Mon journal intime

Par Gauthier
Je suis toujours en pleine période d’introspection due à ma nouvelle vie. J’ai envie de faire un bilan. Alors aujourd’hui je vais vous proposer un exercice inhabituel. Entre janvier 2003 et septembre 2004 j’ai tenu un journal. Une idée de ma psy pour m’aider à « exprimer de façon claire quels sont mes problèmes et ainsi leur trouver une solution ». En gros je résume sa pensée « Gauthier tu n’as pas de problèmes une fois que tu les auras écrits et que tu les reliras quelques semaines après tu te rendras compte que tu n’as pas de problèmes ». Allez au point où j’en suis, je veux bien me laisser tenter, mais je savais dès le départ que ça serait épique !
Alors pourquoi j’ai arrêté ce journal ? Pour la raison suivante (et là je me cite) « Je viens de me rendre compte que ma vie de ces deux dernières années tient en 30 pages ! C’est déprimant, mais c’est vrai, je tourne en rond… », donc je ne voyais aucun intérêt à continuer, surtout qu’à chaque fois que je le relisais (suivant toujours les conseils de ma psy), ça me tirais plus vers le bas qu’autre chose.
Je propose donc un autre exercice, je vais prendre une partie du journal telle quelle et je vais lui répondre ! Oui parce que maintenant ça ne fait plus peur, j’ai grandi, j’ai évolué, moi fort, moi courageux, moi me lance…
Comme je suis incapable de choisir entre deux parties de ce journal, je vais citer les deux, la première est extraite du premier article que j’ai écrit, la seconde intervient au printemps suivant. Bien sûr les noms seront modifiés, saint anonymat béni sois-tu!
 
29 janvier 2003 :
 
Aussi loin que remonte ma mémoire, j’ai toujours été mal dans ma peau, une sorte d’état second, ou plutôt une situation confortable. En effet quoi de plus facile que de redoubler une année en se disant « c’est parce que je vais pas bien ! » ou encore, se disputer avec des proches à cause d’humeurs changeantes en se disant « ils comprendront, ce sont mes amis, ils me connaissent ! ». Mais le cœur est le plus fragile des muscles, on peut le briser, le détruire, mais jamais il n’en sort intact… Et là je sais de quoi je parle.
            Marc, avec lui tout finit et tout commence, je ne sais pas si c’est l’homme de ma vie, mais c’est à lui que je pense quand j’écris. Il a mon age, il est beau, on s’est rencontré il y a près de deux ans maintenant, dès que je l’ai vu mon cœur c’est arrêté de battre, mon souffle s’est coupé, tout c’est mélangé en moi, désir, peur, timidité… J’ai fait le serment à un ami présent ce soir-là qu’un jour il serait à moi. J’ai mis un mois, mais on a fini par « conclure » là s’en est suivi un an de bonheur. Pourquoi étais-je heureux ? Parce que pendant un an j’ai mis de cotés tous mes problèmes. Dès que ça n’allait pas je me disais « Marc t’aime, il pense à toi ! » Et hop j’oubliais tout. Il a été mon meilleur antidépresseur, ma raison de vivre et maintenant je suis seul face à la réalité de la vie, froide, vide, effrayante… C’est sûrement ce qui me pousse aujourd’hui à dire que oui, je l’aime plus que de raison, et ce jusqu’à ce que j’en crève !
            Pour être honnête, ce n’était pas tout rose, on est très différents, on a cassé, on s’est remis ensemble trois fois. Mais à chaque fois qu’on s’est séparés j’ai souffert, même si c’est moi qui mettais un terme à la relation. J’ai mis un an à me rendre compte que je l’aimais. Et le déclencheur est la rupture finale. Là c’est lui qui est parti et il m’a laissé que mes yeux pour pleurer. Pourtant, encore une semaine auparavant, je disais à ma mère « Marc, ce n’est pas l’homme de ma vie, on est bien ensemble pour le moment, mais j’attends de trouver celui avec qui je pourrais construire quelque chose de vraiment stable et beau ! »
            À l’heure actuelle je ne sais pas si c’est bien lui l’homme de ma vie, pourtant je pense à lui tout le temps. Et je me détruis plus ou moins vite en attendant. Mais j’attends quoi ? Plus rien…
            J’ai du succès auprès des mecs, je peux coucher avec un différent chaque soir, avoir trois petits copains en même temps, mais ça me ne suffit pas. Je veux tomber amoureux, encore, pour oublier ! Avoir un coup de foudre comme j’ai eu avec lui. J’ai déjà appliqué cette sorte de thérapie. Bon le résultat n’est pas concluant. Le cobaye c’est Matthieu, ma pire erreur, je crois, à l’heure actuelle. Non seulement je n’ai pas oublié Marc, mais en plus je suis tombé amoureux de Matthieu. Désespérant dites-vous ? Affligeant en tout cas. Je me suis fait avoir deux fois en moins d’un an. Record digne d’une blonde, ou plutôt dans mon cas d’un névrosé !
            Par névrose, j’entends incapacité à apprécier les choses telles qu’elles sont, je suis un perpétuel insatisfait. Il y a un nom scientifique pour ça… Mais je ne suis pas psychanalyste donc laissons de côté les termes médicaux précis.
            Voilà beaucoup de choses se bousculent dans ma tête, et comme je n’ai pas la prétention de savoir écrire, je vais livrer tout ceci sous sa forme la plus simple : un journal intime. Si c’est intime personne à par moi n’est censé lire ces lignes, mais je livre ces pages comme un testament au cas où, un jour, mes problèmes me pousseraient à faire ce à quoi je pense depuis trop longtemps : dormir et oublier pour toujours. Morbide ? Non, terriblement réaliste et moderne, romantique et surfait, inquiétant et passionnant.
 
Ok, bon quand je vais pas bien j’ai tendance à me prendre pour Proust, et mon style littéraire s’en ressent, mon Dieu que c’est pompeux, ah j’ai honte. Aujourd’hui qu’ai-je à répondre à ça ?
1/ Je ne suis plus amoureux de l’un ou de l’autre.
2/ Je suis incapable de retomber amoureux de qui que ce soit.
C’est pas glorieux, mais je vais quand même éclairer un peu la situation, Matthieu je n’ai plus de nouvelles, depuis au moins 2 ans, tout est clair entre nous, on s’apprécie et si je suis amené à le revoir ça me fera plaisir, et je sais que c’est partagé. Marc c’est plus complexe, je ressens encore beaucoup de choses pour lui, on se donne des nouvelles régulièrement, et dès que j’ai un texto ou un coup de fil de sa part je ne peux m’empêcher de me dire, l’espace d’une milliseconde, « est ce qu’il ressent encore quelque chose pour moi ? ». Oui bon j’ai plus 15 ans, il faudrait que je passe à autre chose, mais c’est plus fort que moi, il occupera toujours une place dans ma vie. Juste un exemple, Marc n’a pas le droit à une vie sentimentale ou sexuelle, quand il me raconte qu’il a couché avec x ou y, des pulsions meurtrières s’emparent de moi. Personne n’a le droit de le toucher, ça me rend fou, mais vraiment. Mais cette colère passe rapidement et se transforme en mélancolie. Vous avez dit névrosé ? Oui et alors, j’assume !
Pour ce qui est de ne plus pouvoir tomber amoureux, je dis ça pour une raison bien précise : je ne pense pas avoir été amoureux de Marc, j’étais plutôt amoureux de la situation, c’était mon anti-dépresseur, il m’a beaucoup apporté, mais je n’ai rien réglé et je me suis tout repris en pleine face après la rupture. Alors si c’est ma façon d’aimer elle ne me convient pas, je veux aimer comme dans les films, et ça je m’en sens incapable, peut-être que je changerai, mais j’en doute, je me vois plutôt finir entouré d’amis, avec des enfants que j’aurais eus avec mes copines, et surtout heureux de regarder mon parcours professionnel. Comment ça je compense ? Mais non arf…
 
02 juin 2003 :
 
Mercredi soir, j’avais pas envie de sortir, Benjamin par contre oui, et en plus il voulait boire, donc on a bu, mais comme des trous ! Débarqué au Club vers 7h du mat’ après avoir supporter la crise de Damien 1* « qui va pas bien parce que ça va pas bien ! », on reboit et il se met à chercher de la C. Bon il a pas trouvé, mais par contre on se démonte pas on file au Jim’s, club d’after que je connaissait pas du tout, et là je tombe sur un couple de potes, ils ont des taz, on sort le fric, et on gobe, il est 8h ! Alors je dois dire que sur le moment j’ai pas vraiment vu la différence, vu que j’étais bourré comme pas possible. Ensuite on est parti en after chez le couple en question, et on est rentré vers 10h, me suis coucher vers 11h, et là j’étais bien bien perché, mais je pensais que ça passerait… Grave erreur !!!!! Suis resté perché jusqu’à samedi matin, avec 5h de sommeil entre mercredi midi et samedi matin, j’étais pas crevé, ni malheureux, juste PERCHÉ !!!!!! N’empêche j’adore ça, y a de quoi finir accro à cette merde, qu’est ce que ça doit être la C ! Le pire ? Il m’en reste un entier qui me fait de l’œil… Mais je le prendrais pas tout seul, et pas de suite ! Non mais… J’ai de la volonté moi ! (Quoi ? Suis pas crédible là ? Pfffffffff mais si !)
            Et hier au Club j’ai revu Damien 2 mon ex**, je l’ai donc royalement ramener chez moi histoire de baiser, et c’est ce qu’on a fait toute la journée, non mais si tout déraille dans ma vie, j’ai quand même une vie sexuelle ! Na ! Là pas besoin de s’étendre sur le sujet trois heures, c’est fait on en parle plus !
            Damien 1 m’énerve, c’est mal parti,  il a vraiment besoin d’aide parce qu’il a des gros problème avec son école et son boulot, et mÔssieur déprime à vouloir s’en suicider parce que un mec qu’il a pas vu depuis un an et avec qu il est resté 3 jours lui pose un lapin pour boire un café ! Quelquefois j’ai vraiment envie de le suicider moi-même ! Comme ça au moins on en parle plus… J’t’jure ! Bref il faut être patient, ça lui passera comme à chaque fois, je le sais de toute façon !
            Voilà après il y a pas grand-chose d’autre à dire, sauf que je suis raide dingue amoureux de l’autre con (Marc) et qu’il me manque comme jamais mais bon, je reprend un taz et j’oublie ! C’est quand même merveilleux la drogue je dis ! De toute façon je sais que je vais finir drogué, ça fait un an que je le sais… Si seulement j’en avais les moyens !
            Je crève la dalle, j’ai pas envie de manger, je suis mort de fatigue, j’ai pas envie de dormir, j’ai besoin d’amour, j’ai pas envie de me trouver un « autre » mec. Joyeux non ? Suis à fond ce soir ! Vais vider le frigo et au pieu…
 
* Damien, c’est mon meilleur ami de l’époque, on ne se parle plus depuis le printemps de cette année, on est fâché comme des collégiens  « t’es plus ma meilleure amie, maintenant c’est machine ma meilleure amie, je vais te griller dans tout le collège, plus personne ne se mettra à coté de toi au self ! », oui je sais c’est pathétique, mais bon on est comme ça 😉
** Rien a voir avec l’autre, ils ont juste le même prénom.
 
Donc petit éclairage contemporain, je ne parle plus donc à Damien, ce qui ne me manque pas. Demandez à Nina et au reste de mes amis, ils m’ont tous applaudit des deux mains quand je leur ai annoncer que je ne l’imposerai plus dans toutes nos soirées « Enfin tu a compris que ce mec ne t’apportait rien !!! ». Bref parlons de l’épisode « drogue », j’ai déjà dit dans un de mes articles qu’on m’en avait proposé récemment et que j’avais fièrement refusé (alors que j’étais plein). Là il s’agit de la première fois de ma vie où j’en ai pris, ça a duré 4/5 mois je me souviens plus trop. J’ai fini par avoir de la C, pour ce qui est du problème de fric, ça ne se pose pas au début. Oui, les dealers, sont des commerciaux doués, au début on t’offre tes doses (là je parle de cocaïne, parce que les taz c’est plutôt rare que ça soit gratuit). Et une fois que tu apprécies bien de te poudrer le nez, une à deux fois par semaine en soirée, on te propose un gramme à « prix d’amis » alors tu ne résiste pas, après tout ça fait quelques semaines que tu en prend à l’œil, cette fois tu peux en offrir. Et tu rentres chez toi avec le reste de C, et un soir où ça va pas bien, tu en prend un peu juste avant de sortir, pour « te mettre dans l’ambiance ». Et là c’est fini, tu en achètes dès que tu as trois sous, tu en as toujours sur toi, et tu en prend quasiment tous les jours. Heureusement pour moi je n’ai jamais franchi la barrière de la dépendance physiologique, j’étais juste dépendant psychologiquement, mais ça a quand même été dur d’arrêter. Alors si je n’ai qu’un conseil à dire : si ce n’est pas encore fait, n’y touchez pas, personne ne peut dire qu’il sait ce qu’il va se passer quand on est drogué (montée, descente), et surtout personne ne peut dire qu’il maîtrise c’te merde, elle te contrôle, tu ne contrôles rien. Et je parle de toutes les formes de drogue. Voilà faut bien un peu de bonne morale bien pensante dans ce blog.
 
Je vais arrêter mon auto analyse ici, peut-être que je recommencerais une autre fois, j’en ai des tonnes dans mon journal, des drôles des moins drôles, mais bon promis la prochaine fois, j’essaie de vous faire rire.

27 réflexions sur “Mon journal intime

  1. Mon choupinou d’amour, je sais tout ce que tu as traversé et ressenti, on en a souvent discuté tous les 2 et je serai toujours là pour parler avec toi quand cela sera nécéssaire, cuit ou à jeûn. C’est l’amie qui parle, pas l’infirmière.
    Pour ce qui est de Damien, je dis moi aussi « HOURRA!!! », pas besoin d’hystérique qui pèse encore plus sur tes problèmes, c’est une « pauvre conne » qui le dit!! (private joke ;))
    Je t’aime chouchou, et même si je ne te ferai pas d’enfant (arf) tu le sais que je t’aime!!!

  2. La C c’est des grosses conneries… tu ne deviens pas dépendant… j’en ai pris jusqu’à 2 g en une -énorme- trace (je sais vous ne me croyais pas mais pour me rendre crédule je peux dire que j’étais un accro aux médocs style neuroleptiques-antidrepresseurs-somnifères – 5 comas en une année, je ne vais pas dire les doses que j’ingurgitais car c’est clair qu’à part les flics et les pomplars qui sont venus me chercher et les médecins qui m’ont fait des radios (ils les ont compté… trop fort) et des lavages d’estomac, personne ne me croirait) et j’ai eu aucun résultat… mais vraiment aucun à part l’envie de dormir… j’étais avec un pote et je lui en ai laissé 1/2 g… il était en train de me parler, je me suis endormi et quand je me suis réveiller environ 4h après il était encore en train de me parler sans s’être rendu compte que j’avais dormi 4h… donc pour conclure, la coke c’est pour les gamins (et je ne parle pas en pipe c’est pire – je pense que la coke c’est juste pour prendre en shoot)… le chichon m’a fait beaucoup plus d’effet à haute dose !

  3. « de façon claire quels sont mes problèmes et ainsi leur trouver une solution » : toi aussi tu es humain? 🙂

    « ma vie de ces deux dernières années tient en 30 pages » : je doute d’arriver à en faire plus sur mes 30 dernières années.

    « jamais il n’en sort intact… Et là je sais de quoi je parle » : moi aussi.

    « J’ai mis un an à me rendre compte que je l’aimais » : plus d’un an et demi, pour ma part. C’est surprenant le temps qu’il faut parfois pour s’en rendre compte. C’était la première fois, vers 22 ans, que je tombais amoureux et je n’ai jamais pu « conclure » avec elle.

    « Là c’est lui qui est parti et il m’a laissé que mes yeux pour pleurer » : pareil, çà fait bien plus mal pour la personne qui se fait largué que pour l’autre. On arrête pas de se demander où on a « gaffé » pour que la relation « foire » comme çà.

    « Avoir un coup de foudre comme j’ai eu avec lui » : on peut difficilement, je pense, ressentir deux fois la même chose pour deux personnes différente.

    « Non seulement je n’ai pas oublié Marc, mais en plus je suis tombé amoureux de Matthieu » : Il est où le problème? pourquoi c’est affligeant? Je trouve que tu as plutôt du bol de pouvoir retomber amoureux « si vite ». Personnelement, il m’a fallut pratiquement 3 ans pour l’oublier, elle. Et il m’était impossible de passer à autre chose tant que le « deuil » n’était pas fait.

    « dormir et oublier pour toujours » : on a tous eu, je pense, plus ou moins une idée de ce genre après une rupture « sérieuse ». La grosse connerie c’est de baissé les bras en la faisant. On a qu’une vie pour faire des conneries et toute l’éternité, àprès celle ci, pour les oublier.

    « Je suis incapable de retomber amoureux de qui que ce soit » : pareil, plus envie de ressentir cette douleure.

    « Vous avez dit névrosé ? Oui et alors, j’assume » : tu n’es pas névrosé. Cela ressemble d’avantage à de la jalousie. Ce qui m’étonne, c’est le contacte gardé avec lui. Ce n’est pas remuer le couteau dans la plaie?

    « ils ont des taz » : quésako?

    « j’ai vraiment envie de le suicider moi-même » : fais gaffe, ce n’est plus un suicide dans ce cas. 🙂

    « C’est quand même merveilleux la drogue » : NON, C EST DE LA MERDE.

    « surtout personne ne peut dire qu’il maîtrise c’te merde, elle te contrôle » : ravis de voire que tu as compris çà. D’autant plus qu’on peut devenir accros en moins de 3/4 mois. Le piège, c’est de vouloir essayer « juste une fois par voire », après on se dit qu’on ne peut pas devenir accro avec « une deuxième fois », puis 3,4, X fois. Quand on se rends compte qu’on est devenu dépendant de cette MERDE, c’est souvent trop tard, et le début des vraies emmerdes qui sont liés.

  4. Drugstore: si moi je suis devenu dépendant de suite, chacun son parcours, si t fier de tout ce que tu peux ingéré, tant mieux pour toi, je ne vois pas ce qu’il y a de glorieux là dedans, maintenant c vrai que je connais des mecs qui en prenne deux fois par an depuis des années, mais moi dés que g commencé je pouvé plus m’arreté, et j’en suis pas fier, mais pas fier du tout…

    stef: trop long mais bon oui suis humain! tu en douté? 😉

    Emma: no coment 😉 je t’aime de tout mon coeur ma frisée…

    Olive: merci

    bisous les gens…

  5. tu n’as absolument rien compris… ce n’est pas une question de fierté mais d’état d’esprit ! la drogue (sous toutes ces formes possibles et inimaginables) c’est effectivement une question d’état d’esprit ! contrairement à ce que tous les gens disent, tu ne deviens pas dépendant physiquement mais psycologiquement. le corps humain est capable de prouesse physique que même le cerveau ne peut pas imaginer. je ne suis pas en train une apologie de la drogue (d’ailleurs ca fait plus d’une année que j’ai tout arrêté). mais croyais moi, le corps humain est capable de s’adapter à des situations vraiment très extrèmes et même si un état physique est visible, tout peu être contrôlé…

  6. Moumour, comme je t’ai dit hier, Damien, je le supportais pas, même si je ne l’ai vu que deux fois : trop bruyant, trop bêtement subversif. En +, je trouve qu’il ressemble aux frères Bogdanov!! 🙂

  7. Ca fait maintenant 1 semaine que g découvert ce blog et je le regarde maintenant tous les jours. Pour ma part, je trouve que tu as bien de la chance de ne plus tomber amoureux lol. Donne moi la recette !!!! Parceque moi le premier c… qui passe j’en deviens folle. Alors depuis le temps j’ai le coeur en miette. Autrement je tenais à te remercier pour cette page , je la trouve pleine d’émotion et de sincérité.

  8. L’Emotion, l’Amour ça revient quand on ne s’y attend pas. On se croit intouchable, insensible, mais un jours, un grand con vous sourit et là… c’est le drame (ou pas).

    Toujours est-il que ta vie mouvementée est troublante Gauthier. Et que je suis contente de ton avis sur la drogue.
    Enfin, ne referme pas complètement ta carapace, on peut tomber sur des gens bien encore aujourd’hui ^_^
    Gros bisous !

  9. Merci Sandra, ben je sais pas trop je fonctionne un peu à la façon d’un égoiste super amoureux de lui mm je pense. mais en dehors de ça g du mal à me dire que je peux aime comme dans les films, parce qu’on soit bien tous d’accord, l’amour n’existe qu’à hollywwod, je parle du vrai grand amour bien sûr… Ah oui il existe ailleurs mais c tout aussi surréaliste: les parents de Nina… Voilà g pas de recettes, je me dis que je préférerais etre comme toi qq part mais je sais pas ce qui é le mieux au fond…

    Tink: je ne pense pas pouvoir encore m’ouvrir à qq1 à supposé que je me sois vraiment ouvert un jour,qd g envie de me foutre en couple c du style « g envie de qq1 pour m’endormir avec lui, partir aux seychelles avec » mais je m’ennuie à une de ces vitese avec un mec, j’ai besion que ça bouge, que ça change, et ce « couple » que j’ai construit une fois n’était pas « conventionnel » et surtout ça m’a pris du temps et ça m’a demandé bcp d’efforts que je me sens pas de refaire pour qq1 d’autre, d’où l’envie d’un coup de foudre c pê la seule chose qui me motiverai. Pour la drogue j’ai pas de mérite, g été assez faible pour en avoir besion à un moment, mes amis ont été suffisemment fort pour m’aider à comprendre que je n’en avais pas besion… je suis un super chanceux…

    bisous 😉

  10. même état d’esprit général pour moi (enfin sauf pour la drogue, jamais testé autre chose que le chichon ;)), je pense que je ne pourrai plus tomber sincerement et profondement amoureux… j’ai rencontré mon ame soeur (vi vi), j’ai mis presque 10 ans à accepter qu’on ne « concluerait » jamais… alors bon courage à la suivante.

  11. non gauthier, ne te suicide pas tu penses avoir passé la soirée la plus pathétique de ta vie? Dis toi que ce n’est pas possible il y en aura toujours des plus pathétiques. Bon je sais ca va pas forcement te remonter le moral mais je t’assure que la ou meme les mienne sont bien pire. Donc quand tu penses être le plus nul pense a moi et dis toi que je suis bien pire. Si, si je t’assure.Et puis tes articles nous manqueraient trop !!! ( bon ok question psyko je suis a chier) gros bisous

  12. Gauthier > pareil que Sandra. Tu paris combien que les miennes sont pire? 🙂 Alors évites les idées morbides sinon je me sentirais obligé dans venir de botter les fesses. 🙂

  13. juste un commentaire pour exprimer mon mécontentement (tu me connais!!) tu aurais pu mentionnée ta super amie qui décrochait le tél entre 1 et 6h du mat à chaque fois que tu l’appelait pour lui préciser que tu allais te suicider je ne sais où!!!
    t’aime quand même (mais un peu de reconnaissance ça fait du bien des fois!!!)

  14. Gauthier >

    M ais ne te laisse pas FAIRE
    A vec cette LUCIE FER
    I cone divine, qui c’est y FAIRE
    T act ou sans, avec les mecs apparemment
    R âler pour obtenir leurs dévouement
    E t sans être méchante.

    🙂

  15. Jusqu’à présent je ne te « connaissais » principalement qu’à travers les récits de Nina. Cette petite confession pour nous petits lecteurs anonymes, nous aide un peu plus à cerner le personnage. J’en arrive à cette conclusion qui n’a qu’une valeur relative puisqu’elle ne se base que sur ce blog: je pense que tu es tout simplement un mec bien.

    je t’embrasse pas mais le coeur y est 😉

  16. Lucie: OOOOOOHHHHHH OUIIIIIIIIII remettons Dyonisos au goût du jour, ça va remettre les orgies impériales au rang de boums scolaires lol

    Stef: tu deviens poète? mici… c gentil 😡

    Yome: :’) <---- c un bonhomme qui pleure tout ému (Nina fodré pê pensé à foutre des smileys sur ce blog...) en tout cas je te remercie pour ce petit mot gentil, parce qu'en plus d'être "un mec bien" je suis un mec sensible 😉 moi par contre je t'embrasse... 😉

  17. Non ne pleure pas parce que les lendemain de cuite je suis à fleur de peau et je vais me mettre à pleurer aussi 😉

    poignée de main virile et chaleureuse
    (tu comprendras aiséement que je garde mes bisous pour Ninette , je reste fidèle à mes coups de coeur webistiques 😉 )

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