La nécessaire éducation sexuelle

Parfois, je suis effarée quand j’entends les jeunes de 16, 17 ans parler de leur sexualité. Le préservatif ? C’est quoi ce machin ? C’est moche, ça pue, c’est visqueux, beurk ! Le coïtus interruptus, c’est tout aussi bien !

Jeunes gens, d’une part, vous n’avez rien inventé, le coïtus interruptus, ça existe depuis la nuit des temps et ce n’est pas fiable. Ensuite, le préservatif n’est pas un engin de torture, ça sert à vous protéger non seulement des grossesses indésirées mais aussi de tout une batterie d’IST (infections sexuellement transmissibles). Mais le problème ne vient pas, à mon avis, d’une insouciance soudaine de la nouvelle génération mais d’un manque total d’éducation sexuelle. Cet article est militant : je me prononce pour l’éducation sexuelle au lycée ! En effet, nous, durant notre adolescence, nous avons eu beaucoup de discours sur le SIDA (nous sommes la « génération sacrifiée »), souvenons-nous des émissions de doc et difool, des préservatifs à un franc ou de la capote géante glissée sur l’obélisque de la Concorde. Souvenons-nous de Clémentine Célarié qui roule une pelle à un séropositif. Aujourd’hui, le ruban rouge est rentré dans les mœurs, le symbole est beaucoup moins fort.

Le préservatif dès la première fois

Retour en arrière. 1994, je finis mon année de quatrième. Comme je suis en collège privé on a des séance de « catéchisme » qui sont plutôt des forums de discussion. On a le choix entre plusieurs ateliers et je m’inscris à un sur le SIDA. Deux personnes de ma paroisse (oui, j’ai une paroisse, je n’y vais jamais mais j’en ai une quand même) viennent nous parler SIDA et prévention et, à la fin de la séance, ils nous donnent à chacun un préservatif. Voilà qui est courageux ! Au lycée, nous avons également un cours sur la contraception très
intéressant. Bon, sur le coup, Cécile et moi sommes un peu traumatisées : pilule ou capote, sinon rien ! Le stérilet, c’est vraiment trop… Alors, certes, c’est super efficace mais ça a une tête d’engin de torture. Enfin, toujours est-il que la gentille dame nous explique que sans protection, aucune contraception n’est fiable. Oublions de suite la fameuse méthode Ogino qui a permis à de nombreux êtres de voir le jour. Grâce à ma super prof de biologie de première, j’ai complété mes connaissances sur la question. Oui, comme j’étais en littéraire, la classe était très majoritairement féminine, ce qui permettait de parler facilement sexualité avec elle.

 

Alors, mesdemoiselles et messieurs, voici quelques petits cours d’éducation sexuelle. Si j’empêche au moins un avortement grâce à cet article (en empêchant une jeune fille de tomber enceinte, je ne suis pas anti-IVG), ça n’aura pas été vain. Alors, imaginons. Sarah et Paul sont jeunes, ils ont quinze ans, mettons, et les hormones qui commencent à bouillonner. Ils sont vierges tous les deux et veulent franchir le pas MAIS première épreuve : acheter des capotes. A cet âge-là, ce n’est pas forcément évident, on a un peu honte d’aller au distributeur dans la rue ou dans la pharmacie. Après tout, Mme Crochon connaît bien la maman de Sarah, elle pourrait cafter. Aveuglés par leur désir et leur envie de copuler, Sarah et Paul décident de s’en passer. Après tout, ils sont vierges tous les deux donc aucun risque d’attraper le SIDA et on ne peut pas tomber enceinte la première fois…

Et bien c’est faux ! La première fois est justement un acte hautement risqué au niveau de la fécondité. En effet, l’ovulation est un mécanisme curieux : normalement, la plupart des filles sont bien réglées et ont leurs règles tous les 28 jours. Sauf que c’est très lié au psychique : un stress peut enclencher l’ovulation et on trouve difficilement plus stressant qu’une perte de virginité. D’ailleurs, c’est pour ça que dans les siècles passées, les femmes tombaient souvent enceintes dès la nuit de noce.

Donc notre ami Sarah compte : normalement, y a pas de risque, elle a eu ses règles il y a peu. Donc Sarah et Paul se découvrent, font l’amour, Paul a promis de se retirer « à temps ». Sauf qu’à temps, c’est souvent trop tard et les premières gouttes de spermes sont aussi les plus concentrées. Donc les plus fertiles. Donc entre les trois gouttes de Paul et l’ovulation soudaine de Sarah, la catastrophe n’est pas loin. Par ailleurs, qu’est-ce qui prouve à Sarah que Paul est vraiment puceau ? Et vice versa, d’ailleurs… Donc la capote est vraiment utile. Pour éviter ce genre de mésaventure, un distributeur de capotes dans les toilettes des lycées ne serait vraiment pas du luxe mais c’est encore un autre débat.
 

Donc si vous ne voulez pas tomber enceinte, oubliez de suite le coïtus interruptus et l’étude appuyée de votre calendrier menstruel, ces méthodes sont généralement peu efficaces. Et l’avortement n’est en aucun cas un moyen de contraception. Pas plus que la pilule du lendemain, d’ailleurs. D’une part, ça coûte cher et d’autre part, c’est très violent pour l’organisme. En effet, une pilule du lendemain est douze fois plus forte qu’une pilule normale et peut provoquer des vomissements. Si tel est le cas, vous pouvez faire une croix sur les vertus contraceptives de cette pilule.

Bien sûr, il y a l’avortement, au cas où… Mais franchement, ce n’est pas facile à vivre, ni physiquement ni moralement. Aujourd’hui, il y a des pilules avortives mais d’après ce que j’en sais, ça rend malade et provoque des règles très abondantes et douloureuses. Donc si on peut éviter, on évite.

Non, IST n’est pas un jeu vidéo

Le préservatif protège aussi des IST, c’est quand même bien pratique. Prenons le cas du SIDA. Non, il n’existe pas de vaccin, on ne guérit pas du SIDA. La trithérapie ? Alors d’une part, ça n’élimine pas le virus d’autant qu’une fois qu’on est séropositif, on l’est à vie. En effet, la séropositivité veut dire que le corps a été en contact avec le virus et a crée des anticorps pour se protéger. Par exemple, si vous attrapez la grippe, vous fabriquez des anticorps de la même façon et vous êtes séropositif au virus de la grippe. Ainsi, il est totalement
impossible de redevenir séronégatif. Ensuite, on ne meurt pas du SIDA. Non, on meurt des complications liées à l’affaiblissement du corps. Le système immunitaire faiblit et on est la proie de toutes les infections, des plus bénignes au plus graves. Donc à partir du moment où on se découvre séropositif, nous voilà avec une merveilleuse épée de Damoclès au dessus de la tête et la
trithérapie, si elle allonge l’espérance de vie, elle le fait de façon très violente : on est malade en permanence. Là encore, si on peut éviter… Et encore, je ne parle pas de la syphilis en recrudescence (Maupassant en est mort), les herpès génitaux ou la célèbre chaude-pisse. Je vous invite à aller jeter un œil sur google, je pense que ça va calmer vos ardeurs.

Evidemment, la théorie est simple, parfois, en pratique… Quand j’ai débuté ma vie sexuelle avec Pierre le pervers, ses treize ans de plus que moi m’ont rapidement convaincue de pas mettre de préservatifs. Enfin, convaincue, non, mais j’ai pas osé protester, il avait trop d’ascendant sur moi. Résultat : un gros retard de règles le mois suivant et le flip de ma vie : Seigneur, me voilà enceinte ! Bon, ce ne fut pas le cas mais 40 jours sans règles, c’est quand même long. Sans parler de l’angoisse quelques temps plus tard quand j’ai passé le
test du SIDA car mon nouveau petit copain (c’était Guillaume) et moi voulions nous passer de capotes. D’ailleurs, anecdote amusante : on a décidé de se passer de capotes le jour où sa mère
nous a donné une boîtes de préservatifs « avec applicateur » (oui, ça existe). Chaque préservatif était enserré dans une bague en plastique qui se distendait et s’enlevait une fois la capote mise, pour éviter de se mettre de la vaseline partout. Bon, je rigole beaucoup en la mettant, beaucoup moins pendant le coït : le préservatif était ultra épais, on ne sentait rien du tout. Ceci étant le préservatif est parti APRES le test (négatif) et parce que je prenais la pilule.

Par la suite, je n’ai pas eu une conduite irréprochable donc je ne me permettrai pas de juger les gens. Certes, chacun prend les risques qu’il veut mais prendre un risque par manque d’information, c’est tout de même idiot. Et prendre un risque, d’accord, mais pensons aussi au partenaire : si j’ai eu un rapport à risque avec X, dois-je en faire autant avec Y ? Je pense que jouer avec sa propre vie nous regarde, menacer celle de l’autre est bien plus blâmable.

Alors engageons-nous ! N’hésitons pas à parler de sexe avec les adolescents de notre entourage, militons pour les cours d’éducation sexuelle à l’école et aux distributeurs de préservatifs dans les lycées. Après tout, ce n’est pas parce qu’on parle sexe à des jeunes ou qu’on met des préservatifs à portée de main qu’ils vont copuler comme des bêtes. Au contraire, leur parler de sexe permettra de les responsabiliser et d’éviter qu’ils se lancent dans l’aventure dans l’ignorance.

51 réflexions sur “La nécessaire éducation sexuelle

  1. Tout à fait d’accord avec toi Nina! Il faut encore et toujours parler des IST car il semblerait que les campagnes de prévention ne font plus leur effet, les derniers sondages sont accablants: 91% des français ne se sentent pas directement touchés par le SIDA… A méditer

  2. Si c’est bien celle là, il me semble que le titre est « le tourbillon de la vie » interprétée par Jeanne MOREAU puis reprise par Vanessa PARADIS

  3. pourquoi tu parles de IST, et pas de MST!! faut appeler un chat un chat, meme si le mot maladie fait peur à certain, et est politiquement incorrect!! Que ce soit le SIDA ou une vulgaire chaude-pisse, on parle de MALADIE, et pas d’une infection. La différence: une infection n’est pas forcément transmissible, contrairement à une maladie!
    Donc, tu parles ici de MALADIES qui peuvent circuler à l’occasion de rapports sexuels non protégés, de MALADIES CONTAGIEUSES de surcroit!!
    Il ne faut pas avoir peur des mots, ils ne sont pas dangereu, eux!

  4. 5° c’est déjà pas mal…

    Je me suis arrêté au nom « sarah »…je n’ai pas pu continuer après…quand on me parle de sexe, associé a ce prénom, ça me bloque…

    jusqu’a là j’étais relativement d’accord avec toi…même si je suis un « jeune », je reste de temps en temps choqué par les « encore plus jeunes »…

  5. Pourtant on n’a jamais autant parlé, vu de sexe depuis ces dernières années! mais le Sida et autres maladies commencent à tomber dans l’oubli! pas forcément des maladies non plus, mais un avortement à quinze ans, y a de quoi marquer!

  6. rien à ajouter sur ce très bon article..
    juste qqe chose de futile : une petite justification du texte serait tellement plus joli qu’un alignement à gauche ! Hein quoi ? non je ne suis pas perfectionniste, c pour que le message passe mieux 😛

  7. Tu fais bien d’en parler, d’autant plus qu’actuellement, il y a une recrudescence de la maladie, et pas seulement chez les jeunes de 16/17 ans dont tu parles, mais aussi dans notre génération, apparemment prise d’un ras le bol de la contraception!!

    Bref, il ne faut jamais arrêter d’en parler, c’est impératif!

    Merci à toi!

  8. Personnellement, avec ma femme, on a jamais réussi à utiliser le préservatif : je ne sens rien, et elle ne supporte pas non plus : même mouillée comme une fontaine, ça ressort systématiquement !

    Ceci dit, ça fait plus de 10 ans que nous n’avons qu’un seul partenaire, alors je pense que nous avons bien droit à ce cadeau^^

    Ceci dit, nous ne sommes pas à prendre en exemple : nous sommes Cathy et moi un cas bien particulier qui ne saurait être imité, oserais-je dire…

    Trés bon article, en tout cas.

    Thom… a lu en direct lol mais a pas encore eut le temps de lire celui sur les journalistes lol

  9. C’est clair qu’on parle de sexe plus facilement mais à coté mle sida c’est banaliser. A force d’en parler tout le temps et sans message fort on n’y fait plus attention… Le ruban rouge tout le monde l’a mais ca n’a plus d’impact.

    Pour reprendre les propos de nina, prendre des risques sexuellement c’est en faire prendre à d’autres personnes. C’est ne pas tenir compte de la vie d’autrui c’est tout simplement immonde et dégueulasse !
    Le plaisir c’est bien mais la vie c’est pus important !

  10. J’ai pas eu le temps de lire l’article en « profondeur » mais je te soutiens à 500% dans ce combat qui est la lutte des MST…

    sans non plus tomber dans la psychose il faut rester vigilant car l’amour peut tuer, le désir encore plus…! 😉

    Sortez couverts! 🙂

  11. Excellent ton article, Nina! Instructif, militant, avec un exemple qui est à la fois « vrai » et drôle, dans la mesure où ça peut l’être….

    Le SIDA ça pue, alors on essaye d’éviter, ok?

    Merci et encore bravo!

    A+

    Systool

  12. C’est marrant de voir que les lycées privés catholiques prodiguent autant de bons conseils sur ce point. Je ne sais pas comment ça se passe dans les lycées publics si même ils ont des intervenants sur le sujet.
    Mais bon, moi aussi je fais partie de la génération SIDA avec son avalanche de pubs, d’émissions, de téléfilms (souvenez vous de Brian White le jeune hémophile américain) à propos de cette maladie. Aujourd’hui seules les associations et leurs peu de moyens font du battage sur le sujet, c’est dommage.

  13. Et oui, tout n’arrive qu’aux autres… Jusqu’au jour où… Moi je ne suis qu’un con moralisateur, qui ne baise pas sans capotes, qui ne boit pas quand il conduit, qui ne jette pas ses déchets partout dans la rue ou la fenêtre de sa voiture… Un gros con de base quoi!!!!! 😀

    FAB

  14. tes amis ou des amis des autres… perso je n’aimerais pas avoir de morts sur la conscience et leurs familles devant les yeux!!!!

    (mais qu’est-ce que je fais encore debout moi!! je me lève à 5h00…)

    F.

  15. Manque d’information ?!?!?!? Apparemment on ne vit pas sur la même planète… étant également vingtenaire, il me semble impossible d’échapper aux nombreuses campagnes de prévention du SIDA. Non, je pense qu’il y a tout simplement des gens qui n’aiment pas sexer avec du plastique autour de l’engin. « oh les ordures !!! » « mais comment peuvent-ils ??? » « meurtriers !!! assassins !!! » Je pense que le fantôme du SIDA a déjà largement assez contribué à la misère sexuelle ambiante, inutile de terroriser encore un peu plus les foules, on a tous compris que baiser sans capote c’était pas bien, après on est quand même libre de choisir de faire avec ou sans. Voilà c’était histoire de faire un comm’ un peu différend parce qu’il semble qu’il y ait un peu d’écho tout de même.

  16. Au temps pour moi, peut-être me suis-je mal fait comprendre, je ne souhaitais pas dire que le SIDA n’était pas une réalité. Je ne dénonce pas le discours sur la capote, c’est toi qui interprête.

  17. Ca y est! j’ai rattrapé mon retard !
    Encore désolée pour hier, mais ça a été encore plus compliqué que prévu. Je n’aurais vraiment pas pu te voir.
    Janvier est un autre mois ! 😉

  18. « Ben écoute, on en reparle quand tu seras en trithérapie. »

    Ouais… Moyen la.

    Sinon je pense que c’est toujours utile d’en parler, ça ne fait pas de mal à ma vie sexuelle, je ne ressent pas de gêne ou de peur, rien de tout ça, baiser c’est bon, avec capotte c’est bon aussi.
    Sinon Nina j’aime toujours autant ton blog, entre le 11/12 et le 13/12, tu sais ce qui a changé?

    Rien.

    Yann

  19. « nous sommes la « génération sacrifiée » : la génération terrorifié oui! Moi à l’époque j’avais retenu qu’on ne pouvait rien faire sans capote, pas même une fellation. Ce qui n’est pas faux, puisque si la personne à des « coupures » dans la bouche, il y a risque de contamination par le sang.

    « le symbole est beaucoup moins fort » : l’info tue l’info?

    « ils nous donnent à chacun un préservatif » : dans une école catho!? ils étaient moderne chez toi. 🙂 chez moi, c’était  » tu ne volera pas », et hop coup de pied au c..

    « on a un peu honte d’aller au distributeur dans la rue » : si on y va la nuit quand tous les chats sont gris, çà peut le faire, sinon l’achat par internet c’est très bien aussi.

    « c’est pour ça que dans les siècles passées, les femmes tombaient souvent enceintes » : théorie intéressante, je n’avais jamais vu les choses sous cette angle.

    « qu’est-ce qui prouve à Sarah que Paul est vraiment puceau ? » : les mecs ne se vantent jamais de ce genre de chose, ils font plutôt le contraire, se vanter de ne plus l’être même s’ils le sont.

    Il existe aussi les capotes féminines, on n’en parle jamais de celles là.

    « Je crois que je connaissais le mot cunnilingus avant de savoir à quoi ressemblait vraiment une capote » : j’ai su ce que çà voulait dire, il n’y que 5 ans environ. Je croyais qu’on disait félation dans les deux cas, H ou F.

    « dès qu’on ne parle plus d’un problème, il n’existe plus » : c’est exactement ce qu’il se passe dans les têtes des gens. On est complètement noyer dans un océan d’information. Du coup, si on ne parle plus d’un problème, les gens oublient qu’il existe. Grippe aviaire, guerre du golf, …

  20. « Qui se souvient du SRAS, par exemple?  » : ben pas moi, par exemple! c’est quoi?

    je file au dodo, si je ne veux pas avoir la tête dans le paté, dans qq heures. Bonne nuit et à tout à l’heure, biz. 🙂

  21. Entre le 11 et le 13 j’ai lu un article de mauvaise qualité, pas de toi, je croyais que tu avais compris.
    Plus clairement ne lâche pas, c’est toujours aussi bien, peu importe ce que certains disent de toi, sache que tu as un admirateur.
    Ok à 6000 km… Mais c’est pas grave, mes mots ne sont plus petits pour autant.

    Yann

    Yann

  22. Décidement…
    Je parlais d’un article posté le 12/12 mais pas sur ton blog mais bien sur un autre blog. Si je n’avais pas aimé TON article je ne serais pas la aujourd’hui à te faire des compliments d’adolescent virtuellement fievreux.
    Passons, je vais me coucher moi, marcher sous la neige et dans le froid c’est tuant.
    Bonne nuit/matin whatever.

    Yann

  23. Tu sais qu’au Royaume-Uni il y a des distributeurs de capotes dans les toilettes quelquefois? Il y en a même pour les serviettes hygiéniques (c’est bien pratique parfois!). Bon, ok, il n’y en a pas partout, mais dans ma fac oui.

  24. Yann, tu fais référence à l’article de K où il dit que Nina est grosse, flasque, qu’elle pue et qu’elle est expressive quand on la touche ? Dis le carrément, ça t’éviterait de poster 3 commentaires pour dire la même chose.

  25. Ah, voilà enfin quelqu’un d’autre qui parle sida, prévention et tout ça !
    Ca fait plaisir !

    Moi j’en avais un peu causé dans mon article De l’utilité de la prévention

    Ce qui me fait peur, c’est de voir que ce sont uniquement les personnes de plus de 20 ans qui en cause, et pas les jeunes, qui sont pourtant les plus concernés par la « première fois »

  26. En même temps, quand on a un oncle qui meurt suite à un stupide rhume carabiné alors qu’il avait le SIDA, et quand on sait que le mec d’un autre oncle va bientôt mourir pour la même raison, j’imagine que ça calme…

    Ma preimière fois c’était avec préservatif, mais très vite on a laissé la boîte dans le tiroir car je prends la pilule et on savait qu’on allait être fidèles (on l’est toujours). Pourtant lorsque je me lis je me trouve crétine car qu’est-ce qui me disait qu’il n’avait pas pris des risques avant? Et bien l’amour rend aveugle et sourd, mais aussi je savais qu’il n’avait fait l’amour avec une seule de ses ex sans préservatifs, et ils sont restés longtemps ensemble.

    Bref tout ça pour dire que c’est chiant la vie, de devoir penser à toutes ces « formalités » au moment où on tombe amoureuse. Mais c’est NECESSAIRE et ça devrait devenir tellement automatique que ça serait naturel, comme se brosser les dents le soir.

    Par contre je ne pense pas que je ferais l’amour sans préservatifs avec un mec dont je ne suis pas amoureuse. Cela peut parraître cul-cul, mais pourtant c’est comme ça, je ne pourrais pas c’est tout.

  27. Juste une réaction face à ceux « qui sont libres de faire ce qu’ils veulent »… le mec qui choisit de ne pas porter de préservatif au nom de sa sacro sainte liberté personnelle demande-t-il l’avis de sa partenaire ? Elle a la liberté de choisir d’être protégée… C’est le même délire odieux que ceux qui roulent n’importe comment (vite ou bourrés peu importe) en se donnant bonne conscience car il n’y a personne d’autre dans leur véhicule et qu’ils ne mettent en danger que leur propre existence minable… même s’il n’y a personne d’autre dans leur voiture, il y a d’autres personnes sur la route, qui n’ont pas demandé à se faire percuter par un(e) abruti(e).
    « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. »
    Sinon, ce n’est pas une émission comme Lovin’ Fun qui manque au jeune mais des parents pas coincés pour dédramatiser le sexe, en parler avec leurs enfants et pourquoi pas leur fournir des préservatifs quand ils approchent de l’âge où ils risquent de franchir le pas.

  28. Je voudrais revenir sur un point qui m’a vraiment interpellé .


    qu’une fois qu’on est séropositif, on l’est à vie. En effet, la séropositivité veut dire que le corps a été en contact avec le virus et a crée des anticorps pour se protéger. Par exemple, si vous attrapez la grippe, vous fabriquer des anticorps de la même façon et vous êtes séropositif au virus de la grippe. Ainsi, il est totalement impossible de redevenir séronégatif.

    Ce qui me choque c’est : le corps a été en contact avec le virus

    Le corps EST en contact avec le virus . Celui ci n’est pas partis .

    Par exemple, si vous attrapez la grippe, vous fabriquer des anticorps de la même façon et vous êtes séropositif au virus de la grippe.

    Faire l’analogie avec la grippe c’est bien dangereux .
    Car ton corps fabrique effectivement des anticorps contre la grippe , mais ils éliminent la grippe , et donc la grippe n’est plus dans ton corps , mais les anticorps eux sont toujours là .
    Et donc faire le parallele avec le sida voudrais signifier que hop tu t’en débarasse mais que tu gardes les anticorps .

    Donc je voudrais expliquer plus clairement cela , car je trouve que lorsqu’on parle d’un sujet comme ça , qu’on se dit journaliste , il ne faut pas faire de phrases pouvant etre mal interpreté et encore moins de parallele assez leger.

    Qu’est que la séropositivité ?
    Lorsque vous faite un dépistage Sida , le test ne va pas verifier la presence du virus du SIDA mais la presence d’anticorps VH1 et VH2 .
    Si vous etes seronegatif , cela signifie que donc vous n’avez pas d’anticorps vh1 et vh2 et que donc le virus du sida ne se trouve pas dans votre organisme .
    Si vous etes séropositif , vous avez ces anticorps qui signalent que le sida est PRESENT dans votre organisme .

    Si on recherche ces anticorps , c’est parcequ’ils sont plus facile a detecter que le virus lui meme , qui est mutagene .
    Si l’on recherche ces anticorps c’est parcequ’ils signifient OBLIGATOIREMENT la presence du virus dans l’organisme .

    Pourquoi parle t’on d’un delai de 3 mois entre en un rapport a risque et un test . Ou entre 1 premier test et le second de certitude .

    Comme le test cherche la presence de ces anticorps , il faut laisser au corps le temps pour les produires .
    Lorsque vous etes malade , les ganglions ( placés sous les aisseles , dans la gorge .. ) produisent les anticorps , c’est pour ça qu’ils sont gros .. ils sont en activités .
    Selon le virus , ils reagissent rapidement et produisent les anticorps vite , pour le sida , ça met de 1 a 3 mois .

    Bref Sortez couvert .

  29. Justement , reprendre les propos sans les verifier est une faiblesse journalistique .
    Pour preuve flagrante l’annonce a France 2 par un journaliste reprenant les dires d’un confrere de la presse écrite , du suicide de dizaines de japonais aprés le report d’un jeu video .( information totalement fausse puisque dit sur le ton de la plaisanterie par le japonais ) .

    Tu fait un article a but informatif , donc qui à pour but de s’adresser à des gens n’ayant pas toutes les informations .
    Sinon c’est sur que le chercheur en médecine ne sera que peux interessé par ton article .

  30. Plouc, dsl c’est ton pseudo..

    Je n’ai pas voulu citer ni le blog, ni l’auteur, ni l’article parce que je pense qu’il n’est pas nécessaire de faire de la pub pour un blog haineux envers Nina sur son propre blog.
    Je n’ai pas un QI d’huitre cuite et crois moi dans la vie je suis quelqu’un d’assez franc.
    Grace à toi maintenant les lecteurs qui n’ont pas eu le privilege de lire ce torchon vont en avoir l’occasion.
    Je suis contre la censure et le « politiquement correcte » mais quand la franchise accompagne la connerie, les dégats peuvent être desastreux.
    Le pire c’est que tu rapportes les propos de ce malade mental dans les commentaires de ce Blog alors que Nina ne les avait pas lu.
    Tu veux que je fasse comme dans mes 3 autres commentaires pour dire ce que je pense de ça, ou tu preferes carrement que je te dise qu’à vouloir faire le brave la seule chose que tu as réussi c’est de passer pour un épais voire un âne mort?
    Les gens prétendent être intouchables la plupart du temps quand ils sont attaqués, c’est une belle couverture mais ce n’est jamais agréable de subir la haîne d’un singe juste assez lache pour poster ces dernieres goutes de pisse encore brulante de syphilis avant de quitter son blog.
    Change rien… Les gens qui disent tout haut ce que le peuple pense tout bas sont au niveau des pensées qu’ils expriment, à terre.

    Sans rancune mais décevant.

    Yann

  31. Gruuuuuunt !

    Moi je dis qui ne mets pas de capotes et a les couilles d’affronter l’attente des résultats sans flancher…

    est effectivement quelqu’un de trés dangereux.

    Mais je crains que les plus dengeureux c’est ceux qui couchent, font confiance… et ne font pas le test….au moins aprés une relation de confiance faites le test histoire d’avoir le coeur net…se ruiner la vie c’est moche mais celle des autres consciemment ou pas….

  32. Bonjour Nina 🙂

    Ton article (contrairement à l’avis certain NWH) est très bien rédigé :

    – Il est compréhensible par un large panel de lecteurs
    – Il détaille sans un surplus de jargon médical ce qu’est et en quoi consiste le Virus du Sida (pas besoin d’avoir fait 7 ans en médecine et une spécialisation en maladie infectieuse pour le comprendre .. )
    – Il est clair, concis, direct avec une touche d’humour .. Tout pour réussir 🙂

    Pour NWH : Tu es, sans doute, à même de parler du virus du Sida. Sur ce point je n’ai aucun doute. Mais permets moi de te dire qu’au bout de la 3ème ligne, j’ai du m’accrocher pour finir ton récit car, je l’avoue, ta plume est ennuyeuse .. Donc même avec tout ton savoir, si tu n’arrives pas à le transmettre aux autres où est l’intérêt?

    Sur ceux, j’aimerai bien que ce qui se permettent de *critiquer*, nous montre leur talent journalistique .. Avant de juger une matière, un style il faut la maîtriser ..

    A vos plumes 😉

  33. je suis d’accord avec toi. J’ai 17 ans dici plusieurs mois et j’ai fait la démarche moi mm de m’informer à ce sujet. Tu as eu la chance qu’on t’en parles au lycée : nous jamais. C’est une bonne initiative de parler de sexualité, surtout que ton article est tres bien fait. Je ne préfère pas m’appuyer sur des on-dit et perso je m’informe histoire de pas foutre ma vie en m’air. Quant au campagnes pour le sida, il y en tellement que l’on finit par ne plus y faire attention. Alors oui, je trouve qu’il y a un manque d’informations sur la sexualité : je ne pense que tous les jeunes pensent a faire la demarche de s’informer et il serait souvent plus prudent d’aborder le sujet.
    Tres bon article.

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