Blogueuse depuis 2005, moi, monsieur !

Et voilà ! Aussi fou que ça puisse (me) paraître, ce blog a donc 10 ans. Et comme je suis une fana des bilans, celui là s’imposait parce qu’il y a 10 ans, alors que je fumais sur le balcon d’un immeuble du 9e arrondissement, je n’imaginais pas qu’en ayant cette idée, j’allais juste changer ma vie. Sans exagérer.   Le blog, lanceur de carrière Il y a 10 ans, j’imaginais qu’aujourd’hui, je serais journaliste. Je n’avais pas la moindre idée dans quel canard, tout m’intéressait potentiellement. Raté, j’ai quitté cette voie sans issue pour moi pour emprunter l’autoroute du … Continuer de lire Blogueuse depuis 2005, moi, monsieur !

Ah, t’es revenue !

J’ai tendance à penser que nous sommes multiples, notre moi évolue en fonction des épreuves de la vie ou de ses joies, aussi. Il y a la Nina joyeuse, la Nina neutre, la Nina extatique mais aussi la Nina défaitiste et/ou déprimée. Les Nina down, je ne les aime pas, comme la plupart d’entre nous, je suppose, même si certains se droguent au spleen. Mon spleen m’emmerde car il ne génère rien si ce n’est de l’inactivité et de la frustration. En 2011, j’ai plus souvent qu’à mon tour revêtu ma tenue de Nina la déprimée mollassonne. La faute à … Continuer de lire Ah, t’es revenue !

Comment je suis même pas allée au Pôle Emploi

09 décembre 2010, j’apprends donc que le 11 janvier au soir, je serai au chômage. Enfin, je peux partir avant mais je n’ai pas très envie de me retrouver désoeuvrée donc je dis « ouais ouais, j’irai jusqu’au bout du contrat ».  Mais j’allais pas attendre le 11 janvier pour me bouger les fesses. Dès le 09 au soir, je décroche un premier entretien puis un second dans le week-end. Et me voici avec deux entretiens dès le lundi 13 décembre. Un autre le 14 au matin. L’un est une pure arnaque, je vous fais le topo : « salut, je te propose … Continuer de lire Comment je suis même pas allée au Pôle Emploi

Comment j’ai re tutoyé le chômage

J’ai de l’intuition et dans la vie, ça me sert. 07 décembre, je croise par hasard le responsable du matériel informatique dans le RER après une longue journée de travail. On papote un peu et il me révèle que quelqu’un de mon service nous quitte. Pardon ? On est 7 dans mon pôle et personne ne me semble en position de démissionner. Je blanchis et formule ces mots : « putain, c’est moi… ». Il a beau me rassurer, j’en suis persuadée. Il faut savoir qu’ils ont prolongé ma période d’essai, « c’est normal, ne t’inquiète pas ».  Je saoule l’Amoureux et … Continuer de lire Comment j’ai re tutoyé le chômage

En fait, je déteste décembre

(mais j’aurai mis 30 ans à m’en rendre compte) Lundi dernier, déjeuner en amoureux avec Amant chouchou (faut que je lui trouve un nouveau surnom, le côté « amant », ça ne correspond plus du tout), je lui raconte mes nombreux malheurs quand soudain, je percute : mais qu’est-ce que je déteste décembre en fait. Petit panorama de ma vie : décembre 1986, mort de mon grand père, décembre 2002 mort d’un couple d’amis très proche de mes parents plus gros accident de Yohann qui devient à ce moment-là notre « presque frère », décembre 2008 mort de ma grand-mère. Je vous expliquerai plus tard le … Continuer de lire En fait, je déteste décembre

Avec qui tu manges le midi ?

L’autre jour, j’ai assisté à une scène mignonne à mon bureau. A ma droite, Camille, stagiaire marketing. Dans l’open space qui passe à côté de nous : Eve-Marie, stagiaire commerciale. Bon, le fait qu’elles soient stagiaires importe peu. Elles étaient dans la boîte avant moi. Eve-Marie passe derrière nous (oui, je suis en open space et les gens se déplacent en permanence derrière moi. Autant te dire que la vidéo de fessée NSFW que j’ai vue passer sur Facebook ce matin, je la regarderai à la maison) et Camille l’interpelle « hé, tu manges quand ? ». Et là, drame « Heu mais heu… je mange … Continuer de lire Avec qui tu manges le midi ?

Cours pour adultes… ceux qui ne bossent pas

J’avais donc décrété que je prendrai des cours de dessin cette année. Mais voilà-t-il pas que je me retrouve dans le même drame que les cours de russe : si tu sors pas du boulot avant 18h, c’est mort, tu peux pas y aller. Et les chances que je puisse m’éclipser du boulot avant 18h sont…d’aucune. La plupart des cours pour adultes commencent à 18h30, je ne parlerai pas de ceux qui se déroulent en plein milieu de journée. Question : en tant que cadre dans le secteur tertiaire, précisément celui où quitter le boulot avant 19h ne peut être qu’exceptionnel (ok, … Continuer de lire Cours pour adultes… ceux qui ne bossent pas

Le souci de la bonne performance

Cette semaine, Pink m’a montré une page web parlant du sextoy le plus inutile du monde, le sex counter. Je vous explique le principe : c’est un cockring qui calcule le nombre d’allers-retours que fait monsieur pendant l’acte. Alors là, je reste sans voix. Ce qui est extrêmement rare en matière de sexe, mes voisins peuvent en témoigner. Bon, alors, je ne comprends pas bien l’utilité de la chose. Déjà, je n’ai objectivement pas la moindre idée du nombre d’allers-retours que compte un coït moyen, à supposer que le monsieur se contente de limer en rythme ce qui est profondément ennuyeux pour tout le … Continuer de lire Le souci de la bonne performance

Enzo travaille à Corpocrec

Par Enzo En ce moment j’ai un peu l’impression de travailler dans l’entreprise imaginée par Martin Vidberg, Corpocrec. Une entreprise où l’on peut rester en faisant semblant de travailler. Il y a quelques semaines, quand j’avais fini ma première journée (d’une heure) à Corpocrec, Nina m’avait dit que ça méritait un article. Je n’en avais rien fait sur le moment (harassé par cette journée de travail sûrement). Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Lors de ma scolarité, j’ai pris plaisir à écrire pour un journal étudiant (traduire par « quelques feuilles A4 photocopiées et agraffées ») un article sur … Continuer de lire Enzo travaille à Corpocrec

Quand la motivation revient

La semaine dernière, j’ai un peu fait l’article sinistre sur les bas du chômage. Mais il y a également des hauts et il est important d’en parler, ne serait ce que pour éviter la dépression de mes lecteurs chômeurs. Alors parlons de ce regain de motivation régulier qui nous attise. Quand j’étais au chômage, ce qui m’a aidée, c’est l’orgueil d’un côté, mon entourage de l’autre. Des refus, j’en ai essuyé, des semaines sans qu’il ne se passe rien aussi. L’avantage quand on touche le fond, c’est qu’on peut donner un coup de pied pour remonter. A chaque non, je me laissais une … Continuer de lire Quand la motivation revient