Triste vie

Par Gauthier

Je suis en manque de tout, de sexe, d’alcool, de drogue, d’amour, d’argent, de sommeil, de fun… Et j’en oublie!!! Par contre je suis en overdose de pollution, de Paris, de parisiens, de mon boulot, de stress, de manque de tout 😉 (en overdose de manque? C’est joliment dit non?). Bref c’est fou ce que je rigole en ce moment… En fait si je rigole. La moindre occasion je la saisis: Nina qui dit une bêtise, Nina qui fait une bêtise, Nina qui dit qu’elle va faire une bêtise!

 

Putain je viens de me rendre compte que si j’avais pas ma Nina, je me serais ouvert les veines depuis longtemps… Mais ça on le savait, Sainte Nina priez pour nous pauvres pécheurs (YES C’EST BON LE PECHE!!!!). Enfin je ne vais pas vous faire l’hagiographie de Nina, faut pas déconner non plus. Parlons de moi… Après tout, nous sommes là pour ça, non?

 

Bon je voulais faire un article triste, mais en l’espace de 2 min (le temps d’écrire ces deux paragraphes), mon humeur a changé, et je suis tout content (ne me demandez pas pourquoi, je suis lunatique, je suis incapable de savoir pourquoi je suis heureux ou malheureux…). Je vais quand même vous parler de mes déboires sentimentaux.

 

Présentation des personnages:

 

L’ex : Une année tumultueuse passée ensemble, je le trompe, je le largue, je l’aime pas, puis je l’aime, il s’éloigne, il revient, mais reste « loin », puis part définitivement. Moralité: je passe 4 ans à déprimer à la simple mention de son prénom (que j’adore, et j’arrête pas d’en rencontrer d’autres en plus, et ils sont tous beaux!!!). Mais on garde contact. La relation se normalise avec le temps, même si de temps en temps je pète un plomb parce que je l’aime.

 

L’américain : Il passe un mois dans ma vie, un mois de rêve, un mois d’insouciance, il ne fallait surtout pas penser au lendemain, puisque il repartira à Seattle… Un mois à me promener main dans la main avec LE mec parfait, beau, intelligent, qui fait des études de Sciences Politiques et de journalisme, et surtout qui me dit qu’il « m’aime beaucoup »…

 

Le Gauthier : névroso-psycho-socio-déprimo-alcoolo-sexo-pathe (en rémission? nan…)

 

Donc les personnages sont plantés, le décors aussi, passons au déroulement de l’action… Le Gauthier se retrouve en phase d’intense reflexion post-traumatique (je rappelle donc l’incident de préservatif et la trithérapie préventive d’un mois qui s’en suivit pour ceux qui prenne le blog en route), il a du temps pour réfléchir, puisqu’il ne baise plus. Oui conscience de merde qui m’interdit de baiser avant d’avoir les resultats définitifs en juillet grrrrr

 

Et là il se repasse ses films. Je suis sûr que vous faites pareil. On s’ennuie, on trouve la vie triste et morne, et on se repasse les moments de joies et d’extases (réelles ou pas…). Moi je me repasse donc successivement de folles nuits de sexe, et de fous moments de romantisme… Alors j’avoue que quand je repense à mes folles nuits de sexe c’est plutôt le soir avant d’aller au lit, quand je vois que le mien est complètement vide, et que je n’ai que ma main droite pour me faire du bien. Les moments de romantismes surgissent plutôt quand je passe le long de la Seine la nuit et que je me rends compte que personne ne tient cette foutu main justement, et que je suis seul à profiter de la fraîcheur de la soirée et du romantisme de la ville de Paris (à la tombée du jour cette ville devient un décors pour film!!!! C’est flippant!).

 

Bref le gaugau il est tout seul, tout seul, tout seul… Et ça lui pèse… Alors il déconne! L’américain ne donne pas de nouvelles. Il m’envoie un mail au moment de mon anniversaire, pour me demander mon adresse postale « au cas où il ait quelque chose à m’envoyer », ça sent le cadeau à plein nez ça!!!! Depuis je dors dans ma boite aux lettres, alors ok j’ai l’habitude de vivre dans un petit appartement, mais passer un mois dans une boite aux lettres ça laisse des traces… Bref comme vous pouvez le soupçonner à ce jour je n’ai toujours rien reçu 🙁 Et en plus je n’ai plus de nouvelles. Trois semaines sans le moindre mail, et c’est long. Alors ok on ne s’est rien promis, il n’y avait rien à promettre, 10 000km c’est de la SF… Mais il devait (peut-être) revenir passer quelques jours cet été, et (sûrement) venir faire une année d’étude à la Sorbonne à partir de cet automne. Alors moi qu’est-ce que je fais? Je joue ma pénélope… Mais bon comme je sais pas tricoter c’est beaucoup moins glamour… Enfin je reçois un mail pour me dire « je vais bien, je travaille beaucoup, je sais pas si je pourrais venir te voir, on en reparle, bisous, tu me manques », je résume mais à peine… Moralité: je suis remonté dormir dans mon lit, je déteste ma boite aux lettres…

 

L’ex s’est beaucoup inquiété quand il a su pour mon état de sérologie incertaine… Il m’a fait (un peu) la morale, et il m’a dit qu’il était là si je voulais en parler, si j’avais besoin d’aide, blablabla… Moi pas bien, moi malheureux, moi tout seul, moi vouloir calin de mon ex… (si en fait il y a une logique dans l’enchainement psychologique de ces faits, mais cet enchainement est très personnel, ça c’est sûr!). Donc je commence à l’appeler, le texter, le mailer, bref lancement du plan « harcèlement de l’ex ». Je l’aime beaucoup, c’est un garçon adorable, mais il a un énorme défaut: quand il bosse, il bosse. Et donc je peux passer 3 semaines à l’appeler tous les jours, s’il n’a pas le temps/envie de répondre, il ne le fera pas, quelque soit la raison de mon appel (j’ai déjà essayer le chantage au suicide dans des grands moments de déprime, ben ça marche pas non plus… Peut-être qu’il me connait suffisemment pour savoir que c’est du bluff!). Donc voilà je passe 15 jours sans news… Et un matin je sors de boite completement bourré, et le gentil ex overbooké m’avait laissé un message « désolé de pas avoir répondu, je suis en week end, on se voit bientôt », quelque chose dans le style… Gentil, pas trop froid, mais certainement pas chaud… Et là j’explose, et je l’insulte par texto! Bon certes il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas trop garder, sinon ça sort n’importe quand, et moi je me suis retenu pendant 1 ans de l’insulter, mais c’est vrai que depuis j’ai plus rien à lui reprocher. Mais il a fallut que ça sorte là, à ce moment-là precisemment… Il s’en est pris plein la gueule le pauvre. Et moi j’ai eu très honte pendant 4 jours. Puis après refléxion je me suis dit « vaut mieux tard que jamais », donc ça tombe pas du tout dans les temps, mais au moins il sait ce que j’ai eu sur le coeur pendant des mois et des mois. Bon je ne suis pas sûr de le revoir tout de suite, mais il semblerait qu’il ne m’en veuille pas, et qu’il mette ça sur le compte de l’alcool… Tant mieux pour moi…

 

Voilà donc je pars un peu en vrille… Et pour couronner le tout, je me fais draguer par des hommes… Si si si si, des hommes, c’est dégueulasse non? (Je crois que je déraille…). Enfin pas tant que ça non plus. Mais bon ça reste virtuel! Ben oui: je peux pas baiser, et je me vois pas tomber amoureux, alors que faire? Il faut attendre Pénélope, il faut attendre…

 
Gauthier-Pénélope

50 réflexions sur “Triste vie

  1. Alors, on note : Nina est une fille fantastique, Nina est une fille merveilleuse, Nina on l’aime.

    Quoi, j’ai retenu que ça dans l’article??

    Bon, plus sérieusement. De un, moumour, tu sais que je t’aime et que tu m’as relevée tellement de fois que si je peux te rendre un tant soit peu la pareille, j’en suis ravie.

    De deux, suis très bcp en manque aussi mais ça, tu le sais! 😉

    De trois, je suis très triste que ça marche pas avec l’américain car il avait l’air loin, on ne sait jamais mais bon… S’il revient, on fait une fête d’enfer! Déjà que les cartes ont dit que tu étais séronégatif (alors que je voulais pas te faire un tirage dessus, enfoiré! tu m’as prise en otage) alors qu’elles étaient de super mauvais poil dimanche et ont cassé tout le monde donc le 10 juillet re-nouba. Puis d’expérience, je vais te dire que des fois, le soleil nous explose dans la figure alors qu’on ne s’y attendait même pas.

    Allez mon moumour, t’es le plus beau, c’est l’été, haut les coeurs!!

  2. @nina.
    J’oserais pas…. si allez j’ose…

    « le soleil nous explose dans la figure alors qu’on ne s’y attendait même pas. »
    ET si c’était plutöt la lune qui se faisait explo……

    Si vous me cherchez….
    Je suis déjà dehors.

    Bon ben sinon courage Gauthier.

  3. moi je dis :

    1. Pas preum’s

    2. Euh… Oui ben nan, après j’aurais l’impression de radoter…

    Et pour conclure sur une joyeuse note :

    Bisous partout, même là où ce serait indécent de t’en faire…

  4. Je vois que les commentaires sont riches en bon goût.

    Je propose donc que Nina achète un gode ceinture et que vous vous fassiez du bien ensemble. Tout le monde sera gagnant.

    Virgule, attends moi, je sors aussi!

  5. Mais vous êtes malades, tous!!

    Et puis gauthier est actif donc le gode ceinture, je peux me le mettre où je pense.

    Ouais, bon, attendez moi les gars, je sors avec vous.

  6. Je crois que les dérapages dont est victime ce blog depuis plusieurs jours sont dus à l’arrivée de l’été. Même moi qui suis si prude et chaste en temps normal, je fais des blagues graveleuses! 😉

  7. Mais enfin, gode ou pas gode, intérim ou pas, seule ou avec son ex (!)…ce qui compte c’est se faire du bien…
    (Rapport de stage rendu!)

  8. Oui c’est toujours plus agréable avec un sparring partner.

    Tout slip est à point a qui sait le tendre (le pire c’est que j’invente ces conneries au fur et à mesure…)

  9. C’est plus de l’interim, lefroid, c’est du sadisme à ce nibeau là! 😉

    le boxer, c surtout plus sexy, Virgule! 😉

    Ca va finir en partouze sous le Pont Neuf, cette histoire! 😉

  10. Lefroid, toi si prude et si chaste, je suis choquééééééééée!! 😉 Le Pont neuf, c’est à côté de l’Hôtel de ville, par là, à peu près.

  11. MOi c’est marrant je suis pas plus excité en été que le reste de l’année? certes les demoiselles se dévoilent mais moi la brouette quand il fait chaud j’ai du mal… la sueur qui ruiselle sur ton torse pendant que tu besognes bestialement ta compagne, moi je peux pas.

    ET voilà je suis sur qu’elle se sont toutes imaginées en levrette avec un brad en sueur.

  12. Carrément, Virgule!! 😀 Ben, en temps normal, je vis très bien mes pics d’hormones mais là, j’ai personne sous la main pour me faire du plaisir alors voilà…

    Olivier…Ouais, c vrai! 😉

  13. Olivier, ce serait le cas, je serais pas là à étaler mes malheurs sexuels!! 😉

    Gouzi, mon MSN reste relativement calme, quand même…Là, le seul qui me parlait (Gauthier) est parti aux toilettes, je me retrouve seule, bouh! :'(

  14. Nina=> mais,ehhh, c’est pas loin de chez moi alors 😉
    Vir=> la sueur, je trouve ça excitant (désolée)…sentir le corps de la personne se chauffer, suer, les gouttes sur son dos…ça me m’existe beaucoup plus que les cries….
    (le froid hors sujet)

  15. J’ai du mal à le croire.

    Via le blog tu donne une image de toi qui fait de toi un fantasme pour beaucoup.

    Mais revenons aux malheures de Gauthier, faudrait que je discute un jour avec lui.

  16. @le froid

    surtout quand elle colle sur ton corps ou que tu la sente a travers les baisers (et plus si affinitées)

    c’est plus du HS c’est du hors piste, dsl gauthier.

  17. Moi aussi, le froid, moi aussi! 😉

    Olivier, je ne veux pas être un fantasme, moi, je veux être une réalité! 😀 Je sais pas trop si bcp de gens fantasment réellement sur moi… Y a un lecteur, il croyait que j’étais un vilain petit boudin, comme quoi! 😉

    Virgule, oki! 🙂

  18. Je pense quand même que certains lecteurs caressent l’espoir de te connaitre réellement un jour.

    Les uns titillés par les lectures de tes frasques, d’autre pour justement savoir si tu es réelle.

    Et finalement es tu accessible pour tes lecteurs, hormi par les commentaires du blog.

    Tu te préserve beaucou, ce qui est normal, et ce coté mystérieux ajoute à l’imagination du lecteur.

  19. @gouzi : déséquilibré ? Non je ne crois pas, mais intrigué, tout comme l’on est attiré par une personalité publique.

    Sans sombrer dans le fanatisme de certains.. fan…

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