L’’amour, c’’est la guerre

En tant que célibataire de service, actuellement, on me demande pas mal de conseils sur la conduite à suivre avec les mecs. Donc qui dit célibataire dit que précisément, je n’en ai pas donc que puis-je répondre ? Mais je conseille du mieux que je peux parce que, quelque part, le bonheur de mes ami(e)s, c’est le mien. Ainsi, quand une âme en peine a besoin d’aide pour conquérir l’élu de son cœur, je vole à son secours.
 
Depuis deux jours, conversations MSNique avec Zoé, opération « tu vas l’avoir ce con de mec ». Oui parce que ce mec, des fois, il m’exaspère à souffler le chaud et le froid comme il le fait. Hého, ma copine, c’est pas un jouet ! Nous avons donc mis au point une stratégie inédite. En fait, jusqu’à présent, Zoé en faisait beaucoup (trop à mon goût) pour manifester son désir : mails, textos aguicheurs, coups de fil… Avec quelques victoires mais souvent des défaites. Oui, monsieur ne répond pas aux textos. Ça, ce doit être typique des mecs. Quand je reçois un texto, moi, je me sens obligée de répondre dans la minute (enfin, dans la minute où je le lis, of course) alors qu’eux s’en dispensent. Ok, un texto « j’ai envie de toi » ne nécessite pas forcément une réponse mais ça fait plaisir de savoir que ce qu’on dit, ça a touché juste. Le problème ici, c’est que Zoé a tellement signifié sa disponibilité à monsieur que ce dernier prend ses aises, il vient quand il veut sans prévenir et il peut passer de longs moments sans donner signe de vie. Alors retournons contre lui ses propres armes : à partir de maintenant, Zoé ne lui donnera plus signe de vie. Stratégie osée mais qui, à mon avis, sera totalement payante. C’est le « suis-moi, je te fuis, fuis-moi, je te suis. ». Non parce que monsieur, quand il va se rendre compte que sa belle n’est plus là à l’attendre, il va rappliquer fissa.
 
Ce déjeuner me fait me rendre compte que l’amour, c’est vraiment comme la guerre : on établit des stratégies pour conquérir le cœur de l’autre comme d’autre essaient de conquérir le pays voisin. Sauf que là, les victimes sont moins nombreuses : si on se prend un vent, la seule à souffrir, c’est nous. Les filles sont particulièrement tordues quand il s’agit de séduire. Bon, alors, si je lui envoie un texto maintenant, est-ce que je dois lui en renvoyer un dans deux jours ? C’est pas trop tôt, pas trop tard ? Est-ce que je n’en fais pas trop ? Ah merde, j’en fais peut-être pas assez… Ahlala, cette conquête n’est pas aisée. Mais on suit notre stratégie : c’est forcément la bonne, on l’a édifiée avec les copines.
 
Mais comme dans toute guerre, y a des imprévus. Parfois, on remporte une victoire sans s’y attendre : il nous invite à boire un verre ! Bon, du coup, le texto que j’avais prévu d’envoyer demain ne sert plus à rien, toute la stratégie est à redéfinir. Car gagner une bataille ne signifie pas gagner la guerre : un verre, c’est bien mais pour le moment, rien n’est fait. Il ne faut surtout pas commettre d’erreur entre la proposition de sortie et la sortie en elle-même. Car se retrouver face à lui, c’est une nouvelle bataille qui s’engage. Bref, un bon petit soldat de l’amour doit prévoir mais aussi garder en tête que tout n’est pas prévisible.
 
Maintenant, le rendez-vous. Voilà, je suis devant Brad, on boit un verre, je dois déjà faire attention à pas trop boire, ça m’évitera de dire des conneries (déjà qu’à jeun…). Observer et réagir. Saisir les perches qu’il me tend, s’il m’en tend. Là, j’avoue que je suis nullissimale ! Des fois, quand je me refais des conversation avec Brad, je me dis : « merde, là, il m’a tendu une perche et j’ai répondu à côté ! ». Mal joué, petit soldat. Pour le conquérir, je dois être moi, naturelle et gaie, mais aussi séductrice et éviter les bourdes au maximum. Là, j’avoue aussi que c’est pas mon fort du tout. Une fois, Arnaud m’a expliqué qu’il croyait que je me foutais de sa gueule car quand on était allé boire un verre, j’avais dit : « Ouais, c’est nase de parler de ses exs lors d’un rendez-vous galant. Tu vois, mon ex… ». Bon, je ne parlais pas de mon ex d’un ton éploré genre notre rupture fut la plus belle erreur de ma vie mais c’est vrai que ça portait un peu à confusion. Car la guerre de l’amour, c’est un peu une guerre contre soi, contre ses travers, contre ce qui peut faire fuir Brad. Mes défauts, je les lui montrerai quand il sera trop accro pour me plaquer.
 
Bon, premier rendez-vous concluant mais Brad est resté sage, pas de baisers et encore moins de brouettes. J’appelle l’état-major, je fais quoi ? Je laisse tomber ou je poursuis mes efforts ? Là, c’est la phase « je réunis le conseil de guerre » : en gros, je demande l’avis à mes copines et surtout mes copains pour qu’ils me disent ce que je dois faire. Oui parce que moi, je suis trouillarde comme soldate, je prends pas d’initiatives sans avoir été sérieusement conseillée, comme la plupart des filles, il me semble. Et là, on repart en phase 1 de la stratégie : un texto ou un coup de fil dès maintenant ou plus tard ? Feindre l’indifférence ou manifester notre désir ? Raaaaaah !
 
Le problème en amour, c’est qu’on ne connaît pas forcément « l’ennemi ». Bah oui, Brad n’a pas forcément d’ami commun avec nous alors c’est difficile de savoir dans quoi on se lance. Dans le cas de Zoé, je connais un peu son bonhomme, je l’ai déjà vu mais je ne le connais pas intimement donc difficile d’avancer. On ne se base que sur ce que l’on pressent, que l’on devine. Stratégie un peu casse-gueule mais faute de mieux…
 
Et si la stratégie, c’était de faire appel à un pays ami ? A deux contre un, on va y arriver, non ? Cet ami planifierait le terrain, expliquerait à Brad combien je suis merveilleuse et géniale et comme il aurait tort de ne pas m’épouser. Bon, dans la mesure où on n’est plus au lycée, ça me paraît hautement casse-gueule comme stratégie, ne serait-ce que parce que le jeu amoureux, ça se joue à deux. Multiplier les intermédiaires, c’est risquer de faillir et de voir Brad partir loin, loin… Faut se méfier des interventions des pays amis à qui on n’a rien demandé, aussi. Des fois, je me dis que j’aimerais prendre Monsieur Zoé entre quatre yeux et lui dire : « Bon, t’as fini de la faire souffrir ma copine ? Tu comprends pas qu’elle t’aime et que tu trouveras pas mieux ? ». Mais je ne le ferai pas car : c’est pas à moi de lui dire qu’elle l’aime, ce n’est pas à moi de me mêler de ça et j’ai pas son numéro. Etre conseillère en stratégie, c’est aussi rester extérieure. Un couple, c’est deux, pas trois ou plus. Le pire du pire étant les lourdingues qui viennent casser la douce ambiance que l’on se crée à deux. Voilà, imaginons, je suis à une tablée d’amis avec Brad, notamment, on commence à flirter à deux et là, gros lourdaud arrive : « Ah ben ça drague sec, par ici ! » Ben merci, grâce à toi, ça drague plus du tout, tu as cassé l’ambiance, pauvre nase… Bon, draguer en communauté, ce n’est pas la bonne stratégie, c’est clair.
 
Mais des fois, dans notre stratégie de conquête, on oublie parfois qu’on a un ennemi caché ou on l’ignore. Oui, on ne sait pas que Brad est convoité par une pétasse même pas belle et qu’elle aussi a mis au point une stratégie. Et que, s’il le faut, la sienne est meilleure que la nôtre (quoi qu’avec moi comme conseillère… oui, bon, c’est possible). Le pire, c’est si Brad a déjà une greluche : tenter de conquérir un pays déjà conquis, c’est un peu mission impossible… Mais on n’est pas obligées de le savoir non plus, y a pas écrit sur le front des hommes en couple qu’ils le sont.
 
Mais dans la guerre de l’amour, notre pire ennemi n’est-il pas nous-mêmes ? A force de se poser des questions, de mettre sur pied stratégies sur stratégies, n’oublie-t-on pas l’essentiel ? L’amour est un jeu qui se joue à deux, faudrait pas oublier de convier monsieur.
 
Finalement, ça me manque la maternelle, quand on se disait « je t’aime » spontanément et qu’on se faisait des bisous sous le toboggan car, au fond, on n’avait pas peur de la défaite. C’était le bon vieux temps.

52 réflexions sur “L’’amour, c’’est la guerre

  1. et puis les stratégies à deux balles des copines pour aider machine à chopper le énième homme de sa vie , je trouve ça pathétique! tu la saoule, et tu la jette dans les bras du mec, et voila le travail!!
    comment ça, je manque de tact?

  2. bah oui, il s’agit pas de dire preum’s, deuz et troiz (toi même ! t’façon, c’est çui qui dit qui y est !) après faut dire des trucs intelligibles, et c’est là que ça se complique un brin…

  3. Les plans sont fait, la tactique marche au poil … la guerre fait rage, qui déclare l’armistice ? Quand doit-on déclarer la guerrière gagnante ?

    Y a-t- des traumatismes ?
    Faite l’amour pas la guerre 😉

  4. grrrrrr…….je n’arriverai jamais à être preums !!!

    Passons. Je suis tout à fait d’accord avec toi nina, l’amour ressemble parfois à un champ de bataille, les cadavres en moins…(encore que…). Mais il est vrai que les entremetteurs sont à éviter, pitié!!!arrêtez de vous mêler de nos affaires (voilà ce que je ne cessais de répéter à une époque).
    Mais j’ai l’impression que cet art de la manipulation, ces grandes interrogations « dois je lui répondre maintenant ou attendre encore un peu ?  » nous sont spécifiques. Enfin, réunir l’état major pour établir la meilleure stratégie, préparer le terrain…ça paye parfois… ;p (enfin pour moi ça a marché!) hihihi

  5. Bon, le titre me plait mais je n’ai pas encore pris le temps de la lire, j’espère que l’article sera à la hauteur de mes espérances!!

    Une pizza et je reviens !!

  6. « Le premier pas,
    J’aim’rais qu’elle fasse le premier pas.
    Je sais que cela ne se fait pas.
    Pourtant j’aim’rais
    Que ce soit elle qui vienne à moi,
    Car, voyez vous, je n’ose pas
    Rechercher la manière
    De la voir, de lui plaire,
    L’approcher, lui parler,
    Et ne pas la brusquer,
    Lui dire des mots d’amour
    Sans savoir en retour
    Si elle m’aimera
    Ou refusera ce premier pas.

    Le premier pas,
    J’aim’rais qu’elle fasse le premier pas.
    On peut s’attendre longtemps comme ça.
    On peut rester
    Des années à se contempler
    Et vivre chacun de son coté.
    Je la rencontrerais
    Au bas de l’escalier,
    Puis, comme tous les jours,
    Elle me dira : « Bonjour ».
    Seulement cette fois,
    Elle me prendra le bras,
    Me conduira dans sa maison
    Ou nous ferons

    Le premier pas d’amour,
    Dans son lit, jour après jour.
    Elle me dévoilera son corps,
    Me donnera tous les remords
    De n’avoir pas dit plus tot le premier mot.
    Le premier mot,
    J’aim’rais qu’elle dise le premier mot.
    La nuit j’en rêve et c’est idiot.
    Si elle voulait
    Seulement me faire signe tout bas,
    Alors je ferais je crois
    Le premier pas. »

    Je vous laisse, amis lecteurs, le soin de faire la modification éventuelle du genre.

  7. « Oui, monsieur ne répond pas aux textos. Ça, ce doit être typique des mecs. » Des fois, on sait pas quoi dire, aussi, c’est pas forcément pour faire mariner, on est intrinsèquement moins doués pour la com’…

    mais quand même, si on prête tant d’attention à cette période, à ce moment d’incertitude, c’est aussi parce que ce sont de beaux moments, des moments où l’on vit à 180 %, des moments de stress terribles mais où chaque petite victoire semble un pas de géant, un exploit olympique (comme remporter la finale de curling)…

    C’est pertinent de comparer ça à un jeu de stratégie… il y a des coups tordus, du prêchage du faux pour savoir le vrai, pour forcer l’adversaire à sortir de sa tranchée pour qu’il s’expose… à la réflexion, j’en connais certains qui excellent dans les deux domaines ; séduction et diplomacy, même combat (hein, Bouki ?)

    Dire « je t’aime » tout simplement, d’entrée, ça serait trop simple… qu’est-ce qu’on ferait, après ? on s’ennuierais…

  8. Avant d’ajouter un comm sur ton article, Nina, je souhaiterais revenir sur ta réponse, à mon humble avis un peu rapide, au comm n°8, disant je cite

    « Ben, au premier baiser, on peut dire que c’est un victoire importante, s’il rappelle après la première nuit d’amooooour, c’est gagné totalement. »

    Doit-on y voir une quelconque allusion à ta prose d’avant hier???
    Car si j’avais bien tout compris, dans ton cas ce n’était pas totalement gagné !!!!

  9. ça y est.
    Tout ça pour ça??
    Mais comme tu le dis à la fin, si elle lui disait d’entrée de jeu qu’elle l’aime, elle serait tout de suite fixée!!

    Car plus tu prends le temps d’observer ton ennemi, plus lui à le temps de t’observer, et si tu veux cacher tes défauts, et bien ça deviendra de plus en plus dur.

    Il n’y a pas de mystère dans la guerre: 7 décembre 1941 l’attaque de Pearl Harbor, franche et massive et surtout,
    par surprise!!

  10. Non, Rozbenny, je ne suis pas d’accord avec moi.
    Comme dit Sechev, la période de séduction est la meilleure!!
    Tu apprends à découvrir l’autre, tout est plein d’intrigue, tu cherches tout ce que dis l’autre pour essayer d’y trouver une allusion ou une perche comme dit Nina, sur laquelle tu peux rebondir et à chaque fois te rapprocher un peu du camp adverse!

  11. Non, ça, ce n’est pas une guerre.

    Dans une guerre l’adversaire sait tout de suite ce que tu veux:
    le conquérir et ensuite l’envahir (car une femme c’est très envahissant!!)

    là tu essaies de le séduire, de le convaincre, c’est une campagne éléctorale!!

  12. Rozbenny > Tu ne comprends pas ce que je veux dire !!

    Quand Nina parle de guerre, c’est parce que de la même façon, il faut élaborer une stratégie et comme la guerre ce n’est pas gagné d’avance!!

    La célèbre pensée d’une série d’amis « suis-le il te fuit, fuit le il te suis » a déjà fait ses preuves. Il faut savoir quand on lui envoie un SMS pour qu’il soit le plus percutant et tout et tout!!
    ça c’est de la stratégie!!

  13. Rozbenny… blog sitter en free-lance…
    si vous devez vous absenter une soirée afin de vaquer à vos occupations de (encore) jeune couple, mais que vous ne souhaitez pas laisser bébé blog tout seul, faites appel à Rozbenny. surveillance générale, entretien de la discussion, extinction des feux en partant, vous aurez passé une bonne soirée (comprennez, vous avez une vie sociale, vous, et pas uniquement via un écran) et votre blog aura continué sa petite vie…

    un ptit souci ? pensez Rozbenny !

  14. Rozbenny et Nina > C’est bien beau d’avoir une stratégie, mais faut il encore la suivre!!

    Vous décidez de le fuir, il vous invite à boire verre (enfin ce qu’il y a dedans je suppose!!) et vous y allez !!!
    Sois vous avez la mémoire courte, sois vous n’avez pas confiance dans votre « stratégie ».

    Mieux une startégie est définie est préparée, plus elle a de chances d’aboutir.
    2 décembre 1805: bataille d’Austerlitz.
    Napoléon avait terriblement bien étudier le terrain, ça c’est un premier point important, toujours inviter dans un endroit où on se sent à l’aise, où on est sûr du service, du menu, de la qualité de la prestation, bref, un lieu que l’on connait pour limiter les improvisations.
    Laisser croire à l’autre qu’il domine:
    il se sentira si sûr de lui qu’il s’avancera, qu’il se découvrira un peu plus, tu apprendras alors des choses précieuses. Et là ça devient facile car toi tu es sur tes gardes et à ce moment l’attaque porte ses fruits car tu sais où tu vas, l’adversaire est en déroute tu le cernes et tu l’embrasses.
    comme Napoléon à Austerlitz. Il a laissé les AUtrichiens s’installer sur la colline, ceux-ci pensaient alors avoir l’avantage. Les français ont fait semblant de reculer pour attirer les adversaire à descendre de leur point haut. Sûrs d’eux ils sont descendus sans leur artillerie et voilà comment gagner une magnifique victoire !!

  15. « suis-le il te fuit, fuit le il te suis »

    Moi, ca me saoule. On dirait mes techniques au boulot parfois.
    Pourquoi l’amour n’est pas plus simple parfois.

    Rozbenny est une belle schizophrène ;o)

  16. Sechev > Ahahahahah !!!! Tu as bien cerné mon problème !!!
    C’est vraiment très chiant d’être de garde quand il ne se passe rien, et que l’amour de son coeur est loin pour son travail (aux Baléares, enfin c’est sa version, j’aurais peut être du me méfier sur ce coup là!!)
    Heureusement j’ai mon écran!!

  17. Rozbenny > Et Waterloo tu considères ça comment??
    car si en amour tu as la même stratégie tu va vite te rentrer tout seul chez toi!!!

    Pour essayer d’attirer une personne et avant de faire quoi que se soit, je pense qu’il est important d’en parler, surtout avec ses copines, car elles n’ont pas forcément point de vue. Il ne faut non plus se laisser envahir par les autres comme le dit Nina. Mais un petit coup de main d’une copine ça peut aider!

  18. WATERLOO ?!?!
    Connais pas Waterloo.

    Bon ne parlons pas de choses qui fachent. mais si tu insistes.
    Ce fut une défaite car Napoléon n’a jamais su choisir les bonnes personnes pour déléguer. et c’est à cause de Grouchy que ça a mal tourné. Il aurait dû me demander à moi !!

    Comme quoi demander des conseils c’est bien quand on les demande à la bonne personne.

    Et puis il faut se méfier des alliances de son adversaire.
    Nina se plaint que les hommes n’est pas un drapeau sur la tête avec marqué « occupé »… mais où va-t-on??
    On ne pourrait même plus draguer juste parce qu’on est déjà en prise??? pauvre France…
    Et puis ce serait trop facile. Sinon, il reste la technique de la maternelle, tu trouves directement le mec et tu lui demandes: « tu as déjà une amoureuse?? … bon tant pis. » !!

  19. juste un petit com rapide pour préciser que tout ton article peut aussi se lire au masculin, j’en sais quelques chose (genre le timing des texto 😉 !

    Donc y’a pas que les filles qui calculent, y’a aussi les mecs… célibataires 🙁

  20. Mince, je me sens visé quand tu parles des mecs qui ne répondent pas aux sms… euh, les mecs qui rentrent tard et fourbus et meutris dans leur petit coeur peuvent ils avoir une excuse ? non ? bon…

  21. Nina > Dans ton article, qqchose me perturbe. le mec en vue de Zoé vous invite toute les deux à aller boire ce qu’il y a dans un verre!!
    Et il n’est reparti ni avec l’une ni avec l’autre?
    Pourtant si un mec invite deux filles, c’est qu’il pense bien à quelquechose !!

  22. Rozbenny : tu fais des heures sup, c’est bien mais comment elle va devoir raquer, nina quand elle va rentrer … et puis à partir de minuit, tu passes en heures de nuit, payé double… du coup, la prochaine fois, tu pourras partir toi aussi avec ta chère et tendre, aux baléares…

    plus honnêtement, t’es un fou de chez anne (la bienheureuse, tout ça…)

  23. « L’amour est un jeu qui se joue à deux, faudrait pas oublier de convier monsieur. »
    J’adore cette phrase :o)

    Se mêler de la vie sentimentale des gens ? Voilà un pari bien risqué… parce qu’au moindre retour de manivèle, devine à qui on va tout reprôcher ?

    Indice : à celle à qui la victime avait imploré son aide au départ ! (ou pas, d’ailleurs, mais là c’est moins injustifié !)

    Thom…

  24. Je viens de relire une ènième fois l’article, et juste en m’arrêtant cette fois ci au titre, plein de trucs me sont venus en tête.
    Le premier c’est ce dicton minable disant « qui aime bien châtie bien ». Je me demande d’ailleurs si ce ne sont pas les dernières paroles qu’aient entendues Marie Trintignan.
    Non mais c’est vrai, on a entendu il y a peu de temps à la TV le nombre affolants de femmes battues, alors pourquoi vouloir faire rentrer la guerre dans l’amour???

  25. Et je n’ai pas fini.
    Que diraient Roméo et Juliette???
    Ou pire, que dirait Mercutio?? mort à cause de la guerre qui empêche l’amour.
    Comme disait Balavoine « Laziza » non, ce n’est pas celle-là, il disait « qu’est ce qui pourrait sauver l’amour? »

  26. Mais Rozbenny, une guerre peut très bien faire naître ou renaître l’amour.
    Imagine un couple qui dit qui s’aime au débuit par amour puis par habitude… puis après il ne sait même plus pourquoi il le dit.
    Là dessus, une bonne dispute et séparation. Alors il y a manque et puis les deux amoureux se rendent compte qu’ils on besoin de l’autre parce que leur amour est attiser par cet évenement alors ça fait renaître la flamme qui chauffe leur coeur.

  27. « Mais dans la guerre de l’amour, notre pire ennemi n’est-il pas nous-mêmes ? »

    Je me demande tout de même si notre pire ennemi n’ai pas la peur. oui, la peur de la défaite face à la personne que l’on a pas réussi à conquérir.
    Car on a déjà du mal à encaisser lorsque l’on comprend sans rien dire que c’est perdu, mais si en plus l’adversaire sait ce que l’on attendait, je crois que c’est pire. Et cette peur d’avoir ce sentiment mêlé de peine, de gêne et parfois même d’un peu de honte, je crois que c’est ça notre pire ennemi.

    Si ces sentiments font partis de nous, ils ne sont pas nous à part entière, auquel cas notre pire ennemi n’est pas nous, mais la partie de nous que nous n’aimons ressentir.

    Cette fois ci, c’est décidé j’arrête !!

  28. Oui, que de stratégie on envisage d’un côté comme de l’autre. Bon ça me fait plaisir de voir d’autres gens ramer comme ça, surtout en rentrant de soirée qui m’a apprise que la fille que je convoiter depuis quelques temps n’a pas de vue sur moi, dixit un intermédiaire à qui j’avais omis de demander de s’occuper de son derche….

  29. « Pour le conquérir, je dois être moi, naturelle et gaie, mais aussi séductrice et éviter les bourdes au maximum »
    voilà résumer en une phrase tout le paradoxe del’amour, on veut rester naturel pour plaire à la personne tel qu’on ai mais pour le conquerir on sort de sa nature en se rendant plus sexy et en evitant de montrer nos défauts. Pour ma part je ne crois plus qu’en une seul chose c’est etre naturel, d’accord cet stratégie si s’en est une ne rapporte pas beaucoup vu que je suis toujours célibataire depuis 3ans maintenant de mon coté je suis en phase si une personne m’interresse et si elle s’interresse à moi c’est avec mes qualités et mes défauts dès le départ. Je ne cache rien.

  30. Bien rattrapé, Nina… 😉

    Stephane, ma foi, ils veulent ma mort, ils ne l’auront pas, je lutterai même encerclés par des hordes de codes civils….

    Nina – on en avait un peu parlé, mais je pense que ton amie zoé doit réagir, car elle SUBIT à mort la relation qu’elle essaye de construire… l’indifférence est à mon avis la meilleure solution, comme tu le dis (admirablement) bien dans l’article, dès que le jeune homme sentira qu’il n’a plus cet ascendant sur Zoé, je parie une nuit d’amour qu’il changera de comportement du tout au tout !

    Ca va, c’est assez « grand » comme comme commentaire ? 😉

  31. Kikou… Bon, si tu deviens un as de la strategie, je vais te prendre (oups) comme conseillère pour mes parties d’Air Soft… lol ton génie et le superfish, et on va ratisser tout le monde…
    Effectivement, le coup de l’entremetteur (euse) n’est pas ce qu’il y a de mieus passé la 6ème, et encore… sinon, on peut autant inverser les rôles, nous mêmes, en tant que mec, on ne sais souvent pas sur quel pied avancer: pas avoir un humour trop en dessous de la ceinture au risque de passer pour un crétin obsédé, pas trop en faire au risque de la saouler, pour les plus timide, le petit texte envoyé (par mail, texto, courrier, pigeon voyageur, livreur de pizza ou de fleurs…) doit être ré écrit une bonne cinquantaine de fois, ne pas paraitre trop pressé tout en n’étant pas trop distant, car la cible peut s’échapper (moi aussi je m’y met au vocabulaire guerrier), bref, nous sommes autant embettés, mais en plus, les fleurs: rose blanche pour la première ? (rouge ferait peut être trop de signification…) et si elle n’aime pas les roses? et puis au ciné? pas pratique pour parler… un café ? lequel ? oulà, un déca, car je suis déjà trop stressé… un lieux un peu intime ? genre un salon de thé avec coussins, narguilés ? une ballade dans un parc ? trop romantique ? pas assez ? trop banal, trop classique ? trop délirant ? trop original ? genre, je peux proposer un premier rdv à Marineland pour être original, mais ça fait loin, et elle va plus s’extasier sur des mammifères marins sautant à travers les cerceaux que le bô soigneur lui tend plutôt que sur mon esprit raffiné et mes idées intéressantes… quant à ma verve accrocheuse, elle risque d’être couverte par les demandes d’applaudissement du commentateur pour l’arrosage dont on a été la cible venant de l’Orque… non ? donc, en résumé, il n’y a pas que vous mesdemoiselles, charmantes au demeurant qui vous prenez la tête, et la parade de la séduction reste quelque chose de très personnel et très difficile à mettre en place et à porter ses fruits… Bisous mouillés (oui, à cause de l’Orque)

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