Le baiser

Sur ce blog, on parle brouette sans complexes mais jusqu’à présent, personne n’a évoqué le prélude à toute brouette qui se respecte, ce qui donne le
coup d’envoi de la montée d’excitation : le baiser.
 
Le baiser est le premier acte d’amour que l’on sait maîtriser. Petit, on fait des bisous à tout le monde, à son papa, sa maman, son frère et sa sœur
(ça change, ça, après…). Par contre, on n’aime pas trop quand on nous en fait, surtout les bises baveuses. A la maternelle, on embrasse notre petit amoureux, nos parents trouvent ça 
« trooooop mignon ». Bref, le baiser, c’est naturel, c’est doux, tout le monde aime ça.
 
Arrivé à l’adolescence, nous devons franchir une nouvelle étape : le baiser avec la langue. J’avoue ne pas me souvenir quand j’ai appris qu’un baiser, ça se faisait avec la langue, j’ai dû trouver ça dégueulasse sur le coup mais ça m’a pas traumatisée plus que ça (ou alors, j’ai occulté). Je me souviens, en centre aéré, Anne et mo étions très intriguées par la question et elle avait piqué le OK podium de sa sœur aînée pour apprendre comment faire. Bon, alors, lecteur, si tu es jeune et que tu veux savoir comment embrasser, c’est pas en lisant un magazine sur le sujet que tu sauras, j’ai rien compris à ce qu’ils disaient. De toute façon, en grandissant, je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas vraiment de
technique.
 
Lors du premier baiser, allez savoir pourquoi, ça bave toujours mais quelle volupté, Seigneur ! Deux langues qui se caressent, c’est quand même super agréable, il faut dire ce qui est. Evidemment, tout dépend du partenaire. Y a-t-il de mauvais embrasseurs ? Je ne crois pas, c’est plus une question de compatibilité, sans doute. Tout comme la brouette. Personnellement, j’aime pas les mecs qui confondent baiser et examen approfondi de mes amygdales. J’aime pas non plus les langues trop inquisitrices ou trop insistantes, j’ai pas envie d’avoir la sensation qu’on me viole la bouche.
 
J’avoue que ce que j’aime dans le baiser, c’est quand c’est tout doux, de tendres caresses qui me mettent en émoi. Le baiser peut vouloir dire peu et beaucoup à la fois. Il peut y avoir le baiser pré-brouette entre deux amants qui ne partagent rien d’autre que cette envie de s’envoyer en l’air. Ce sont des baisers qui vont directement au but, si j’ose dire, les langues se mêlent aussi sec dans un ballet torride et le baiser ne veut rien dire de plus que l’ouverture officielle des préliminaires. Puis il y a le baiser qui scelle une nouvelle union. Je ne parle pas du prude bisou échangé le jour du mariage, non ! Je parle du premier baiser d’un couple. Avant ce baiser, il reste toujours une petite parcelle de doute : a-t-il vraiment envie de moi ou ne fait-il que jouer ? Est-il censé m’embrasser ou dois-je prendre l’initiative ? Comme je disais sur un autre article, moi trop petite, moi
pas prendre initiative, à moins que je ne jette mon dévolu sur passe-partout. Je me contente de mettre des étoiles dans les yeux et de jouer avec mes cheveux (signaux clairs, quand même). Donc 
juste avant : « va-t-il m’embrasser ? »  Et là, enfin, le premier baiser. Idéalement (enfin, je ne parle que pour moi), ça ne doit pas être une soupe de langue, ça fait
trop pelle pré-brouette, ça. Ce doit juste être nos lèvres qui se rencontrent, se caressent, tout doucement, puis je sens poindr délicatement sa langue qui vient un peu titiller la mienne et,
là, nos langues peuvent se rencontrer mais pas de façon trop violente. Je suis pas chez l’ORL, mes amygdales ont juste envie d’avoir la paix. Ensuite, ce baiser scelle une union. Maintenant, nous 
sommes ensemble, toi et moi… Et on n’a pas fini d’en baver. Ce simple baiser est très riche en signification. Selon le couple, il veut dire à la fois don de soi, fidélité, fin des aventures amoureuses (le temps que durera le couple, évidemment), on ne dira plus « je » mais « nous »… Enfin, pour ce dernier point, faut le temps que ça se mette en place mais c’est l’idée. Quant au dernier baiser… Ben, celui-là, je ne l’aime pas car on le voit rarement venir. Par exemple, je ne me souviens pas de mon dernier baiser avec Guillaume 1er… Je me doute qu’il s’agissait d’un simple smack, plus amical qu’amoureux mais après. Je me souviens de celui qui faillit être notre dernier baiser. Alors que nous avions mis un terme définitif à notre
relation et que nous pleurions dans les bras l’un de l’autre, on a failli s’embrasser, pur réflexe. Mais non, nous ne sommes plus ensemble, c’est terminé, les baisers. Pour mes deux dernières 
relations en date (Arnaud et Guillaume 2), le dernier baiser eut lieu à la gare, mais pas la même. Pour le premier, je ne le savais pas mais curieusement, quand mon train a quitté la gare et que je l’ai vu sur le quai, j’ai eu comme un pressentiment. Pour Guillaume, je le savais mais ce n’était pas comme dans les films, le grand baiser à la Withney Houston et Kevin Kostner dans Bodyguard
(bravo les références cinématographiques), non, un doux baiser plus amical qu’amoureux et rapidement donné car mon train partait. En même temps, la vie n’est pas un film.
 
Mais revenons au premier baiser. Si je réfléchis trente secondes, je me rends compte que la plupart de mes premiers baisers ont eu lieu dans un lieu privé. En fait, si on excepte mes changements de salive en soirée et en boîte, ils ont tous eu lieu dans un lieu privé et ce n’est pas plus mal, je crois. Je ne suis pas anti baiser dans la rue, pas du tout, mais je sais pas, le premier, c’est un moment à vivre à deux et j’ai pas forcément envie que tout le monde partage ça. Même si tout le monde s’en fout car personne ne connaît mon histoire et personne ne va se dire : « oh, la petite châtain à chapeau, là-bas, c’est la première fois qu’elle embrasse ce charmant garçon. Qu’est-ce qu’il est mignon, elle en a de la chance ! » (la dernière phrase sert juste à flatter mon ego). Honnêtement, c’est très con, mais j’adore les histoires de premier baiser, même si elles diffèrent rarement. C’est généralement du genre : « on était chez lui ou chez moi, à l’aise, on discutait sur le canapé, j’avais mis toutes les étoiles que je pouvais dans mes yeux et de l’or dans mes cheveux, j’étais tellement près de lui que plus près, j’étais sur ses genoux puis il y a eu un blanc et le baiser est arrivé ! ». J’avoue que dans mon cas, ce fut souvent ce scénario ou quelque chose d’approchant, sauf Reno qui m’a embrassée alors que j’étais en train de parler, ce qui m’a surprise. N’empêche que je m’en souviendrai, de ce baiser-là.
 
Le premier baiser est quand même un moment que j’adore, que j’attends et que je redoute un peu en même temps. D’abord, je l’attends car tant que ce n’est pas fait, je doute de l’issue de l’histoire. Quand bien même le mec m’envoie tous les signaux possibles pour me manifester son intérêt pour moi, y a toujours un moment où je me demande si ce n’est pas juste un jeu, limite il me dit que je suis jolie par politesse. Avec Guillaume 1er, je fus particulièrement lourde : il a fallu qu’une copine me fasse remarquer que ce n’était pas normal qu’un type qui avait une vingtaine d’amis à la cafétéria passe son temps avec un groupe qu’il ne connaissait que depuis trois jours. Alors qu’il me disait clairement qu’il voulait sortir avec moi (il n’a pas dit texto ça mais quelque chose plein de sens dont je ne me souviens pas particulièrement, honte à moi), je n’osais lui répondre franchement, de peur de me prendre un vent. Bon, depuis mes 20 ans, j’ai progressé et suis un peu plus audacieuse mais quand même. Tant qu’il ne m’a pas embrassée, rien n’est fait. J’en parlais à Sally l’autre soir, elle
m’a dit que c’était pareil pour elle, ça me rassure. Je le redoute aussi car s’il embrasse mal, qu’est-ce que je fais ? Grosso merdo, je ne suis tombée que sur des bons embrasseurs, enfin, 
des gars qui embrassaient comme j’aime et qui me mettaient les reins en feu. Selon mes souvenirs, trois exceptions : Pierre, un mec qui m’avait draguée en boîte, il m’avait déchiqueté les lèvres. Pas grave, ça ne dura qu’une soirée. Ensuite, Louis, je n’ai jamais rien compris à sa façon d’embrasser. Et le dernier, Arnaud. Là, j’étais franchement emmerdée parce que je savais que ce n’était pas le coup d’une nuit et ça calmait un peu mes ardeurs à faire de lui le père de mes enfants. Pour les smacks, il pinçait un peu les lèvres et pour les baisers profonds, ils étaient effectivement très profonds, genre je tâte ta glotte pour voir si tout va bien. Du coup, c’était bizarre et je me retrouvais le contour des lèvres irrité par sa barbe (oui parce que très poilu et
même quand il se rasait le matin, il y avait du poil le soir). Franchement, je suis sortie avec quelques poilus et j’ai jamais été irritée comme ça.
 
L’avantage du baiser, par rapport à la brouette, c’est que c’est quand on veut, où on veut et ça peut être tout aussi excitant. Après tout, qui peut démarrer des préliminaires sans de longs baisers passionnés ? Moi, j’adore.

52 réflexions sur “Le baiser

  1. le baiser est plus qu’un preliminaire, c’est presque un entretien de validié à la brouette. Mauvais baiseur (avec les levres) risque d’etre mauvais baiseur (avec la q…) Bien sur je pense qu’il y a des exceptions mais il vaut mieux que ceux la soient pistonnés s’ils veulent faire leur preuve … au lit

  2. Merci de me rassurer… Une voyante (sans commentaire!!!) m’a dit que tout 2006 sera pourrie. 60 euros pour entendre ca j’aurai mieux fait de me prendre une bonne bouteille de vin et de me saouler 😉

  3. j’ai bien aimé:  » Et on n’a pas fini d’en baver » j’aime bien ton humour dissimulé, limite fourbe 🙂

    le moment le plus excitent je trouve c’est le moment post premier baiser que tu décris si bien… j’ose, j’ose pas, peur du vent. Aprés une fois le pas franchi ça galoche à volo 🙂

    Au fil des articles ce blog devient de plus en plus un vrai manuel pour ton prochain petit copain. Prenez des notes messieurs 🙂

  4. « à moins que je ne jette mon dévolu sur passe-partout »

    Je suis Passe-Partout
    Du Fort-Boyard
    Je guide les casse-cou
    Dans les traquenards
    Qui rêvent de sous
    Et de Boyards
    (Hey !)
    Je suis Passe-Partout
    Du Fort-Boyard
    Je sonne le gong
    Du grand départ
    L’esprit d’équipe est toujours là
    (Vous allez bien ce soir ?)
    (solo de guitare)
    (Wouh !! c’est chaud !!)

    Merci public

  5. Pierre Vassiliu, repris par Albin de la Simone :

    « Mais elle a eu un seul amant
    Et ne se souvient plus du tout
    Du goût du baiser dans le cou
    Elle me demande de l’embrasser
    Je ne sais plus si c’est déplacé
    Et je suis bien embarrassé
    Même juste comme ça un baiser

    REFRAIN:
    Amour amitié
    Je ne sais pas si par dépit ou par pitié
    Je franchirai cet océan
    Qui va de l’ami à l’amant

    Elle pose la main sur ma joue
    Et ma pudeur en prend un coup
    C’est fou elle pense surtout
    Que parfois on ferme les yeux
    J’y vois de petits vaisseaux bleus
    Qui houlent et naviguent sans cesse
    Gonglés d’amour et de tendresse

    REFRAIN

    Il fait très chaud depuis une heure
    Mais elle a gardé son manteau
    De peur que je lui voie la peau
    Ce qu’elle demande est redoutable
    Car parfois la bouche est capable
    De faire frissonner et bien plus
    Car elle ne s’en souvient plus

    Mais elle a eu un seul amant
    Et ne se souvient pas encore du corps
    Qui se plie et se tord
    Si elle a oublié de cet amour raté
    Du reste elle se souvient par ailleurs
    Du coup de couteau dans le coeur

    REFRAIN

    Qui va de l’ami à l’amant »

    Bonne soiree (et non, pas de bises pour moi, j’ai un rhube)

  6. c’est tellement vrai que j’ai transfere derechef le clip a mon carnet d’adresses, chose qui ne me serait pas venu a l’esprit pour « Amour, Amitie »…

  7. Hello,

    Moi, je vous propose une petite analyse de la photo, qui tient dans les points suivants:

    – voici une photo qui, sous un certain angle (assez tordu, je le concède), vient contribuer à la soumission du sexe féminin dans les rapports charnels hétérosexuels. Mais oui, regardez bien la photo: l’homme est penché vers la fille (légèrement, mais tout de même), c’est donc lui qui impose son baiser ou, tout au moins, en prend l’initiative. La jeune fille, cambrée vers l’arrière (cochonne, va), semble recevoir ce baiser sans avoir à mot dire. Oui, une impression de soumission. Peut être que, à la suite même de cette initiative quelque peu cavalière, la jeune femme aura protesté. Seulement, on ne le saura jamais, la photo nous figeant sur un instant T que je trouve, personnellement et pessimistiquement, trompeur.

    – sinon, le type est vachement bien coiffé, je trouve (oui, c’est pertinent).

    Voilà. Bisous bien sûr.

  8. Chère toi,

    Non, tu sais bien que je lirai l’article ce soir, en rentrant (seul) chez moi et en prenant (très seul) le métro…

    Je ne connais pas l’histoire (et encore, il s’agit d’une histoire officielle, encore faut-il qu’elle soit véritable…), j’ai donc essayé de l’imaginer !

    Mon premier baiser ? jamais eu.

  9. j’avais ouïe dire ou plutôt vu une interview de la fille moult années plus tard qui avouait que la photo était une mise en scène et non pas un instantané. Mais elle n’en demeure pas moins belle pour autant.

  10. Ah ! Voilà un témoignage qui crédite ma thèse de la mise en scène machiste !

    Nina, tu es ma petite lanterne du soir qui réchauffe mon p’tit coeur meurtri …

  11. Juste pour dire que je suis totalement d’accord avec ta description du baiser pour une relation, faut que ça vienne doucement, qu’on sente l’autre prêt à s’ouvrir à toi si jpuis dire…y’a de la tension d’une certaine façon…’fin bon tu le racontes très bien… 🙂

  12. ça m’a fait rêver ce discours sur le baiser. C’est vraiq ue c’est quelquechose de grand et d’intense ce premier baiser. Le début de quelquechose que l’on ne contrôle pas encore tout à fait.
    Bon ben du coup, je vais chercher quelqu’un à embrasser pour la première fois….

  13. Je n’ai jamais eu plus qu’un bisous sur la bouche, mais My God que ce fut doux, … les lèvres d’une inconnue sur mes lèvres à moi… pendant quelques seconde le temps à du s’arreter … mais personne n’a su me dire ce que j’avais loupé, ou étaient-ils donc tous passé ?

    Aujourd’hui encore je me demande si ca c’est vraiment passé… quand il m’arrive des trucs bien j’ai des doutes sur leurs authenticités …

  14. Mon premier baiser avec cathy a eut lieu chez ma Grand Mère, alors que nous êtions officiellement preque frère et soeur. Nous, ça faisait longtemps qu’on se considérait plus ainsi, mais le tabou demeurait.

    Quand Cathy s’est approché de moi pour se faire caliner, je me suis dit que c’était juste par tendresse. Quand elle a mit sa langue contre ma lèvre et qu’elle l’a agitée (ouais, je sais lol), je me suis demandé aussi mais bon, j’avais compris que c’était trés peu probable lol

    Puis j’ai annoncé qu’il allait falloir que j’aille coucher. Et c’est là qu’elle m’a embrassé, avec la technique de « je fais des cercle de gauche à droite » lol C’était mon premier baiser, j’ai donc laissé faire sans participer lol

    Puis quelques jours après, j’en ai eut marre des cercles, et je l’ai initié à « arrête de réfléchir, le baiser est une caresse ». Je me souviens qu’après ça, elle m’avait couvert d’éloges auprès de sa meilleure amie de l’époque lol

    Thom…

  15. le premier baiser, c’est le voile déchiré, c’est l’extase sans l’orgasme, mon premier baiser ma litéralement scotché, j’en frissonne encore.
    De plus il y en a pleins des premiers baisers mais il y en souvent un seul qui hante nos nuits, nos réves et notre nostalgie.
    pour décrire un peu ce quej’ai ressenti la première fois que j’ai embassé celle que j’ai aime (celle que j’aime !!?) je citeais ces quelques vers de Baudelaire tiré de ‘un serpent qui danse’ :
    « Comme un flot grossi par la fonte
    Des glaciers grondants,
    Quand l’eau de ta bouche remonte
    Au bord de tes dents,

    Je crois boire un vin de bohême,
    Amer et vainqueur,
    Un ciel liquide qui parsème
    D’étoiles mon coeur ! »

    Sinon nina pour répondre à « Tu es au Canada, toi, non? » chez moi c’est l’ile de la Réunion, qui porte bien son nom car c’est bien la reunion de tous les peuples, moi meme je suis métiss et je compte dans mes génes du bretons ( ils sont partout ceu là ^__^) , de l’indien, de l’africain, du malgache et bien d’autres ..

  16. gloups … j’allais oublié le plus important, mes plus tendres baisers pour toià.
    et comme je suis partageur je vous embrasse tous, un baiser chaleureux à gauthier, qui bien que je ne sois pas homosexel, me fascine. ^__^

  17. mon dernier « premier baiser » en date, c’est produit dans la rue et c’était très bien!!!!
    aux environs de minuit, le froid semblait figer toute la ville, nous étions seuls sous la lumière douce des lampadaires…

  18. « Premiers baisés, échangés
    Sur une plage en été
    Premier amour, un beau jour
    Qui vient vous emporteeeeeeeeeer…. »

    Merci Nina de nous avoir rappelé avec poesie qu’il y avait une vie en dehors de la brouettation coïtale !

  19. Après une multitude de questions sur la technique, la position du nez, des mains, ce premier baiser tant attendu est reçu comme le plus beau cadeau du monde…On l’attendait tellement, on l’a désiré, imaginé, rêvé, appréhendé mais c’est tellement bon quand il arrive…
    Dans un geste pur, tendre, inattendu mais néanmoins teinté de nervosité, les lèvres s’appliquent, les langues se cherchent, les mains s’accordent, les yeux se ferment pour mieux se concentrer sur ce nouveau trouble…

    D’aileurs, saviez-vous que notre cerveau avait une influence sur nos baisers : en effet il est muni d’étranges neurones qui nous permettent de retrouver la bouche de notre partenaire dans le noir ; c’est ce qui expliquerait, selon les chercheurs de l’Université de Princeton, la délectation qu’on ressent à se bécoter dans le noir, au cinéma…. de plus, l est notre complice dans le plaisir que nous prenons à être embrassé(e) en produisant une hormone, l’ocytocine, qui suscite cette si douce sensation de bien-être.
    Whaou grande nouvelle là!!!

    Sinon , petit cours de technique :
    L’instant de la rencontre des 2 langues est primordial lors de la découverte du et des 1ers baisers. D’un(e) partenaire à l’autre, l’effet produit peut être différent, et même en s’y prenant de la même manière. Aussi rassure-toi, il n’y a pas 2 personnes qui embrassent pareil ! Tu ne dois pas aborder ton 1er baiser comme un exam ou une épreuve insurmontable. Le partenaire a sa part dans la réussite ou non d’un baiser.
    Avant tout, on continue à respirer par le nez…
    Après une approche en douceur des lèvres du partenaire et que vos lèvres se touchent, entr’ouvertes, ta langue va à la rencontre de la sienne. Pour un effet doux, sensuel et romantique, il suffit d’un contact d’apparence timide du bout de la langue comme pour demander l’autorisation de continuer… puis d’introduire lentement + loin ta langue en gardant tjs contact avec la sienne (sans contact des dents) pour effectuer le fameux mouvement de rotation tjs lentement dans 1 sens x fois (ce que tu veux) puis dans l’autre x fois (selon ton envie). Si c’est toi qui as l’initiative et agis, la sienne peut rester + ou – fixe ou aller en sens inverse ou dans le même sens. Tout est possible !!! Tu peux aussi redoubler d’intensité en recherchant la profondeur ou l’accélération si tu veux donner l’impression que tu veux le/la manger… plutôt pour les étreintes + « musclées » et passionnées. Entre les 2 attitudes, tu as une variante extra-large de possiblités qui doivent refléter ton état amoureux : passion, excitation, etc… Pour ne pas avoir de crampes et reprendre ton souflle… tu alternes en te retirant de sa bouche pour effleurer de nouveau ses lèvres et reprendre ensuite le baiser profond. Il/elle prendra sûrement le relais pour effectuer la rotation ou le mouvement qui lui convient. Aucune technique précise ne s’impose. Le baiser comporte des règles de base à partir desquelles chacun est libre d’adapter selon sa fantaisie, sa sensualité, son désir et surtout son inspiration.

    Une multitude de petits baisers déposés légèrement, un peu partout sur le visage comme sur les lèvres, peut révéler autant de passion que le long et profond baiser qui se charge, lui, d’érotiser et d’intensifier le désir des deux acteurs en action. La bouche se fait alors insistante, affolante, brûlante. Elle prend quelques libertés : suce, lèche, mordille.
    Les langues se rencontrent, s’apprivoisent et explorent.

    Bref, Que ce soit de petits baisers posés sur les lèvres … ou le « french kiss » avec la langue, chacun a son originalité et doit refléter l’état du moment….

    Il n’existe aucune méthode standard pour exceller dans ce domaine : un baiser donné avec le coeur est rarement raté.

    Moi qui ait un coeur énorme, je comprends mieux pourquoi ma douce est raide dingue de mes baisers 😉

  20. David > C’est un peu un tue-l’amour tes techniques.
    Mieux vaut y aller a l’instinct que d’apprendre son manuel avant.

    Personnellement, je ne me rappelle que des derniers baisers…

  21. ah non mais c’est pas mes techniques a moi…J’ai trouvé ça sur le net et ça m’a trop fait marrer plutot!!!!

    C’etait sur un site pour ados qui explique aux djeun’s comment faire pour pas avoir peur du premier baiser….

  22. Il est de plus en plus intéressant ce blog je trouve ou c’est moi qui y suis toujours fourrée en tout cas bravo à tous vos avis sont super intéressants. Perso j’y attache beaucoup d’importance à ce ‘ premier baiser ‘ . Y’a une tendresse particulière , une appréhension aussi , c’est celui qui officialise tout , souvent ça se passe tout sauf comment on a prévu et c’est ça qui en fait tout le charme. Le baiser en plus , je trouve est super érotique . J’ai souvent pris des pieds pas possible en embrassant un mec , des fois plus que lors d’une brouette. C’est un moment à part qu’on se souvient forcément si l’histoire par la suite est belle. moi ça me fait marrer comment on attend tellement ce moment des fois. En fait pour moi l’histoire est souvent commencée bien avant par des regards , des signes , un jeu de séduction. Par le baiser on passe à autre chose , on devient un couple . Mais j’aime bien la phase fusionnelle ou l’on réalise qu’on se correspond vachement bien.

  23. Je crois bien que pas un seul de mes premiers baisers n’a eu
    plus d’une heure de premeditation (autrement dit, 1h avant je
    n’avais encore jamais envisage d’embrasser la fille).

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