Music is the soundtrack of your life

Depuis mon adolescence, je vis en musique. Si je devais faire la liste des inventions technologiques qui m’ont changé la vie : le walkman, le discman (quoi que ça sautait tout le temps, c’était pénible), le lecteur MP3, le CD enregistrable… Quand je pars en voyage, je ne peux pas oublier mon lecteur de musique. Sans ça, je me sens démunie.

musique

Quand je regarde en arrière ma courte vie, je me rends compte que ma vie a beaucoup changé grâce à la musique. Ca peut paraître bizarre mais c’est comme ça. Petite, je me souviens que vaguement ce que j’écoutais. Je sais que le matin, entre la maison et l’école, on écoutait la cassette de Chantal Goya, avec la chorale des sœurs Bartoldi : « ce matin, un lapin a tué un chasseur !!! C’était un lapin qui… avait un fusil !!! ». Donc mon père bénissait le moment où on quittait la voiture et qu’il pouvait enfin mettre la radio.

 

Début du collège, j’écoute toutes les daubes techno que mes congénères écoutent, je suis la génération Dance Machine. Avec le recul, y a quelques chansons que j’aime encore bien, genre « No limit » mais je dois avouer que la plupart des chansons étaient des insultes à la musique. Dire que j’ai deux CD de Dance Machine chez moi (enfin, je crois, j’ai dû réussir à m’en débarrasser, depuis), la honte ! Donc pendant mes années collège, j’ingère de la musique n’importe comment, juste parce que les autres aiment et que je veux être dans le coup (houhou !). En fait, c’est la musique qui m’a appris à sortir des sentiers battus, voici l’histoire. En 4e, je pars en voyage de ski avec mes parents dans un hôtel qui sert quelques animations. Bon, c’est pas trop notre genre, on aime bien être peinard en vacances mais soit. Pour la dernière soirée, il y avait une animation « le personnel de l’hôtel chante Starmania ». Moi, je préfère regarder Mystères. A la fin de l’émission, je descends pour rejoindre mes parents et j’écoute deux, trois chansons, c’est sympa. Du coup, de retour chez nous, ma mère achète un CD de Starmania (la version 94) et je tombe littéralement amoureuse du CD, je n’écoute plus que ça, je guette les concerts pour pouvoir y assister… J’achète toutes les versions disponibles, je deviens une pro.

 

De là, j’ai donc décroché de ce qu’écoutaient les autres. Bon, souvent, j’écoute la radio, Fun Radio, à l’époque, c’est très rock, tout à fait dans mon style. Maintenant, je suis beaucoup moins starmaniaque, ça m’a passé mais il n’en reste pas moins que cette comédie musicale a changé ma vie dans le sens où j’ai arrêté d’être comme les autres mais j’ai commencé à être moi.

 

Chaque période de ma vie est marquée par une chanson, un CD ou un artiste. Souvent, il s’agit d’un délire, d’une connerie et quand je ré-entends la chanson, ça m’émeut un peu, ça me rappelle de bons souvenirs. Côté musique débile : y a du Kylie Minogue (« Na, na, na, na… »), du Britney (Baby One more time ou Toxic) , du Gloria Gaynor (I will survive), du Tom Jones (Sex bomb)… Et y en a plein d’autres !

 

Souvent, aussi, certains artistes sont liés à des romans que j’écris. En fait, avec la possibilité d’attraper de la musique sur le net, j’ai une sacré playlist sur mon pc et, évidemment, selon la période, je n’écoute pas la même chose. Par exemple, le roman 1999, c’est plus l’album « Together Alone » d’Anouk et « Pieces of you » de Jewel. Pour Technopolis, j’avoue que je ne sais plus, y avait « Right here, right now » de Fatboy slim mais après… Une musique peut même m’inspirer un roman, le prochain dont je n’ai pas du tout le titre. Je l’avais déjà expliqué, c’est l’histoire de quatre sœurs italiennes dont une est violoncelliste. Evidemment, notre amie violoncelliste (qui s’appellera Cécilia), elle jouera du Jorane. Parce que la musique est une source d’inspiration comme une autre. Franchement, il y a des chansons qui raisonnent en moi de façon particulière, qui m’inspirent. Quelques mots prononcés en rythme et ça me percute : en voilà une histoire géniale, en voilà des mots qui collent parfaitement à ma vie.

 

De la même façon, j’adore cheminer avec de la musique dans les oreilles. Quand j’étais à Toulouse, les deux dernières années, j’habitais à 25 mn à pied de la fac, quasi autant avec le bus, pour peu que je ne l’ai pas de suite donc je préférais utiliser mes petites pattes pour pas arriver en retard. Donc iPod vissé dans les oreilles, je chemine tranquillement, plus ou moins rapidement selon la chanson qui passe. C’est fou comme une même rue peut avoir un air très différent selon la musique que l’on écoute. Et j’avoue que j’adore, avoir l’impression que ma vie
est un film. Quand l’héroïne erre dans les rues, seule, le réalisateur met souvent une musique par-dessus histoire de donner de la consistance à la scène. Bon, moi, quand je marche dans la rue, c’est pas parce que je suis en train de réfléchir comme dans les films, c’est juste que, des fois, j’ai besoin de me rendre quelque part.

 

Cette semaine, j’ai commencé un nouveau boulot, pour ceux qui n’ont pas suivi. Ma mission : faire découvrir aux employés la ville A. Donc il faut bien que je m’y rende, c’est pas que ça me réjouit mais bon… Récemment, ma mère m’a filé un petit lecteur MP3 (128 mo) qui me sert à charger un album que je viens de découvrir et l’écouter. Cette semaine, au banc d’essai : Etyl. En fait, j’avais croisé la route du CD il y a trois semaines, en vacances chez mes parents, ce nom ne m’était pas inconnu, j’aimais bien la chanson que j’avais entendu sur M6, la nuit, mais j’hésite à acheter. J’ai récemment été déçue par l’album de Camille (que je n’ai pas acheté), donc on télécharge d’abord, on verra ensuite. Résultat : je l’ai confondue avec une autre artiste (qui ?) mais je regrette absolument pas, j’adore, je suis totalement fan. Etyl, c’est en fait un groupe. Je me promène donc dans ville A, un peu complètement paumée mais peu importe, ma musique dans les oreilles, tout va bien. Je croise la route d’un parc où il y a de somptueuses tulipes rouges. Puis je vais me perdre dans un quartier résidentiel, je n’ai pas la moindre idée d’où je vais mais j’ai en point de mire les grues qui servent à édifier le futur bâtiment de l’entreprise. Je suis frappée par différentes chansons de l’album, j’ai l’impression que chaque titre marque un passage particulier de ma vie amoureuse des 6 derniers mois. Elle a copié sur ma vie, cette fille ou quoi ?

 

Quoi qu’il en soit, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de foudre musical. Dans quelques années, quand je repenserai à cette partie de ma vie, je sais en tout cas quelles chansons ça m’évoquera !

42 réflexions sur “Music is the soundtrack of your life

  1. héhé, en plus, je l’ai lu AVANT de preumser, le truc, c’est que je suis en train de réfléchir à mon comm’ (comprendre : j’essaie de reconstituer My Life OST… c’est pas facile)

  2. Ca me fait rire le passage ou tu parles de ton trajet jusque la fac, c’est exactement ce que je fais en ce moment. Et suivant le genre de musique que j’ecoute, je peux mettre 5 minutes de plus pour le même trajet.

    Sinon, perso, j’ai « découvert » la musique assez tard. Et ouais, on peut vivre sans musique quand on est ado. Mais alors, depuis que j’ai decouvert, je suis boulimique, je suis incapable de faire qqchose sans écouter qqchose. Du coup, c’est un peu relou parce que je me fais chier quand je suis en cours ou quand je suis au boulot…
    Et puis l’avantage de découvrir tard, c’est de profiter des grands morceaux avec un poil plus de maturité que les autres, et ca devient vite orgasmique à l’âge adulte. Arf…

  3. Je suis comme toi (on est bien content de le savoir hein?). La musique m’accompagne partout. Dans le bus, quand je passe l’aspirateur, quand je fume une clope sur le balcon, quand je m’endors…bref, j’ai le mp3 greffé sur les oreilles! Je suis aussi de la génération Dance machine (hé oui…c’est la loose….) Petite, moi c’était plutôt Dorothée (faut assumer aussi ;p) Toutefois, je crois que j’ai eu la chance d’avoir des parents et un grand frère (10 ans de différence) qui m’ont ouvert l’esprit. Je me souviens vers l’âge de huit ans, j’écoutais aussi bien du Nougaro, du Higelin, du Gainsbourg que du AC/DC, du johnny Clegg ou du bob marley. Il me semble que c’est de là que j’aime fouiner pour découvrir des nouveautés et sortir un peu des « modes ». Et là, je dis merci internet!
    Je pense que la musique a effectivement une influence sur notre vie, on écoute des trucs tristes quand on est mélancolique ou à l’inverse des trucs qui nous redonnent la pêche (merci Gloria et son I will survive ou dépêche mode….)
    Hé pis, qui ne se souviens pas des chansons d’amour qui nous ont accompagnées dans nos relations? Mais si, vous savez, le fameux: « oh!!!! écoute c’est notre chanson!!!! ». Celle qui nous fait tant pleurer après la séparation…
    Bref, la musique pour moi c’est la vie! (c’est un peu beaucoup là non? hé pis non, j’assume!)

  4. en parlant musique! Emilie Simon sur Europe2 TV ca c’est de la musique!!!! je suis fan de sa voix et de cette recherche musicale! Bon, je vous laisse, je vais voir la suite 😉

  5. Oui je suis tout à fait d’accord avec ce post. La musique c’est un des éléments centraux de nos vies. Tout comme peuvent l’être un parfum, un lieu, un visage ou une voix.
    Mais pour la musique, c’est pafois (en tout cas pour moi) à un point extrème.
    je sais qu’il y a des cds que je ne peux plus entendre parce qu’ils me replongent dans des périodes enfouies de mon existence avec mes exs par exemple, et je ne peux entendre ces musiques seul ou sans elles, ou avec d’autres….
    Bon ok, je consulte demain!!!!

  6. si on résume, on fait partie de la generation :
    – Dorothée,
    – Dance Machine (tout le monde a t il oublié la plus grande discothèque du monde volume 35?),
    – Steevy.
    Un jour, on va devoir s’expliquer devant le monde entier pour cette page sombre de l’humanité. J’en frémis déjà. brrrr

  7. Je crois que chacun d’entre nous avons plusieurs chansons chargés de souvenirs, de nostalgie.

    Il s’agit en général de chansons contemporaines d’une époque, ou également de chansons que l’on appréciait particulièrement.

    Quant à moi, mes goûts sont assez variés. Il y a même des styles musicaux que je n’aime pas, alors que certaines chansons ou groupe de ce style me plaisent (les Black eyed peas ou Pink en sont un trés bon exemple !).

    Thom…

  8. Bon bah voilà, concert terminé! ahhhh, c’était bien!
    c’est l’avantage d’habiter à Paris: les concerts! Moi dans ma ville, il n’y en a pas tant que ça, il faut aller sur Lyon ou Genève et tout de suite, le coup devient plus élevé avec le déplacement. Je profite surtout des festivals d’été (aix-les-bains, paléo festival à Nyon…) pour pouvoir amortir au max le coût et je trouve tout le temps quelque chose qui ma plait.
    Julien Clerc et Sheller, j’en ai bouffé aussi! C’est marrant comme nos parents peuvent avoir une influence sur notre culture musicale je trouve. Je pense sincèrement que c’est eux qui m’ont ouverts même si je n’aimais pas tout. Maintenant, j’écoute de tout et suivant le morale et les découvertes, ca varie et je ne m’en lasse pas!

  9. Ca va être mortel!
    « ouh la menteuse », « no limit », « the rythm of night », « B E 2N Y B, mon nom à moi c’est Benny B »…
    Va encore falloir plus picoler que maintenant pour accepter de danser sur ça! Yesssssss! 🙂

  10. Mince je me rends compte que tu dois pas être loin de mon age canonique nina…
    J’ia à peu près le même parcours, jusqu’à mes 15 16 ans (en fait jusqu’a l’album in utero qu’avait eu mon voisin pour noël) j’étais un pur produit universal (en fait un pure produit des radio commerciales) ensuite je peux dire (même si maintenant j’en ai honte) que j’a découvert la musique grâce à nirvana, et doc 1 roll le dimanche soir sur fun (salut c’est l’doc, c’est mon émission l’emission du doc, doc and roll) puis après y’ aeu un passage à vide de ma vie dans tous les sens du terme (si je pouvais rayer une époque de ma vie ça serait celle là) et la j’ia découvert la vrai musique, ben harper, queen, bon j’ia fait dans le merde aussi hein, j’ai durnat cette époque acheter pls album des enfoirés, un de palmas le double des single de goldman (marrant je classe mes cd par ordre d’achat, donc je sais ce que j’écoutais et quand) puis après je me suis mis à traîner avec des gens qui avait une autre culture donc j’ai dériver vers des gout comment dire plus les inrockuptibles, et la je suis très johnny cash (depuis que j’ai vu le film) très 60’s et à fond dans le classique, mais bon même si j’ai acheter les 4 saisons de vivaldi, j’ai aussi acheté le dernier ben harper hein

    allez BAO les gens

  11. Je suis tout à fait d’accord c’est fou comme la musique peut rappeler des souvenirs…Louise attaque en 4ème, saïan supa crew,blink, eminem…Chaque chanson évoque un univers, les personnes que je fréquentais, les lieux…
    Ahhh bon je ne renie pas ma période Dorothée, enfermée dans ma chambre en train de chanter « ouhhh la menteuse elle est amoureuse… »par contre je me félicite d’avoir échappé aux boys band genre 2 be 3 ! Ca m’avait vallu à l’époque d’être un peu à part mais franchemenr aucun regret! et puis starmania c’était beaucoup mieux!
    Aujour d’hui j’écoute vraiment de tout et ne peux absolument pas me passer de musique, je passe mes journées en musique, selon mon humeur ça passe d’Emilie Simon à Korn ou sépultura, oui je sais je suis un peu dans les extrêmes parfois! mais ça doit être l’effet concours! 😉

  12. allons-y pour my life’s OST…
    patrimoine familial : brassens, dire straits, bob dylan, pink floyd; led zeppelin
    patrimoine fraternel : beatles, nirvana, doors, pixies (+smashing, offspring première version)
    tout ça, c’est la base, l’immuable, le monument, le truc qui bougera jamais, en quelque sorte. le reste, c’est plus hasardeux, plus fluctuant, mais j’assume tout, je garde tout (même goldman), même si j’écoute plus…
    ajoutons :
    – primaire : dorothée, les inconnus, musiques de dessins animés (enfant du sooooleil, tu parcours la terre le ciel), benny b. j’écoute pas la radio.
    – collège : dance, variété française avec Goldman, initiation au rockèneroll anglais avec oasis
    NRJ, puis à partir de la puberté, Fun (Nina, tu veux faire croire à qui que t’écoutais Fun pour la musique… grande époque de Lovin Fun, et du Star System de Max!)
    – lycée : OUI FM à fond les manettes. louise attaque en seconde, ben harper en première, muse en terminale (fantaaaaaasme, j’y peux rien)
    – prépa : noir désir (des visages des figures), madonna
    Ens : – licence : java, lhasa
    – maîtrise : air, britney, destiny’s child, sean paul
    – prép’agreg : la flûte enchantée, je sais, c’est bizarre, là, comme ça… et bien sûr, david bowie… j’étais pas in, je crois, l’année dernière
    – m2, cette année, donc : ost de rize, harvest de neil young, confessions on a dancefloor de madonna

    voilà, c’est le plus marquant pour moi, j’ai pas précisé les revivals, les ressorties de fonds de tiroirs, parce que pour certains artistes, c’est en permanence (cf. dylan, led zep, pink floyd, brassens, notamment), et que donc ça me rappelle pas nécessairement UNE époque en particulier, mais toutes…

  13. Et bien, ça fait plaisir de voir que la musique compte pour beaucoup de monde lol. Pour moi c’est essentiel (c’est peut etre pour ça aussi que je joue dans deux groupes). Mes goûts musicaux ont commencé à vraiment se former au collège, quand j’ai découvert U2 et Iron Maiden, depuis je navigue toujours entre ces deux univers et j’essaie de découvrir le plus de choses possibles 😉

  14. C est marrant de voir comme les jeunes sinistrés musicalement que nous etions ont su sauver leur esgourdezs du peril Universal ! Remarquez quand je vois mes petits cousins entrer en transe sur du Priscillia je me dis qu’Haddaway c etait peut etre pas si mal…

    J’étais aussi grave sinistré niveau zik en debut de college: Dance Machine volume X etc. Je suis meme allé au concert (vous pouvez me cracher dessus). Du coté de mon pere rien a attendre: William Sheller ou des chants gregoriens, j’aurai su faire un noeud coulant je m’accrochais au plafond. Le salut est venu de ma mere qui me glissait tout le temps un bon gros riff de grate tout droit sorti de la blaxpotation et autres ovnis type Johnny Clegg.

    Comme pas mal d entre vous le salut est venu du rock, pas Nirvana parce que tout le monde ecoutait et je deteste faire comme tout le monde mais dans mon cas Dire Straits et Brian Adams. Je me rapelle quand on faisait un exposé sur Dire Straits en cours de musique au milieu des bio de Corona et Indra les gens se surprenaient à dire « Ah ouais ca le fait quand meme ce truc ».

    Maintenant je mange de tout du moment que c est bien cuisiné: d’Ellen Alien à Jeff Buckley en passant pas Mogwai ou du rock de jeune agité type Kill the Young ou We are Scientists.

    Et en parlant de concerts ça peut paraitre paradoxal mais à Clermont Ferrand on a aussi presque tout qui passe sauf que c est 2 ou 3 fois moins cher qu’à Paris et generalement avant car les groupes tournent la bas pour se faire les dents. Du coup quand mes potes me font « Wouah y a Kiiiil the youuuung qui passent a l’Elysée Montmaaaartre tu viiiiiens ? » je peux leur retorquer d’un air blasé « pfff, tu te fous de ma gueule je les ai vu y a 3 mois à Clermont !?! »

    HA HA HA j’adore leur clouer le bec, je ne m’en lasserai jamais ! « Tu pars chez les bouseux qu’ils disaient »….

  15. Kikou…
    Et bien, pour ma part, la musique fait partie intégrante de ma vie… Tout d’abord, je suis musicos amateur (j’ai commencé la guitare à 8 ans et suivi 8 années de cours, en passant par le classique jusqu’au hard rock). J’ai grandit en musique. Mon paternel est fan des Stones et des Beatles et de tout plein d’autres groupes rock des années 60 et 70… Il a été un des rares chanceux à voir Stones et Beatles sur scène le même soir, alors que les Scarabées étaient déjà connus mais pas les Stones, et que ceux-ci faisaient la première partie des Beatles à la Cavern, à Londres. J’ai donc été berça par Sam the Shams and the Pharaons et Wully Bully, les Stones et Satisfaction, les Beatles et pas mal de leurs vinyles, les Shocking Blues et Venus, Les Kings et You really got me, ou encore Them et Gloria…
    Ensuite, j’ai commencé à écouter davantage de choses… Ma mère était davantage fan des chanteurs français comme Sardou ou Bécaud, Brell et autres… Donc, j’ai aussi écouté tout cela… Puis, durant les années 80, j’ai eu ma période Starmania, Goldman (dont je suis resté un grand fan), et aussi de la Dance. Puis ma rériode plus rock aggressif, avec Metallica, Nirvana, AC/DC, Noir desir, Trust, Iron Maiden, Téléphone, etc… Du coup, bien sur, j’ai eu aussi toujours des appareils pour écouter la musique: depuis le tourne disque avec les 45 tours de Chantal Goya et des génériques de dessins animés de mon enfance (j’ai même été voir le spectacle Marie Rose et le Soulier Magique), mon premier walkman à 12 ans, avec une K7 de chansons comprenant Madonna avec Bordeline, Marc Lavoine et son Parking des Anges, etc… Je me souviens qu’en voiture, lors de nos voyages vers les lieux de vacances, mes parents écoutaient Serge Lama, le Grand Orchestre du Splendid (la Salsa du Démon, Macao, etc…) et Jairo (un brésilien qui chantait les jardins du ciel avec un accent très typique…
    Ma première chaine hifi à 16 ans, premiers CD: le CD 2 titres de la Lambada et l’intégrale des Beatles, du Goldman bien sur…
    Une fois lancé, mon budjet CD ou disque ou K7 a été très vite conséquent. Etudiant, j’animais des soirées, et donc ma CDthèque a atteint plus de 300 CD, allant de Beethoven ou Mozart à Iron Maiden, en passant par Bob Marley, I Am, Starmania, les Blues Brothers, etc… Aujourd’hui, j’ai davantage de CD, et l’accès au Peer to Peer m’a fait découvrir encore davantage de groupes et d’artistes… des versions concert et live géniales de mes chansons préférées, des reprises atypiques (comme la version des Champs Elysées de NOFX en Punk, mon frangin qui est Bassiste dans un groupe sur Toulouse m’influence aussi par des musiques de skater qui bougent bien… qui me donnent la pêche… et je lui amène les grands groupes de rock des années 70 et 80 (led zep, Cream, Police, deep purple, hendrix, zappa, etc…). J’écoutes aussi beaucoup de Jazz, de Blues, et lui apporte cette diversité… La musique est un langage universel… Je me souviens de concerts fabuleux: K’s Choice, AC/DC, Nirvana, Noir désir, Dream Theatre, Goldman, Try Yann, Je me souviens de soirées passées avec ma guitare, des amis, quelques bières, un feu de camp en camping, en bord de plage, avec des étrangers, des espagnols, des anglais, des allemands… des touristes ou lorsqu’avec mes amis, nous étions touristes…
    Bref, la musique fait vraiment partie de moi…, et m’apporte beaucoup… Comme j’écris également, je travaille sur des scénarios de courts métrages, la musique est aussi source d’inspirations, et complément pour raconter ces histoires en images…

  16. oui mais en pauv’petit parigot exilé à part Paris je n’ai vecu qu’à Clermont (en France j entends). Donc c’est mon seul point de comparaison. D’autre part quand je te demande des tuyaux sur Toulouse tu ne les donnes pas, donc tu ne m’aides pas beaucoup à me diversifier…

    Na !

  17. Alors, je me permet de répondre Arnaud… Coté concerts, je ne sais pas si il y a eu beaucoup de changements depuis mon départ de la ville rose il y a 7 ans… Mais donc, de mon temps, coté classique, Michel plasson faisait des sessions gratuites à la Halle aux grains pour les étudiants et jeunes, et coté concerts, il y a plusieurs salles: Halle aux grains, Zenith de Toulouse (un des plus grands d’Europe)… Mais coté bars à concerts, il y a le chat d’oc qui est un bar un peu goth au niveau d’esquirol, sinon, il y avait un autre bar à concerts qui se trouvait du coté de st cyprien, mais je ne me souviens plus du nom qui était assez rock, sinon, vendredi 28, concert rock gratuit au country blues café… Un trio sympa… à voir d’après mon frangin…
    Il y a aussi le havana café qui fait régulièrement des concerts de jazz, le cactus près d’arnaud bernard, sinon, tu as la possibilité de rencontrer les fabulous trobadors justement dans le coin de la place arnaud bernard…

  18. Ben alors on a à peu près le même âge nina c’est cool

    Bon comme tu à l’iar d’ête une fille hyper hype et que tu as mon âge, je sais à qui demander des conseils :p:p

    BAO les gens

  19. JM jarre que de souvenir lol, je dois encore avoir la K7 à la maison lol je suis mort de rire nina faudrait qu’on s’envoi la liste de nos cd je suis sûr qu’on rigolerai bien

    BAO

  20. Plutôt que de tuer la création, Je crois qu’Internet a liberé la musique. Comme tu le dis si bien, depuis que je télécharge (illégalement) je n’ai jamais été aussi curieux de musique, je n’ai jamais autant été à des concerts et je n’ai jamais acheté autant de CD/DVD musicaux.
    Sauf qu’Universal et consors persiste à vouloir nous vendre de la soupe Star Ac’ & Co. et qu’ils ne supportent pas de voir le cours de bourse baisser. Mais les bons artistes, qui ont un univers, une personnalité, un talent trouveront toujours un échos chez le public, et vivront toujours de leur art, ne serait-ce que par la scène.
    Au lieu de lancer une chasse au sorcière, démocratisons la musique, une oreille éduquée et curieuse, consommera toujours plus qu’une autre.

  21. Ma curiosité va un poil plus loin Nina 🙂
    Ainsi je me suis retrouvé à aller à un festival classé Rock/prog/heavy (des styles que j’aime bien quand même, courageux mais pas téméraire lol) dont je ne connaissais aucun des groupes à l’affiche, seulement parce que c’etait pas chèr (moins de 15€… soit le budget d’une sortie normale, et moins que le budget d’un ciné à deux) et pas loin. Et bien j’y ai découvert de bons groupes et j’ai eu une révélation (pain of salvation pour ceux qui connaissent)…

  22. B. : vivre des concerts… dans l’état actuel des choses ce n’est pas le cas. Les groupes/artistes doivent vendre avant de pouvoir négocier une tournée et en général le concert en lui-même est une opération blanche, une fois payés les locations, les intermittents, la pub, etc etc etc. Les marges se font surtout sur le merchandising (les t-shirts à l’entrée) et… sur l’impact sur les ventes.
    Mon opinion sur les téléchargements (j’insiste c’est juste mon opinion et ça n’engage que moi) : ça a permis de diffuser plus largement les oeuvres et d’élargir les auditoires, certes, mais je pense qu’on a le devoir moral d’acheter l’oeuvre qui nous a plu. En faisant cela, le tri serait vite fait : tu télécharges un morceau, c’est de la daube : la maison de disques fait la tronche et c’est normal. Tu télécharges, c’est bien : tu achètes : l’artiste est rémunéré, la maison de disques gagne sa thune (normal ou pas c’est un autre débat) et tout le monde est content.

  23. Gé : je suis totalement d’accord pour dire que si on aime on achète. Mais ce que je voulais dire c’est que le P2P est un outil incroyable pour faire découvrir la musique et pour la diffuser en dehors des circuits plus classiques (qui a dit le passage chez Charly et Lulu), et il faut avoir l’honnêteté de dire que parfois l’industrie du disque essaie de nous vendre de bonne grosse merde. Maintenant, que les maisons de disques gagnent de l’argent en vendant des disques me semble tout ce qu’il y a plus de naturel, je pense simplement qu’ils en gagneraient plus en faisant des disques meilleurs.

  24. Ben je vois qu’on est du même avis B. 😉
    Allez soyons un peu utopistes et mettons nous à croire que les maisons de disques vont recommencer à prendre des risques et sortir des sentiers battus, en espérant qu’elles comprennent que la lassitude s’installe chez le consommateur… Et nos amis les mass-media ont aussi leur part de responsabilité dans la pauvreté ambiante du paysage musical : combien d’émissions invitent des artistes comme Iron Maiden ? (cherchez pas, j’ai compté, c’est zéro) Pourtant, leur dernier album (2004) s’est classé 3e au top des ventes, ils ont joué au parc des princes l’année dernière et remplissent régulièrement Bercy… Quand les media auront fini d’avoir peur de ce qui sort des sentiers battus, l’industrie musicale ira peut-être un peu mieux (s&ns doute aussi quand la musique sera considérée comme un produit culturel taxé à 5.5%…)
    Enfin voilà, je crois qu’on a assez fait de hors-sujet pour aujourd’hui lol
    Bon voyage Lil 😉

  25. laTVA c’est un faux problème… Moi je suis d’accord pour détaxer la musique classique mais rien d’autre on va pas detaxer britney spears non plus ça va pas ou quoi

    BAO les gens

  26. Disons que la TVA est une des nombreuses facettes du problème, mais en même temps (raisonnement simpliste mais cependant vrai) : plus c’est cher, moins les gens achètent.
    Détaxer le classique et pas Britney : comment dire… je n’adhère pas à cette vision élitiste. Je suis loin d’aimer (et même de respecter) tout ce qui se fait (ou s’est fait) dans la musique mais je pense pas qu’on puisse dire que telle ou telle musique mérite plus d’être détaxée en tant que produit culturel qu’une autre, et même dans ce cas, comment établir un critère objectif de sélection ?

  27. il y a tellement de CD que j’ai envie d’acheter que quand j’arrive chez un disquaire ben j’arrive pas à me décider et je ne prends rien.
    Car autrement mon budget CD despasserait aisément les 100€/mois.
    De plus ma façon de faire en ce moment c’est de découvrir ou redécouvrir toute la disco d’un artiste duquel je suis passé à coté ou que je n’ai pas bcp acheté. Et la même pb, acheter plus d’une dizaine de CDs et arriver à les trouver tous au même endroit (ben oui quand c’est des trucs de y a plus de 15 ans pas fastoche), ça coute cher et ça prend du temps.
    Alors du coup soit je fais rien et je suis toujours frustré, soit je tape discographie/phy/fia sur un soft de peer et hop en un jour j’ai tout. Bon là je suis content mais je culpabilise un peu du coup

  28. Ben le problèmedu détaxxage il est là. Perso je pense pas que la musique classique soit élitiste. Ensuite on parle de produit culturel et pour moi britney c’est pas un produit culturel…

    Après la musique classique oui

    Mais bon je dis ça je dis rien hein

  29. Bon, entre deux pages d’écriture de mémoire, j’ai fais ma petite recherche et j’ai à mon tour découvert Etyl. J’aime beaucoup! Merci pour cette jolie découverte.

  30. B. je designais pas la musique classique comme étant élististe mais l’attitude de dire « ca c’est culutrel, 5,5%, ça non 19,6% »
    Britney (que je déteste soit dit en passant) fait partie de la culture américaine, je pense que les petits ricains se retrouvent plus dans la musique de Britney que dans celle de Wagner… Après c’est sur qu’il y a des choses qui ont une valeur musicale plus importante que d’autres, et ce qui est mauvais car trop formaté commercial fait également partie de la culture… Donc TVA à 5.5 pour tout le monde lol 🙂

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