Joyeux Noël !

Aujourd’hui, c’est Noël. Après avoir déballé vos beaux cadeaux, vous foncez ici voir mon nouvel article, bande d’intoxiqués ! Et comme je suis sympa, je mets à jour même les jours fériés. Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire de Noël… l’histoire de mes Noël.

 Premier souvenir de Noël, en 81, j’avais donc un an et quelques et je me souviens juste de trucs en plastiques tout rond en forme de H qui s’emboîtaient et un jouet rond qui avait une ficelle : quand on tirait, ça faisait un bruit d’animaux. J’avoue que c’est mon tout premier souvenir, je ne suis même pas sûre de vraiment m’en souvenir, peut-être ai-je reconstruit mes souvenirs par des photos parce que se souvenir d’un truc qu’on a vécu quand on avait même pas deux ans, ça me paraît gros… Cette même année, à la fin des fêtes, le sapin, tout sec, m’est tombé dessus, il paraît que j’ai hurlé comme jamais. Là, je m’en souviens pas, j’ai dû occulter. N’empêche que depuis, j’ai toujours peur de me faire piquer par un sapin (vive les sapins normands !).
 
Après, c’est un peu confus. Les Noëls se suivent et se ressemblent… Je me souviens, une année, on était allés au parc pour jouer (il devait faire un froid de canard, ils sont fous mes parents !). Ma maman nous surveillait pendant que mon papa s’éloignait discrètement. On s’en est donné à cœur joie et quand on est revenus à la maison (mon papa était revenu), il y avait les cadeaux au pied du sapin ! J’étais émerveillée. Je me souviens, cette année-là, ma sœur a eu un train un peu bizarre, les wagons étaient des gros carrés… Ce Noël me marqua et pendant longtemps, je n’ai pas compris pourquoi Noël c’était un coup le matin, un coup l’après-midi, un coup le soir… Oui, à l’époque, les dates, ça ne voulait rien dire pour moi.
 
Ensuite, pendant longtemps, le Père Noël est entré en scène. En fait, on ouvrait les cadeaux le soir, on regardait le programme de Noël à la télé puis ma mère nous disait que le Père Noël allait arriver donc il fallait se cacher, on montait en courant dans ma chambre (la plus grande), accompagnées de ma maman. Mon père sortait discrètement et sonnait : ding dong ! Il ouvrait la porte et dialogue :
« Bonjour !
– Bonjour Père Noël
– Alors, est-ce que Nina et Alice ont été sages cette année ?
– Oh, je sais pas !!
[Nous, en haut, doucement : si ! si ! si !]
– Oui, elles ont été sages.
– Alors, elles vont avoir leurs cadeaux ! »
Mon papa installait les cadeaux en bas puis une fois fait, le Père Noël disait au revoir et on avait le droit de descendre. Pendant des années, j’y ai cru dur comme fer. Une fois, mes parents nous ont fait une blague : le Père Noël allait monter dans nos chambres mais il fallait se cacher parce que s’il nous voyait, on aurait pas nos cadeaux ! Je me suis cachée sous ma couette (top original), morte de trouille mais le Père Noël n’est pas monté, finalement…
 
Il y avait une autre mythologie en rapport au Père Noël. A l’époque, nous habitions dans un appartement en rez-de-chaussée dans une résidence donc nous n’avions pas de cheminée, ce qui me turlupinait beaucoup : un Père Noël, ça passe par la cheminée, il vient par où, le nôtre ? Par la porte, nous l’avons vu plus haut mais nos voisins du 2e étage, amis de mes parents, avaient une cheminée : le Père Noël passait donc forcément par chez eux ! Mais c’est bien sûr.
 
Sinon, je me souviens d’une année, j’étais petite, j’étais allée chez ma nounou pour le Noël. Ma nounou était la mère d’une camarade de classe de ma mère et elle avait plusieurs enfants à charge. Sa fille cadette avait une dizaine d’années de plus que moi, un peu plus, peut-être et donc, elle ne croyait plus au Père Noël. Je me souviens, ma nounou m’expliquait chaque année qu’en allant au supermarché, elle croisait le Père Noël qui faisait ses courses pour nous. Sous-entendu : j’ai acheté vos cadeaux. Et il est très aimable, ce monsieur, il nous faisait toujours passer un bonjour. Donc une année, nous voilà dans le salon quand la fille de ma nounou se met à crier : « oh, le Père Noël ! », en regardant par la fenêtre. Je me précipite à la fenêtre mais ne voit rien. « Mais si, là, regarde ! » Ben non, je n’ai rien vu et ça m’a franchement désappointée.
 
Il y eut une année aussi où il se passe quelque chose de terrible…mais de très drôle. Dans le journal, il y avait une annonce : appelez le Père Noël. Nous voici donc joyeusement réunis autour du téléphone, papa, maman, Alice et moi. Quel moment solennel ! Ma mère compose le numéro et met le haut-parleur et là : « salut, cochonne, c’est le Père Noël lubrique, je vais venir visiter ta culotte ! » (un truc du genre). Mes parents, mortifiés, tardent à couper la conversation tandis qu’Alice et moi pouffons : « Le père Noël, il a dit culotte ! ». Hé oui, dans le journal, l’annonce pour le Père Noël était accolée à celle d’un autre genre de Père Noël et ça a fait un vrai scandale car mes parents n’ont pas été les seuls à se tromper.
 
Puis vint le jour terrible de la révélation. J’étais en classe de CE1 avec une prof vieille fille qui était sévère mais juste. Quand on avait des bonnes notes, on avait des petites images et au bout de dix, on avait un poster (moi j’aimais mieux les petites images, des vignettes panini, les posters étaient moches). Quand on était pas sage, elle nous tapait sur le bout des doigts avec une règle, mais ça ne m’est jamais arrivé, ça. Non, moi, je me prenais juste des C et des D en écriture. Un jour, pendant le cours, je ne sais plus de quoi on parlait mais la révélation vint : « oui, c’est comme la Petite Souris ou le Père Noël, ce sont des contes, ça n’existe pas ! » et là, tous mes camarades : « oui, bien sûr, ça n’existe pas ! ». Et moi, je me prends un monumental coup de massue. Je me souviens ce jour-là m’être sentie désespérée pour la première fois de ma vie : le Père Noël n’existe pas ? Mes parents m’ont menti ? A bien y réfléchir, souviens-toi cette nuit où tu avais senti la main de maman glisser sous ton oreiller alors que tu y avais mis ta dent de lait… Et la fois où au lieu de trouver une pièce de 10 francs, tu avais trouvé une pesetas ! Ca aurait dû te mettre la puce à l’oreille ! Ce que tu as été naïve, ma pauvre fille ! Ce jour-là, je n’ai pas pleuré, uniquement par fierté : les autres semblaient savoir que le Père Noël n’existait pas, je ne voulais pas passer pour une sotte.
 
Depuis, les Noëls ont moins de saveur. Je n’avouerai que deux ans après à mes parents que je n’y crois plus, je me suis toujours tue pour préserver Alice. Mon père ne jouait plus au Père Noël, il attendait qu’on soit couché pour mettre les cadeaux au pied du sapin. Quelques années plus tard, quand ma sœur arrêta de croire, aussi, on faisait Noël le soir, ce qui était une mauvaise idée en soi vu qu’on voulait toujours profiter de suite de nos cadeaux…
 
Une année, ce fut terrible. On savait où nos parents cachaient les cadeaux donc on était allées, avec Alice et nos voisines, voir ça de plus près, on avait dé scotché les paquets et vu tous nos cadeaux. Ben, cette année-là, le déballage fut nettement moins beau et je regrette encore de l’avoir fait. Car ce qui est bien à Noël, c’est avant tout la surprise, selon moi. Le plaisir de déballer et de voir ce que l’on nous a offert. Le plaisir de voir le visage de l’autre s’animer en découvrant le beau cadeau qu’on lui a fait. Cette année-là, j’ai pris une leçon et je ne l’ai plus jamais refait.
 
Du coup, nouvelle tradition : le 24 décembre, pour tromper notre excitation, ma sœur et moi allions au cinéma (ce qui permettait à notre mère de pouvoir faire ses paquets cadeaux tranquille) voir le dernier Disney. Curieusement, en grandissant, l’attente m’a paru moins pénible. Ca fait même deux ou trois ans que je réalise pas que nous sommes déjà Noël (et que je suis à la bourre dans mes cadeaux).
 
Noël, c’est souvent une mauvaise période dans ma famille : il y a toujours des décès autour de nous à ce moment-là, des drames. Les quelques jours précédant le réveillon sont généralement tendus, chaque année, y a des engueulades dans la famille, peut-être parce que l’hiver débute et que le moral baisse, peut-être parce qu’on est stressés par la course aux cadeaux, qu’il manque toujours un truc à la dernière minute…Je me souviens d’une année où ma mère m’a envoyée chercher des serviettes en papier au supermarché… un 24 décembre à 18 heures ! Donc chaque année, je déteste le mois de décembre jusqu’au 24 au soir où tout se détend, tout va mieux, tout se règle. Puis le 25, on s’échange nos cadeaux dans l’amour et l’harmonie. J’ai rarement été déçue, faut l’admettre… Cette année, je n’ai pas fait de liste donc ce sera la surprise totale… Et c’est tant mieux !
PS: Oui, c’est moi sur la photo en grenouillère rouge. J’étais mignonne, hein?

33 réflexions sur “Joyeux Noël !

  1. Dis donc, c’est ton papa sur la photo?????????????? 🙂 Il est vachement sexy!!!!! 😛  (ben non, je suis pas gérontophile mais il a 20 ans de moins que maintenant sur la photo!!)

    Et pis ben je profite de mon passsage ici pr souheiter un très joyeux Noël à tout le monde (et dire à stef qu’il m’énerve parce qu’il m’a fauché mon preums!!!)… Profitez bien tous…et gros bisous!!

  2. Alala! Nous aussi on a fait la grosse mise en scène pour mon cousin de 5 ans qui devait faire semblant d’être couché pour que le père Noël passe:sonnette, fausse voix qui fait OHOHOH(sa soeur de 14 ans, on est crédule à 5 ans quand même…), tout le monde qui se bouscule pour poser les cadeaux le plus vite possible, un paquet qu’on retrouve plus…
    Pareil pour ma découverte que le Père Noël n’existait pas, gros coup de massue, j’avais tellement confiance en mes parents, pourtant jm’en doutais c’est moi qui ait demandé à ma mère…et après j’ai pleuré…je n’ai pas ta force (bon j’étais à la maison en même temps moi).

    Très jolie grenouillère…

  3. C’est mignon comme tu racontes ca.

    Perso, petite, j’étais trop maline. Du coup, avant même de rentrer en CP, je savais déja qu’il n’existait pas. 🙁

    J’ai même pas de souvenir de mes Noel et maintenant, j’aime pas cette période.

    Voila je te raconte ma vie didonc!

    Bises.

  4. « se souvenir d’un truc qu’on a vécu quand on avait même pas deux ans, ça me paraît gros » : à moi aussi çà me parrais gros mais ce ne doit pas être imposible.

    « vive les sapins normands » : pourquoi? ils n’ont pas d’aiguilles ceux là?

    « Mon père sortait discrètement et sonnait : ding dong ! Il ouvrait la porte et dialogue » : mon père faisait la même chose, mais en plus rapide, c’était un « aurevoir Pere Noël » en claquant très fort la porte d’entrée. Bien sur, on courait pour essayer de le voir, qu’on ratait à chaque fois. On a beau dire, pour un vieux monsieur, il plus rapide que BipBip et le Coyotte. 🙂
    Ce qui posait dilem dans ma tête, c’est comment il arrivait à passer par la cheminé, et pourquoi il sortait par la porte. Et comment il faisait quand on faisait le feu dans la cheminé.

    « Pendant des années, j’y ai cru dur comme fer » : je n’ai pas souvenir d’y avoir cru longtemps (1 sûr, 2 ou 3 Noëls, peut être), je mettais assez vite rendu compte que mon père parlais dans le vide, et qu’il fallait que certaine conditions soit là, genre on devait aller jouer dans nos chambre en attendant de manger, …

    « s’il nous voyait, on aurait pas nos cadeaux » : curieux, de dire çà à ses enfants. Il n’y avait pas de problème quand tu voyais les « faux » pere noëls dans les magasins?

    « le Père Noël n’est pas monté, finalement » : il a écrit un mot pour expliquer pourquoi? 🙂

    « le Père Noël passait donc forcément par chez eux ! Mais c’est bien sûr » : puré, il fallait la trouvé cette explication! 🙂

    « Ben non, je n’ai rien vu et ça m’a franchement désappointée » : les grands sont toujours très taquin avec les plus petits sur le sujet.

    « mes parents n’ont pas été les seuls à se tromper » : pas très malin tes parents. J’ignore l’indicatif du pôle Nord mais je doute qu’il commence par un 08. 🙂

    « j’aimais mieux les petites images, des vignettes panini » : elle était riche ta prof, pour vous motiver! Elle coutait assez chères, c’est satané vignette. Ils fallait achetté je ne sais combien de paquets pour arriver à terminer l’abum. Une fois fini, tu le rangait dans un coin et tu ne regardait plus.

    « elle nous tapait sur le bout des doigts avec une règle » : En CP, elle nous pinçait l’oreille. J’ai vite compris qu’il fallait que je sois sage. 🙂 Le moins marrant c’est quand on m’a dit, après avoir passer 1 mois en CE1, qu’il fallait que je retourne en CP. Pendant les grandes vacances, j’avais oublier comment on faisait pour lire. Je n’ai que 3 souvenirs en CE1, m’être fait chopé à tricher, c’était la permière fois et la dernière. Une fille de ma classe qui avait récité sa poésie « la cigale et la fourmi » en mimant l’histoire, c’était vraiment bien fait, elle a eu 20/20. Et dernier souvenir, j’avais apporté une chauve souris dans un bocal et bien sûr, elle s’est échapper dans la classe. Toutes les filles se cachaient sous les tables affolées, la prof a ouvert la fenêtre et elle est sortie. 🙂

    « je me prenais juste des C et des D en écriture » : je croyais que cette façon de noter, était typiquement anglais!

    « Je me souviens ce jour-là m’être sentie désespérée pour la première fois de ma vie » : je me suis fait engueuler par mes parents quand ils ont su que j’avais dit à mon petit frère qu’il n’existait pas.

  5. « Déjà en train d’éternuer, comme m’a fait remarquer Nico » : on dirait plutôt que tu te fou de la gueule de ton père, parce qu’il n’arrive pas à comprendre comment çà marche. 😉

  6. « d’autres que je jette au bout de 3 ans » : t’es folle! Cà ne se jette pas du chocolat malheureuse! J’ai déjà mangé du cinq ans d’âge (un millésime) après la date de péremption. Même pas mort, même pas malade, mais un gôut un peu bizarre. 🙂

  7. Ce ne serait pas les sapins « Norman » [Nord-man] plutot ?

    Concernant le pere Noel j ei demandé a ma mere un beau jour de mai en CP (un truc genre 88 donc) si c était pas un peu du chique tout ca (il y a systematiquement un feu dans la cheminée chez moi a Noel alors ca m’intriguait, il a pas l’air spécialement ignifugé le barbu . Elle m’a répondu « tu veux vraiment savoir la verité ? », c’était réglé.

    N’empeche que j’ai eu interdiction formelle de le dire a mes petits camarades ou quiconque y croyait. Alors j’ai rien dit. J’peux le dire maintenant ? ;p

  8. « T’as triché en CE1?? Mais t’es précoce, toi! » : c’était pour une dictée, j’avais envoyé un papier, à la meilleure de la classe dans le domaine tant qu’à faire, avec écrit dessus « comment on écrit ‘chèvrefuiel’ ? » ou un autre mot dans le même style. Je me souviens des yeux noirs de la prof et que la fille était en froid avec moi par la suite. Par contre je n’ai plus jamais triché par la suite. 🙂
    « du garçon dont j’étais tombée amoureuse » : et c’est moi le précoce?! 🙂

  9. « Pourquoi t’as pas copié sur ton voisin » : je ne sais plus, je n’y ai peut être pas pensé tout simplement. Et tant qu’à prendre un risque de me faire chopé, autant le prendre avec une personne dont tu es sûr d’avoir la réponse. 🙂

    « toutes mes copines avait un amoureux, aussi » : je me demande pourquoi j’en avais pas, ah oui, moi j’étais la terreure des bacs à sables. 🙂 De toute façon mes souvenirs avant le CP sont quasi inexistant. Si çà se trouve j’étais un playboy. 🙂

  10. « Je me souviens, en CE2, y avait un nouveau qui savait pas que le Père Noël n’existait pas, tout le monde s’était moqué de lui »

    Je me souviens aussi qu’il y en avait toujours qui roulaient des mecaniques en allant voir ceux qui y croyaient encore et en se moquant d’eux. Je trouvais ca infame de leur casser leurs reves. Je pouvais meme pas aller leur « expliquer », j etais le plus grand et un des plus baleses de la classe, du coup a chaque fois qu il y avait de la castagne et que j etais dans le lot c etait automatiquement de ma faute parce que j etais le plus grand. Alors je fermais ma gueule et j essayais d’aller expliquer aux nouveaux convertis que « si si il existe quand meme, c est l autre qu’a rien compris d’abord ». Mais quand c est cassé c est cassé.

    p’tis cons !

  11. Toute mignonne, une petite bouille d’ange, après le temps fait son action, lol. Je plaisante, et j’espère que finalement Noël s’est bien passé et que ce fut un moment de détente plus que d’anxiété.

  12. « Je me souviens de plein de choses de la maternelle » : absolument aucun, ni prof, ni élèves, ni classe. Une très très vague image de manger dans un refectoire, à part çà, rien du tout. A croire que je n’ai jamais été à l’école avant le CP. Vagues souvenirs de la maison de mes parents, de la maison de la nourrice. Un petit aquarium avec 7 ou 8 poissons rouge dedans au dessus d’un frigo, ils sautaient de l’aquarium pour tomber par terre. 🙂 Un termomètre cassé sur le lit de mes parents, moi en train d’essayer d’attraper les boules de mercure, qui a chaque essais, se divisaient en boule encore plus petite. 🙂

    « ils cherchaient quand même à l’humilier » : pas forcément. Quand je l’ai dit à mon petit frère, c’était juste pour lui montrer que moi je savais, que je n’étais pas « con », sans idée de me moquer de lui. Mais c’est ma vision des choses, il a sans doute perçu la chose differemment.

  13. Quand j’étais « méchant », je me voyais pas comme tel, je provoquais un peu les gens plus dans le sens d’arriver à me « connaitre » ou connaitre mes limites en quelques sortes. Pas dans le but de leurs faire mal. C’était plus un jeu.

  14. Trés bel article! Noel c’est des tout un tas de souvenirs, joie, déception et cette magie qui flotte dans les airs…
    J’aime bien ton blog, je passe par ici de temps en temps et c’est toujours un plaisir de lire tes articles et ceux de ta bande de copains.
    Joyeux noel et joyeuse Fêtes!

  15. Salut ‘nina’, t’es foncièrement attachante tu sais. Je t’ai écrit en utilisant le lien contact en bas de la page mais je ne sais pas si ça t’es arrivé, il faut absolument que je te raconte une drôle d’histoire, check donc tes mails ;).
    Allez go,go,go :P, ça urge, le sort d’un conte en dépend !! …

  16. « c’était plus pour dire : « je suis grande, je me dresse contre quelqu’un » » : exactement, on cherche plutôt à connaitre ses limites qu’à chercher de faire mal à l’autre, je pense.

  17. Tout d’abord… BONNES FETES DE FIN D’ANNEE A TOI !!!

    Moi aussi j’ai quelques souvenirs trés tôt dans ma vie. Je crois qu’on en a tous, mais c’est souvent de simples flashs… pour le détails de mes souvenirs, voir mon blog ;o)

    Quand j’étais petit, on allait passer tous mes Noel à Rimogne, chez ma grand mère. Le père Noel passait par la Cheminée (encore que je suis pas sûr qu’on ait beaucoup insisté sur ce point, chez moi) pendant la nuit, c’est donc toujours au matin que l’on retrouvait nos cadeaux au pied du sapin. CA, c’était vraiment magique…

    Puis avec le temps, le Père Noel a dû devenir fainéant, ou alors il a changé ses plages horaires… parce qu’il s’est mit à passer beaucoup plus tôt : pendant que nous êtions tous à la messe ! Enfin, presque tous : mais je ne sais plus qui restait à la maison, donc je sais pas qui faisait le Père Noel…

    Par contre, un souvenir me remplit de honte envers la famille. Je me revois rentrer, découvrir les cadeaux et là quelqu’un (sans doute ma grand mère, c’était bien son genre ça !) me demander :

    « tu as dit merci pour tes cadeaux ? »

    Et moi je les regarde d’un air ébahit…

    « bah il est parti, le père Noel ! »

    Là tout le monde qui me regarde d’un air éberlué. Je crois que là, en fait, y’avait eut une énorme gaffe ! lol Et là ma mère me sort :

    « Eh bien va dehors, et crois-lui merci, c’est le Père Noel ! Il t’entendra ! »

    Bien joué, hein ? Moi je suis bien sorti, et j’ai crié « merci Père Noel » dans la rue lol J’imagine les voisins lol Surtout qu’on avait des voisins Témoins de Jéhova, qui ne fêtaient pas Noel !! lol

    Me faire croire que j’avais loupé le Père Noel, on me l’a fait souvent ce coup-là ! Je me souviens de plusieurs cas :

    – Le pire. J’étais aux chiottes, je faisais… ce qu’il faut faire quand on y est lol Et là j’entend dans la cuisine « Thomas ! Thomas ! Viens vite, y’a le Père Noel !! » Là, je sort en vitesse, je me précipite dans la cuisine, et bien entendu « Zut, dommage, c’est trop tard ! T’as pas eut de chance, il vient juste de partir ! Il était dans le ciel, on voyait même son traineau ! » (ouais, ma famille a même vu le Père Noel dans son traineau en plein vol ! C’est quand même pas rien, ça !!)

    – Un jour, on rentre de chez ma Grand Mère, en pleine année, et au moment où je rentre dans la maison mon frère hurle « Thomas ! Thomas ! Viens vite, le Père Noel est sur le toit ! » je court, je regarde et « trop tard il est parti lol »

    Là, je demande « pourquoi il était là ? » et ma mère de répondre « bah il écoute si tu es sage ! Tu sais bien qu’il y a que les enfants sages qui ont des cadeaux, alors il surveille ! » Big Brother avant l’âge !! lol

    – Le dernier découle du précédent : chaque fois que  » j’étais pas sage » (que je finissais pas mes repas, etc…) ma mère me disait « attention, le Père Noel t’écoute, tu vas pas avoir de cadeau à Noel ! » ou « attention, je vais le dire au Père Noel !! » lol

    Apparté : sur cette photo, tu éternues ? bah maintenant que je le sais, c’est flagrant… mais jusque là, j’étais persuadé que tu faisais un clin d’oeil à l’appareil photo en le montrant du doigt ! lol

    A parler tous ainsi de chocolat, vous venez de me rappeler que j’avais des ferreros au-dessus de mon armoire !!

    Concernant mes souvenirs d’après-découverte du secret, ce que je me souviens, c’est que j’étais presque fier de plus y croire ! je suis allé chez mon oncle, et tout fier j’y ai dit « ça y est, je crois plus au père noel ! » il m’a répondu « eh bah
    c’est bien, comme ça t’auras plus de cadeau !! » j’étais éberlué, et effectivement… j’en ai plus jamais eut lol

    Autre souvenir désagréable, je revois mon cousin lors d’une discution un peu secrête entre nous à propos du Père Noel. Je n’y croyais plus, mais lui y croyais encore officiellement. Et là, dans le secret, il m’avoue qu’il n’y croit plus. En fait, il avait peur que s’il avouait qu’il y croit encore, il n’aura plus de cadeau… et là, en plein conversation, mon grand père entre dans la pièce ! Mon cousin panique, et là me montre du doigt en s’exclamant :

    « Papi ! Thomas, il dit que le Père Noel existe pas !! »

    Et le Grand Père me jette un regard noir, tout en répondant…

    « Mais si, il existe ! »

    J’étais dégoutté, mais pas au point de trahir le secret… du coup, je me suis fait engueuler sans broncher ! J’étais vraiment deg… lol

    Thom…

  18. Thom > « vous venez de me rappeler que j’avais des ferreros au-dessus de mon armoire » : je les cachais pour empêcher mon p’tit frère de les manger. Il mangeait les siens dans la journée, ensuite il piquait les miens. Donc je faisais comme les écureuils, je faisais des provisions. Je cachais un p’tit bout par ici et bout par là, j’évitais ainsi de mettre tout mes chocolat dans le même « panier ». 🙂 Et parfois j’oubliais les cachettes, tellement c’était bien caché. Du coups, en faisant le grand ménage, je tombais sur une vieille cachette, avec des chocolats périmé de 3 ans ou plus. Que bien sûr, je me dépêchais de manger avant mon frère. 🙂

    Nina >
    « je le ferai jamais aux miens » : faut bien trouver une astuce pour montrer qu’il « existe ». Tu ferais quoi toi? Payer un comédien pour jouer le rôle du père Noël en étant déguisé, comme les pères Noël dans les magasins?

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