Pour le plaisir des yeux

L’autre jour, je discutais avec Lilvirgo sur MSN. La demoiselle venait me féliciter pour mon CDD et je lui explique que je suis d’autant plus contente que je vais bosser dans le bureau du DRH le plus choupinou qu’il m’ait été donné de rencontrer (certes, j’en ai rencontré peu). Mais je précise : je ne m’emballe pas, je ne compte absolument pas tenter quoi que ce soit avec cet homme. Il va juste devenir mon plan M.

 beau-mec

Qu’est-ce que le plan M (© Lilvirgo) ? M, c’est pour miam. Un plan M, c’est un gars que l’on trouve super choupinou et qu’on mate sans espoir de plus. En discutant, nous nous sommes rendues compte que nous avions la même façon d’agir. Quand nous allons en cours ou pour travailler, nous choisissons un jeune homme délicieusement miam miam que nous allons pouvoir mater à loisir, le plan M (comme miam ou mate, toujours © Lilvirgo). J’avoue que célibataire ou en couple, j’ai toujours eu mon plan M. En première année de fac, j’en avais un dans chaque cours, quasiment (hého, j’étais célibataire, à l’époque) sans compter les profs. J’en avais deux particulièrement choupinous. D’abord Cédric, sorti tout droit d’un boys band avec ses t-shirt moulant délicatement ses pectoraux et laissant échapper deux bras bien musclées, son jean blanc qui permet d’entrevoir son boxer bleu marine dessous. Il avait le cheveux soyeux, mmmm ! (enfin, ils avaient l’air soyeux, j’ai jamais touché). Je me souviens, au premier semestre, vous aviez la brochettes des nanas de la classe au premier rang. Au second semestre, notre délicieux thésard a été remplacé par son vilain directeur de thèse, normalement en charge de cours et, là, la brochette de nanas (y compris moi) a curieusement disparu de la classe. Il y avait ensuite Pierre, le fils caché de Steve McQueen aux yeux plus bleus que le ciel azuré et au petit cul qui ne demandait qu’à être mordu. Ce qui était génial avec ce prof, c’est qu’il faisait tout le temps tomber sa craie et se penchait donc pour la ramasser, miam ! En plus, il m’avait à la bonne, lui, il m’a dit un jour : « vous êtes une des meilleures élèves que j’ai eue, je ne vous oublierai pas ! ». Aaaaaaaaaaah ! Putain, ça, ça fait plaisir.

Bon, comme en première année, j’ai eu plein de beaux profs et de beaux camarades, le sort s’est vengé et je me suis ensuite retrouvée en cours qu’avec des vilains pas beaux et des profs de l’âge de mon grand-père même pas gentils. Enfin, si, y en avait des sympas mais rien ne pouvant entrer dans la catégorie plan M. Quoi qu’en deuxième année, il y avait l’inconnu du mercredi matin, une histoire débile. Le mercredi matin, donc, j’avais cours avec une connasse finie qui nous avait pris en grippe, Gauthier et moi. Juste avant d’aller en cours, je croisais donc ce beau gosse qui restait dehors, juste devant nos fenêtres quelques instants de plus et je matais jusqu’à ce qu’il aille en cours. Après la rupture avec Pierre, je décidais de le passer en plan M et plus si affinités, j’avais un plan : un matin, j’ai « oublié » ma montre pour lui demander l’heure… Oui, j’étais vraiment TRES nulle en drague à l’époque. Sauf que l’inconnu n’est jamais plus venu.
 

 En sciences po, par contre, dès le départ, je repère un magnifique brun aux yeux de braise et à la peau diaphane, Guillaume qu’il s’appelait (évidemment). Comme je suis très forte, au bout d’un mois, je me retrouve à faire un exposé avec lui, on s’installe à un café avec un coca… Et là, il me rote littéralement à la gueule et ne s’excuse qu’après avoir remarqué que je le regarde, atterrée. Bon, tu dégages de la catégorie plan M, toi !

Le plan M n’a pour but, au départ, de nous motiver à aller bosser ou en cours. Nous n’attendons rien d’eux, si ce n’est d’être présents et beaux, disposés à se laisser mater. Nous ne leur adresserons peut-être jamais la parole mais ce n’est pas le but, au fond. C’est juste que d’aller en cours de sociologie de l’administration, ce n’est motivant que s’il y a un choupinou à regarder. Même quand on est en couple parce que je suis désolée, y a pas de mal à se faire du bien aux yeux. Après tout, c’est comme admirer un paysage ou regarder les étoiles. Quand la nature fait si bien les choses, autant en profiter. Après, rassurez-vous, Guillaume 1er était un pro du matage même pas discret donc pas la peine de me dire en comm : « t’es une garce, imagine si ton mec avait fait pareil. » Il faisait pareil, justement, et je m’en moquais. Regarder n’est pas toucher et je ne m’imaginais pas du tout en train de faire des brouettes
ou autre chose avec mes plans M.

 

Mais parfois, un plan M peut devenir en plan M et plus si affinités. Exemple : Bertrand. Il est choupinou, il est choupinou… Merde, il me fait totalement craquer, j’ai envie de conclure, zut de zut. Bon, finalement, vu que je suis nulle en drague, je crois qu’il n’a jamais compris qu’il était un plan M et plus si affinités, tant pis. Ce fut tout de même très agréable de le regarder droit dans ses yeux bleus-verts-gris pendant quelques mois. Sinon, autre plan M et plus si affinités : Ludovic, mon collègue lors de mon stage rugby. La première fois que je l’ai vu, il m’a pas marqué plus que ça, soyons honnête. Mais comme nous fumions tous les deux, on se retrouvait souvent en pause clope en même temps, à discuter sur le balcon du 5étage et je me suis dit qu’il était quand même drôlement choupinou. Grand, brun, mince, un visage d’ange, miam ! Donc le jeu consistait à caler mes pauses clopes sur les siennes, très amusant. Mais le soir de la finale du TOP 16, c’était l’occasion de conclure, ou pas… En fait, cette soirée m’a permis de mesurer la timidité limite maladive du jeune homme. A un moment, je le rejoins au bar pour commander une boisson (oui, j’avais un bracelet magique me permettant d’avoir accès illimité au bar, je vous dis pas…). Et là, je me dois de prendre les choses en main car il ose pas interpeller le barman, donc je prends la commande pour les deux. Plus tard, dans la soirée, je me retrouve avec Bastien, le pigiste du week-end bien choupinou aussi (mais je le voyais jamais donc pas un plan M) et Ludovic nous annonce qu’il va chercher une bière au bar et Bastien me fait : « tu vas voir, il va revenir les mains vides. » Cinq minutes plus tard, Ludovic revient les mains vides, tout dépité, on rigole. « Oui mais y a le joueur, là, il m’a viré du bar en disant que c’était sa place, quel connard. » Comme j’ai soif, je l’accompagne pour prendre sa commande mais y a plus de bière donc il prend un coca. A la fin, on se fait sortir de la boîte parce que c’est 7h et que ça ferme donc le joyeux trio embarque Zoé et on va se prendre un petit déj dans le coin. Mais la journée ne fait que commencer : Ludovic, Zoé et moi devons partir sur Toulouse pour un match. Donc je rentre viteuf chez moi récupérer mes affaires et je rejoins mes deux amis à l’aéroport où on prend un café dégueulasse. On est rejoint par une quatrième acolyte et on prend l’avion. Pour une fois, j’ai pas eu peur du tout, sans doute parce que je commençais à ressentir les effets de la nuit et je m’inquiète un peu : le match que je dois couvrir est à… 17 heures.

 

On arrive au stade Ernest Wallon, on va manger avec le staff du stade et voilà que le petit Ludovic nous fait un malaise vagal. C’est-à-dire que son visage légèrement hâlé devient plus blanc que le mien (un exploit) donc on s’inquiète un peu, je lui dis de s’allonger et de lever les jambes, la meilleure façon de lutter contre un malaise vagal. Oui, je sais ça parce qu’il m’est déjà arrivé d’en faire. Le plus ridicule : ma sœur se fait opérer des dents de sagesse, j’appelle dans l’après-midi de l’opération pour annoncer à ma mère que Guillaume et moi arrivons voir la demoiselle, elle me raconte qu’une amie de ma sœur a fait un malaise vagal dans la chambre de ma sœur et je rigole : « mais quelle petite nature ! ». Oui, moi, j’ai passé ma jeunesse dans les hôpitaux, pas du tout par maladie mais le dimanche, quand mon père faisait les visites et que ma mère travaillait, il nous amenait à l’hôpital et ma sœur et moi dessinions dans le bureau des infirmières, on était un peu les mascottes du service. Donc on arrive dans la chambre, on discute et je commence à me sentir mal : les couleurs se barrent de mon visage, je commence à transpirer et avoir envie de vomir. Donc, discrètement, je me penche vers la fenêtre pour prendre l’air mais attrapée : Guillaume voit que ça va pas et ma mère comprend : elle me prend par la main et me fait descendre dans le jardin de la clinique pour m’allonger et me faire lever les jambes. Je me moquerai plus jamais des copines de ma sœur qui se
sentent mal.

 

Après le déjeuner, Ludovic et moi sommes conviés dans un superbe bureau tandis que Zoé et l’autre fille vont voir une de leurs amies, on mate la télé puis on s’endort un bon quart d’heure devant. Hé oui, lecteur, techniquement, j’ai dormi avec mon plan M et plus si affinités, la classe ! Nous avons passé le reste de la journée ensemble mais mon stage se terminait sur ce match, je l’ai revu une autre fois et c’est tout. Mais peu importe, ce plan M et plus si affinités ne m’a pas brisé le cœur, c’est le but.

 

Et voilà. Dans quinze jours, je commence mon stage avec, tous les matins, la joie de me lever pour voir mon nouveau plan M… et pas plus si affinités car on ne mélange pas boulot et brouette.

53 réflexions sur “Pour le plaisir des yeux

  1. Alalala Nina, je suis sure qu’il y a pas mal de mecs qui regrettent de ne pas t’avoir emboité … le pas ! Pas mal de plans M auraient certainement apprécié de devienir des plans Q. 😉

  2. Il y a un truc que je ne pige pas, pourquoi ne rien tenter avec les plans M si justement ils sont si Miam Miam? Surtout si on est célibataire et qu’il ne fait pas partie du cadre de notre travail.

  3. Serai-je le premier à faire un com de plus de 3 lignes aujourd’hui ?

    Cet article m’a fait pensé à un plan M, que j’ai eu. Elle s’appelais J. et je sais que je devais certainement être son plan M. aussi. Nous avions plusieurs cours ensemble et dans des auditoires un jeu c’était instauré. Nous nous observions et nous détounions le regard lorsque l’autre nous regardait. Et lorsque nous nous regardions nous nous faisions des clins d’oeils et de gros sourires. Cette fille était vraiment très très joli et j’aurais voulu avoir le courage de lui adresser réellement la parole et l’inviter à boire un verre parce que quand nous fumions ensemble nous nous balancions des banalités. J’ai l’impression que nous étions tous les deux très mal à l’aise lorsque nous étions à moins de 5 mètres.

    J’ai eu une copine lorsque nous nous avions ce jeu avec J. et je pense que ce plan M. à précipité la fin de ma relation. Mais je dois avouer que lorsque j’ai appris que J. avait un copain, ça n’a plus été la même chose.

    Ensuite je suis parti 1 année en Allemagne et quand je suis rentré j’ai continué mes études en bilingue et tous les cours que j’avais avec J. sont à présent en allemand (et oui mon Uni est bilingue). Je n’ai plus jamais revu J., à mon plus grand regret car mon expérience m’a donné plus d’assurance et je pense que si elle me refaisait un clin d’oeil dans un auditoire, je n’hésiterais plus à l’inviter à boire un verre (copain ou pas, maintenant j’en ai plus rien à foutre).

    J’espère ne pas trop vous ennuyer avec mes histoires de lose mais peut être que je vous parlerai bientôt de mes réussites de la semaine dernière (même si j’en ai déjà un peu parlé précédemment).

    Nonène

  4. Stef, pour répondre à ta question (je me sens quand même investie d’un léger droit à donner mon avis, en tant que dépositaire d’une partie du concept) : le plan M est avant tout un plan pour le plaisir visuel. qu’il se concrétise ou pas n’est pas le plus important. d’ailleurs, si on est célibataire, ça n’exclut rien du tout, c’est juste que c’est pas l’état d’esprit. quand tu es maqué, ça correspond au fameux adage (que perso j’adore) : « c’est pas parce qu’on est au régime qu’on n’a pas le droit de regarder le menu ».
    m’enfin, me dis pas qu’à chaque fois que tu vois une fille jolie, tu penses systématiquement à la manière dont tu vas la prendre? tu peux aussi te dire qu’elle est jolie sans partir dans les arrières pensées les plus lubriques, et si c’est dans des arrières pensées lubriques, tu peux te dire que c’est juste pour les penser, et pas absolument pour les réaliser. la réalité est faite de strates, d’épaisseurs variées, et pas seulement d’un schéma binaire je baise/je baise pas. d’ailleurs, c’est pour ça que c’est rigolo. et c’est pour ça que le plan M a sa raison d’être. à bon entendeur…

  5. Et bien, moi, pour le boulot, c’est mal barré les plans M, vu que sur 55 personnes, il n’y a que 9 filles… Bon, des plans M, j’en ai eu biensur pour les cours (encore qu’à Paul Sabatier – fac de science, c’était pas trop ça, et la fille qui était pas trop mal, je suis sorti avec elle, ce fut mon premier grand amour). Ensuite, au Mirail (facde lettres), ce fut plus facile d’en avoir… Et la dernière en date, ce fut lors d’un tournoi de figurines près de montpellier… Une très, mais alors très charmante demoiselle avait accompagné son mec pour le week end… Dur de se concentrer lorsqu’on joue contre le mec en question, avec elle à coté, même si il est très sympa… bon, j’ai quand même gagné…
    Et avant elle, il y a eu Dauphin qui était aussi un plan M jusqu’à ce que j’aprenne les difficultés de son couple et que j’attaque davantage… Bon, résultat, j’en parle pas mal sur mon blog, elle est toujours avec lui, mais nous sommes quand même sorti ensemble…
    Du coup, elle est redevenu un plan M… et uniquement M.
    Voilou. Bisous.

  6. Ah Virgo, la réplique du régime et du menu… combien de fois je l’ai sortie, celle-là… et pour le coup, je la trouve très saine. Pour les éventuelles moitiés ronchonnes suite à d’intempestifs dévissages de cou, la réponse est toute trouvée : chéri(e), je ne peux pas m’empêcher d’admirer ce qui est beau. à ton avis, pourquoi je suis avec toi ? comment ça, goujat ?
    C’est bien dit par Nina dans l’article : pourquoi ne pourrait-on pas profiter de toutes les beautés qu’apporte la nature, et pas seulement les paysages ?

    sechev, souffrant de torticoli chronique…

  7. Les plans M c’est bien mais faut-il encore en avoir…Il y a toujours eu très peu de garçons dans ma filière…malheureusement…..:(
    Par contre je ne connaîs rien au rugby mais je ne sais pas trop pourquoi j’aime bien ce sport…:)

  8. LilVirgo >
    « à chaque fois que tu vois une fille jolie, tu penses systématiquement à la manière dont tu vas la prendre? » : la prendre, non, mais imaginer toute sorte de stratagème pour l’aborder dans le but de la séduire, et tenter de lui décrocher un sourir, oui. Mais çà reste le plus souvent au simple stade de la pensée.

    Mrfish >
    il a peut être fait exprès pour troubler ta concentration. 😉

  9. comme dirait panpan, « Les plans M c’est bien mais faut-il encore en avoir ».
    Par contre, je vais p’têt penser à devenir prof et à être maladroit avec mes craies.

  10. Ben je vois ça. Je pense que si on disait ça plus souvent, on entendrait moins parler de crise des vocations dans l’enseignement. D’ailleurs, moi, je remplis déjà ma candidature…

  11. C’est K rément craquant mais en aucun K approchable.
    Aprés il y a K+ ou la c’est K rément craquant et tu veux plus.
    Et je te passe tous les autres plans, plan CC, plan S, plan SF, etc. lol

  12. visiteuz : je suis complètement fan du plan K, aussi! (on peut trouver une subtile distinction avec le plan M sûrement, cela dit… comme ça, ça fait plein de plans de partout yesssss!)
    steph : j’aurais répondu la même chose que nina, donc je m’en tiens à ça.

  13. Nina j’en peux plus, je dois t’avouer que tu me fascines par tes histoires et tu me fais marcher l’imagination à tel point que j’ai une énorme envie de te rencontrer, et de devenir ton plan M et plus si affinités 😉

  14. Ah ca j’adhère au plan Mmmmmmmhhh. Ca me fait penser à cette prof d’italien qui avait la faculté de me faire lever à 8h du mat malgré mes 4 g d’alcool dans le sang et mes 30 minutes de sommeil.
    Buongiorno isabella…. mmmmhhhhh

  15. Perso, j’en ai marre d’être toujours considéré comme un plan M… c’est vrai, juste en me voyant, on pense que je suis innaccessible, alors que non, je suis un homme, je suis un homme, quoi de plus naturel, en somme ?

    bon, je m’égare, il est tard, je dis n’importe quoi…
    Sérieusement qu’est ce que j’en pense du plan M ? j’ai déjà un peu répondu plus haut. Mais un VRAI plan M ? ben, comme beaucoup, alors, je reste bouche grande ouverte, je la referme quand je m’en rends compte, et puis après je lui explique comment elle doit faire son rapport de stage ou son mémoire (une vraie bonne motivation pour ne rien tenter avec un plan M : être son prof…)

  16. plan M comme « Ma bassine, viiiiiite ». je répète ce que j’ai mis dans le Chat, mais bon, j’ai eu une fulgurance, et je veux pas qu’elle soit perdue…
    chouchou, comme tu te la joues, j’y crois pas!!!

  17. Marion : ah non, c’est plus du plan M, mais on retrouve le plan F, comme « Faut qu’il me lâche celui-là »… je suis pointilleuse, je sais, mais bon, c’est aussi ça, la conceptualisation!

  18. Je me la joue parce que c’est suffisament pas crédible, bijou, c’est tout.
    Et si une étudiante me draguait, déjà je mettrais 6 mois à m’en apercevoir et ensuite ben, je laisserai sûrement courir, et comme j’ai peu de risque de me faire violer…
    mais encore plus n’importe quoi ! vive la question de science-fiction et moi je plonge dedans genre bien sûr, c’est une éventualité qu’il ne faut pas négliger et qu’il faut anticiper pour être en mesure d’y apporter les réponses adéquates lorsque les premiers signes avant-coureurs nous le commanderont…
    voilà, j’ai encore trop écouté de discours à la con…

  19. C’est marrant, j’avais jamais réalisé mais moi aussi j’ai des plans M. J’en avais un en Italie au boulot. C’est LE canon intersideral du service et tous les mecs venaient rouler des mécaniques devant elle. Mon tuteur m’a même avoué qu’il avait changé de bureau parce qu’il n’arrivait pas a bosser en face d’elle. Et c’est moi, petit statgiaire Francese qu’on a fouttu en face. Ca a beaucoup aidé a mon integration d’ailleurs car du coup plein de types venaient me voir pour me demander si ca allait, si je m’integrai bien et tout le toutim « ca va petit, tout fonctionne bien ? » « Connard, je suis plus diplômé que toi et j’ai 5 ans de moins, t’as un plan boite ce soir ? ». Et je passais le reste de la journée à la mirer beatement. Apres elle a fini son stage et est partie, alors j’ai passé les 5 mois restants a bosser, de dépit….

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