Le chômage, quelle plaie !

Lundi, 9 heures. La plupart des gens ont le nez dans leur café, le regard vaguement fixé sur leur écran d’ordinateur : et voilà, le week-end est terminé, retour au boulot. Moi, à 9 heures, je quitte la chaleur de mon lit douillet (si j’ai daigné me lever) et je me fais un thé. Je réfléchis au planning de ma journée : faire la vaisselle et les courses. Soit si on regroupe les deux, une vingtaine de minutes prises dans mon fol emploi du temps… Pourquoi je me suis levée, déjà ?
 
Le chômage, c’est une vraie calamité. Pourquoi ça m’arrive, d’abord ? J’ai deux bac+4 et un bac+5, tous avec mention, mes tuteurs de stage ont toujours été satisfaits de moi, les gens s’extasient sur mon CV : « mais avec un CV pareil, comment ça se fait que t’aies pas du boulot ? ». C’est précisément la question que je me pose, figure-toi !
 
Retour en arrière. Nina B, 15 ans, plutôt bonne élève, un peu feignante (oui, moi, les devoirs, j’ai toujours eu du mal), appréciée de ses profs et de ses camarades. Nina a déjà tracé sa vie : après un bac littéraire, elle fait un DEUG d’histoire puis elle intègre une école de journalisme. Deux à trois ans après, elle sort de là et se trouve un emploi. Sauf que rien ne se passe jamais comme prévu, c’est pas drôle, sinon. Au lieu de faire juste un DEUG d’histoire, Nina fait une maîtrise. A part une session de septembre en deuxième année de DEUG et une maîtrise en deux ans, tout se passe bien. Elle ne réussit pas les concours de journalisme et après une dernière tentative où elle échoue de peu (11,87 de moyenne, il fallait 12…), elle décide, furieuse, de ne plus passer de concours car elle sait que son dossier est bon et que ça suffit pour réaliser son rêve. De toute façon, dans les concours, y a une part de subjectif et de chance trop importante. Par exemple si, lors de sa dernière tentative à l’école de journalisme de Toulouse, elle était tombée sur un autre jury, elle aurait droit à une question de type : « pourquoi voulez-vous être journaliste » au lieu de « Pensez-vous que la taille de la balle de ping-pong est une question politique » (j’ai vraiment eu cette question). Nina fait donc une maîtrise de science politique puis elle intègre un master professionnel de journalisme. Bon, elle n’a pas pris le chemin le plus court mais au bout du compte, elle arrive au but.
 
Octobre, notre petite Nina est diplômée de journalisme, avec mention… Et là, plus rien. Une fois de plus, le beau plan établi déraille : et bien non, on ne trouve pas forcément du boulot à la sortie des études. Et Nina découvre l’univers joyeux du chômage.
 
A la fac, personne ne nous apprend à être chômeur. Comment cherche-t-on du boulot ? Je veux dire : comment chercher efficacement du boulot ? Envoyer des CV, je sais faire, éditer une liste des titres qui m’intéressent, je sais faire, lire les annonces, je sais faire. Mais comment être sûre que le CV que j’ai envoyé est bien arrivé entre les mains du rédacteur en chef et pas dans les mains d’une quelconque secrétaire qui m’a automatiquement envoyé un mail poli : « désolé, pas de poste » ? Ce serait illusoire de ma part de penser que les rédacteurs en chef ne trient pas leur courrier, je me demande concrètement combien de CV ils lisent vraiment… Moi, j’ai appris à être journaliste, pas à être chômeuse. Je me souviens des discours emphatiques de mon directeur de master qui nous voyait en stage à CNN à Atlanta… Qui nous expliquait avec sa tête de Tintin extatique (oui car il avait de faux airs de Tintin) que la réputation du diplôme, c’est nous qui allions la faire… Mais c’est pas pour autant qu’on va bénéficier du carnet d’adresse de l’IEP, faut pas déconner non plus. Depuis que j’ai reçu mon attestation de diplôme, je n’ai plus aucune nouvelle de ce cher institut politique… En somme : démerde-toi !
 
J’en parlais l’autre jour avec une copine : « Oui, ils nous préparent pas au chômage mais ça fait pas très vendeur de dire : bon alors, vous risquez de vous retrouver au chômage alors voilà ce que vous devez faire… ». Certes, mais c’est pourtant une réalité. L’autre jour, je discutais avec ma tante dont le fils a fait un DESS je-sais-pas-trop-quoi lui permettant de se retrouver journaliste à Milan Presse. Et elle me fait, très encourageante : « dans sa promo, tu sais, ils sont que 2 ou 3 à vraiment travailler dans le journalisme… ». C’est là que je pleure ?
 
Le souci quand on est au chômage, c’est que le cercle vicieux s’engage : pourquoi se lever tôt ? Pour chercher du boulot, certes mais ce matin, je peux m’accorder une petite grasse matinée, non ? Et on se lève tard, de plus en plus tard, on se déteste de rester au lit mais on a aucune motivation pour se lever : les journées sont longues, autant les raccourcir au maximum. Quand je me regarde dans la glace, je ne vois qu’une pauvre fille ratée. 25 ans, des diplômes à ne savoir qu’en faire et pas de boulot. Il y a des jours, je me demande pourquoi je reste sur Paris, autant retourner chez mes parents, ça leur coûtera moins cher…
 
Le problème essentiel dans cette histoire, c’est que j’étais persuadée plus jeune que je ne serais jamais au chômage : quand on veut du travail, on en trouve. Naïve, va ! Du coup, je vis cette inactivité comme un échec, j’ai l’impression de décevoir tout le monde, moi la première. Pourtant, personne ne me fait des reproches, au contraire. Pendant les vacances de Noël, ma carapace de fille forte a craqué et je me suis mise à pleurer devant mes parents et ma sœur : « je suis au chômage et j’ai l’impression que je déçois tout le monde ! » Et là, mon père m’a souri : « Mais Nina, on savait que tu avais choisi une voie difficile et que tu allais galérer. » Ma mère : « regarde ton cousin, tout le monde est content de lui quand il travaille et pourtant, il est au chômage, malgré son bac +5… ». Même Guillaume m’engueule quand je me mets à chouiner : « Mais le chômage, c’est pas un échec, arrête ! ». Certes, certes… Dans ma promo, personne n’a trouvé de boulot, une copine m’a dit qu’il fallait compter 6 mois pour trouver du boulot, soit vers avril… Bon, si je pouvais réduire ce délai, ce serait fantastique parce que je n’ai pas que ça à faire, moi, de chercher du travail, j’aimerais mieux construire ma carrière.
 
La seule chose qui me sauve, ce sont mes projets. J’ai des idées et j’œuvre pour les mettre en application. Ça ne me rapporte rien mais au moins, je ne reste pas inactive et, ça, pour un futur employeur, je sais que c’est un point positif : oui, j’ai été au chômage mais j’ai écrit, j’ai travaillé, regardez mon press book qui grossit de semaine en semaine ! Ça, de l’idée, j’en ai à revendre mais je me vois mal débarquer dans un journal et faire : « moi, j’ai un concept ! ». C’est pas du haut de mes 25 ans que je vais faire mieux que les génies du marketing qui passent leur temps à faire 50 000 enquêtes. Parfois, quand je m’amuse à « et si je gagnais au loto », je me vois en train de fonder mon propre journal, j’adore avoir des concepts à la con, genre « un journal politique de droite et de gauche » ou « un journal ado intelligent ». Pour le premier, l’idée m’ait venue de mes travaux en maîtrise où je comparais des journaux : selon le bord du journal, la vision des choses divergent… Des fois de façon imperceptible mais elles divergent. Enfin, bref, ça pourrait être marrant mais je ne sais pas s’il y aurait un lectorat. De toute façon, tout ça n’est qu’un rêve idiot…
 
Dans ma recherche effrénée du tout et n’importe quoi, la semaine dernière, téléphone : « bonjour, M. Machin de l’internaute magazine, un stage chez nous, ça vous intéresse ? » Oh oui ! Ce matin, je me rends à l’ANPE pour mon premier entretien professionnel, j’évoque mon stage et, là, réponse cinglante : « Non mais on ne finance que les stages aboutissant à un CDD d’au moins six mois. » Bon, très bien, je comprends que c’est mort. Effectivement, rentrée chez moi, j’appelle M. Machin qui me répond qu’il ne peut absolument pas promettre un CDD au bout du stage donc c’est non. Bon, alors, certes, je comprends que l’ANPE n’ait pas envie de filer de la tune à des entreprises qui marchent aux stagiaires mais il me semble qu’un stage est préférable à une bête recherche d’emploi chez moi (non parce que je comptais continuer à chercher tout en étant en stage)… Mais bon, voilà, me revoici plongée dans mon inactivité, plus de porte de sortie pour le moment. Et soudain, une grosse baisse de moral. Le chômage, c’est vraiment pas pour moi.

50 réflexions sur “Le chômage, quelle plaie !

  1. NINA, CE SERAIT BIEN QUE TU DAIGNES REPONDRE A MON MAIL VU QUE TU AS PEUT ÊTRE UNE OPPORTUNITE DE BOSSER
    MERCI

    PS : oui, je suis énervé de t’entendre pleurnicher alors que je me démène pour te trouver quelque chose et que tu as l’air de t’en moquer éperdument.

    PSS : et non, tu n’es pas une ratée, le chômage arrive à tout le monde, tes rêves ne sont pas idiots et je te soutiens à 100 % alors BOUGE TOI QUE DIABLE

  2. un piti conseil d’une ancienne chômeuse, demande une attestation de stage et non pas une convention qui oblige l’entreprise à te donner un CDD au bout des 6 mois. En plus, si tu reçois une idemnité chômage des ASSEDIC, elles sont maintenues!! C’est sur c’est de l’exploitation mais quand on cherche du bolot, y a pas vraiment d’autre choix!!! Et pis, avec un peu de chance, ils te garderont… c’est ce qui m’est arrivé et je te le souhaite à toi aussi!!

  3. Ah Nina, reprenons cet article ensemble. D’abord, tu as fait des etudes d’histoire, j’en revais … mais je ne l’ai pas fait. J’ai etudie les debouches et je me suis dit « trop risque ».
    Ensuite, je pense (et je vais me faire insulter pour ca) que le probleme c’est la FAC : l’enseignement est trop theorique. En ecole de commerce ou d’ingenieurs, nous sommes forme a rediger un CV, a rencontrer un employeur, nous faisons des mises en situation, nous avons des seminaires pour nous expliquer comment ca se passe a l’ANPE, etc. La FAC semble trop eloigne du monde de l’entreprise.

    Puis, il y a la phrase : « Quand je me regarde dans la glace, je ne vois qu’une pauvre fille ratée ». Moi qui vient te lire tous les jours (sauf le week-end) et qui en fin de journee est pressee de devorer ta derniere parussion, je peux te dire que j’envie ta vie telle que tu l’a decris au quotidien. Tu as un enorme talent, la preuve : quel est ton blog rank ? combien recois-tu de visiteurs chaque jour ? Tout ca juste pour une super fille de 25 ans qui a recu le don d’harmoniser les mots entre eux. Je crois que les journaux n’ont pas encore assimile la revolution Internet et que c’est sur les blogs qu’ils devraient etudier les futures embauches.
    Je suis completement convaincue que tu finiras a la tete d’un hebdo feminin d’avant-garde.

    Courage Nina, ne perds pas espoir parce que nous on adore ta pertinence et on est presse de decouvrir tes prochains articles sur papier glace.

    A la prochaine, Mel.

  4. Bonjour,

    ca fait quelques temps que je suit ce blog, et il me semble être passé par à peu pès les mêmes tourments, en particulier ceux développés aujourd’hui : élève « normal » jusqu’en terminale, deug en 3 ans (et très loin d’avoir une mention), licence et maîtrise et Dess avec mention puis … chômage pendant 1,5 an… J’ai enfin pu trouver un travail stable (ie CDI) dans mon domaine 4 ans après ma sortie d’études… (entre temps, job à mi-temps à la fac de Rennes-1 pendant 1,5 an).

    Ce qui m’a « sauvé », ce sont bien entendu les relations qui vous bougent le matin, et vous empêchent de vous lever tard (quoi que).

    Donc : courage ! tu es bien entourée, et les gens croient en toi !

    En espérant que bientôt tu n’auras plus le temps d’écrire (à notre grande dame),

    sébastien

  5. J’ai une autre idée.

    Il y a toujours aussi possibiité de faire des piges dans des magazines spécialisées où tu pourrais justement avoir un regard extérieur.

    Tu as déjà tenté cette possibilité ?

    Over-blog lance une série d’interview de blogueurs célèbres en ce moment. Idée à creuser de ce côté ?

    Je t’ai renvoyé un mail pour avoir deux-trois dernières précisions. J’ai à nouveau mon contact lundi. Je lui transmets le tout à ce moment.

  6. Je disais que je risquais de me faire insulter parce qu’a chaque fois que je critique la FAC, j’observe une levee de boucliers, tout le monde veut me taper !
    Sinon, heureuse que tu sois en meilleure forme, et je pense qu’il n’est pas si mauvais que ca de prendre un petit boulot. De nombreux employeurs apprecie qu’un candidat justifie une activite quelconque, ca demontre un certain dynamisme.

    Faut venir bosser a Nice matin … 🙂

  7. Alors tu demandes l’attestation à l’ANPE, en plus en tant que chömeuse longue durée, tu y a totalement droit. En fait ça fonctionne comme une convention c’est juste le nom qui est différent mais tu sais à l’ANPE tout est dans des cases surtout demande une attestation de stage. Ils n’en parlent pas parce que c’est de l’exploitation et vont essayer de te convaincre de le faire d’une durée de moins de 6 mois. Ils préfèrent que la société s’engage après le stage mais les employeurs ne te connaissant pas, ils préfèreront toujours ne pas être pris à la gorge et choisir de te garder ou pas après les 6 mois.

  8. Coucou !

    Ca me fout un peu els buoles ton aryicle…. Je suis étudiante en maîtrise (nouveau master 1) et je compte bien faire un DESS (nouveau master 2). Mais dans ma tête, comme je fais des études longues, j’aurai forcément un boulot. Comme si qu’il n’y avait pas le choix. Je suis d’accord avec Mel, j’ai des copains qui sont en écolde d’ingénieur et toutes les semaines, ils ont deux heures de « communication » où ils apprennent à bien rédiger un CV et à se préparer à des entretiens d’embauche. En plus ils font des stages alors que j’en ai jamais fait !!!
    Donc oui, la fac y est sûrement pour quelque chose. Mais le chômage, ce doit être dur. Pas facile d’occuper ses journées… Alors, bon courage et ne te décourage pas !!!

  9. Cool cet article, on se retrouve tous autours de notre joli chomage. Comme d’autres, ma période post-bac est un grand n’importe quoi. On fait jamais ce qu’on avait prévu, on s’oriente comme un pied, on se réoriente finalement dans le bon sens et au final on connait ce chomage, celui qu’on pensait éviter grace au départ à la retraite de nos parents. Une seule solution pour vaincre le chomage rapidement; le piston. Inutile d’ête bon, l’entreprise vous considère de toute façon comme inutile sortant de l’école (en gros, t’as un diplome mais tu connais rien au monde du travail coco). Répétez en coeur; Le piston, c’est la solution!

  10. Si tu veux de l’aide dans la création de CV, le formatage, la manière de passer les différentes barrières, les différentes pistes que tu pourrais exploiter, n’hésite pas à m’envoyer un mail.

    J’ai recruté pas mal de monde et changé cinq fois de boîte donc je pourrai te donner quelques conseils.

    Par contre, c’est clair que niveau journalisme, ma boîte à pistons est aussi vide que mes couilles après une soirée réussie (p’tite touche de vulgarité pour finir le message, c’est toujours classe).

    J’attends ton mail, bon courage !

  11. Je me demande si je suis pas dans le même cas : je reste tout le temps chez moi, je vais même pas voir ce qu’il y a à l’ANPE, je suis même pas chômeur… je sais même pas ce que je suis…
    Docteur, c’est grave ?

    Et sinon, j’étais pas retourné voir les canards depuis mon Deug, maintenant que j’y repense… 🙂

  12. Malheureusement on est beaucoup dans ce cas. Le chômage est d’autant plus ennuyant qu’il rend la vie de plus en plus difficile lorsque tu n’a pas le droit au assedic.

    Enfin, il faut pas perdre courage et puis le matin, ce qui me réveil c’est l’horoscope le plus funky de la bande FM.

  13. rassure toi, maintenant que tu as le CPE (contrat première embauche) du 1er ministre, tous les journaux et toutes les rédacs vont vouloir t’embaucher dare dare !!! En plus y’aurait une place de libre chez France soir je crois.
    allez courage. personne ne te jette la pierre.

  14. Un article tres vrai, pour un sujet qui nous touche tous…

    Etant passé par là (je sais je ne suis pas le seul), je peux juste te dire : rassure-toi, tu n’es pas une loque, t’es pas pire que n’importe qui, on commence tous a se lever de plus en plus tard, a se coucher a des heures pas possibles, quand on est au chomage… et on se sent tous mal pour ça, pour cette inactivité forcée. C’est pas toi particulierement !

    Un seul petit conseil : faire un peu d’interim de temps en temps pour casser le chomage (a mon avis il faut absolument eviter de cumuler plus de deux-trois mois, sinon ca devient de pire en pire)

    Sinon, ca pose un autre grand probleme : ce merveilleux secteur du journalisme auquel nous aspirons est BOU-CHE. Et pour longtemps, et je ne vois pas ce qu’on peut y faire.

    >
    Le phenomene blog, c’est bien joli, mais ca ne crée pas d’emplois de journalistes.

  15. Bonjour nina,
    juste un petit commentaire sur une phrase : « dans les concours, y a une part de subjectif et de chance trop importante ».
    J’aime beaucoup te lire mais pour une fois je ne peux pas etre d’accord ! En effet , c’est pour tout le monde pareil ! Un dossier c’est bien beau , c’est tres scolaire mais la vie ne se resume pas à un dossier …

  16. « Si on excepte ma gueule de vampire, on va dire que ça va mieux, oui ! 🙂 « 

    Bah,une petite vampirette, c’est mignon aussi.

    Tu sais ce qu’on dit, dans la vie, la réussite, c’est un tiers de talent, un tiers de travail et un tiers de chance.

  17. La plupart du temps, c’est juste une question de prise de position par rapport à une situation.
    On se dit que tout va mal et justement, c’est ce qui arrive.

    Dans ce genre de situation, je tente toujours de positiver. Je me fie à mon instinct et prends du recul.

    C’est sûr que tu ne vas pas très fort en ce moment.

    Mais : tu as un ami fidèle sur lequel tu peux compter : Gauthier.
    Tu as une famille qui t’entoure, te soutient et ne te juge pas.
    Tu as un blog qui marche très bien avec des lecteurs qui te soutiennent aussi. Ce blog te permet de nouer des « contacts » qui peuvent très bien déboucher sur quelque chose.
    Et puis, il y a moi qui te soutient très fort aussi discrêtement ;o)
    Parce que moi aussi, j’ai envie que ta loose disparaisse, que tu ailles mieux et que tu trouves ta place en ce monde.

  18. Juste un petit commentaire d’encouragement : comme pas mal de monde, le chômage j’y ai aussi été confronté et ce malgré mon école d’ingé en informatique… 1 an 1/2 ça fait long, mais j’ai finalement trouvé en avril dernier. Donc tout arrive…
    Et comme tu dis, se bouger pdt le chômage c’est du meilleur effet, j’ai pu vérifier.
    Pour les stages, une fois sorti des études, c’est effectivemt quasi impossible d’en trouver un (pour éviter les exploitations, on en a déjà parlé) et pourtant ça serait tellement profitable sur un CV !

    Bref, tout ce que je te souhaite c’est de trouver plus vite que, mais vu la parcelle de talent que j’ai pu lire, je ne m’en fais pas trop 🙂

  19. c’il ne faut pas avoir de bac plus cinq pour comprendre que lorsque on cherche un job il ne faut pas demander un stage qui devrait aboutir a un CDD…assez hallucinant.
    par ailleurs faire une fac d’histoire n’est pas forcément la voie royale pour entré dans le journalisme car la fac ne propose pas de stage . au mieux avec tes diplomes tu sera employée dans un magazine avant d’avoir une certaine experience et avoir un job intéressant.mais pour cela les DUT et les BTS sont mieux encore. Cra avec tes diplômes je suppose que tu une certaine idée de l’emploi que tu cherches ..or tu devrais savoir que ce genre d’emploi sont accessibles avec des diplômes meilleurs tel que un IEP ..c’est la loi du marché!!
    enfin des stages il fallait en faire avant la fin de tes études et demander des conventions de stage pour que ces derniers soient reconnus par les professionnels.
    pour ton idée de journal gauche -droite : cela à déja été conceptualisé mais jamais réalisé car les sondages prouvent que cel n’intéresserait personne.
    un journal ado intelligent ? ; le concept est pas mal mais bon une fois la société..bla bla bla..

    dans ta periode chômage tu n’a qu’a te mettre à faire du sport cela détend!!!et occupes sainement!!!
    tu as qu’a apprendre comment fonder sa société : pour un journal cela ne doit pas etre trop dur; le regime juridique est simple reste l’apport financié..
    enfin…la France comme terre de travail? je n’y crois pas moi c’est pourquoi je fais me études en Espagne et je migrerais dans d’autres pays …
    en tout cas nous cela nous permet de lire un sacré blog sympa et super joyeux..la verve est appréciable mais pas assez cinglante. a mon goût!!!lol!!mdr!!!

  20. J’imagine comme ca doit t’etre diffiçile à vivre.Sais pas si ça va te remonter le moral,mais je t’invite à lire ceci:

    http://serge.over-blog.net/article-693862.html

    Afin de ne pas vivre la meme chose la fille de mon ex-epouse a decidé de quitter l’ENS et de basculer en DCEM 1.Ceux(lles) qui ont reussi le concours de l’ENS sont dispensés des PCEM 1 & 2.

    Bonne « merde » dans ta recherche.

  21. ca en devient schizophrénique :
    – d’un coté il ne faut pas faire trop d’études, car on va trop ds le théorique, on devient « sur-diplomé » (un concept bizarre, où le qui-peut-le-plus-peut-le-moins ne fait pas sens, où il ne faut pas ni etre trop doué ni etre trop nul, juste la moyenne qu’il faut a l’employeur a un moment donné..)
    – de l’autre on nous dit « dsl on ne peut pas te donner ces responsabilités, t’a pas le (mon?) niveau mon petit, mais t’inquiete après 15ans comme moi tu auras la bonne expérience »
    Est-ce que la demande due au baby-boom arrivera un jour ?

  22. PCEM :premier cycle d’etudes de medecine.
    DCEM :deuxieme cycle d’etudes de medecine.
    Un prof a dit y’a qq jours dans un cours de medecine: »
    En médecine on a des cours de Sciences Humaines et Sociale
    On apprend alors tour à tour que l’intégration des personnes handicapées ce n’est pas vraiment ça, qu’on n’a plus d’argent pour financer la protection sociale qui représente le tiers du budget du pays, que l’impot sur le revenu sert à peine à payer les intérêts de la dette du pays, qu’on a 20% de chances d’être déclassé socialement c’est à dire qu’un fils de cadre sup devienne cadre, celui d’un cadre devienne ouvrier et que celui d’un ouvrier devienne chômeur alors que dans une société qui marche on devrait « s’élever ». La palme revient sans doute à cette phrase: la population à risque aujourd’hui c’est les jeunes mais demain ça changera, ça sera les personnes agées autrement dit, t’es jeune aujourd’hui,tu galères? et ben quand tu seras vieux ca sera pareil! On nous balance des horreurs comme ça et puis on se casse.
    Quand tu lis ça ca te donne pas envie de te lever le matin.

  23. « C’est précisément la question que je me pose, figure-toi ! » : moi aussi. Trop de diplôme? pas assez d’expérience?

    « j’ai vraiment eu cette question » : heu, ils avaient fumer quoi ces profs pour poser une question pareil, un gateau aux chocolats? 😉

    « Nina découvre l’univers joyeux du chômage » : le plus drole c’est l’ANPE … déprimant! Tu as essayé les candidatures spontanées, auprès de chaines télévisées ()TF1, …), par exemple, tous leurs sièges sont sur Paris.

    « comment être sûre que le CV que j’ai envoyé est bien arrivé entre les mains du rédacteur en chef » : en te déplacant, après avoir demander un rendez vous d’entretien d’embauche. Le porte à porte est aussi une solution pour trouver du boulot, à défaut d’avoir un poste, les boitent gardent les CV les plus intéressant sous le coude. Tu as essayé les boites de consultants. Les entreprises qui ont les moyens passent par des consultants pour faire le recrutement.

    « on se déteste de rester au lit mais on a aucune motivation pour se lever » : méfies toi, on tombe vite dans le cercle de la paresse, il fait très mal celui là.

    « dans la glace, je ne vois qu’une pauvre fille ratée » : RATE!!! Quand on a autant de capacité que toi, on est pas une raté. J’aurais bien aimé avoir le quart de tes facilité pour les études, cela m’aurait laissé plus de temps pour faire la fête.

    « une copine m’a dit qu’il fallait compter 6 mois » : c’est des conneries. Il n’y a aucune règle dans ce domaine, çà tient plus du bol qu’autre chose. Tomber au bon endroit au bon moment, c’est une lotterie.

    « tout ça n’est qu’un rêve idiot » : rêve idiot égale nouveau. La nouveauté est très recherché de nos jours.

    « Pour l’interim, j’y pense de plus en plus » : il y a de la demande pour le journalisme?

  24. ton article m’a fait rire, mais m’a fait rire jaune. Il m’a fait penser à me situation: Bac + 4 de droit privé, actuellement en DESS spécialisé dans la lutte contre la délinquance… Et en septembre prochain, je n’aurais rien: pas de boulot, pas d’avenir en face de moi, juste la possibilité de passer tous les concours possibles et imaginables, tournant tous autour des 5% de réussite. Je suis même soit-disant « sur-diplômée » pour passer le concours d’éducateur de la PJJ qu’on peut présenter à bac + 2, et on risque de me recaler sur dossier…
    Alors je te comprends, je comprends ton sentiment d’échec et ta peur de l’avenir.

    On a pleins de diplômes et pas de boulot… Elle est pas belle notre société!!? …

  25. « On se fout de ma gueule?? » > des fois j’ai l’impression que c souvent juste une excuse, du style « je préfererais qu’on soit amis, tu es trop bien pour moi, etc » lol

  26. merci pour la reponse mais tu sous entendrait que je ne connais pas le marché…
    hihihih mon oncle gère toute les publicités de Ouest france (un carnard pourri),et de plusieurs publcités dans des radios (Hit ouest et france bleue armorique) donc niveuau journaliste je connais.
    et je sais tres bien que ces amis a qui j’ai parlé (les Hutains qui gerent le journal ouest france) de mon objectif de faire du journalisme m’ont dit que faire un DESS en passant par des facs d’histoire c’est pas l’idéal..
    au mieux il me conseillait l’IEP .c’est ce que je fais.

    alalal tjrs une certaine petite arrogance dans le ton des diplômés fraichement sortis de l’université… tu sais un DESS c’est pas transcendant…et les BTS c’est tres bien. sauf que on a pas trop d’opportunite de carrière . mais au moins on a un job.!!!
    bon en tout cas bon courage kand même ..

  27. « qu’on a 20% de chances d’être déclassé socialement c’est à dire qu’un fils de cadre sup devienne cadre, celui d’un cadre devienne ouvrier et que celui d’un ouvrier devienne chômeur alors que dans une société qui marche on devrait « s’élever ». »

    Bon alors je ne suis pas dans les 20 %. Mes parents sont des cadres moyens issus du monde ouvrier et depuis ma terminale, je me suis fixé un objectif que j’ai atteint il y a trois ans. Je ne pense pas vraiment être déclassé socialement.

    En fac de médecine, le but du jeu est de dégouter un maximum les nouveaux arrivants. Les redoublants foutent donc le bazar en cours et il y a une politique à peine dissimulée de démoralisation des nouveaux pour réduire la concurrence future. C’est assez mesquin comme ambiance.

  28. « alalal tjrs une certaine petite arrogance dans le ton des diplômés fraichement sortis de l’université… tu sais un DESS c’est pas transcendant…et les BTS c’est tres bien. » > et qd on a fait les deux on est aussi catalogué dans les arrogants par défaut ?

    « sauf que on a pas trop d’opportunite de carrière . mais au moins on a un job.!!! » > là est le prb, c surtt pour pouvoir évoluer qu’on va jusqu’à ces niveaux ! sinon avec une telle logique on va bosser à l’usine (aucune dénigration ds mes propos, je l’ai fais et je le referais surement) où l’on a un job, mais pt etre pas la stimulation intelectuelle..

  29. C’est la logique que tout simplement, elle a commencé par des études d’histoire et qu’après, elle a voulu s’orienter plutôt vers le journalisme.

    On n’est jamais vraiment surdiplomé quoique les recruteurs puissent en dire et encore une fois, Nina a eu raison d’aller jusqu’au bout de ses études.

    Ne t’inquiète pas, je ne pense que par rapport au niveau socio-profesionnel de ton père, tu seras déclassée. Tu suivras juste ton voie. Tu as trop la niak pour ça.

    L’ambition, c’est bon, mangez en ;o)

    > Y a pas d’interim dans le journalisme… Mais ça fait gagner des sous et j’en ai cruellement besoin.

    Non, mais on peut faire éventuellement pigiste.

  30. Hello nina pas longtemps que je regarde les blogs donc petit poste pour toi, j’ai un bac+6 d’une gde ecole aussi, et j’ai mis 1an 1/2 avant de trouver un cdd de 6 mois, et dans quelques mois ca recommence, je te comprends, ca été ma pire période…

  31. De toute façon, dés qu’on accumule les non-travails (stage, CDD, etc…), il devient difficile de trouver autre chose. Comme si les gens se disaient « celle-là est une bonne poire, je vais pas provoquer la perte d’une manne aussi peu chère »…

    Mon frère est au chômage depuis 3 plombes, et autour de moi les gens avaient souvent tendance à le comparer à ma meilleure amie qui, elle, accumulait les jobs depuis des années. C’est vrai qu’elle a jamais été inactive professionnellement depuis des années.

    Sauf que maintenant qu’elle a finit les études qui lui fournissaient les stages « partiellement rémunérés » qu’elle faisait, maintenant qu’elle aimerait trouver autre chose que les divers CDD qu’elle a accumulé ensuite, eh bien… elle trouve rien.

    Parce qu’avoir de l’expérience dans un CDD, finalement, ça sert à trouver un CDD. Avoir de l’expérience dans un stage non-rémunéré, ça ne sert finalement qu’à trouver un autre stage rémunéré.

    J’ai démissionné, j’ai la chance d’avoir une femme qui gagne bien assez pour subvenir à nos besoins à tous les deux. Mais je vois la fin de mon préavis qui approche, et j’ai peur mdr

    Thom…

  32. « Non, j’ai fait histoire parce que je voulais faire journalisme, c’est un parcours assez courant, en fait. Pour intégrer une école, il faut un bac+2, normalement et beaucoup choisissent science po ou histoire. »

    Ca, je ne le savais pas. Donc un bon point pour toi qui a tout fait ;o)

    « Oui, mais les piges, c’est pas de l’interim! 🙂 »

    Tu joues un peu sur les mots là. M’énerve pas toi ;o)
    Les piges, c’est de l’intérim d’ultra-courte durée

  33. cochonneries conjugales… cochonneries conjugales… 5 minutes après, la garce partait travailler !

    Ouais, j’ai démissionné y’a 2 semaines suite à un différent avec l’équipe managoriale (expression de mon cru désignant l’ensemble des managers sans distinction lol).

    Marre des engueulades injustifiées, des engueulades préventives et des engueulades par procuration… (encore 2 expressions de mon cru ! lol)

    ceci dit, j’ai rien d’autre sur mon CV que ça, alors je me vois mal le retirer lol Au contraire, le proprio des Quick de Reims va me rédiger une lettre de recommandation 🙂 🙂

    Thom… a parfois de changer d’orientation pour aller dans le social !

  34. Salut Nina,
    en te lisant ce soir je me susi fortement reconnue, comme toi mapassion est le journalisme j’ai une maitrise d’information et communication puis je me suis inscrite en dea pour effectuer des stages.
    J’ai eu la chance d’être embauché aprés un stage pour des enquêtes ,un cran avent d’être journaliste et de pouvoir tourner.
    Les contrats en télé sont trés durs à obtenir, madernière mission s’est terminé fin janvier j’étais pas vraiment journaliste mais dans le milieu il faut presque tout accepter pour travailler et tomber sur l’opportunité.
    Depuis chômage, grop flip!! Et si ça ne marchait pas et si je restais là à attendre chez moi qu’il se passe quelque chose sans jamais y arriver.
    C’est tellement piston chance etc dans ce milieu que tout peut bien resté figé.
    Du coup je déprime je ne pense pas me résoudre u jour à faire autre chose, le mois de Mars me semble vide de vide donc je me prépare psychologiquement à encore rien faire et pour combien e temps!
    J’envoie des cv des coups de fils, j’essaie de rester en contact avec les quelques connaissances que je me suis faite sinon je vais au ciné et je reflechis pendant heures!!
    Je me sen nulle parfois, moi qui déborde d’énergie de fantaisie et de détermination rester sur le carreau à 25 ans c dur.
    Bravo à toi de continuer à travailler et à écrire, tu me donnes sérieusement une leçon, c le mieux à faire et c courageux moi j’ai comme un blocage.
    Je peux rester parfois des heures à rien faiore jusqu’aà m’allonger et dormir pour ensuite m’en vouloir d’être si molle!!!
    J’ai bien envie de me trouver comme tu disais une activité en parallèle de la recherche d’emploi mais quoi?
    Un truc sympa quelques heures dans la journée qui ne soit pas déprimant, je voit pas!!

    En tout cas, ton énergie et tes doutes me réconfortent dans mon désarroi!!!
    Il faut y croire, le chômage c dûr mais la volonté c encore la melleure chose pour y arriver ya pas de raison

  35. Yo, moi,j’suis chomeur quand j’veux,j’ai du travail quand j’veux ;
    pourquois ? j’suis qu’un p’tit ouvrier considérer comme une grosse merde de cariste qu’ont paye le smic ou tres légerement au dessu; mais toujours en cdd ou petites missions intérim .
    Un ouvrier avec juste un bep(presque rien!!!) ,j’me dis que j’ai foiré ma vie avant d’la commencer,car moi ,j’ai auccuns espoire de trouver un jour un travail que j’aime et pour lequel je serais bien payer ! Hélas ,j’ai deja 30 ans ,et je suis deja un mort vivant parsque je sais avec mon expérience professionnelle ( au moin 50 entreprises en 12 ans) que partout ou je suis embauché , j’suis mal payé,mal traité,juste un numéro (et meme si je fait tres bien mon job, c’est jamais suffisant pour les chefs qui te pourrissent ton boulot en te harcelant constament pour un meilleur rendement ), Aujourd’hui je sais,et le savoir est une arme ! Alors plus jamais je ne me laisserais exploiter ,sauf par obligation (pour vivre) quand je suis au bout de mes droits assedics,seulement a se moment d’obligation,j’irais me faire exploité ,considérer comme exclave le temps qu’il me faudra pour pouvoir de nouveau touché le chomage !
    Voila ma vie,voila mon avenir ,alors arrete de pleurniché,prifite du chomage tant que tu touche d’la tune, et tu verra que c’est quand ont s’y attend le moin que les bonnes choses arrivent !
    Avec tes bagages , tu n’a pas a avoir peur,c’est toi qui sera mon maitre et m’aurra comme exclave !
    Pour que tu comprenne ma reflexion :
    -Un ouvrier qui a bosser dure ,esquinté sa santé et son corp a cause du travail physique , tuer son cerveau a penser tous les jours comment faire pour gagner d’argent car son miserable salaire ne lui permet juste le strict minimum ou alors l’endettement pour un p’tit crédit voiture dont-il a absolument besoin pour se rendre tous les matins TRES TOT au boulot termine sa miserable vie entre l’hopital et son appartement situé au 5èm étage d’un immeuble pourri d’une banlieu délabrée avec pour retraitre un SMIC d’aujourd’hui ! Voila comment je devrais accepter de survivre , Alors tu me comprend Mieux maintenan !!!!

  36. Salut, tu sais, j’ai connu la même situation que ta soeur, et je trouvais ça horrible ! Mais aujourd’hui, j’accepterais de me faire tabasser ou de tomber gravement malade pour retrouver un boulot pareil… car aujourd’hui, je fais un boulot où il y a un stress psychologique affolant ( et comme c’est un truc où je me suis engagé par promesse, je peux pas fuir cet enfer ), et ça, quand on a pas connu, on peut pas savoir ( ni même imaginer ! ) ce que c’est ! Il y a un harcèlement psychologique continu de la part des clients, le téléphone qui sonne non-stop pour des engueulades ( la nuit, je fais des cauchemars où j’entends le téléphone sonner ! ), les clients qui t’obligent à te speeder à mort, les disputes avec les  » collègues  » qui préfèrent n’importe quoi ( porter des colis de 40 kg et se flinguer le dos, par exemple ) plutôt que subir les clients, etc… Tous les gens qui bossent avec moi en bavent tellement à cause des clients qu’ils sont devenus misanthropes ! Notre but à tous, c’est d’être vendredi soir pour enfin ne plus voir et ne plus parler à personne pendant deux jours… mais encore une fois, je te comprends ainsi que ta soeur, parce que moi aussi, j’ai connu la même chose que vous, et je réagissais comme vous, mais crois-moi, des choses pires existent…
    Amicalement.

  37. Pour comprendre un peu mieux la cause essentielle du chômage, vu sur le site http://www.actuchomage.org

    Gains de productivité du travail, durée du travail, chômage

    Au lieu de réduire la durée du travail, comme dans les années 1970, les gains de productivité du travail ont conduit à un chômage très important, parfois caché en mettant plus de la moitié des chômeurs en invalidité (Pays-Bas, Grande-Bretagne, Danemark).

    Les gains de productivité permettraient de réduire à quelques heures par semaine le travail nécessaire pour bien vivre, à condition de changer de modèle de société et de supprimer toutes les productions inutiles (par ailleurs nuisibles à l’avenir de la planète, donc au notre et à celui de nos enfants).

    Voir cet article :
    Gains de productivité du travail – 1997-2003
    http://travail-chomage.site.voila.fr/produc/gain_productiv.htm

    En France, la productivité du travail a augmenté de 17,22 % en sept ans, pour l’ensemble de l’activité nationale. Sans rien changer à la production de richesses du pays, le nombre d’emplois aurait pu être augmenté de 17,22 % en réduisant de 14,69 % la durée réelle du travail. En moyenne, avec des transferts d’emplois entre secteurs d’activité, le nombre d’emplois aurait augmenté de 4 284 500. Le chômage réel aurait beaucoup baissé.

    D’autres articles intéressants sur le site

    http://travail-chomage.site.voila.fr/index2.htm

    comme « Des mythes autour de l’emploi »,
    « Chômage officiel et chômage réel en 2005 »,
    « Le modèle libéral britannique : emploi et chômage » ….

    Bonnes lectures, cela aide à réfléchir.

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