Best of de ce qu’’aurait pu être un réveillon raté

Bon, aujourd’hui, il n’y aura pas grand monde ici, vu que vous récupérez tous de votre réveillon et je ne vous en blâme pas, hein ! Donc, du coup, je vais faire un article de type légèrement dadaïste, du genre « je commence, je sais pas où je finis ». Donc, histoire que vous restiez dans l’ambiance de votre nuit, je vais vous parler réveillon. Mais pas de façon idyllique, genre, le worse of de cette nuit de la St Sylvestre. Bon, évidemment, tout dépend de la personnalité de chacun : pour certain, le pire réveillon serait de se retrouver en boîte à minuit avec des ados de 16 ans boutonneux et en pleine montée de sève. Pour d’autre, c’est de se retrouver en petit comité et à 2h au lit.


Mais avant de commencer mon blabla, je vous souhaite à tous une bonne année 2007 et tous mes vœux. Vous allez penser que je suis hypocrite de dire ça, que je ne vous connais pas pour la plupart. Sauf que moi, j’aime bien savoir qu mes lecteurs sont heureux, surtout si c’est un poil grâce à moi. Des fois, j’aimerais avoir comme slogan « le blog des vingtenaires, le blog qui rend les gens heureux ». Ca déchire comme slogan, quand même ! Donc, voilà, je vous souhaite plein de bonheur, en espérant en avoir autant que vous (mouarffff !).

Revenons à nos moutons et nos cotillons. Pour moi, qu’est-ce qu’un mauvais réveillon ? Ben, c’est comme une mauvaise soirée : si je m’y ennuie, c’est pas top. Je me souviens du réveillon 2001-2002,
j’étais allée chez des amis de Guillaume et j’avoue que je m’étais ennuyée ferme, j’ai vu les minutes passer, de 21h à 4h du matin, aarrrrrrrrrrrghhhhhhhhh !! Je connaissais personne, on était que
4 à avoir moins de 40 ans, j’étais pas du tout dans le mood quoi. Et ça, y a pas pire. Surtout que le réveillon, c’est pas trop la soirée où vous pouvez filer à 0h30, faut boire la coupe jusqu’à la lie.

Bref, on peut imaginer tout un tas de scénario catastrophe. De la soirée « mais qu’est-ce que je fous là » quand vous constatez que la moyenne d’âge est de 12 ans, que vous allez dîner devant les DVD best of de la Star Ac tout en massacrant joyeusement les chansons en compagnie des élèves. Ou alors que vous êtes super bien sapée et que vous êtes bien la seule ou vice et versa, histoire de se sentir bien à l’aise. Que vous ne pouvez pas refuser la mousse de canard tiède alors que ça vous donne la nausée, tout comme les huîtres d’ailleurs mais y a que ça à manger et que du champomy tiède à boire.

J’ai aussi testé pour vous le « invité chiant et rabat-joie que personne n’aime et c’est qui le con qui l’a invité ? ». Vincent était son nom, il se disait RPR mais il était la réincarnation de Pétain, rien ne valait la vieille France pour lui. Alors, évidemment, dire qu’il n’était pas en phase était un doux euphémisme, surtout qu’on a passé une partie de la nuit assis sur la route (où personne ne passait ou presque) à jouer de la guitare, fumer des cigarettes et arrêter les trois voitures qui passaient pour leur demander une citation pour le réveillon (oui, on est débiles, et alors ?). Il nous a d’ailleurs cassé les couilles à soutenir mordicus que ce n’était pas Malraux qui avait dit « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas ». Franchement, un soir de réveillon à 2h, du mat, je m’en foutais bien ! Mais bon, il devait penser que c’était De Gaulle, son saint homme. Bref, il nous a cassé les couilles toute la soirée, ce qui est un peu dommage car sinon, le réveillon était nickel.

J’ai aussi testé le « allons en boîte histoire de ramasser tous les relous qui traînent ». Donc je n’irai plus jamais en boîte un 1er janvier, même à 4h du mat, même en boîte à pédé, y a trop d’outres à vin relou. Cette année, avec Zoé, on s’était dit que si on se faisait un truc toutes les deux, on irait sur les Champs à minuit mais je crois que je me passerais très bien de cette happening à la con « il fallait y être, c’est trop hype ! ». Ben, moi, je le suis pas mais je m’en tamponne le cocotier. Ma mère m’a même dit « non mais faut pas y aller, y a plein d’agressions et tout ! ». Bon ma mère, je l’aime bien mais sa parano me fatigue parfois… Donc le mieux, c’est de se donner rendez-vous dans un lieu clos avec des amis et ne plus en bouger : comme ça, au moins, les relous, on les connaît déjà…

Après, y a pas de règles pour un réveillon raté ou réussi, chacun fait selon ce qu’il aime. Pour la bouffe, préférez les réveillons « chacun amène un truc », comme ça, vous êtes sûrs d’aimer au moins un truc à manger. Et ça évite les « tu me dois 70 euros » pour trois toasts et deux crevettes… (cf le blog de Soph). Ou alors faites faire la cuisine à Mr Big, lui, il assure sa mère ! Bref, je crois que pour un réveillon réussi, y a pas 36 000 façons de réussir :

– savoir ce que vous voulez comme soirée

– considérer que c’est une soirée comme les autres et faire comme d’hab, quand tout marche bien

– si vous n’êtes pas contents des réveillons où on vous invite, vous n’avez qu’à en organiser un.

PS : Moi, j’ai passé un super réveillon, tranquille mais très convivial et j’ai rencontré des gens. Par contre, qu’est-ce que j’ai bouffé ! Sur la photo, c’est un peu de ma tenue de réveillon, enjoy !

 

18 réflexions sur “Best of de ce qu’’aurait pu être un réveillon raté

  1. Bon ben pour une fois, c’est moi d’abord… comme toute personne censée, je devrais être en train de récupérer de mon réveillon, vu que je me suis couchée à 6h du mat’ et que les charmantes personnes qui vivent sous le même toit que moi ne sont pas fichues de ne pas éviter de faire du bruit. Je leur demande pas de chuchoter non plus hein, mais bon, s’appeler d’un étage à l’autre ou commenter les news Google pour que toute la maison entende, ça n’a pas trop été au goût de mon sommeil. Bref, si j’avais pu, je serais encore au lit, mais comme j’ai obligation de me lever demain matin pour donner un cours, fallait pas que je me lève trop tard sous peine de ne pas dormir ce soir et de me retrouver à la case départ demain matin.
    Bon sinon, pour mon réveillon, agréable surprise, même si j’avais des appréhensions. Avant, toutes les merdes possibles : non, finalement Truc ne peut pas organiser, non, finalement machine ne peut pas venir parce que je ne sais pas trop quoi (sont 4 à nous avoir fait le coup), et y’en a même 2 qui ne sont pas venus sans prévenir. Bref. Pourtant, on s’est retrouvés à 8 à passer une soirée vraiment très très sympa, on est partis à 5h30 et je me suis dit « la vache, je viens de passer 9h30 avec ces gens et j’ai pas vu le temps passer ! ». On ne peut pas mieux conclure, hein ? Puis j’avais pas peur de détonner pour les fringues, les deux soeurs de mon chéri étaient là, et on était toutes les 3 en phase (puis les seules filles, aussi… merci les décommandeurs…).
    Bon par contre, on a trop mangé. Rien avalé depuis hier soir, et pas faim du tout !
    Pour conclure, bonne année ! 😀

  2. moi l’anecdote du réveillon, c’est aux environs de minuit, j’était dans la rue (un peu à la rue aussi), et je tentais de me diriger là ou je pensais voir le feu d’artifice quand un gars, visiblement là pour guider les fêtards paumés (il portait un blouson fluo) m’accoste en me demandant si je le prend pour un criminel (simplement parce qu’il est pakistanais!). Bon finalement ça m’a fait marrer et il m’a indiqué la direction, cheers mate!

  3. JJe suis entièrement d’accord avec toi quand tu dis « Pour la pouffe, préférez les réveillons « chacun amène un truc », comme ça, vous êtes sûrs d’aimer au moins un truc. »

    Bonne année ma grande.

  4. Les réveillons organisés à la dernière minute un peu à la va-vite sont parfois mémorables. C’est ce qui s’est passé pour moi et c’était vraiment très sympa !!!!

  5. Bonne année à ceux qui liront ce com’ et à tous les vingtenaires. Et merci pour ce blog que je lis assidument depuis que je l’ai découvert.

    Comme réveillon pouri j’en connais un bien pourri, enfin c’est surtout le 1er qui fut naze…
    Le réveillon 2006 à la montagne dans un chalet en petit comité (8 personnes) c’était prometteur…
    Mais déjà ça commence mal avec une épaule déboitée sur les pistes et un retour en urgence vers la grande ville la plus proche : Une personnes de moins.
    La suite : un réveillon sympa MAIS une chaudière au fioul trop vieille et une intoxication générale au monoxyde de carbone pendant la nuit. Par chance je me suis réveillée à temps et un évanouissement plus tard, comprenant que la situation était grave j’ai pu appeler les pompiers.
    Redescente en ambulance pour tout le monde, masque à oxygène et caisson hyperbare… plus de peur que de mal mais il s’en est fallu de peu !

    Mais 2006 pas si bien commencée s’est bien finie, nous avons tous remis ça dans le même chalet avec une chaudière toute neuve et tout c’est bien passé : bienvenue en 2007 !

  6. Joyeuse année 2007 Nina,

    Ton texte m’a rememoré mes dix précédents réveillons. Après réflexion, je considère que chacun fut véritablement unique : de la boite de nuit underground dans une cave de Szeged jusqu’à l’écoute de presque dix heures de suite des Doors en passant par de tendres instants… Ce sont toujours des moments à part, uniques, curieux et emplis de surprises.

  7. je suis en retard mais me voilà…ça me réconforte tous ces com, je ne suis pas le seul à collectionner les jours de l’an étranges, et ça fait plaisir de ne pas se sentir seul!!!merci à vous tous et plein de bonheur (et surtout la santé) pour vous (et pour moi, je me le souhaite au cas où) tchuss

  8. Bonne année tout le monde!

    Réveillon tranquille :
    – limite engueulage de l’organisateur dimanche après-midi parce qu’il avait juste du saumon pour le repas et ne prévoyait pas de dessert.
    – achetage à 15h30 de la bouffe vu qu’il n’avait aucune idée du reste du repas ni des magasins encore ouverts.
    – tentative à répétition d’allumage d’un mec gay par ma copine qui sort avec un type marié pour se venger de ce dernier qui était avec sa femme.
    – rupture au téléphone juste après minuit du mec allumé avec son nouveau copain (pour cause alcoolique, sans rapport avec la fille qui l’a allumé.)
    – tentative de se jeter sur une voiture quand on le ramenait chez lui quelques secondes après avoir fini par le laisser seul suite à un énième refus d’avancer en espérant qu’il nous suive pour ne pas rester seul (merci au conducteur qui a bien réagi…).
    – début de crise pour ma copine vénère contre son amant en voyant la tentative de suicide alors qu’elle appelait son amant qui voulait lui dire tout haut ce qu’elle pensait de sa présence avec sa femme.
    – appel des urgences qui ont missionné les pompiers pour le ramener chez lui avec nous pour rester un peu avec lui.
    – tentative de me garder chez lui « pour me donner du bonheur » alors qu’on partait de chez lui.

    Bref mémorable.

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