Tsunami en la demeure

Aussi incroyable que ça puisse paraître, je ne suis pas morte. Personne de mon entourage n’a passé l’arme à gauche non plus. Ma petite absence en ces lieux s’explique par une déprime passagère qui me rend à peu près aussi drôle qu’un tableau de Munch et mon week-end à Marseille pour Buzz Paradise que je vous raconterai quand j’aurai retrouvé toute
ma joie de vivre car ce week-end fut une belle réussite pour l’agence à mes yeux et je veux leur rendre hommage à juste titre. Et pour ceux qui en douteraient, non, je ne bosse pas chez eux. La preuve, je ne vis pas au Luxembourg.


Donc je disais qu’en ce moment, c’est pas la joie alors plutôt que de griller un sujet intéressant (ou non) en écrivant un article mal tourné car nous savons tous ici que mon humeur influe sur la qualité de ma plume, je pars en freestyling. Non, ici, point de chouinage à base de la vie c’est moche. De toute façon, mes soucis étant liés au boulot, je préfère ne pas raconter, de peur de trop en dire. Rien d’essentiel, je ne risque pas du tout ma place, que du chiant de toute façon. Comme a dit Anthony, le mec de ma sœur : « vous faites vraiment un métier de con… » (le vous intégrant ma sœur). Pas tout à fait faux quand on voit les drames qui sont les nôtres. Dans quelques temps, ça me fera hurler de rire à m’en taper les cuisses mais là, un peu moins. De toute façon, l’unanimité de mes relations me signale que je suis un peu trop impliquée et qu’il faudrait que je lève le pied. Moi-même, je me le dis, c’est pour dire. Même mon horoscope de Biba (je crois) a dit, je cite : « les amours ? Pas le temps, vous ne pensez qu’à votre carrière ». Pas faux mais en même temps, en ce moment, les mecs que je rencontre ont tous de sérieux problèmes avec les femmes en général. Des fois, je regrette un peu de ne pas avoir fait d’études de psychologie, je suis un tel aimant à tarés que je ferais fortune si j’avais mon cabinet. Oh, je créérais un blog psy ! Genre venez étaler vos névroses en comms, je vous analyse. J’aurais du pain sur la planche, déjà que certains ici me font halluciner par le contenu de leurs propos alors que je ne soigne personne… Mais faut dire aussi que j’ai le don de trouver mignon des mecs qui se révèlent être des connards.nPas forcément avec moi, d’ailleurs. Là, par exemple, j’ai croisé un mec en soirée au tout début de l’été, un croisement si furtif qu’il ne m’a pas vue, j’avais juste son prénom. Un jour, une amie me parle d’un blogueur dont je ne connais que le pseudo, elle me montre sa photo, j’ai un doute… On dirait le même mec. Et bien tout à l’heure, en furetant sur viadeo, j’ai eu confirmation que c’était le même mec. Ce mec qui incarne à la perfection mon style d’hommes est donc un type peu fiable. Merde. Pour la petite histoire, j’ai retrouvé ce jeune homme… dans les contacts de ma sœur.

On peut draguer sur viadeo ou c’est mal vu ?


Enfin, il faut voir le verre à moitié plein, je dois m’y forcer. Mes problèmes sont ponctuels, peu importants, rien de grave. Dans quelques temps, j’en rirai de bon cœur (sans me taper les cuisses cette fois, ça fait mal à force). Je pensais que 2009 serait un cru aussi bon que 2007, pour le moment, hors changement de poste, y a rien de vraiment particulier mais j’ai envie de lui laisser une chance de me prouver le contraire à 2009. Il reste deux mois et demi. A moi de me bouger pour faire un truc de plus de positif, un truc qui restera. Non mais c’est vrai, zut, les années impaires sont mes années, j’adore le chiffre 29 et depuis que j’ai 29 ans, il ne se passe rien de notable. Faut que j’attende la trentaine ? La trentaine, mon Dieu… D’ailleurs, ça y est, depuis presque 15 jours, j’ai 29 ans « et demi », comme quand on était petit, je dégringole vers l’autre côté. Suis-je censée commencer à réfléchir très fort à une liste de choses à faire avant 30 ans ? Non parce que j’ai pas trop d’idées, là… En même temps, en cinq mois et demi, il ne me reste pas le temps de faire beaucoup de choses, des petits trucs, plutôt. Et non, je ne sauterai ni d’un avion ni d’un pont, dussé-je avoir un élastique ou un moniteur avec un parachute dans le dos (bien que ça puisse être un volet intéressant pour où trouver l’homme mais je me pense sincèrement incapable de le faire).


De toute façon, faut que j’arrête de toujours me mettre des échéances pour tout, ça sert à rien.

Bref, voilà, je finis là cet article sans queue ni tête. Dès que ça va mieux, je vous raconte mon week-end marseillais, mon avis sur adopteunmec (ça va saigner), le fait que je suis toujours insatisfaite et j’avais vu un autre sujet pas mal dans Glamour ou Biba ou Cosmo (j’ai pas encore lu Marie-Claire) à développer. Ah et il faudra à tout prix que je vous parle d’une asso aussi !



Bon, c’est pas tout ça mais après avoir bu un mug de café, la nature se rappelle à moi.

6 réflexions sur “Tsunami en la demeure

  1. des soucis de boulot…bof, ça va (tré)passer.moi je suis toujours empêtré dans mon site de rencontre et j’en ai eu tellement marre de ne pas avoir de réponses quand j’en esperais une…(pourtant en général, je suis assez bon vendeur par écrit), que j’ai créé un pseudo de femme, piqué une photo sur un site concurrent, et attendu pour voir la concurrence…hop : 100 visites en 3 jours…une 10 de messages (je réponds a chaque, polie et tout la miss,et le dernier etait pas mal : un portuguais style beau gosse, avec lunettes de soleil, posant devant sa BMW et a moto façon bol d’or…il prétendait être romantique… je lui ai indiqué d’enlever ses lunettes d’abords…donc c’est interessant, cruel peut être de jouer les spammeuses, mais interessant…cela dit, j’ai « rencontré » quelqu’un et comme toujours dans ce cas là, mon coeur d’artichaud est mis a mal…je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça : ça n’a rien a voir avec toi sauf pour te dire que patience, il est là l’Homme, au coin de la rue…suffit de savoir laquelle et quand.

  2. J’ai envie de te dire « Bienvenue dans mon monde, Nina! » : 2009, rien de transcendant… Le taf pas super glop… niveau sentimental, je reste le regard fixé sur la ligne bleue des Vosges… Et avoir eu 30 ans il y a un mois n’a rien changé. (C’est un peu comme le bug de l’an 2000 : tu en fais toute une histoire, tu psychotes, et en fait il ne se passe rien… Tu es juste plus vieux !) Le tout, c’est de ne pas se perdre dans une loose attitude mais plutôt dans une « je n’ai rien à perdre » attitude sur tout les plans. Je ne sais pas si c’est vraiment constructif mais ça fait un bien fou.

  3. c’est drôle les symétries dans la vie, moi ce sont des filles qui ont des soucis avec les mecs que je rencontre, quoi que là en ce moment ça va plutôt bien. grosse baisse de forme également, l’exil ne me réussi pas du tout au teint.

  4. droit de réponse a nina : non, il y a un mois, je n’ai pas fait fait de rencontres, au contraire je me suis fait plaquer…d’ou ma nouvelle recherche, non pas pour fuir la solitude mais pour donner un certain sens a une existence qui reste très centrée sur moi sinon et assez vide…c’est ptêt con mais j’ai envie de partager mon temps avec quelqu’un, construire un peu à deux, c’est tout simple comme 1 et 1 font 2 – je conseille le dernier bouquin de Pascal bruckner : le paradoxe amoureux…tres interessant.

  5. oui tu as raison j’ai échangé un peu avec quelqu’un debut octobre, mais apparemment bien qu’ayant les mêmes mode de vie en apparence, j’ai l’impression que ça ne collerait pas…et puis elle n’est pas sur de vouloir vivre a deux…là j’ai rencontré (enfin on échange) quelqu’un d’autre complètement différente : une veuve … reste que tout ça est encore du virtuel. Quand au fait de savoir si il vaut mieux vivre a 2 ou seul, c’est vraiment en fonction des périodes et du contexte…je pense qu’on est pas fait pour vivre sans personne a qui penser, les ermites doivent drolement sublimer ou drolement s’astiquer…ça ne veut pas dire qu’on doive necessairement etre sous le même toit, à faire les même choses, l’air béat : passé la premiere année, voire deux, la béatification c’est terminé : et on n’a pas envie nécessairement de partager sa salle de bain, ou sa penderie donc la vie a deux…pas évident. et à trois ça se complique encore plus, je n’ai pas assez d’experience sur ce sujet de toute façon…je tatonne comme je peux. En plus, si on considere qu’on fait des études jusqu’a 25 ans parfois, qu’il faut bien 5 ans pour se lancer dans la vie active…et voir le monde, c’est tout a fait légitime de se dire qu’on a bien le temps a 30 ans. passé 40 faut un peu s’affoler si on veut pas rester seul devant son sapin a noel apres…

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