Petite chose fragile

Dernièrement, j’ai expérimenté le « je suis la petite chose fragile de service », statut assez inhabituel pour moi dans la mesure où je suis plus habituée à être la pompom girl du groupe, celle qui encourage, montre que le verre n’est pas si vide et que « tu verras, demain, ça ira mieux ». Préceptes que j’applique à moi-même même si parfois, je ne serais pas contre une télécommande magique qui ferait avancer ma vie de quelques semaines jusqu’au moment où tout ira mieux de façon indéniable. Ces derniers temps, les gens sont donc très préoccupés par mon bien-être et la gestion de la crise … Continuer de lire Petite chose fragile

Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile

J’ai honte de le dire mais assumons : Secret Story m’a révélé un truc. Non pas que les candidats ne maîtrisent pas la base du français (et qu’on ne me dise pas qu’ils sont étrangers, ils sont francophones !) mais que pour mener les hommes par le bout du nez, rien ne valait la fragilité. Mince, ça fait 15 ans que je joue sur un tout autre registre. Moi, l’empathique, la plutôt fine psychologue, je suis tombée complètement  à côté. Quand j’étais petite, genre en primaire, mon atout numéro 1 était mon côté garçon manqué, les garçons m’aimaient parce que j’étais comme … Continuer de lire Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile

Apprendre à vider le vase

Hier soir, j’ai comaté devant des épisodes de série sur mon ordinateur. En fait, depuis le déménagement, j’ai une vie trop géniale : le soir, je rentre, je lance des séries sur mon pc, je dors sur mon canapé (j’ai pas encore reçu mon lit, je vous raconterai cette histoire plus tard)… Une vraie no life. Et hier soir, je me mets la saison 5 de Six Feet Under, les derniers épisodes. Je ne vais pas trop raconter pour ceux qui n’ont pas vu mais comme on peut s’y attendre, un des personnages principaux meurt. Et pendant l’épisode de son enterrement, comme une conne, … Continuer de lire Apprendre à vider le vase

Addiction, insupportable fléau

En ce moment, je lis un roman sympa « Sexe et dépendances » de Stephen McCauley. En gros : l’histoire d’un homo, William, pré quinquagénaire, qui décide au début du roman de mettre fin à son addiction au sexe. Bon, pendant toute une partie du roman, il est merveilleux de logique : « Bon, je vais juste baiser un coup mais comme ça, ça m’obsèdera plus ».   Dans ce roman, on croise une foule d’addict. Charlotte, ex alcoolique qui boit quand même encore un peu, une accro aux visite d’appartements. Ah et puis William, c’est un peu un accro au ménage. C’est-à-dire qu’à côté, Monica, … Continuer de lire Addiction, insupportable fléau