Travailler dans sa passion, ce n’est jamais vraiment travailler

Proverbe à la con ou à peu près certainement croisé trente fois sur LinkedIn. On a quand même un rapport bizarre au travail si on y réfléchit bien. Parlez autour de vous, tout le monde va trouver à se plaindre de ce quotidien répétitif, peu épanouissant et souvent humiliant. Pourtant, notre métier, pour certains, on l’a choisi, non ? Alors pourquoi travailler dans sa passion, ce n’est pas tant le paradis que ça ? Il y a quelques années, j’avais cotoyé rapidement un mec qui, tout mytho qu’il soit, m’avait posé une question intéressante : “pourquoi tu passerais pas ton … Continuer de lire Travailler dans sa passion, ce n’est jamais vraiment travailler

The art of the brick ou l’éternelle insatisfaction

Ou comment je vais vous parler d’une expo et de la réflexion qui en a découlé. Samedi, Porte de Versailles. Entre deux gouttes de pluie, Anaïs et moi empruntons l’incroyablement lent tapis roulant du Parc des Expositions pour nous rendre à l’exposition “The art of the brick” de Nathan Sawaya. Il faut savoir que j’ai pas tout à fait guéri ma nostalgie de l’enfance et que tout ce qui est “un jouet détourné pour faire de l’art” me fait pétiller les yeux. C’est donc avec plaisir et impatience que je vais voir cette expo. Alors je vais pas tout vous … Continuer de lire The art of the brick ou l’éternelle insatisfaction

Quand la vie t’emmerde, souris-lui

Ces derniers jours, j’ai été globalement d’une humeur massacrante, une envie furieuse d’aller démolir le bureau des scénaristes de ma vie en leur hurlant de me foutre la paix un peu. L’humeur mauvaise envahit tout, vous donne envie de tout plaquer mais… C’est pas la solution. Lundi soir, je chemine vers le métro en me disant que bon, tout ça pue le vomi de Kenya quand je croise une dame qui galère pour faire grimper la poussette de son (petit?)fils sur le trottoir. Sans réfléchir, je propose mon aide, la poussette franchit l’obstacle et elle me gratifie d’un sourire avant … Continuer de lire Quand la vie t’emmerde, souris-lui

Ah, si j’avais un avion j’y mettrais mes cartons et je leur souhaiterais bon voyage.

Par Bastien Récemment un article de Nina sur les miss humiliées qui retournent vers le Jules cogneur tous les quatre matins prônant, voire réclamant le pardon (un petit lien vers l’article en question) m’a fait réagir au point d’en écrire un article. Pourquoi sommes nous si souvent réticent a l’idée de tout recommencer, remettre les pendules à zéro et partir à pétaouchnoque pour se refaire une santé. Les raisons de partir ne manquent pas, un boulot de merde, une situation familiale déplorable, une absence de lien social, un malaise plus quelconque, un événement ponctuel comme le décès d’un proche, la fin d’une … Continuer de lire Ah, si j’avais un avion j’y mettrais mes cartons et je leur souhaiterais bon voyage.

La première liste de 2008

Ouais, tu vois, lecteur, c’est pas parce qu’un chiffre de l’année a changé que moi, j’abandonne mes listes. 2008 sera listique ou ne sera pas. Même si j’ai tendance à les publier le dimanche au lieu du samedi mais je dirais pour excuse que j’ai des fois une vie privée et sociale et que même, je suis allée au cinéma.   – Comme j’ai une vie trépidante en ce moment, j’ai oublié de te raconter, lecteur, que j’ai fait un pas de plus dans ma vie de femme indépendante des années 2000. Dire que dans deux ans, je dirai femme indépendante des … Continuer de lire La première liste de 2008

Le jour où je suis tombée

(mais j’ai fini par me relever) Jeudi 22 mars. Une de ces journées tellement pourries qu’on aimerait pouvoir rembobiner le film pour pouvoir la revivre et changer le truc qui fait qu’on est tombée et qu’on s’est fait très mal. Tellement tombé qu’on n’a plus envie de se relever. (c) Saro23 Mais que s’est-il passé ? La veille, j’ai eu un entretien d’embauche de type idyllique : très bonne entente avec le recruteur, on dépasse le simple cadre de l’entretien pour parler rugby et état de la France, le mec me fait passer en étape 2 m’expliquant que j’étais bien … Continuer de lire Le jour où je suis tombée

C’’est la saison de la mue

(Ou l’art de réécrire deux fois le même article puisque la version 1 de cette article est passé de deux pages word à un code bizarre)   Comme tu le sais lecteur (ou pas), en ce moment, je suis chez mes parents pour des vacances que je qualifierai de saines. En 15 jours, j’ai fumé deux clopes (offertes gracieusement par Guillaume 1er après que je les lui ai réclamées, ce qui ne l’a pas empêché de m’offrir la crêpe et le café que j’avais consommés. Comment voulez-vous que je retrouve un mec à la hauteur après ça ?), je me suis … Continuer de lire C’’est la saison de la mue