Génération Tanguy

Mardi 20h50, j’abandonne tout et pose mes fesses devant la télé. Au menu, « Tanguy », du génial Etienne Chatilliez. Faut avouer que j’adore ce réalisateur, il est superbement cynique (sauf que lui, on ne le traite jamais d’aigri, alors que moi…). Pour ceux qui n’ont pas vu le film, très rapide résumé : Tanguy, 28 ans, vit toujours chez ses parents et ceux-ci essaient de s’en débarrasser. Forcément, avec Gauthier, ça nous inspire. Moi, je me pose une question : sommes-nous la génération Tanguy?
 
17 ans, un matin d’hiver, mon cul est lourdement posé sur ma chaise, mon corps avachi sur mon bureau, je griffonne sur la table parce qu’il n’y a
plus de place dans la marge (c’est très mal de dégrader le matériel que m’a prêté l’école, ne fais pas comme moi, lecteur), je soupire : j’ai pas envie d’avoir mon bac. Parce qu’avoir mon bac, c’est partir de chez moi, c’est vivre SEULE, c’est devenir un peu responsable. Non, moi, je veux rester chez papa-maman, avec quelqu’un qui me conduit en voiture quand j’en ai besoin, qui me
lave mon linge, me fait la bouffe (mais me range plus la chambre, faut pas déconner). Je commence à évoquer prudemment la question avec mes parents : je peux très bien faire l’aller-retour entre la fac et leur maison, ça leur fera des économies : « Non, après, tu seras fatiguée, le soir, et tu seras chiante ! ». Moi aussi, je vous aime.
 
18 ans, un soir d’automne, je passe la première soirée dans mon appart, seule… Je mange je sais plus quoi devant la télé, je passe la soirée à m’épiler devant Urgences. Je déteste vivre seule, surtout que j’ai pas de téléphone (ni fixe, ni portable, à l’époque), pas d’Internet, je suis coupée du monde, de ma maman…L’indépendance, y a pas à dire, ça pue. Puis j’ai découvert que vivre seule, c’est manger ce que je veux (ça, c’est pas forcément le bon point, d’un autre côté), c’est sortir si on veut, c’est passer la nuit au tel avec mon mec parisien à discuter et même plus (et sécher le cours le lendemain matin parce que je pouvais pas être à la fac à 8h30 après une folle nuit d’amour téléphonique), c’est écouter ma musique et chanter à tue-tête, c’est avoir un chat, c’est dormir avec son mec et faire plein de cochonneries dans toutes les pièces de mon appart (ok, dans un studio, c’est vite vu, mais bon…). Bref, vivre sans papa-maman, on apprend mais c’est quand même pas mal aussi.
 
Avec Gauthier, après le film, on s’est imaginés repartir vivre chez nos parents DEFINITIVEMENT. Lecteur, je pense que tu t’es rendu compte que j’aimais beaucoup mes parents, que j’aime rentrer et les voir, me faire dorloter par maman, écouter les jeux de mots de mon papa (récemment, il a appris le mot sudoku, ça l’amuse énormément genre : « tête au nord, sudoku », « aux toilettes, c’est normal que tu joues au sudoku »…), j’aime quand on se retrouve tous à table : papa, maman, Alice, Johann, Anthony, parfois la copine de Yohann (mais il en change souvent), moi, on s’échange nos vieux souvenirs, on rit, c’est merveilleux. Mais vivre chez eux, non. L’été 2004, j’ai vécu chez eux pendant trois mois, je travaillais dans ma ville natale. Un peu avant la fin des vacances, mes parents m’ont abandonnée une semaine et je revivais : enfin la solitude, enfin le calme, enfin pas de débats politiques à table, ouf ! Car mes parents, je les aime mais je peux plus vivre avec eux.
 
Mais si je ne vis plus chez eux, je dépends toujours d’eux et quelque part, ça me rend malade. J’ai 25 ans, presque 26, comment se fait-ce que je sois pas encore indépendante ? Mes parents ont les moyens de m’entretenir, encore, mais ça me gêne. Le mois dernier, en pleine crise, j’ai dit à Gauthier : « j’en ai marre de
coûter du fric à mes parents, je rentre à la maison !
– Mais Nina, t’es conne ou quoi ? Tu as la chance d’avoir tes parents qui peuvent t’aider, ne fous pas tout en l’air. S’il ne peuvent plus t’assumer, ils te le diront. »
Certes mais moi, j’ai envie que les sous que je dépense soient les miens. Cette année, déjà, j’ai eu 25 ans, je vis à Paris et je découvre les joies de l’administration : assedic, ANPE, mon père m’a annoncé que je n’étais plus sur sa mutuelle (merci de me le dire, heureusement que je vais jamais chez le docteur). Maintenant, mes parents sont loin et je dois gérer tout un tas de trucs et franchement, ça ne me plaît pas du tout. Plus jeune, je pensais à la vie « adulte » et je me demandais comment on pouvait gérer. Bon, pour l’argent, maintenant, je sais (enfin, euh…), j’ai appris, mais comment on fait sa déclaration d’impôts ? A qui on s’adresse ? On l’envoie où ? Je prends quoi comme mutuelle ? Je m’assure où et pour quoi ? Mais Seigneur, que c’est chiant ! Heureusement, mes parents peuvent m’aider parce qu’à l’école, on n’apprend pas ce genre de choses.
 
Sommes-nous la génération Tanguy ? Techniquement, on fait des études plus longues que nos parents. A 21 ans, ma mère avait une profession et un
salaire, elle était infirmière… Maintenant, combien de jeunes filles ont ce métier à cet âge-là ? Honnêtement, je n’en sais rien mais pas tant que ça, le temps qu’elle fasse leur prépa, qu’elles passent (et aient) leur concours puis l’école infirmière… Bon voilà. Si j’avais suivi le chemin que je m’étais fixée, j’aurais été diplômée à 23 ans, avec ou sans emploi à la clé. Bien sûr, dès le départ, j’ai choisi des études littéraires donc longues mais j’ai pu aller jusqu’au bout de mes rêves, grâce à mes parents. J’en connais qui m’auraient prié de faire un BTS compta et de pas faire chier mon monde avec mes bac+4 et bac+5 qui ne servent à rien. Mais aujourd’hui, la plupart des métiers réclament des études longues : si on peut quitter le nid assez tôt, on a du mal à se défaire de la dépendance financière.
 
Parce qu’au fond, être dépendant de ses parents, c’est quand même confortable. Dans Tanguy, certes très caricatural, mais quand même, le jeune homme
a un peu la vie dont on rêverait tous : on fait ce qu’on veut sans être responsable de rien. Je n’ai pas d’horaires, je ramène mes conquêtes at home, mais ce n’est pas moi qui gère la bouffe, qui fait la lessive ou le ménage etc. J’avoue que le week-end dernier, j’ai apprécié de ne pas avoir à me soucier du repas, de pouvoir dormir le matin parce que mon père a donné à manger
à Kenya en se levant, j’ai même pas à changer la caisse vu qu’elle fait ses besoins dehors. Bon, évidemment, je peux pas dormir jusqu’à 14h du matin, je dois respecter certaines horaires, mettre un peu la main à la pâte car mon père rentre du boulot et qu’il doit manger vite avant de repartir mais ce sont quand même les vacances.
 
Vraiment, quand je compare ma vie avec celles de mes parents, j’ai parfois la sensation que notre génération s’est infantilisée. Dans mon entourage,
Anne et Lucie sont entrées l’an dernier dans la vie active à presque 24 ans et c’étaient les premières du groupe. Guillaume 1er est toujours dépendant de ses parents à près de 30 ans… Dans ma promo, ils ont tous repris leurs études. On ne s’en sort pas ! Bien sûr, les études, c’est génial, c’est facile : partiels à telle date, on passe au niveau supérieur ou on redouble, on lit (ou pas) les livres de la bibliographie… Tout est pré mâché, même si on découvre les joies de l’administration. Par exemple, en licence, le mec qui m’a fait mon emploi du temps a fait n’importe quoi et je me suis retrouvé avec 3 cours en même temps ! Pas deux, trois ! Ben j’ai eu mon année du premier coup, na ! Mais globalement, les soucis de fac ne sont que des piqûres de moustique comparé à la « vraie vie », si j’ose dire. Arrive à un moment où il faut sauter le pas. Je l’ai fait et franchement, j’aimerais parfois retourner en arrière retrouver ma gentille vie d’étudiante. Mais j’avance, je ne retournerai pas à la fac (ou plus tard, quand mes parents ne seront plus contraints à me donner de l’argent).
 
Est-ce le mal de notre génération de quitter aussi tard le nid familial ? Je ne sais pas mais si la logique de l’enfant roi très en vogue actuellement se poursuit, je pense que mes gosses ne quitteront pas mon giron avant leur trente ans…

45 réflexions sur “Génération Tanguy

  1. Encore un sujet qui vise tres juste…

    D’autant plus que, toutes les etudes le prouvent, l’insertion des jeunes est de plus en plus laborieuse : les stages, les CDD a repetition, l’interim…. et maintenant les CNE et CPE…

    Simple experience perso : moi ca m’a pris 1 an 1/2 avant de decrocher un CDI (apres un Bac+5 aux USA)
    Total de stages pendant mes etudes : pres de 24 mois !

  2. je suis partie de chez mes parents a l’age de 19 ans, mais j’adore rentrer chez eux, les voir, me fait faire a manger etc..; (mais ca que deux fois par ans…) merci!

  3. Ah ah ah ah t’as mon accent? comment veux tu que je sois toulousain?????

    ça fait 10 ans que je suis là, et j’y reste parce que j’adore entendre dans la bouche des toulousaine : Guillôme

  4. Bonsoir Nina,
    Quelle est la difference entre vivre seule avec le financement de papa-maman ou vivre seule de maniere autonome ? Ok, tu leur coutes de l’argent, mais cette constatation depassee, c’est la meme chose, ca ne change rien du tout. Bien sur, tu dois declarer tes impots (le premier tiers etait hier, snif, ils m’ont coupe un bras), c’est d’une facilite deconcertante, surtout sur le net. Moi, après les etudes, j’ai eu envie de prendre quelques “conges” en revenant chez moi (je dis encore chez “moi”, ca fait 7 ans que j’ai quitte le foyer familial !) mais on m’a foutu a la porte pour que j’accepte les postes qu’on me proposait, j’avais pas envie de repartir. Je crois que contrairement aux miens, beaucoup de parents aiment bien aussi garder leurs enfants chez eux, ils se sentent encore dans le coup, la maison est moins vide. Mes parents etaient maries a 21 ans, ils avaient deja fait construire un pavillon, … Aujourd’hui c’est impossible, on est sorti des trente glorieuses.

  5. Cet article me touche particulièrement…et oui après avoir passé 3 ans à la fac loin de mes parents (youpi) me revoilà à tout juste 22 ans de retour dans le cocon familial ! Pfff, je regrette parfois d’avoir tout eu du premier coup…
    Mais le plus comique dans tout ça c’est que la situation n’est pas évidente pour mes pauvres parents! Et oui 3 ans ont suffit pour qu’ils oublient que leur petite fille a un caractère bien trempé!
    Conclusion, ils me soutiennent à fond pour que je réussisse le plus tôt possible mon concours! 😉

  6. Milan > « Simple experience perso : moi ca m’a pris 1 an 1/2 avant de decrocher un CDI (apres un Bac+5 aux USA) ». Ne generalise pas, ca depend vraiment des opportunites et des gens, moi ca m’a pris un coup de telephone de 3 mintues, c’est juste une question de chance. Je connais aussi des bac + 5 qui ont mis pres d’un an, mais je dirai que 80% des bac + 5 que je connais ont mis moins de 6 mois pour un CDI. Sinon, j’estime qu’a bac + 5 on ne doit pas accepter de CDD, c’est se moquer du monde.

  7. Damned, ma citation ne m’a pas suivi. La voici :

    « Un an apres leur entrée sur le marché du travail, 42% des jeunes diplomés en 2004 [Bac+4 et plus] cherchent toujours leur premier emploi »

  8. Alors qu’auparavant il était de 90% pour ce genre d’école!!!
    Bref moi j’ai franchi le pas cette année, et meme si des fois je me dis, « j’aimerais bien retourner à la fac » cette pensée ne l’emporte pas… Car je me suis rendu compte que 90% de ce que l’on a appris à la fac ne nous sert pas vraiment une fois le pied dans l’entreprise!

  9. Très franchement, si on reste autant à la maison c’est uniquement pour raison financière. Si demain j’ai un boulot, ben je pars. Mais j’ai pas envie de faire des petits boulots qui n’ont rien à voir avec mon métier pour me payer mon appart. Un peu flemmard le gars…

  10. Milan > Ok je m’incline, tu as les chiffres pour toi. Neanmoins, je me pose une question : Comment les statistiques sont-elles realisees ? Je n’ai jamais renvoye la lettre de mon ecole pour connaitre ma situation professionnelle, comment est-ce comptabilise ? Par ailleurs, sur les classements type « Le Point », les resultat ne sont pas les memes. Enfin, on peut rester positif : pres de la moitie trouvent donc pour Nina ce sera une partie de plaisir (en plus j’ai vu son CV …)

  11. Effectivement, beaucoup de choses ont changées en l’espace d’une génération, études plus longues, contraintes financières, … qui expliquent le syndrôme « Tanguy ». Mais en définitive, l’écrasante majorité des personnes quittent le cocon familial, plus tard que leurs parents ne l’ont fait avant eux, c’est tout. L’espérance de vie s’allonge, les différentes phases qui la composent s’allongent aussi, normal !
    Perso, j’ai quitté mes parents pour poursuivre mes études à 20 ans, et je ne me vois absolument pas vivre à nouveau avec eux. Lorsque j’y retourne, 2 semaines sont le maximum !
    A propos de l’emploi, la chance joue pas mal, mais pas uniquement. En ce qui me concerne, bac+5, j’ai mis 3 semaines à obtenir un CDI, coup de chance, ils avaient besoin de quelq’un en urgence. Mais pour l’obtenir, fallait être mobile : originaire de l’est de la France, il fallait être le lundi à Cherbourg, une fois arrivé, surprise : départ en déplacement le soir même à Tours. L’encre du contrat n’était pas encore sèche…
    Depuis, ca s’enchaîne, ce qui fait que le domicile de mes parents reste pour l’instant mon seul lieu de vie fixe (et accessoirement le seul endroit pour stocker mes quelques biens !)

  12. Bon on en a beaucoup parler de tout ça! Mais c’est vrai qu’à 24 ans mes parents étaient indépendants: ma mère était mérié et j’avais déjà 2 ans, mon père à cet age là il avait un travail et vivait déjà avec ma mère… Mais tu vois quand je vois les rapports que mes parents entretiennent avec les leurs, ben je prefère notre situation, je pense que je resterai toujours plus proche d’eux qu’ls n’ont jamais étaient des leurs, et ça, ben ça me plait!

    Mais je cracherai pas sur un travail l’année prochaine, pour rien au monde je veux revenir chez eux 😉

    Bisous.

    Ps: tu arrives à quelle heure? Je vais t’appeler ça sera plus simple!

  13. je ne peux m’en empecher :

    « travailler, c’est trop dur,
    et voler c’est pas beau
    demander la charité,
    c’est quelque chose qu’j ‘pas faire »

    perso, 1,5 an de chomage cumuile apres un Dess en chimie analytique…

  14. ca n’a rien a voir avec le sujet du jour, mais le texte est tellement bien foutu… Paroles : Jacques Duvall/Musique : Alain Chamfort sur lson album « le Plaisir » (2004)
    (c’est donc « les amies de Melanie ») :

    « Jeune et jolie
    Est ma très chère amie
    Mélanie

    Jeunes et jolies
    Sont aussi les amies
    De Mélanie

    Femme affranchie
    Est ma très chère amie
    Mélanie

    Femmes affranchies
    Sont aussi les amies
    De Mélanie

    Et les amies
    De Mélanie
    Sont mes amies

    C’est bien normal si j’aime Mélanie
    Que j’aime ses amies
    Et je prouve en aimant ses amies
    Que j’aime Mélanie
    C’est bien la preuve que j’aime Mélanie
    Si j’aime ses amies
    Comment ne pas aimer ses amies
    Si j’aime Mélanie

    Pour faire ma vie
    Voulez-vous savoir qui
    J’ai choisi

    J’prends Mélanie
    Donc je prends les amies
    De Mélanie

    Car les amies
    De Mélanie
    Sont mes amies

    Il y en a qui
    M’ont accusé de mi-
    sogynie

    Pas Mélanie
    Pas non plus les amies
    De Mélanie

    Car les amies
    De Mélanie
    Sont mes amies

    Il y en a qui
    S’indignent et crient à l’i-
    gnominie

    Pas Mélanie
    Pas non plus les amies
    De Mélanie

    Car les amies
    De Mélanie
    Sont mes amies »

  15. Eh bien, à la question « sommes nous une génération Tanguy », je pense que foutrement oui!!! Exemple concret : à 18 ans, j’ai le bac, j’attends bac+3 pour partir de la maison (moi les trajets fous, je fais la gueule le soir, j’ai fait!), et je n’ai déménagé que parce que j’étais à 500 km de chez maman. Et de retour en région parisienne? de retour chez maman bien sûr!! C’est pas par souci de dépendance par rapport au giron familial, mais plus par souci financier. Comme tu le fais remarquer, les études durent de plus en plus longtemps de nos jours, et on s’assume financièrement de plus en plus tard. Comme d’une certaine manière on rend encore des comptes à nos parents, on se sent un peu dépendant d’eux. Un peu seulement. Paye ton retour au bercail après 3 ans d’autonomie, c’est pas facile! Vraiment pas. Une fois le cap des 4 mois d’engueulades passé, on s’en sort. A base de « non je regarde plus la télé le soir parce que tu te couches à 22h », mais on survit… Après, mon cas est particulier, vu que j’ai un salaire, mais qui ne me permettait pas de prendre un appart’ sur paris d’entrée de jeu. Je n’attend qu’un moment : avoir assez pour m’envoler!!! Sinon, si tu n’aimes pas la solitude, essaie la colocation, c’est un peu la reconstruction d’une famille, mais en plus déjanté!! Et c’est la transition idéale vers le « maintenant je veux vivre seule ».
    Bisous, bonne soirée

  16. La colocation peut être une transition entre « vivre chez les parents » et « vivre seul », mais aussi dans un ordre différent : vivre de nouveau en « communauté » après avoir vécu seul.
    C’est dans cet ordre que j’ai partiqué (en coloc actuellement, pour des raisons pratiques).

  17. Perso je me sens très chanceuse!
    J’ai été diplômée à 22 ans, avec du boulot en poche; et cela faisait déjà 3 ans que je vivais avec mon compagnon de l’époque.
    Et Dieu sait combien j’aime mes parents mais combien j’étais soulagée de quitter le giron familial!!!!!!!!!! Ca m’était vital, nécéssaire à mon équilibre.

  18. > Est-ce le mal de notre génération de quitter aussi tard le nid
    > familial ? Je ne sais pas mais si la logique de l’enfant roi très
    > en vogue actuellement se poursuit, je pense que mes gosses
    > ne quitteront pas mon giron avant leur trente ans…

    La logique a bon dos… Je crois que c’est le facteur économique qui prime dans tout ça. Quand j’ai eu mon premier diplôme j’ai tout de suite trouvé un boulot pas très bien payé, mais mon salaire couvrait quand même plus de 10 fois le loyer du (vieux logement) que nous avions pris en location. Je dis « nous » parce que la situation permettait immédiatement de vivre en couple. L’insouciance, putain que ça fait du bien!

    Je ne crois pas qu’il y ait de raisons plus fortes que les contraintes de fric: loyers trop chers, salaires trop bas, emplois difficiles à trouver. Au cours des années les choses ont évolué, le loyer a fini par représenter pratiquement la moitié de mon salaire, et là ça a fait mal – jusqu’au surendettement, parce que l’insouciance était encore là pendant des années. Puis la barre s’est renversée très lentement.

    Nous avons de nouveau été très endettés pour aider notre fils à faire les études dont il rêvait, puis à démarrer sa vie professionnelle. Marrant, il a trouvé un studio presque identique à celui que j’avais comme étudiant, et dans une rue voisine de la mienne. 😉

    Ayant vécu cette évolution qui nous a confrontés au surendettement, nous avons tenu à ce qu’il ne galère pas. Ça n’a aucune importance qu’il ait été matériellement dépendant pendant longtemps. Nous étions furieux de voir que ses collègues d’école étaient privés de tout par des parents qui gagnaient au moins 4 fois plus que nous, et qui prétendaient leur enseigner « la responsabilité ». Mon cul, un bon nombre de ces jeunes ont simplement échoué dans leurs études en vivant sous trop de tension. Quant à notre fils, il s’est toujours senti responsable.

    Je pense que la famille est une tribu, une communauté, et qu’elle devrait vivre en communauté de biens, point barre. Autant je défends la liberté, et une forme de libertinage, autant je pense que la solidarité passe au premier plan et ne devrait jamais être négociée.

  19. Houlaaaaaaaaa, mais y a que des thésards et des ingénieurs sur ce blog ?

    Expérience personnelle :
    A 18ans je rêve de prouver à mes parents que je n’ai pas besoin d’eux, je décide donc de trouver ma voie (duuuuur quand on est mauvais et feignant). Bref je me décide pour un cycle court avec un maximum d’encadrement (un truc qui s’appelle l’IUT), j’oublie mon ego surdimensionné et me fait payer mes études par mes parents.

    DUT obtenu brillamment (comprend toujours pas comment), j’enchaîne avec l’armée (ça ne leur coûte rien, moi ça me coûte une année…), et dans la foulée je trouve du boulot en 3mois…
    Objectif réussi !!!

    A partir de là tout s’emballe : Vie active à 21 ans, père de famille à 24, achat de maison à 25, bref c’est cooooooooooooooool ! Mais (grrrrrrrrrrr, y a toujours un ‘mais’), j’ai désormais 28ans et tout s’effondre : vie de famille hs ! Forcément gros problème je fais comment pour payer ma maison tout seul ???? Ben tu fermes ta gueule, tu ravales ta fierté et tu acceptes avec joie l’aide de ton pôpa et de ta môman !!!!

    Résumé :
    – j’ai eu ce que je voulais, je suis devenu indépendant très rapidement 🙂 Cependant
    – je n’ai pas eu le plaisir de profiter de la vie et de ma jeunesse (et ca bordellllllllll c’est très con !)
    – j’ai réussi à me passer de l’aide de mes parents pendant 7ans, j’en suis très fier. Mais finalement ma réaction était débile, j’aurais pu et du continuer mes études (je gagne très bien ma vie, mais s’eût pu être encore mieux ^^)… Et surtout, les parents sont là pour nous aider, donc il ne faut pas avoir peur d’en profiter (dans une limite raisonnable tout de même)

    J’espère pouvoir faire (et ferais tout pour) de même pour ma fille !
    Et JAMAIS je ne retournerais vivre chez mes parents (mon ego me dit de dormir dehors)…

    Yannick (m’font marrer avec leur bac+12 ^^)

  20. Coucou !

    C’est vrai que Tanguy, c’était un trés bon film. Je l’ai regardé avec ma ptite femme, pour changer, et on s’est bien marré lol

    Perso, j’ai accédé à une certaine indépendance quand j’ai eut mon appartement à Epernay. Je pouvais me lever à l’heure que je voulais, manger ce que je voulais… mais c’est les parents qui payaient tout !

    Ca m’a permis de savoir économiser sans réellement avoir à me soucier de l’argent. Assez ironique, mais en le faisant sérieusement, ça a été un trés bon apprentissage. Du coup, mon emménagement chez Cathy, puis notre emménagement dans notre propre Appart’ s’est fait tranquillement, sereinement…

    Thom…

  21. Yannick : Si tu as une bonne paie, alors tu n’as pas à te plaindre, crois-moi. Les divers exemples dispo sur ce site prouvent que les hautes études sont pas nécessairement la clef du bonheur parfait.

    Si, en arrêtant tes études tôt, tu as quand même eut un bon métier bien payé, alors ne regrette rien. A moins que tu détestes ton job, mais bon… là encore, faire de longues études ne veut pas toujours dire avoir un métier où l’on est heureux ! Il y a quand même une part non négligeable de hasard là-dedans…

    Bref, savoure ta vie, elle est comme elle est. Et si tu peux plus payer ta maison, eh bien vends la ! mdr Mais ouais, je sais que là je donne des conseils sans rien connaître du contexte alors fais comme si tu avais rien lu lol

    Thom…

  22. Thom,

    Je voulais juste faire un contre exemple ^^ Mon boulot me plait et ma paie suffit largement pour vivre correctement en province (j’insiste sur ce point !!!) !

    Mon cas n’est pas vraiment représentatif, mais c’était juste pour vous démontrer que l’on ne reste pas tous dépendant de ses parents jusque 30ans (enfin ! Si en fait dans mon cas aussi :-/ )

    Il est fou lui ! Vendre ma maison !!!! Et je la met ou ma salle de ciné perso quand je passerais de 150m² à 30 ???????

    Yannick (vacancessssssssssssssssssss ^^ ^^ ^^)

  23. Bon sang jsuis un Tanguy….C’est grave docteur nina???
    Toous mes potes m’appellent Tanguy d’ailleurs, et je ne vous explique pas tous les sms reçus pendant le film l’autre soir…
    Mais bon je le fais pas exprès c’est que je ne peux pas faire autrement…En effet, n’ayant pas de travail jusqu’à fin Septembre dernier, je ne pouvais pas me permettre de prendre un appart sans revenus fixes et conséquents car mes parents ne peuvent pas m’aider sur ce coup là et que les apparts que j’ai regardé étaient bien trop chers!!!
    De plus, j’ai trouvé un boulot en Septembre mais mon patron m’a fait signer un CNE donc si je m’en vais de chez moi et que mon entreprise (qui n’a que 6 mois d’existence) se casse la gueule (même si tout va bien pour l’instant) et bien je me retrouve avec mon appart sur les bras à payer tous les mois…Et ce que je ne veux surtout pas, c’est retourné chez mes parents si j’en pars…

    Alors bien sûr jvais pas m’éterniser non plus, ma copine finit ses études en juin et on se mettra en appart dès qu’elle trouvera un travail…

    Et puis j’en profite encore un peu car on est quand même pas mal chez nos parents…Pas de soucis pour la bouffe, le linge, le ménage…Jsuis pas le roi non plus chez moi…On est une famille assez nombreuse (6 et maintenant 5 puisque mon frère est parti) donc depuis tout petit, on s’organise à la maison pour aider ma mère…Je leur fais un chèque tous les débuts de mois pour participer aux dépenses et je paye l’essence et l’assurance d’une des voitures que j’utilise en attendant de me payer la mienne…

    Bref, je pense que la Tanguy’s génération est en plein boum mais il y a des explication à ça : il est de plus en plus difficile de trouver un travail pour les jeunes, les études durent de plus en plus longtemps, et les nouveaux contrats « précaires » tels que les CNE et CPE ne peuvent rien arranger!!!!!!
    Une solution, l’amour et un couple solide avec 2 salaires pour faire face à ces problèmes…

  24. mdr de 150 à 30 lol Je t’ai proposé de vendre ta maison, pas d’aller vivre dans un placard à balais !

    Mais bon, j’avoue avoir trouvé ton contre-exemple un peu extrême… on aurait dit que t’étais prêt à te suicider, là ! lol

    Eh puis, sois gentil : lâche ce couteau !

    Thom…^^

  25. Pour moi, c’est « à 18 ans que j’ai quitté ma province, le coeur léger… » Je suis parti à 1000Km de chez mes parents dans une région ou je ne connaissais personne mais qu’est ce que c’était bien de découvrir l’indépendance! Ensuite je suis retourné vivre chez mes parents 1 an et là c’est clair que ce n’était plus comme avant, il a fallu qu’on se réhabitue à vivre ensemble et ça n’a pas été toujours drôle (surtout les premières semaines)…
    Aujourd’hui je vis à une dizaine de kilomètres de chez eux, j’aime ma famille mais elle ne me manque pas si je ne la vois pas toutes les semaines!

    Je pense que la génération Tanguy va aller en s’élargissant. Les études durent de plus en plus longtemps, les logements coutent de plus en plus chers et la précarité grandissante des 1er contrats d’embauche ne favorisent pas l’indépendance des jeunes actifs.

  26. très bonne analyse de zibro.
    le hasard (ou ma réussite à des concours) a voulu que je fasse mes études supérieures à 7 km du domicile famillial.
    vivant seul avec ma mère sur la fin ça ressemblait d’avantage à une colloc avec elle que moi vivant à son crochet (bon j’avoue quand même qu’elle a du faire mon lit plus de fois que moi 😉
    Maintenant je vis à 1300 km d’elle et je ne la vois que 3 fois par an et ça me suffit

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    CHIANT, un peu chiant ce film…
    Avec EVA GREEN la nouvelle JAMES BOND GIRL, cela aurait été plus HOT !

    Tonton Ravachol

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  28. j’ai bientot 27 piges, et je vis toujours chez mes parents. Je travaille depuis à peine 1 mois mais si mon contrat est prolongé pour l’an prochain, en septembre je quitte le cocon si tout va bien. Alors les allusions au film, j’en ai soupé pour rester poli! comment peut-on sérieusement penser qu’un jeune de 25-30 ans se plaît à vivre encore chez papa-maman??? d’autant que ceux-ci, ont la fâcheuse tendance à considérer leur « Tanguy » comme un grand ado et pas un adulte à part entière, ce qui est INSUPPORTABLE

  29. Bon, je pense que j’ai cerné le thème, voici un bout de mon expérience, qui peut être rassurera quelqu’un.

    L’indépendance, c’est GENIAL !!

    je résume: pendant mes études loin de la demeure familiale, dans laquelle je revenais quand même assez régulièrement, toutes les deux ou trois semaines (quand le linge est sale et les placards vides!!), je ne me rendais pas compte des biens faits de la vie en autonomie (relative certes, mais dans les moyens dont dispose un étudiant!), et de la joie des libertés temporelles, gastronomiques (si on peut dire!!) ou sonores.
    Puis un bac+2 en poche, me voilà de retour auprès de ma chère mère pour entrer d’un pied dans la vie active, l’alternance, ça a du bon!! et c’est là que l’on prend véritablement conscience du bonheur de vivre seul!! s’ajoutant à cela une certaine frustration d’avoir enfin des sous mais de pas pouvoir en faire tout ce que l’on veut!!
    C’est pourquoi je me suis exilé, à 600km de là pour un autre job, une autre contrée et surtout un retour à l’indépendance, nourrie de galères certes, mais qu’est-ce qu’on se sent mieux!!
    La relation avec ma famille n’en est que plus intense quand je rentre. Et puis aussi j’avoue que je la ramène un peu avec mes 25 ans, 5 ans de métier et des sous!!

    M’enfin…

  30. ALors forcément devant un pareil sujet , je ne pouvais que me sentir concernée. J’ai 27 ans et je vis toujours chez les parents . Donc bon je ne compte plus le nombre de fois ou l’on m’a appellée ‘ Tanguette’ . Super c’est drole un moment mais bon après au bout de la 100 e fois ça devient un peu relou. Ma situation je l’ai pas trop choisie étant donné que j’ai quitté mes études depuis un an et demi et que je recherche du taff , mais un vrai taff genre CDI. Car actuellement , j’ai deux jobs hyper précaires et je prépare un concours. J’ai une voiture dont je paye le crédit , l’essence et l’assurance . Donc voila quand je me pointe pour visiter un appart en leur sortant que j’ai des revenus plus que variables d’un mois sur l’autre ils tirent un peu la tête. Ceci dit je me laisse pas abattre . Vie chez les parents à cet âge c’est plus de la cohabitation entres adultes. C’est clair que la nourriture et le loyer sont gratuits , mais bon on a toujours l’impression d’avoir 15 ans à leurs yeux. C’est pesant . Et ne pas avoir d’indépandance financière c’est le vrai problème actuel , ça freine le départ chez les parents. BOn je me suis trouvée une solution , je pense à la collocation. ça réduit bien les frais surtout quand tu démarres dans la vie. Et au moins on a la sensation d’être un peu plus libre . Du moins j’espère.

  31. Bon, alors je suis plus ou moins indépendant… traduction. J’ai un boulot et tout, mais au vu de ce que je suis payé, parfois, maman me file un coup de main… Bon, je pourrais aussi bosser au black en donnant des cours, peindre la tonne de figurines que j’ai encore au garage et les vendre ensuite, histoire de me faire un peu de fric… Ou bien maintenant que j’ai mon appareil photo, proposer mes services de photographe (bon il me manquerait un zoom un peu plus conséquent… Sinon, dès que j’ai Internet chez moi, je fais mon site… Donc on verra bien pour arrondir les fins de mois…
    J’ai pris mon indépendance à l’age de 23 ans, en partant bosser comme vendeur au Havre… et j’ai appris les techniques de vente et de marketing sur le tas (le scolaire ne me convient pas) donc, je peux vendre à peu près n’importe quoi… Mais encore une fois, pour l’instant, je me débrouilles comme je peux…

  32. C’est un futur « tanguy » qui parle :
    a 35 ans, apres 3 ans de chomage, plus qu’une solution : Se débarrasser de la charge que représente un appart.
    Pourquoi ? Parceque tout ce qu’on nous raconte sur les aides existantes ne sont que foutaises.
    La seul aide que je puisse trouver est celle de mes parents et quand ils ne seront plus la, ce qui m’attends c’est la rue.
    Chouette pays …
    L’indépendance a un prix totalement inaccessible. (Même avec une licence en informatique).
    Pourtant, a l’époque ou j’était encore étudiant, ca semblait tellement simple : Travaille et tu sera indépendant. Ce qu’on ne m’avait pas dit c’est que travaille il y en a mais il n’y a personne personne pour le rémunérer.
    Ca promet de plus en plus de Tanguy à l’avenir malheureusement.

  33. Un nouveau Tanguy qui poste un nouveau commentaire…
    Enfin j’aie 22 ans et je ne sais toujours pas situer mon intêret pour tel ou tel branche professionnelle…
    Je sais pas trop comment construire mon commentaire donc désolé d’avance pour la confusion de celui-ci…
    En tout cas, j’aie lue tous les témoignages et c’était fort instructif. Merci d’ailleurs à Nina qui a pris la peine de répondre
    à quasiment tout le monde, c’est aimable de sa part. Vraiment au jour d’aujourd’hui c’est dur pour moi de voir un avenir « positif »…
    En effet pfff… j’aie le sentiment que si on sait pas trop dans quoi se lancer , on choisit pour nous… et j’aime pas ça.
    ça me rappelle les rdv avec le conseiller d’orientation du collège qui m’apportait rien… Pour moi, je le vois comme ça…
    faire des petits boulots en intérim , de toutes sortes pour se fortifier le maximum d’expérience possible pour avoir une vision
    plus globale.Pour en revenir au sujet, je vis chez ma mère séparé de mon père depuis environ 10 ans… elle est gentille, me laisse pas
    tomber, mais en même temps elle m’oblige pas non plus à chercher à bosser ce qui donne que je me laisse un peu couler étant plus trop
    éxigeant dans la vie… en effet, ce qui m’a jamais plus dans la vie c’est les ordis, internet et tout ce qu’on peut y découvrir culturellement,
    autant qu’au niveau du divertissement, ainsi que le sport et les jeux-vidéos.On m’a jamais appris à consommer… plutôt à économiser et éviter de
    dépenser des sous dans des choses futiles… Lamentable, non ? J’avoue que j’en suis pas fier du tout… Pour parler de mon père, c’est un peu
    tabou car ça m’agace, je sais qu’il est quasiment la cause de tous mes malheurs de post-adolescent… (car il était un modèle que j’imaginais à travers lui qui m’a déçue…
    la plus grande déception de ma vie… et je constate encore ajd l’influence qu’ont subi mes grands frères de ça aussi…)ayant vue ma mère se faire maltraiter par lui…
    ainsi que moi ou mes frères mais plus une aggression psychologique que physique du « chantage » … en fait c’est simple, j’aie plus du tout de relation
    avec lui, il m’a offert que si peu de chose (c’est lui qui payaient les vacances familiales, les dernières remontaient à 10 ans de cela.)
    Mais depuis, si il a dépensait 100€ pour moi c’est un maximum… pourtant à l’époque jeune gamin que j’étais , j’admirais son caractère sarcastique et
    cynique, ironique par rapport à une situation où je constatais rien de positif là dedans. (exemple: faire tomber un verre et en rire en étant ironique
    sur le pourquoi et la manière de comment il est tombé…) Oui, car pour en revenir à l’école que j’aie arrêté en 4e… malheureusement, j’étais pas doué
    pour celà, j’aie réussi avec brio en primaire, mais en travaillant beaucoup… avec pour seul motivation de la volonté d’être meilleur que tout le monde
    et me surpasser du mieux que je pouvais mais ça s’arrêtait là. En tout cas, après réflexion et pour basculer à autre chose et repartir de l’avant, j’aie
    décidé de « pardonner » à mon père… enfin pas vraiment, disons que je le fais pour être en paix avec moi-même et ne pas être submergé par la colère et la
    haine… et reprendre la vie du bon côté pour moi et personne d’autre, enfin… si c’est possible même si je me doute que c’est un gros poids d’avec un
    parcours scolaire aussi pourri et avoir un CV avec un trou de plusieurs années dedans…

    /! Je REPARLE DES TANGUY ICI /!

    Mon point de vue… c’est qu’autant on a bcp plus avancée technologiquement qu’avant, mais le soucis c’est qu’on a pas vraiment les moyens financiers d’en profiter
    tout en ayant une bonne qualité du moins… pas tant qu’on est jeune. Hors, on a l’impression de rien contrôler et de se sentir piéger en subissant les événements…
    en ayant essayant de prendre les choses du bon côté pour pas dégénerer ça, seul dans notre coin… du coup pour ceux qui ont la « chance » d’avoir des parents qui suivent
    ça va… bien qu’on se sentent obligés de réussir avec l’investissement de vos parents dans vos études et dans le début de votre vie d’adulte…

    Voilà, désolé pour le gros pavé avant… j’aie un peu dérivé sur qlquechose qui me tenait à coeur, et qui je me doute ne vous a pas forcement intéressé tout le long.

    Peace ! 🙂

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