Le petit garçon qui ne croyait plus au Père Noël (1/2)

(Voici une nouvelle que j’ai écrite il y a 3 ou 4 ans sur Noël, je l’ai trouvé d’actualité donc la voici, en deux épisodes car elle est trop longue… J’espère que ça vous plaira).

Pour la plupart des gens, Noël est une période magique, une parenthèse bénie suspendue entre deux années, où toute la famille est réunie, où tout le monde s’aime et s’offre des cadeaux, un sourire béat aux lèvres. L’euphorie gagne les gens au fur et à mesure que les clochettes résonnent dans l’air froid, précédant l’arrivée d’un individu grassouillet et barbu vêtu de rouge qui souhaite un joyeux Noël à tout le monde d’une voix anormalement grave. Tout le monde aime le Père Noël… tous sauf moi.
Qui suis-je donc ? J’en vois déjà qui formulent des hypothèses pour expliquer ma haine de Noël : s’agit-il d’un anarcho-révolutionnaire crachant sur le Père Noël parce qu’il s’habille aux couleurs de Coca-Cola ? Peut-être un anti-capitaliste forcené ne supportant pas les fêtes commerciales parce que l’argent des honnêtes contribuables passe directement dans la poche de magnats du jouet et du chocolat qui se foutent bien de l’esprit de Noël ? Peut-être un solitaire frustré qui ne peut le fêter à personne et préfère dire qu’il n’aime pas les festivités plutôt que de pleurer sur sa condition ? Pas du tout, vous vous trompez. Je ne suis qu’un ancien petit garçon déçu d’avoir été abusé par ses parents, laissez-moi vous raconter mon histoire.
Je m’en souviens encore, c’était l’hiver 85, j’avais cinq ans. J’étais un petit garçon qui ne se distinguait pas des autres, emmailloté dans un épais blouson de Noël, un bonnet m’obstruant partiellement la vue et une écharpe qui me piquait le cou et le menton, tout cet attirail pour me protéger de la morsure du froid. Une entreprise tellement réussie que je mourrais de chaud. Ma main enserrée dans une épaisse moufle bleue tenait celle de ma mère qui flânait tranquillement dans la rue, allant de vitrines en vitrines, ce qui ne me plaisait pas trop car je craignais de la voir entrer dans un magasin de vêtements. Il n’y avait pas pire torture pour moi, je détestais ces interminables séances d’essayage, ma mère me faisant enfiler tout ce qui lui tombait sous la main, même les habits les plus laids. Mais elle ne faisait que regarder et m’emmena même devant la vitrine d’un magasin de jouets pour me demander ce que je voulais recevoir du Père Noël, une tâche bien plus agréable ! Alors que je lui désignais la moitié des jouets exposés, arrive un être épais et barbu engoncé dans une douillette tenue rouge : le père Noël lui même, en train de secouer une cloche.
« Maman, maman ! me mis-je à hurler, au comble de l’excitation. C’est le Père Noël ! »
Ma mère me sourit et me demanda si je voulais lui dire bonjour, je répondis par l’affirmative avec un enthousiasme forcené, je courus vers lui et en me jetant sur ses jambes pour l’enlacer, je faillis le faire tomber.
« Hé bien, doucement mon petit bonhomme, me fit-il d’une voix commune qui me déçut un peu, je m’attendais à une voix beaucoup plus grave et chevrotante.
– Bonjour, Père Noël ! Tu as reçu ma lettre ? m’enquis-je avec angoisse, apeuré à l’idée de ne pas recevoir de cadeaux.
– Oui, bien sûr, mon petit…
– Louis, intervint ma mère.
– Mais je le savais ! Mais as-tu été bien sage ?
– Oui, oui, oui, répondis-je d’une voix suppliante, espérant que ma mère n’allait pas cafter ma belle fresque sur la tapisserie du salon.
– Alors, tu auras tes cadeaux au pied du sapin. »
Fou de joie, je repartis dans la rue, trottinant gaiement auprès de ma maman quand, au détour d’une rue, nous trouvâmes à nouveau le père Noël… sauf que ce n’était pas le même homme : celui-ci était plus mince, plus grand et surtout sa peau était noire comme l’ébène, ce qui m’interloqua : jamais je n’avais envisagé que ce personnage puisse être noir. Alors, ce Père Noël devait sans doute être un faux, tout comme celui à qui il avait parlé : le Père Noël ne savait-il pas le prénom de tous les enfants ? Ma mère avait pourtant été contrainte de le lui souffler. Choqué, je cessai de marcher et quand elle me demanda ce qui m’arrivait, je me mis à pleurer violemment.
« Mais qu’est-ce qui t’arrive, Louis ? me questionna-t-elle, gênée par cette scène. Pourquoi tu pleures ?
– Parce que le Père Noël est faux !
– Mais enfin, qu’est-ce que tu racontes ?
– Parce qu’il y en a un, là, qui est tout noir !
– C’est parce que le Père Noël a des employés qui l’aident, pour que tous les enfants puissent leur parler, tu comprends ?
– Alors il existe vraiment ?
– Mais bien sûr que oui. C’est fini ce gros chagrin ?
– Oui. »
Mais en réalité, ça n’était pas fini, des milliers de question me trottaient dans la tête : d’où sortent ces employés ? Pourquoi le Père Noël ne peut pas aller dans toutes les rues alors qu’il arrive à visiter toutes les maisons durant une nuit ? Toutes les maisons… c’était beaucoup pour un seul homme alors y avait-il plusieurs Pères Noël… ou il n’existait pas.
Je rentrai chez moi et, tout en buvant mon chocolat chaud, je réfléchis profondément à la question et plus j’y pensais, plus l’existence du généreux vieillard et de ses rennes volants me semblait suspecte. D’abord, les rennes, ça ne vole pas dans la mesure où ça n’a pas d’ailes. Ensuite, pourquoi le Père Noël s’embêtait-il avec des bêtes alors qu’il existe des avions supersoniques et puis, les rennes, ça ne galope pas très vite, comment pouvait-il faire le tour du monde en une nuit en s’arrêtant à chaque maison pour déposer des cadeaux et manger quelques biscuits laissés exprès pour lui ? Enfin, pourquoi se fatiguait-il à fabriquer ses jouets dans une usine avec des elfes alors qu’il pourrait acheter les mêmes dans les magasins et gagner du temps ? Toutes ces questions me poussaient à conclure qu’il n’existait pas mais je ne parvenais pas à m’y résoudre, je décidai donc de piéger en posant des questions indirectes.
« Maman, est-ce qu’un animal peut voler sans ailes ? »
Elle réfléchit un instant pour être sûre de ne pas répondre trop vite par l’affirmative mais ne voyant pas quel animal pouvait lui servir de contre-exemple, elle finit par répondre par la négative.
« Tu es sûre ?
– Oui, bien sûr, un animal a besoin d’ailes pour voler.
– Et les rennes ?
– Les rennes ? Non, ça ne vole pas. »
Alors il n’existait pas, mes parents m’avaient menti durant cinq ans, je fonçai dans ma chambre pour pleurer, désespéré de découvrir que ce sympathique personnage n’était qu’un mythe mais comment avais-je pu croire qu’il existait un individu qui ne faisait rien d’autres que de fabriquer des jouets pour des enfants pas toujours très sages : moi-même, j’avais quelques forfaits à mon actif et, pourtant, je n’allais pas être privé de jouets.
Je fus interrompu dans mes réflexions par mon père qui vint me chercher pour le dîner, je me forçais à avaler ma portion de raviolis gratinés, plat dont je raffole en temps normal puis, après avoir avalé mon dessert, ma mère me conduisit à la salle de bain pour faire ma toilette avant de me coucher.
« Tu me lis une histoire ? quémandais-je, espérant oublier mes tristes découvertes avant de dormir.
– Il est déjà tard, Louis, il est temps de dormir.
– Mais j’ai pas sommeil !
– Louis, ça suffit, il faut dormir. Allez, bonne nuit. »
Elle éteignit le plafonnier mais prit soin de me laisser ma petite veilleuse en forme de lapin bleu car j’avais toujours du mal à m’endormir dans le noir, j’étais angoissé par les monstres cachés dans les ombres et malgré l’explication de mes parents insistant lourdement sur l’inexistence de ces êtres, je ne me sentais en sécurité qu’avec une source de lumière à mes côtés car j’étais persuadé que ces démons fondaient à la lumière comme neige au soleil car ils étaient essentiellement composés d’ombres. Mais si mes parents m’avaient encore menti et que les monstres existaient vraiment, après tout ? Un mensonge en entraîne souvent un autre. Je me faisais alors la liste des êtres censés exister et ceux qui étaient soit-disant le fruit de mon imagination, le résultat fut plutôt édifiant. D’un côté, je devais renoncer à l’idée séduisante de la petite souris, des cloches de Pâques et des gentilles fées qui exaucent les vœux des jolies princesse, d’un autre côté, je réalisai que les monstres, fantômes et le vilains gnomes à la peau verdâtre couverte de pustule et aux oreilles tordues et pointues vivaient bel et bien. Bien sûr, il me parut soudain absurde qu’une petite souris puisse prendre une dent pour me donner une petite pièce en échange car les animaux n’ont pas d’argent, surtout ces pauvres petits rongeurs bien trop faibles pour pouvoir transporter facilement toutes ces pièces et puis, qu’aurait-elle fait de mes dents ? Si elles tombent, c’est qu’elles sont mortes, elles ne doivent plus être d’une très grande utilité. L’idée des cloches volantes est tout aussi farfelue : d’une part, les cloches ne volent pas et, surtout, elles n’ont jamais eu le moindre rapport avec le chocolat ! Pourquoi les adultes inventent-ils de telles histoires abracadabrantes ? Pour acheter notre bonne conduite ? « Si tu n’es pas sage, le Père Noël ne te fera pas de cadeaux, les cloches ne passeront pas chez nous, je jetterai ta dent et la petite souris ne passera pas… » Combien de fois ma mère m’avait menacé de la sorte ? Toujours est-il que je me sentais complètement idiot d’avoir avalé de telles couleuvres durant les cinq années de ma petite vie, j’étais réellement fâché contre moi-même car j’avais tous les éléments pour démonter leurs histoires à dormir debout mais je n’avais rien remis en question… pourtant, un pépé qui vole dans le ciel dans un traîneau tiré par des rennes qui volent alors qu’ils n’ont pas d’ailes, ça n’a vraiment rien de crédible ! En plus, je n’avais pas de cheminée…

43 réflexions sur “Le petit garçon qui ne croyait plus au Père Noël (1/2)

  1. « un individu grassouillet et barbu vêtu de rouge » : le collecteur d’impôts? 🙂

    « Tout le monde aime le Père Noël… tous sauf moi. » : moi non plus! Cà fait plus de 10 ans que j’ai passé une commande, je n’ai toujours pas été livré à ce jour. Et pourtant j’ai été très très gentil.

    « Qui suis-je donc ? » : facile, tu es Nina. 🙂

    « Père Noël parce qu’il s’habille aux couleurs de Coca-Cola ? » : il est quand drolement fort Coca, d’avoir réusis ce tour de passe passe. Quand tu pense qu’avant le père Noël était « verre ». 🙂

    « préfère dire qu’il n’aime pas les festivités plutôt que de pleurer sur sa condition ? » : il y a beaucoups de personne dans ce cas.

    « je craignais de la voir entrer dans un magasin de vêtements » : c’est la hantise de la plupart des mecs. 🙂
    « Il n’y avait pas pire torture pour moi » : si, d’avoir essayer tous les modèles du magasin pour finalement ressortir avec … rien.

    « espérant que ma mère n’allait pas cafter » : ooohhh, elle allait quand même pas faire çà la maman! 🙂

    « Parce que le Père Noël est faux » : je me demande si a 5 ans on peut se rendre compte d’une chose pareil.

     » … alors qu’il pourrait acheter les mêmes dans les magasins et gagner du temps ? » : il se pose de sacrés questions existentiels ce p’tit bon’homme. 🙂 Il faut bien que les grands magasins s’approvisionnent quelque part, et ils ont tous le même fournisseur, l’usine des elfes. 🙂

    « ma petite veilleuse en forme de lapin bleu » : j’avais un petit robot bleu.

    Marrante ton histoire, il est drôlement bien éveillé ce p’tit garçon. 😉

  2. merde je suis pas le dernier !

    Il s en est meme fallu de peu que je finisse sur le podium, merci lolo.

    Sinon qui t’as raconté ma vie ?

    Petit ma mere et ma tante ont voulu me faire faire une photo une photo avec le gros barbu, ce qui a deux effets nefastes: ce jour la sa legende a beaucoup pris de plomb dans l aile et je me suis sauvé en hurlant car ce type la me faisait flipper.

    Le troisieme fut pour ma mere: payer 100 balles pour une photo loupée avec un gamin qui chiale. En meme temps elle l’a cherché…

  3. b1 moi le pere noel m’a fait rire jusqu’à ce que je vois « Il est revenu », le film « d’horreur » (c’est un grand mot car ça n’a pas grand chose d’effrayant)…Car après je chialais a chaque fois que j’en voyais un……….

    Et même plus grand ce film m’a travaillé un moment….mais en fait j’crois que c’est parce que j’aime pas du tout les films d’horreur….je crois trop que c’est vrai les histoires racontées….ca me fout la trouille!!!

  4. « C’était pas un Père Noël, c’était un clown!! » : oui j’avais pas fini mon histoire en fait jmsuis pas relu…. 😉

    C’etait un clown bien sur mais quand j’étais petit, les pères noel jcroyais que c’etaient des clowns….bizarre moa????!!!!! B1 j’étais petit et le grand bonhomme tout rouge et blanc b1 jcroyais que c’etait le roi des clowns….ouais ok c’est bizarre mais j’ai beaucoup d’imagination depuis tout jeune!!!! 😉

    Bref, le film « il est revenu » m’a fait flipper (maintenant jme marre;;;) …par contre maintenant les vrais films d’horreur me font trop psychoter……….j’aime pas du tout…

  5. « Bah, aujourd’hui, ya personne » : mon navigateur avait planté, et mon ordi met trois plombes pour le réouvrir. 😉

    « J’ai jamais été un petit garçon! 😉 » : l’inverse m’aurait surpris. 😉

    « racontés par des petits garçons, je me demande bien pourquoi » : parce que tu n’es pas lesb tout simplement. ;P

    « Je me souviens même pas avoir croisé un faux Père Noël » : il y en avait très peu à l’époque, il n’y en avait pas dans tous les magasins comme aujourd’hui.

    David > « ca me fout la trouille » : c’est le but premier des films d’horreur, je n’ai pas souvenir d’avoir été traumatisé, il y a bien Choky (la poupé maudit) qui m’avait un peu marqué, il me semble avoir enfermé tous mes « nounours » dans le placard le soir même mais après une bonne nuit, ils sont ressortie. 🙂

  6. moi en general ca me fait pisser de rire, et plus c est gore et moche, plus je me poile.

    Sinon la fois où on m’a collé sur les genoux de cet imposteur ca devait etre en 1986 a vue de nez, donc bel et bien dans les temps jadis.

  7. « J’aurais pu parler d’une petite fille » : ce n’aurait pas changer grand chose.

    « c’est peut-être un surdoué, le gamin » : surment, ou très éveillé. Ce qui peut arriver aussi.

  8. Tout à fait stef ce n’est qu’une histoire, ma « critique » ne se voulait pas méchante 🙂
    Nina, si je puis me permettre, ne la situe pas dans le temps non plus ton histoire, en 1985 y’avait justement pas de peres noel à tous les coins de rue (ou alors situe là de nos jours, le petit gars il est pas forcément né en même temps que toi 😉 ), je sais je chipotte mais c’est comme ça que tu m’adores nan ? lol

  9. Pourquoi le père Noel n’existe pas !

    Il y a approximativement deux milliards d’enfants (moins de 18 ans) sur terre.

    Cependant, comme le père Noël ne visite pas les enfants musulmans, hindous, juifs ou bouddhistes (sauf peut-être au Japon), ceci réduit la charge de travail pour la nuit de Noël a 15% du total, soit 378 millions.

    En comptant une moyenne de 3.5 enfants par foyer, cela revient à 108 millions de maisons, 54 millions en présumant que chacune comprend au moins un enfant sage. Le père Noël dispose d’environ 31 heures de labeur dans la nuit de Noël, grâce aux différents fuseaux horaires et à la rotation de la terre, dans l’hypothèse qu’il voyage d’est en ouest, ce qui parait d’ailleurs logique. Cela revient à 967,7 visites par seconde. Cela signifie que pour chaque foyer chrétien contenant au moins un enfant sage, le père Noël dispose d’environ un millième de seconde pour parquer le traîneau, sauter en dehors, dégringoler dans la cheminée, remplir les chaussettes, distribuer le reste des présents au pied du sapin, déguster les quelques friandises laissées a son intention, regrimper dans la cheminée, enfourcher le traîneau et passer à la maison suivante.

    En supposant que chacun de ces 108 millions d’arrêts sont distribués uniformément à la surface de la terre (hypothèse que nous savons fausse, bien sûr, mais que nous accepterons en première approximation), nous devrons compter sur environ 1,4 kilomètres par trajet.

    Ceci signifie un voyage total de plus de 150 millions de kilomètres, sans compter les détours pour ravitailler ou faire pipi. Le traîneau du père Noël se déplace donc à 1170 kilomètres par seconde (3000 fois la vitesse du son).
    A titre de comparaison, le véhicule le plus rapide fabriqué par l’homme, la sonde spatiale Ulysse, se traîne à 49 kilomètres par seconde et un renne moyen peut courir au mieux de sa forme à 27 kilomètres à l’heure. La charge utile du traîneau constitue également un élément intéressant.

    En supposant que chaque enfant ne reçoit rien de plus qu’une boite de lego moyenne (un kilo), le traîneau supporte plus de 500 mille tonnes, sans compter le poids du père Noël lui-même.

    Sur terre, un renne conventionnel ne peut tirer plus de 150 kilos. Même en supposant que le fameux « renne volant » serait dix fois plus performant, le boulot du père Noël ne pourrait jamais s’accomplir avec 8 ou 9 bestiaux ; il lui en faudrait 360 000. Ce qui alourdit la charge utile, abstraction faite du poids du traîneau, de 54 000 tonnes supplémentaires, nous conduisant à 7 fois le poids du Prince Albert (le bateau, hein, pas le monarque). 600 000 tonnes voyageant à 1170 kilomètres par seconde créent une énorme retissante à l’air. Celle-ci ferait chauffer les rennes, au même titre qu’un engin spatial rentrant dans l’atmosphère terrestre. Les deux rennes en tête de convoi absorberaient chacun une énergie calorifique de 14 300 millions de joules par seconde.

    En bref, ils flamberaient quasi instantanément, exposant dangereusement les deux rennes suivants. La meute entière de rennes serait complètement vaporisée en 4.26 millièmes de secondes, soit juste le temps pour le père Noël d’atteindre la cinquième maison de sa tournée.

    Pas de quoi s’en faire de toute façon, puisque le père Noël, en passant de manière fulgurante de zéro à 1170 km/s en un millième de seconde, serait sujet à des accélérations allant jusqu’à 17 500 G’s. Un Père Noël de 125 kilos (ce qui semble ridiculement mince) se retrouverait plaqué au fond du traîneau par une force de 2 157 507,5 kilos, écrabouillant instantanément ses os et ses organes et le réduisant à un petit tas de chair rose et tremblotante.

    C’est pourquoi, si le père Noël a existé, il est mort maintenant.

    CQFD.

  10. taz > à rationaliste, rationaliste et demi!

    ton explication est tres cartésienne, mais c’est sans compté sur la théorie des trous noirs de notre ami Albert Einstein qui permettent les voyages spatio temporels. Bon ok les scientifiques actuels n’arrivent pas à les mettre en applications, mais il ne faut pas douter de notre cher Père noël qui a beaucoup de temps libre ( il 364 jours de rtt, ça laisse le temps de potasser sa physique quantique)
    et est très intelligent ( il construit quand même des GameBoy……..)

  11. Cette nouvelle me conforte dans l’idée qu’il ne faut pas mentir aux enfants en leur faisant croire à des personnages imaginaires… lorsqu’ils apprennent la réalité, leur confiance en nous diminue et ça peut les traumatiser pendant longtemps…

  12. taz > Comme Yome, je crois qu’il voyage dans une autre dimension temporel, tout simplement. Il est possible que dans cette dimension, 1heure pour nous, représente 1000 ans pour lui. Ce qui explique son grand âge. 😉

    Donc si 1000 ans pour lui, represante 1 heure pour nous. Cela fait (1000*364*60*60)/108000000 soit environ 12 minutes par foyer, C’est jouable là. 🙂

    CQFD aussi, tout dépend des hypothèses de dépard. ;P

  13. déjà si on compte toutes les décilinaisons de Yome, comme « Yome blogueuse addicted » ou « Yome super aigri ce matin » ça en fait un peu plus

    mais il y a le souriant Kiwi
    le puérile TiBonhomme
    le pompeux Doc Gynéco

    et j’en passe

  14. « c’est honnete pour le décompte des mots » : ce n’est qu’un faible pourcentage par rapport au reste du com, en général, moins de 15%. Par exemple la citation ci-dessus contient 8 mots, le reste du com fait 58 mots soit 15%, CQFD. ;P D’ailleurs si tu fais l’opération çà fait : 15 * 58 / 100 = 8.7 mots. Et toc. Et çà, c’est un petit com. 🙂

  15. Je suis là que pour relever le niveau pitoyable de Yome quand ses humeurs le prennent et que son moral transpire dans ses comm’.

    Mais sinon ça va, merci de t’en préoccuper Nina 😉

  16. hey!! Bien sympathique cette petite histoire!! (je viens de finir la 2ème partie) j’adore le ton que tu y mets!! Heu dis moi Taz ça te dérangerai que je fasse un copier/coller de ta p’tite histoire sur le Pére Noël n’existe pas pour mon blog MSN (je suis un peu à court d’inspiration ces temps si..) j’attends bien sur ton autorisation avant tout duplicata (note: mon blog msn n’est autorisé que par ma liste verte.. mais je voudrais pas faire de plagia..) Bon ben Joyeux Noël encore à toutes et à tous!!

  17. Non, non surtout tu ne réponds pas.
    En c|-|oeur, dans un poueme:
    -« Hop! »
    -« Hop! »
    Sinon une devinette: Est ce qu’une clochette est capable de sonner au cou d’une bique, tel que tous les bergers l’entendent mais qu’un seul la trouve ?

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