L’’alcool, ce douloureux problème de société

Par Gauthier

Il y a différentes formes d’alcoolisme, et je vais essayer d’identifier la mienne à l’aide d’un article à 45% (non dilué s’il vous plait).

Donc je vais commencer par mon préféré : l’alcoolisme mondain. Qu’est ce que c’est ? Tout simplement une forme élitiste de l’alcoolisme pmu-esque (que nous verrons tout à l’heure). L’alcoolique mondain se targue assez régulièrement d’une particule ou d’une dizaine de couv’ de Télé 7 jours. Les deux n’ont aucune importance, sauf pour celui qui les revendique fièrement. Un alcoolique mondain ça ne paye pas ses consommations. Il boit dans les dîners, dans les cocktails, dans les soirées VIP (Very Important People), toujours à l’œil. Et oui plus on est riches moins on doit dépenser d’argent. D’ailleurs heureusement pour lui, parce que s’il boit autant c’est pour oublier qu’il est has been, ou has never been… et donc complètement fauché ! Moi je paye trop souvent ce que je bois donc ce n’est pas moi.

 

Voyons maintenant l’alcoolisme domestique. L’alcoolique domestique (alcoolicus domesticus) est un être troublé et troublant. Tout le monde est susceptible de le devenir après une rupture, un défilé JPG raté, une baisse des taux d’intérêts ou une hausse du prix du tabac… Bref les déclencheurs sont différents, mais le résultat reste le même. Le pauvre bougre boira tout le temps, en permanence, et du lever au coucher, il aura une bouteille pleine à moins de 2 m de lui où qu’il soit. C’est pour ça qu’il sort peu, les femmes sont plus touchées, en effet, il n’est pas convenable pour une femme de se foutre minable en public, donc elle se cache ! Toutes les CSP peuvent être touchées. Donc l’alcoolique domestique boira de la villageoise, de la bière, de la vodka, de l’armagnac ou du champagne. Du moment qu’il y a de l’alcool… Mais lui il paye sa consommation, il se cache quand il achète les bouteilles au Shoppy, faisant jusqu’à trois superettes par jour pour brouiller les pistes. La désociabilisation est souvent le corollaire de cette forme d’alcoolisme. Je ne suis pas concerné, je ne bois pas tout seul chez moi, je suis hyper sociabilisé, et je n’ai aucune honte à boire comme un trou…

 

L’alcoolisme pmu-esque fait des ravages dans nos campagnes principalement. Où que vous viviez, qui que vous soyez, vous êtes déjà entré dans un PMU, ne serait ce que pour demander votre chemin. Et là votre regard se perd dans la foule des habitués, là un vieux à moustache, avec un gros nez rouge et un béret de travers, entre deux lampé du gros rouge qui lui sert de carburant, il réajuste son mégot de gitane maïs et se gratte la tête avec des ongles qui engendrerait un cataclysme par attaque cardiaque dans un salon de beauté… Là une femme, blonde décolorée délavée, avec un pull marin sale et déformé, elle doit avoir 29 ans sur sa carte d’identité, mais les poches sous ses yeux et ses dents pourries lui donne 48 ans, elle tient un verre de blanc, et fume des gauloise sans filtres. Là bas un homme, le mari de la blondasse apparemment, il fini vite son demi pour aller chercher leur progéniture à l’école, il ne s’est jamais brossé les dents de sa vie… l’alcoolique pmu-esque paye ses consommations, le plus souvent avec son RMI ou sa retraite. Si quelqu’un a pensé que ça pouvait être mon cas je le brûle sur place !!!! Je suis jeune, je suis beau, je dépense une fortune en crème miracle pour paraître frais en toutes circonstances, je m’asperge de parfum à 70€ la bouteille, et j’ai une hygiène irréprochable !!!! Non mais…

 

Il reste une catégorie : l’alcoolisme étudiants. Le brave étudiant qui travaille comme un forcené toute l’année pour obtenir des diplômes qui lui permettront un jour de rentrer, tête haute, dans son agence ANPE pour s’inscrire au RMI. Il doit décompresser, et donc que fait-il le week-end ? Il boit avec ses potes. Alors après les modalités diffèrent, il peut se mettre minable à domicile avec une bande de potes, ou sur un quai de Seine, toujours avec ses potes, mais aussi, encore avec ses potes plus quelques autres, dans la boite du coin. L’étudiant alcoolique a une espérance de vie réduite du moment qu’il vit en province et qu’il doit conduire pour rentrer… Les platanes ne sont pas vos amis, ils viennent se mettre juste devant votre voiture (mais que fait Sarkozy ?). Avec un peu de chances, il croisera la route du Lieutenant Lebo de la Gendarmerie de Péquins s/ Argoules qui lui retirera poliment son permis de conduire avant de le reconduire chez ses parents qu’il connaît depuis le collège. L’étudiant alcoolique est le plus souvent très gentil, très amoureux quand il boit un peu trop. Mais il y a aussi la forme bourrine : deux verres et il veut casser la gueule de tous ces cons qui le regardent de travers sur la piste. J’ai une très grande expérience du mec qui veut me dessouder parce que je parle avec sa meuf. Il me chope par le col et m’informe qu’il va me faire sortir les dents par l’anus, là s’armer de son plus beau sourire et tout en posant une main sur ses fesses lui dire : « Mais je préférerais faire autre chose avec mon anus, on t’a déjà dit que tu avais un cul d’enfer ? ». Là c’est quitte ou double, et perso je m’en suis toujours bien tiré, le bourrin arrête tout net, de peur que je le viole sur place. C’est fou ce que les hétéros ont peur des pédés ! Quelque part je suis un étudiant alcoolique, certes, mais je ne paye pas suffisamment mes conso pour ça, je sors trop souvent dans des endroits fréquentés par des VIP (Very Important Poufiasse).

 

Donc résumons, je suis un savant mélange d’alcoolisme mondain et d’alcoolisme étudiant… Nous voilà bien avancé… Mais dans tous les cas la seule chose à retenir c’est que je bois comme un trou, que j’aime ça, et que je l’assume complètement !!!! Maintenant il faut s’attaquer à l’autre souci : les trous de mémoire en soirée… Si vous avez un remède autre que « mais arrête de boire Gauthier bordel » je suis preneur…

52 réflexions sur “L’’alcool, ce douloureux problème de société

  1. Un remède pour te souvenir ? ballade toi avec une mini caméra cachée sur la figure, visionne ensuite ta soirée, double effet kiss cool, enjoy…

    plus sérieusement, c’est pas mal comme portraits. le modèle domestique peut avoir une variante avec consommation au boulot. globalement, c’est assez terrible comme sujet, parce que ça doit toucher plusieurs millions de personnes en France, donc on en connait tous, qui peuvent être plus ou moins proches, qui sont tombés dedans et qui se sont détruits, ont détruit en partie leur entourage avec ça…

    j’vais pas faire mon moralisateur à 2 balles, ça sert à rien, mais comme pour d’autres addictions ça ne concerne toujours que les autres, et on est toujours capable de s’arrêter à temps. il y a toujours le côté lumineux, génial auquel on peut se raccrocher, on peut sincèrement se dire quid de Gainsbarre, de Bukowski sans alcool… mais globalement, ça reste une réalité sordide, qui tue ou qui fait des loques humaines (gérard !)

    c’est sympa quand je dis que je fais pas mon moralisateur…

  2. ben dans la catégorisation, je me mettrais entre mélange alcoolisme mondain et alcoolisme étudiant… et alcoolisme PMU… ben oui, qu’est-ce que j’y peux, j’aime rien tant que la bière, et je vous conseille le p’tit stan, le bar le plus pourri de tout paris, métro Notre-Dame des Champs, un vrai café du commerce où se retrouvent les lycéens pour jouer au tarot… bref. ça n’empêche, même en buvant des bières, je sais avoir l’air mondaine, et garder le sourire radieux de la princesse VIP.
    Pour les trous de mémoire en soirée, gauthier, le remède c’est « be at peace with yourself »… je bois pas moins qu’avant, mais depuis que je suis mieux avec moi-même, j’ai moins de blackouts. ça vaut ce que ça vaut après, comme conseil, mais je crois que le blackout a autant à voir avec un complexe refoulé (du genre : mais non, je suis pas en manque d’affection!!) qu’avec une alcoolémie trop élevée.
    heu, sinon, je tiens à parler en faveur d’une moindre consommation d’alcool : boire, ça fait une moins belle peau, je trouve. on a le teint pâteux après une cuite, pas beau, la peau toute décrépite que même mon pot de crème de jour shiseido peut pas faire de miracles à ce point, non plus…

  3. Gauthier, j’ai LA solution.
    Avec mon ancien colocataire on avait ce même problème des black out en soirée et même à deux, pas toujours facile de se rappeler. Alors on a adopté un ami sobre. Qui bon gré mal gré venait avec nous aux soirées risquées.
    Et le lendemain…
    « Tu te rappelles d’hier ?
    -Non
    -Moi non plus
    -Ca craint
    -On appelle l’Ami Sobre
    -Oui »
    « Au s’couuuuurs AmiSobre, il s’est passé quoi hier ??? » Plus qu’à mettre le haut parleur et ponctuer de « non », « merde », « t’es sûr ? », « a ce point ? », « j’irai plus jamais dans cette boîte », et autres, et hop, l’affaire est réglée.
    La mémoire portative, le cerveau délégué.

  4. ah ah ah!! Gauthier, j’ai un moyen efficace pour te calmer. Je crois comprendre que tu es plutot beau gosse et fier de l’etre. Alors va dans un bistrot un peu glauque, et regarde la tete des vieux, leurs visages gonflés et bouffis par l’alcool, leurs yeux qui reflettent l’usure du cerveau à coup de « pastaga », de « petit dernier pour la route ».. Si tu veux etre comme eux, continue!

  5. si tu veux pas arreter, il faut
    1-connaitre tes limotes pour savoir quand boire et quand faire un pause.
    2-eviter les mélanges, avoir l’estomac rempli au départ.
    3-éviter les alcolls blancs ou le vin, surtout le gin qui laisse d’affreuse trace comme la teq’ et passer à la menzana.

  6. Yep, je suis d’accord avec l’idée du cerveau portable : j’en suis un. Et pour cela, il n’est pas indispensable d’etre intelligent, juste sobre, ça suffit. Et avoir une camera ou un petit appareil photo qui prend des petits films avec le son qui font rougir de honte vos alcoolites (oui la fote d’ortograf est faite expres)

  7. oui, alors attention : moi je pense qu’il y a deux types de trous (de mémoire, espèce de dégoutant!). celui dont tu te souviens pas où il faut te rafraîchir la mémoire, mais dont t’aurais une esquisse de souvenir. celui-là, c’est effectivement en buvant moins, mais en même temps, on s’en fout de pas tout se rappeler, il y aura effectivement une âme charitable pour te dire « ‘tain t’avais l’air trop con/ tu m’as fait trop rire hier quand… », ou alors avec le temps, ça peut revenir.
    puis, il y a le blackout complet. celui-là, c’est plus grave. c’est qu’on a beau te dire ce que tu as fait, tu as l’impression qu’on te parle d’une autre personne, parce que tout simplement, il y a quelques heures de ta vie qui se sont envolées de ta mémoire, et que tu ne te rappelleras jamais. ça, c’est pas marrant, parce que tu te sens assez impuissant. mais c’est rare, et ça a à mon avis plus à voir avec un problème psy qu’avec une consommation effrénée d’alcool. enfin si, c’est lié à l’alcool, mais ce genre de blackout, je les ai eus avec du rosé ou avec des cuites qui étaient loin d’être mes plus phénoménales. du coup, c’est pas tant ça le problème qu’un éventuel problème de fond qu’on n’ose pas s’avouer.
    voilà pour l’explicitation de ma pensée. sinon, les mélanges, effectivement, paaaas bien, mais la manzana, pas bien non plus, complètement chimique, bref.

  8. Tu as oublie une classification, selon moi, l’alcoolisme des bateaux de croisiere (des marins). Si tu travailles sur un bateau de croisiere pendant trop longtemps tu finiras par devenir alcoolique ou associable. N’ayant que tres peu de temps libre, le marin a quelques heures pour descendre a terre et la que fait il? en compagnie de ses confreres, il va dans les bars les plus proches et il boit, danse etc… essaye de decompresser en l’espace de 4 heures. une fois rentre sur son bateau, sa cellule, et apres ses 13 heures de travail, il a 3 ou 4 possibilites, rester dans sa cabine avec une bonne bouteille et la tele, descendre au bar pour sociabiliser et boire donc, si il est officier aller au coktails organiser par le capitaine pour boire a l’oeil du champagne et discuter avec les passagers (c’est une obligation ce coktail pour les officiers, ils doivent discuter avec le peuple), ou aller dans la salle commune se mater un film ou faire un ping pong et la, ben une petite biere trainera surement. Conclusion si tu es sobres, en commencant une carriere la dedans, tu ne le seras plus en y sortant….

  9. L’alcool est notre ennemi!
    Mais fuir l’ennemi, c’est lache! (hip)

    J’ai eu un blackout (comme vous dites) de 3 heures une fois.
    C’était aux fêtes de Bayonne. J’ai repris conscience à 6 h du matin, seul, assis sur un trottoir, la tête entre les genoux et un vomi entre les pieds. La dernière dont je me souvienne (souvenais) c’était d’être en train de danser au milieu de milliers de personnes entouré de mes potes avec un verre à la main, il était 3h du mat’.
    J’ai mis 3/4 d’heure pour réussir à lever la tête, ouvrir mes yeux et me lever, juste à temps pour prendre le dernier bus de nuit.
    Aucun de mes compagnons n’a pu m’éclairer sur ce qu’il m’est arrivé.
    Donc je lance un appel :
    si tu étais à bayonne en 2003, et que tu faisais la fête devant « le petit vélo », tu peux m’aider à retracer une partie de ma vie. Merci

  10. Bonjour, je m’appelle Zibro et je suis alcoolique étudiant!

    Le problème, c’est que je ne suis plus étudiant, mais les cuites, elles sont toujours au rendez vous! Bon pour la question des trous de mémoire, je n’ai pas de solutions et pourtant j’en suis victime… Et comme dit Lil, les pires ce sont les blackout complets, quand tout le monde parle de la soirée que vous avez passés alors que pour toi, c’est le noir complet, ben ça c’est flippant! Surtout quand vos amis vous racontent n’importe quoi et que vous allez vous excusez auprès de personnes que vous n’avez jamais croisées…

    Par contre, le fait de mélanger ou pas, de manger ou pas, ça ne change rien! Comme le vieux disait au Duc  » y’à des soirs où tu tapes le bar et y’à des soirs où c’est le bar qui te tape »… A méditer!

  11. « Verre vide, je te pleinds ! Verre plein, je te vide »

    Je suis un alcoolique étudiant avec des blackout avec flash back intégré pour le lendemain. (Comment ça se fait que je me suis retrouvé sur l’autoroute ????). Sinon j’ai aussi été alcoolique militaire pendant 3 mois (Et oui, il existe encore des pays avec armée de milice obligatoire). Ca se rapproche de l’alcoolisme de marin. 2 heures de sortie = 2 heures à boire le plus vite possible pour oublier où tu dois retourner.

    Sinon question Black out, je suis plutôt du genre à en rigoler le lendemain et de faire comme si de rien était. Mais par contre j’ai toujours un peu peur de retourner dans l’endroit de mes forfaits, donc je bois pour me donner du courrage pour y retourner. A force, il y a des endroits où je suis définitivement classé alcoolo de première. (c’est un cercle vicieux)

    Une chose qu’il faut éviter à tous prix, c’est de boire tout les jours pour ne pas devenir alcoolique PMU ou domestique (ce qui serait un peu moche). Et TRES important, il faut assumer ses connerie, comme ça tu parrais beaucoup plus cool.

    Nonène

  12. Une question que je me pose, on dit que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Mais c’est quoi un abus? Un verre de vin par jour, un litre de rhum par semaine, … ? Comment quantifier un abus?

  13. L’abus d’alcool, je pense que c’est quand on commence à perdre le contrôle de sa consommation et que l’on boit plus pour le plaisir mais parce qu’on en resent uniquement l’envie. Je connais ça très bien, je suis fumeur. De plus je connais des personnes de mon age qui sont alcoolique (pas dans le sens drôle du terme) car ils boivent tous les jours sans raisons et parfois seuls. Pourtant rien ne les différenciait à un certain moment de moi, nous buvions en soirée la même quantité d’alcool et sortions aussi souvent (Je pense même que je buvais plus et je sortais plus).
    Mais la différence c’est que j’avais conscience du risque et eux non, car ils se sont mis à boire durant la journée tout seul. Cela peut également venir d’un mal être. Personnellement je me force à boire beaucoup moins quand je me sens mal. Même si j’en ai plus envie que normalement. L’abus d’alcool peut aussi dire : en boire pour des mauvaises raisons. C’est la même chose pour d’autres drogues comme la canabis.

    Finissons par une note un peu plus gai. « La drogue, c’est de la merde ! Surtout quand il y en a plus. »

    Nonène

  14. ah, ciel, l’alcool, quel fléau …
    est ce que c’est grave si on a l’alcool pantouflard?
    j’aime être à moins de 4 m de mon lit quand je bois, parce que dépassé le point de non retour, je m’endors brutalement, n’importe où (même en rave, en boite, dehors dans la neige)…et je ne me réveille que quand j’ai dessaoulé… ce qui prend du temps…
    Ca doit être l’age!

  15. Nonène > Bien répondu. « on boit plus pour le plaisir mais parce qu’on en resent uniquement l’envie » : je suis d’accord avec toi, par contre, il y a une chose qu’il ne faut pas oublier, c’est que la frontière entre les deux peut être très très mince. Un peu comme le fumeur qui est accro, qui dit qu’il fume parcequ’il aime çà alors qu’il est incappable d’arrêter justement à cause de la dépendance. Je crois, comme les fumeurs, les alcolo peuvent trouver une excuses à deux balles pour justifier leurs « envie » de boire et que la limite commence justement là.

    kaos > « Ca doit être l’age » : ou la quantité. 🙂

  16. @Kaos : Ben c’est pas mal l’alcool dormeur, j’aimerais bien voir ça une fois.

    Sinon je trouverais intéressant de faire un listing des différentes réactions à l’alcool :
    -L’alcool dormeur (kaos)
    -L’alcool parleur (Nonène) c’est fous ce qu’on peut dire des conneries, moi mon truc c’est raconter ma vie à des inconnus.
    -L’alcool frappeur et oui ça existe malheureusement
    -L’alcool pleureur c’est l’effet le moins sympa
    -L’alcool stripteaseur

    J’ai beau chercher dans ma mémoire, je ne trouve plus rien d’autre. Pouvez vous m’aider ??

    Nonène

  17. @Steph Si j’ai bien répondu, c’est que c’est du vécu. J’ai fait une année ERASMUS, c’était fête sur fête (tous les soirs si on veut) et j’ai vu des gens sombrer. Mon truc c’était de faire un break de temps en temps (1 fois par semaine) + une soirée sans alcool. Et surtout ne pas boire avant le soir. Et ensuite, quand je suis rentré, j’ai calmé les sorties.
    Bon faut pas croire que tous les étudiants d’échanges finissent alcoolo et que j’ai été une exception, mais ça a fait sombrer des personnes. J’en ai vu aussi sombrer à cause de la canabis. Il faut faire attention avec les bonnes choses. J’aimerais tant avoir eu cette présence d’esprit pour la cigarette quand il était encore temps.

    (je suis bavard hein? Même si je n’ai rien bu ;))

    Nonène

  18. Tres interessante analyse cher ami!
    Moi je me dis que tu fais parti des alcooliques etudiants et un peu des alcooliques mondains, mais plus tard?? Tu es forcement destiné a devenir un alcoolique pmu-esque! ah fatalité quand tu nous tiens!

  19. Dites, je peux m’inscrire à votre club des alcooliques non anonymes, ou presque ? Je suis passé de l’alcoolisme étudiant à l’alcoolisme mondain. Mais sans oublier au passage de conserver le phénomène « black out », pour ma part sans flashback post cuite (sauf en de rares occasions). Dès que je dépasse la limite, mon bloc mémoire se met sur OFF. Pas cool du tout du tout ! Quant aux flashblacks, vu le contenu des quelques uns existants, je me demande si je ne préfère pas les blackout complets. Et si vous trouvez la solution miracle (cuite+absence de mal de tête+mémoire complète), je suis preneur !)

  20. Il manque l’alcoolisme musicien, trèèèèèès frustrant : tu joues dans un café et là, en général, y’a toujours plein de monde (y compris le patron) qui veut t’offrir un verre… que tu dois refuser au bout d’un moment, histoire d’être apte à continuer le concert après la pause et aussi d’être apte à ranger le matos sans le casser, sans le faire tomber, sans tomber dessus… Que le monde est mal fait 🙂

  21. Heureusement pour notre Gauthier national, quand il a un bug, qui est là pour lui rafraîchir la mémoire? Moi, évidemment. Oui, parce que j’ai beau boire comme une polchtronne quand je l’y mets, j’ai jamais eu de black out.

    Bon, moi, je suis clairement alcoolique étudiante et mondaine, aussi. Je ne bois que très rarement seule et dans les bars, je commande bien + souvent un coca qu’un demi. Vala

  22. Oui, le seul moyen de recouvrer la mémoire, c’est un ami qui se pochetronne et qui se souvient quand même. Par exemple je suis une vraie poche à pinard mais rien y fait, je me souviens de tout. D’ailleurs, c’est assez marrant d’aller voir les gens et de leur rappeler leurs petits dérapages.

    Sinon, pour nico, j’étais aussi à Bayonne en 2003 et j’ai dormi sur une grande place dans les mêmes horaires que toi. Je me rappelle avoir traversé un bar, ce qui m’a fait passer d’une rue bondée à une place bondée. Lassé par toute cette foule, je me suis alors allongé pour me réveiller vers 6h30. Il y avait plein de gens dans mon cas, couverts de Jacqueline qui se réveillaient assez difficelement en effet. Malheureusement, je ne pourrais te raconter le passage 3h – 6h…

  23. Nous sommes d’accord, l’ami sobre n’empêche pas deux colocs bourrés de faire un show à la limite du X sur les podiums du gogo ou de mimer un acte sexuel sur le bar ou encore de tenter de voler le string en lamé or du sus-nommé gogo. Mais il aide à s’en souvenir.
    Et l’AmiSobre malgré toutes nos tentatives de corruption
    (Tu veux un verre d’eau ? ===> Verre plein de vodka pure
    Tu veux une tisane ?===> Infusion de… euh… herbes de provence)
    reste définitivement sain et pur de corps et d’esprit mais présent en soirée. Et se rappelle… C’est pour ça qu’on le garde, on a validé la période d’essai et on lui a signé un CDI.
    Et en plus il t’aide à rentrer dans un taxi et pas dans la voiture d’un vieux pervers, c’est pas négligeable…

  24. Sans déc j’en ai enfin trouvé un pas gay, les gars m’ont pas cru, ils ont attendu de le voir et l’ont testé à mort genre « il est grand ton amoureux… J’adore les grands » le pauvre a fini la soirée tout rouge.
    mais IL EST HETEROOO !!!

  25. Ah oui, j’oserais pas dire que ça m’a dérangé, j’ai juste dit de pas le draguer trop, au cas où il serait pas sûr d’être hétéro, pas envie qu’il finisse la nuit dans le plumard (et accessoirement les fesses) d’un ami.
    Mais c’était marrant de le voir pas savoir quoi répondre et virer pivoine. Un grand garçon comme lui, il en a pas reparlé !

  26. Moi je veux bien que tu me le présentes! Enfin, s’il est hétéro comme le « sensé être hétéro » de la boîte de samedi qui montrait son cul à tous les mecs et a fini plaqué contre un miroir par un autre mec à se rouler des pelles monstrueuses, hum!!

  27. Sais pas comment je dois le prendre, pas mal ont fait leur coming out après être sortis avec moi.
    Et partagent encore mes draps de temps à autres mais pas pour les mêmes raisons qu’avant
    « Suis bourrée et incapable de rentrer chez moi, je peux dormir dans ton lit ? »

  28. Bah si parfois, moi j’en aurais bien eu envie mais bon…
    Et eux aussi parfois.
    On a passé la nuit à en parler avec l’un sur le thème de « et si on couchait ensemble » ?
    On en a conclu qu’il réussirait pas à bander et moi à arrêter de rire

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