait pas comment gérer tout ça. On s’est fait du mal, je l’ai trompé (lui je ne sais pas, et je ne veux pas savoir). Et je suis toujours amoureux de lui, quatre ans après qu’il m’ait brisé le cœur.

 

Il a été le seul que j’ai vraiment présenté à mes parents (comprenez, le seul que j’ai invité à manger chez eux, ceux que ma mère croisait à mon bras à Carrefour, ça compte pas !), il était là pour mes 20 ans lors de mon coming-out définitif devant tous mes amis, il était là quand j’ai pris mon premier appartement, il est le seul garçon avec qui je suis parti en week-end, il est le seul que j’ai jamais aimé. Et je suis incapable de passer à autre chose. Pourquoi ?

 

Il m’a fui pendant 4 ans, et le mois dernier, on va boire un verre ensemble, comme on le fait deux fois par an à peu près, pour se raconter nos vies. Je reste dormir chez lui parce que j’ai loupé le dernier métro, et du coup on a le temps de parler, et surtout aucun des deux ne peut s’enfuir. Et là il vide son sac, pourquoi a-t-il gardé tout ça pour lui pendant quatre ans ? Pour pas me faire souffrir, mais surtout pour pas se faire souffrir, ne pas en parler ça aide à se persuader que c’est faux.

 

Résultats des courses : je l’aime, je veux revenir avec lui (de mon côté, vous remarquez que c’est plutôt clair !). Il a des sentiments pour moi, il n’arrive pas à passer à autre chose, les autres garçons ne l’intéressent pas, il ne se voit pas passer sa vie en couple, mais si ça doit se faire ça ne peut-être qu’avec moi, il a envie de vivre de façon plus consumériste (comme moi en gros : boire, sortir, baiser…), mais il en est incapable, mais il ne veut pas se mettre en couple pour la vie sans avoir fait ça avant, mais il ne sait pas si ça va marcher, mais il ne veut pas me faire souffrir, mais de toute façon il faut réessayer quand même sinon on ne s’en sortira pas, mais après bon dans 5 ans quand il va vouloir partir vivre en province moi je ne voudrais jamais le suivre, et puis il aime pas les chats, et puis il ne l’a toujours pas dit à sa mère (qu’il était pédé, pas qu’il aimait pas les chats, c’est bon vous suivez ?), et puis je suis grand, brun, avec une bonne situation en devenir, et puis je suis beau, et puis il m’embrasse et me demande de le serrer fort dans ses bras toute la nuit…

 

Vous avez compris quelque chose vous ? Moi j’ai du mal… Là il est parti en vacances, je vais passer deux mois sans le voir. La seule chose que je lui ai demandé, enfin les deux choses en fait, me donner des nouvelles, et répondre quand je l’appelle ou me rappeler dans les heures qui suivent, et ne pas me dire s’il touche un autre mec. Et on fait le point en septembre.

 

On s’est déjà engueulé parce qu’il me laisse 4 jours sans nouvelles (quoi psychopathe ? mais c’est juste que j’aime qu’on me réponde, surtout lui d’ailleurs), donc j’ai explosé, il m’a répondu « c’est comme ça et puis c’est tout ! ». J’ai pris ça pour un « tu m’saoule, bye ! », mais en fait pas du tout, il compte bien reprendre en septembre, sans me donner de nouvelles pendant deux mois.

 

Et je fais quoi moi ? J’ai pris une grande décision : je bois, je sors, je couche avec tout ce qui bouge, et si je suis encore en vie en septembre, il n’aura qu’à m’épouser, mais je garantis pas la gueule de la marié après 2 mois de débauche non-stop…

 

Programme du week end : trouver de la coc, trouver un mec, puis un autre, puis un autre… Vais pas me laisser emmerder parce que je suis amoureux d’un connard égoïste non ?

 

Gauthier part en vrille.

 

PS : selon lui l’égoïste dans l’histoire, c’est moi… ça s’annonce mal cette histoire !

PPS : Nina et moi en ce moment on a un grand délire sur les murs, vous savez ces murs qu’on voit arriver de loin, mais on fonce quand même dedans en dansant et en chantant. Heureusement que les copains sont là pour nous ramasser après. Donc là je fonce clairement dans un mur, nous sommes d’accord. Et hier j’ai acheté un tee-shirt « Keep off wall », ce qui signifie d’après un pote bilingue « Evitez le mur » ! Faut vraiment que je me remette à l’anglais…

31 réflexions sur “Keep off wall

  1. Mon moumour que j’aime,

    Je pourrais te pondre trois articles pour te répondre mais faisons plus bref. Ce mur, là, je t’avoue que j’espérais de tout mon coeur qu’il n’était un mirage, je t’ai encouragéeà aller au bout de cette histoire. Si seulement j’avais su… Je crois que je t’aurais quand même poussé. On en a parlé tous les deux, tu sais qu’il est nécessaire pour toi que tu vives cette histoire à fond avec le jeune homme, mieux vaut un mur que de passer le reste de ta vie à te demander ce qui aurait pu se passer si tu avais pris le risque.

    Je t’avoue que je suis très déçue par son comportement auquel je ne m’attendais pas. Bien sûr, tout n’est pas rose dans un couple, je ne suis pas naïve, mais je n’apprécie pas la façon dont il te traite. Je l’aurais en face, je lui balancerais ses 4 vérités dans la gueule. Ok, il veut être prudent et tout ça mais est-ce une raison pour jouer le silence radio? Non.

    En attendant, je sais que tu as été sage ce WE, je suis fière de toi. Si le sexe, ça guérissait le coeur, ça se saurait.

    Enfin, voilà, comme tu connais ma vie sentimentale merdique et que je suis en train de dire le contraire de ce que je fais, je me contente de te faire un bisou. Tu peux m’appeler quand tu veux.

  2. Elle l’a pas dit, elle l’a pas dit !

    Donc preum’s !

    Bon, pis dans les grandes lignes, je crois t’avoir à peu près dit ce que j’en pensais, enfin dans les très grandes lignes…

    Mais finalement, je te souhaite d’être heureux et de vivre cette histoire de la plus belle façon qui soit (je me sens adolescent pré-pubère particulièrement mièvre et niais en écrivant cela…), mais surtout de t’arrêter avant le mur, t’as un si joli nez que ce serait dommage de l’âbimer !

    Bisous

  3. Cette histoire est très belle…même s’il y a un mur à l’horizon; je pense que, tout jeunes qu’on est, on aime encore bien foncer dedans allègrement, effectivement…
    Et je pense aussi sincèrement qu’il vaut mieux souffrir ensuite même si ça fait parfois très mal (merci les zamis dans ce cas pour la remise en route!) plutôt que de passer à côté d’une expérience géniale que l’on aurait regretté toute sa vie de ne pas avoir faite…
    Je te « souhaite tout le bonheur du monde » en tous cas… (et tes textes sont de plus en plus beaux je trouve!)

  4. « Keep of the wall » c’est clair, que l’on soit homo ou hétéro on a tous les mêmes références en amour! Tu as de la chance tu as tes amies pour te le faire éviter…
    Par contre tu as tellement envie de vivre cette aventure qu’il ne faut peut etre pas passé à coté. Il y a tellement de gens qui se réveillent un jour et se disent qu’ils auraient dû plus en profiter, faire telle ou telle chose. D’ailleurs je pense que c’est la crainte de ton ami. Il faut le rassurer, se mettre en couple c’est vivre autant d’expériences que lorsque l’on est seul. C’est juste différent… Carpe Diem ;o)

  5. Je ne suis pas sûre que tout cela me regarde (en fait je suis même sûre que non), mais puisque tu exposes un bout de ta vie sur un blog, lisible par tous, je me dis que je peux me permettre de donner mon avis – qui n’est que le miens, nous sommes bien d’accord (je ne prétends pas encore détenir une vérité absolue..).

    Oui, je comprends ton amoureux… parce que je suis pareil. Moi aussi je veux tout et son contraire, et en même temps je ne veux aucun des deux… J’étais un peu comme lui avec toi avec mon ex.
    Lui souhaitait très clairement s’engager avec moi (il m’a demandé en mariage), mais ayant 10 ans de moins que lui et étant encore (très) jeune, j’ai refusé sa proposition. D’un côté j’étais folle de lui, mais en même temps, l’engagement me fait terriblement peur, et je veux profiter de la vie (surtout d’un point de vu sexuel) avant de me poser avec qui que ce soit (histoire de ne pas me dire à 40 ans « et merde, je voulais faire ça je l’ai pas fait et maintenant je suis coincée ») tout en ne sachant pas si j’étais capable d’aller de mecs en mecs sans me poser.
    En effet, je suis tout sauf spontanée et impulsive, et j’ai besoin de réfléchir énormément avant de me lancer dans quelque chose, aux conséquences que tout cela va avoir. Bref, comme je suppose que ma vie passionnante n’intéresse personne ici, je vais te dire comment ça s’est fini : je l’ai quitté.

    Je n’ai pas décidé qu’entre faire ma vie avec lui et enchaîner les plans culs pendant quelques années, je préférais, ou étais capable de mieux assumer la seconde solution. Il était juste devenu beaucoup trop pressant. Genre :
    « Je veux t’épouser
    -… je suis pas prète
    – ok pas de problème, je peux attendre. Bon quand est-ce qu’on s’installe ensemble ?
    -euh… Je ne suis pas prète…..
    -ok je peux attendre »

    Sauf qu’en réalité il ne pouvait pas et qu’il me faisait sans cesse des réflexions pour m’expliquer que quand même, ça serait mieux qu’on vive ensemble. J’ai tenté de lui expliquer que pour moi ça n’était pas rien, que je ne pouvais pas parce que j’avais trop peur de comment ça allait se passer (et si ça se passait mal et que je regrette à mort ?) et qu’en cas de rupture, ça serait la merde pour retrouver un appart. J’avais toujours la même réponse : « mais pourquoi tu parles de ça ? tu veux rompre avec moi ? non ? bon alors, pourquoi tu y penses ? ». Pas faux, sauf que je ne suis pas capable de me jeter comme ça dans un truc sans y avoir longuement réfléchi avant.
    Du coup j’ai eu l’impression d’étouffer, d’être emprisonnée, parce qu’au fond il ne me laissait pas le choix et j’ai fait un choix par défaut qui n’avait rien avoir avec celui de départ parce que c’était devenu : étouffer ou retrouver ma liberté. En plus, je me sentais incomprise parce que moi je devais le comprendre quand il voulait me pousser à s’installer avec lui, mais lui n’essayait pas de comprendre pourquoi c’était si difficile pour moi (parce que s’installer ensemble lui semblait être la suite logique de notre relation). P-e qu’il a aussi l’impression que tu n’essayes pas de le comprendre et que c’est pour ça qu’il dit que tu es l’égoïste de l’histoire (mais p-e pas).

    Ce que je veux te dire au final, c’est que je pense que si tu tiens vraiment à ce mec, il va falloir que tu prennes sur toi pour aller à son rythme, l’écouter, essayer de le comprendre et l’aider à y voir plus clair, même si ça te demande beaucoup d’efforts et de patience.
    Pour ce qui est de son silence radio, je n’ai pas de réponse étant donné que je ne le connais pas… Mais je ne pense pas que l’engueuler soit une solution (sinon il risque de penser qu’il doit t’écrire par obligation). Tu peux p-e essayer de lui envoyer des mots gentils et doux régulièrement, même si tu n’as pas de réponse, puis de stopper net ces envois. S’il est habitué à avoir des bouts de toi de façon régulière, il devrait ressentir un vide et donc, logiquement, tu devrais lui manquer et p-e qu’il se dira qu’il a besoin de toi (enfin bon, en même temps j’en sais rien).
    Dernier petit truc quand meme : il m’a l’air d’être du genre assez torturé… Je ne te connais pas, mais si tu es également du genre torturé, par expérience je dirais : fuis !

  6. Bon, occasionnellement, ma langue fourche, mais elle est pas mauvaise.. t’as des réclamations à introduire quant à ma langue (je pause dans mes révisions, c’est pour ça que là jsuis soudainement prolyxe…)

  7. C’est juste qu’après ton texte et la réponse de Lo, y’a plus grand-chose de pertinent à ajouter…
    Construire des raisonnements compliqués qui vont alternativement dans un sens puis dans l’autre, en amour, on l’a tous fait ou on le fera. C’est stérile. La seule chose qui importe, in fine, c’est ce dont tu as envie maintenant (c’est à dire sans réfléchir à l’avenir, ou au « c’est bien/c’est pas bien » qui pourrit tout). Pourquoi? Tout simplement parce que le reste ne dépend pas de toi. Donc même avec la meilleure volonté du monde tu ne peut pas le prendre en compte dans ton équation amoureuse. Donc fais à l’instinct, et adapte toi ensuite à la situation qui en découlera.

  8. C’est très émouvant comme histoire, je sais pas pourquoi mais ça me serre le coeur. Aimer quelqu’un comme ça, le savoir, mais se dire on est jeunes faut profiter de la vie AVANT. Avant quoi… Avant d’être heureux, amoureux pour de bon?C’est nul des fois les gens… et je suis pareille 🙁

  9. « Je ne peux passer ma vie à l’attendre… Être malheureux auprès de l’homme que j’aime ou tenter d’être heureux sans lui? C’est une question à laquelle je suis incapable de répondre. Je veux juste être heureux avec lui, c’est tout ce que je demande. Je ne demande qu’à l’aider, ça il le sait. Mais je ne peux pas rester en dehors de sa vie une année de plus, ni même 1 mois!

    J’ai envie de vivre ma vie avec lui, et j’ai envie de le faire tout de suite. Le combat sera difficile, mais je ne veux pas le perdre.

    Suis-je fou? Non juste trop amoureux pour imaginer que ça ne fonctionne pas.. »

    Ben ça, à mon avis, c’est à lui qu’il faut que tu le dises…. ça peut tout à fait marcher entre vous, suffit d’y croire… Au fond, toi, tout ce que tu lui demandes, c’est d’essayer…

  10. Ben fonce…Ou toute ta vie tu vivras avec ce truc « et si on s’était mis ensemble, si on ait essayé…Et si c’était lui mon grand amour…(si tant est qu’il existe). Bref ça serait trop con de laisser passer ça, d’autant que lui aussi ressent quelquechose pour toi…Et après 4 ans sans se voir plus de deux fois par an, ça montre bien qu’il s’est passé un truc entre vous. Donc ouais, fonce. Et à mon avis, le mur, si vous foncez assez vite et en même temps, il va voler tel un matterazzi sous les coups de butoir de Zizou ! Oulà je m’enflamme, j’ai le verbe haut et la métaphore pourrie, il est temps de mettre le point final de ce commentaire. C’est chose faite.

    Ah et euh, arrête la coc bordel ! Ouais j’avais dit « point final » et alors…

  11. C’est touchant ce post.
    Je n’ai pas lu tous les coms (je suis feignante).
    On vit tous ce genre d’histoire (en tout cas moi … qui ai aussi plein d’histoires merdiques).
    Le conseil (qui a déjà été donné) : Vis cette histoire à fond, si ça marche tant mieux, si ça ne marche pas, ok tu seras malheureux mais tu sauras pourquoi réellement vous ne pouvez pas être ensemble (les chats et la province sont de bonnes raisons mais quand il y a de l’amour les problémes trouvent toujours des solutions).
    A mon avis il agit comme ça avec toi (l’histoire de 4 jours sans nouvelles) pour se protéger, essayer de passer ses vacances à profiter et ne pas trop penser à toi). Esce qu’il va y arriver ? A mon avis, non, vous serez ensemble en septembre 🙂

    Bisoussssss

  12. « Pourtant tu aimes bien que je m’occupe de ton popotin 😉 « 
    => je tiens à préciser aux lecteurs que tu as abusé de mon innocence (pure) et de ma naïveté (touchante) alors que je me trouvais incidemment sur ton lit à 400kilimoètres du mien…

    « (je m’égare…) »
    => Je crois, oui… mais ça m’a donné l’occasion de rétablir certaines vérités…

    « No comment… »
    => Si, justement, c’en était un, le 16è même (pardon, mais je finis avant de sortir)

    « Je peux introduire pas mal de choses… « 
    => On parle toujours de réclamations, là ? Pis de toute façon, makach woualouf (je sais pas comment ça s’écrit…), toi, tu te languis pendant un mois et demi en attendant ton prince charmant… Mais qu’il a pas intérêt à t’embêter sinon je reprendrais mes cours de vaudou

    « Et pis retourne réviser »
    => Oui môman

    « au lieu de dire des bétises ici 😉 »
    => Je ne dis jamais de bêtise, ni ici ni ailleurs, et ma blague de cet après-midi était très drôle, non mais…

  13. Bon courage, Gauthier… Qu’est ce que je peux dire d’autre? Pas trop envie de me lancer dans un commentaire trop réfléchi… Je perds mes supers pouvoirs de carotte… Chuis aussi une carotte (malheureusement) amoureuse en ce moment, et tes textes (celui de ton blog, surtout) m’ont beaucoup touchée. Je te souhaite le meilleur, vraiment du fond de mon coeur de lectrice anonyme de vingtenaires. Que la force de la Carotte In Love soit avec toi.
    Bizoux

  14. rholala j’ai buggé, excusez moi…. y’a moyen du supprimer les deux que j’ai posté en plus de l’original? quelle conne je fais…

  15. Je suis d’accord avec Lo. Tu m’as l’air tête brulé, cela va être vraiment dur de le gérer. Surtout si il est très indépendant et qu’il a des idéaux amoureux extrèmement élévés …
    Quand à l’égoïsme, faut pas t’en faire, il estime probablement de son coté que tu ne le respectes pas ses silences. J’ai vécu un truc pareil, j’ai explosé aussi et j’ai eu beau tourner le problème, me suis avoué que je me comportais régulièrement comme un gosse capricieux qui veut son truc et vite, je devinais que cela serait toujours ainsi avec cette personne et que de ce coté là, on était vraiment à l’opposé, avec moi qui va au front no problem (trop même…) et elle qui sort doucement d’un cocon …

  16. C’est cruel l’amour!

    Moi aussi je suis resté amoureux de mon premier amour et à chaque fois que l’on se revoit, il y a un truc spécial qui se passe, sans qu’ol sache vraiment quoi faire, doit on reprendre notre histoire ou abandonner définitivement? Je sais cependant que je n’ai toujours pas tourné la page avec elle et tant que ça ne sera pas fait, je serais toujours en attente et aucune de mes relations ne dureront…

    Alors Gauthier si tu me permet de te donner un conseil, fonce!! et il arrivera ce qui arrivera mais au moins tu pourras vraiment te fixer sur la perenité de cette histoire.

  17. Réponse à Nina : Trop dure la vie.

    « On verra demain sur les stats mais ça commente pas trop en ce moment. Moins de commentaires mais toujours autant de lecteurs, pourtant! 😉 »

    Nous ont aimerai bien que ça commente. Je suis sur que dans son couple c’est Nina qui porte le porte-monnaie (la culotte étant déjà tombée).

    http://www.paris8philo.com des gors envieux quoi :p

  18. Mais c’est qui cette personne qui est à l’Université de la Sarre en Thuringe (Stadtwald ou Saarbruecken) et qui n’arrête pas de passer sur notre site ? Nous mais c’est vrai quoi on peut pas avoir la paix, hein, depuis l’armistice tout de même !!! 134.96.208.100

  19. Pour le bien d’Anthony, on notera que la Sarre (Ouest de l’Allemagne) n’est absolument pas en Thuringe (Est de l’Allemagne)…

    Habitant moi-même la Sarre à titre provisoire et occasionnel, je tenais à faire cette indispensable précision…

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