Le démon tentateur

Lors de mon article sur la fidélité, j’ai parlé de Fabien, le gars qui m’a rendue folle de désir pendant une bonne année. Trois ans après, j’avoue que s’il apparaissait sur le pas de ma porte, je lui sauterais dessus sans attendre. J’ai hésité à écrire cet article car peu de mes amis sont au courant de cette histoire, j’en ai parlé à personne pendant longtemps.

Tout a commencé mi-octobre 2001. Je rappelle au non-Toulousains que quelques jours plus tôt, l’usine AZF avait explosé, rasant au passage la fac du Mirail. Du coup, mon directeur de maîtrise organise une réunion avec ses étudiants à l’IEP, dans une salle minuscule mais là n’est pas l’important. Je monte les escaliers et je vois une petite rousse me regarder et faire : « ah, en voilà une de plus ! ». Bien, je suppose que cette fille est en maîtrise avec moi, je ne vois pas du tout qui c’est. Bon, on discute de nos sujets, je reconnais quelques élèves qui étaient en cours avec moi en licence. A la fin, mon prof, M. Gris, nous parle du bulletin d’information du groupe de recherche, demandant s’il y a des élèves qui veulent y participer. C’est une première expérience de journalisme intéressante. Je m’empresse de me proposer, persuadée que ça allait être la cohue mais seule la rouquine et moi postulons. Un grand gaillard à la voix grave magnifique en profite pour prendre la parole et parler d’une émission de radio parrainée par le groupe de recherche, s’il y a des volontaires… Je le connais, ce gars : il était en cours de contemporaine avec moi l’année précédente et c’est l’une des personnes les plus cultivées qu’il m’ait été donné de rencontrer. Il me semble un peu prétentieux mais il va participer au journal aussi donc je garde mes préjugés pour moi. Il présente son voisin, Rachid, que je savais intéressée par le journalisme car on en avait parlé l’année précédente. Nous voici quatre sur le journal : Elodie la rouquine, Julien à la voix suave, Rachid et moi. Il y a un cinquième dans le coup, un thésard. Soit.

 
Premier contact

Et là, le thésard rentre et…rien. Il se la pète un peu et il m’énerve. M. Gris le prend en exemple : « demandez à M. Colbert, demandez à M. Colbert » et l’autre, il a l’air d’exulter. Mais bon, il veut travailler sur le journal aussi donc pareil que pour Julien, j’attends avant de le condamner. On part tous les cinq discuter dans une salle voisine et je constate que le thésard a des auréoles sous les bras, il est en T-shirt, je suis en pull et je pars sur des considérations débiles sur le fait que j’ai froid et que lui, il a chaud. Oui, je sais, des fois, je pense vraiment n’importe quoi. On parle d’abord du journal et une fois les sujets arrêtés, le thésard, qui s’appelle Fabien, se tourne vers Elodie et moi, le regard brillant : « Bon, les filles, ça vous tente, la radio ? ». Oh oui, je suis tentée mais réfléchissons : j’ai une maîtrise à faire, je bosse de temps à temps à la Poste, me voilà engagée dans un journal, puis-je assumer une émission de radio hebdomadaire ? « Ok ! ». Après tout, mon idéal professionnel, c’est le journalisme, pas prof ou guichetière à la Poste.

Enthousiasmée, je repars avec Elodie qui vit près de chez moi, on discute, on est très motivées, malgré le temps que ça nous prendra. Semaine suivante, rendez-vous à la radio, installée dans un ancien magasin de lingerie… En fait, au départ, rien n’était aménagé : les vitres décanillées par AZF, un lourd rideau de fer qui clôt la vitrine, une salle d’enregistrement en sous-sol avec la peinture qui s’écaille, on se croirait à Radio résistance. Bon, ok, ça ne paie pas de mine mais on s’en fiche, l’important, c’est d’avoir le matériel pour travailler correctement. Tous les cinq, on s’installe dans la salle principale, vide, on discute des sujets qu’on veut traiter. Mon regard croise régulièrement celui de Fabien et… mince, je suis troublée. Brun, des yeux magnifiques (noisettes avec des éclats dorés) qui pétillent, un beau sourire… Mais je suis une patate mariée, calme-toi, ma fille. A un moment, on parle de nos provenances géographiques et là, il me révèle qu’il est de Perpignan. Là, je me prends une vague de nostalgie de plein fouet : Perpignan, la ville où vivaient mes grands-parents quand mon grand-père que j’adorais était en vie. On descend au studio d’enregistrement et je m’arrange pour me retrouver toujours à côté de Fabien. La semaine suivante, rendez-vous chez moi, j’espère qu’il arrivera le premier. Raté, il arrive en dernier, il avait oublié la réunion . Zut.

Première prise

Première émission, on invite M. Gris comme intervenant. On lui pose nos questions, on est tout crispés, une horreur. A un moment, déclic ! Une contradiction dans ses propos et je le lui fais remarquer. Il rie et me répond avant de conclure : « maintenant, je serais vous, je m’inquiéterais pour votre maîtrise ! ». On finit l’enregistrement, M. Gris s’en va et on écoute quelques sons de l’enregistrement, Fabien me complimente sur ma voix et sur ma super question piège. Je fonds ! A partir de là, j’omets de plus en plus de parler de Guillaume, étrange… Chaque fois qu’il me frôle, j’ai des frissons. Je rêve de lui à chaque fois qu’on se voit, mes rêves se font de plus en plus torrides : d’abord de simples bises appuyées à des baisers passionnés avant d’arriver aux brouettes intensives. Je me souviens d’une nuit où j’ai rêvé qu’on faisait l’amour la nuit sur la terre, je crois que c’était la guerre mais je ne suis plus très sûre. Le matin, je me réveille, excitée par mon rêve de la nuit et me voilà à côté de Guillaume. Dieu merci, je ne parle pas en dormant. Autre rêve hautement révélateur : on sort ensemble clandestinement. A un moment, on se retrouve sur un matelas posé sur un vieux sommier à ressorts sous une fenêtre dans une pièce style chambre de bonne, on commence à s’exciter et il me dit : « non, ce n’est pas bien, on peut pas faire ça ! ». J’acquiesce, on sort de la pièce, il y a une histoire de vidéoclub mais on ne peut pas s’empêcher de s’embrasser. Merveilleuse métaphore de mes sentiments : non, je ne dois pas craquer sur Fabien, ce n’est pas bien. Mais je ne peux m’en empêcher.

L’avantage, c’est que les occasions de se voir sont nombreuses : préparation des émissions, réunions pour le journal, enregistrement des micro-trottoirs… On se voit à peu près toutes les semaines, parfois plusieurs fois. Un soir, la réunion a lieu chez lui. Je récupère Elodie et on se rend chez lui, on le retrouve sur une place en compagnie de Julien. On discute en attendant Rachid mais après une demi-heure d’attente dans le froid, on renonce : il nous appellera. Il nous guide jusqu’à son appart, on rentre et là, c’est l’explosion : à l’intérieur, une splendide brune aux yeux bleus, Sandra. Mince, il avait une copine ! Bon, je me fais une raison : c’est mieux ainsi. Pourtant, Fabien est bizarre avec elle : pas la moindre attention. A un moment, je reçois un coup de fil de Lucie qui m’annonce que Gauthier veut abandonner ses études. On s’énerve joyeusement toutes les deux et quand je rejoins l’équipe, je fais une gueule pas possible, Fabien me lance un regard de connivence. Il me veut quoi, lui ? Sa copine est tellement plus belle que moi…

La rivale

On dîne, ça se passe bien, Sandra est plutôt sympa et je suis fière de moi : finalement, j’ai tiré un trait toute seule comme une grande, c’est bien ! Par contre, je trouve Fabien pas du tout affectueux avec elle, ça me déçoit un peu : il n’a rien du petit ami idéal. A la fin de la soirée, on se fait la bise, il pose sa main sur mon épaule, comme d’ordinaire et là, encore ce foutu frisson. C’est pas vrai ! Je me couche, un peu triste. Mais c’est mieux comme ça. C’est mieux comme ça. Ouais, l’autopersuasion, ce n’est pas terrible. Le lendemain, je rejoins Elodie à la cafétéria pour bosser sur une émission de Noël. Guillaume est là, je lui fais un bisou et rejoint ma nouvelle grande amie. On discute, on travaille puis, à un moment, on revient sur la soirée précédente. A un moment, je parle de Sandra, disant quelque chose comme : « elle est sympa la copine de Fabien. » « Mais c’est pas sa copine ! » Mon cœur explose de joie : c’est vrai ? Elle n’a pas de preuve mais elle trouve qu’ils n’avaient rien d’un couple, ce que j’avais remarqué aussi. Mais qui est-elle donc ? Peu importe, peu à peu, je l’efface de l’équation.

Peu de temps après, un nouvel arrivant rejoint l’équipe. En fait, Rachid n’est pas venu le soir où on l’a attendu. En fait, il avait abandonné sa maîtrise pour faire une maîtrise science politique et il n’avait plus le temps. Bon, honnêtement, j’ai fait la même maîtrise l’année suivante, c’est surtout qu’il n’avait plus la motivation. Lors de la seconde émission, il avait refait l’introduction 10 fois car il n’y arrivait pas… En cours de M. Gris, on doit faire un exposé sur une maîtrise déjà réalisée (histoire qu’on lise AU MOINS un mémoire avant de rédiger le nôtre). Tout le monde se disputant pour l’analyse de presse, je me rabats sur l’étude multidimensionnelle d’un événement : la mort de Lady Di (véridique). A la fin du cours, un jeune homme blond aux yeux verts vient me voir et me dit qu’il a pris l’exposé avec moi. Ah, ok. Quelques jours plus tard, on enregistre une émission à la con pour Noël, un quizz débile concocté par Elodie et votre dévouée. Julien ramène deux potes à lui dont mon collègue d’exposé, Maxime, de son prénom.

Lors de cette soirée, mon auréole se cabosse un peu. A un moment, le deuxième pote de Julien râle car il a eu une grosse boule comme cadeau de Noël. Un peu saoule, je lui fais : « vaut mieux une grosse que deux petites ! » (du grand n’importe quoi, en somme). A partir de là, je suis la cochonne de service et j’en joue, je me fais chatte, surtout quand je parle avec Fabien qui me le rend bien. Mais rien, il ne se passe rien que ce jeu gentil de flirt, peut-être l’ai-je même imaginé, je ne sais pas. Ma relation avec Guillaume s’en ressent un peu : un matin, je l’appelle en larmes car « je me pose des questions sur notre couple ». Je dors beaucoup : dans mes rêves, je retrouve Fabien. Pourtant, je sais qu’on ne s’entendrait pas en tant que couple, il est trop lunatique, un peu colérique : on s’engueulerait au bout de deux jours. Mais j’ai envie de lui comme une folle. De plus, au même moment, Elodie qui était avec son mec depuis 4 ou 5 ans se sépare de lui pour sortir avec un… Fabien ! Quel modèle troublant…

 
Désir brûlant

Le temps passe, je supporte pas de pas le voir. Quand il part quinze jours en Egypte, ça me paraît une éternité. Un jour, le « drame » arrive : Guillaume et Fabien se rencontrent sans que j’y sois préparée. En fait, Fabien ne venait jamais à la fac mais ce jour-là, je le vois devant l’UFR d’histoire en grande conversation avec mes collègues de radio et M. Gris. Guillaume à ma gauche, Fabien devant, je manque d’air. N’ayons l’air de rien, je rejoins mes amis alors que Guillaume reste en arrière. Fabien me demande discrètement si ça va. Enlève les étoiles que tu as dans les yeux, me dis-je. Mais Guillaume ne voit rien. Il ne voit tellement rien qu’une fois, on parlait de Fabien, je lui disais que je ne savais pas s’il avait une copine ou non et il me fait : « Non, ce mec a une allure de célibataire ». Précisément ce qu’il ne fallait pas dire !

Il ne se passe toujours rien, on plaisante, il me cherche un peu. Mais Julien aussi (alors que lui est fiancé, il s’est marié depuis d’ailleurs), il me gratifie une fois d’un joyeux : « t’es bonne ! ». Merci chéri, j’adore ! Et Fabien acquiesce. Non, pourquoi tu me tortures comme ça ? Dis-moi que je suis moche, ne me regarde plus avec ce petit sourire. Arrête de planter tes yeux dans les miens, révèle-moi l’existence d’une petite amie dont tu es fou amoureux… Arrête de poser ta main sur moi quand tu me fais la bise ou sur ma taille, un soir de beuverie. Arrête, arrête… Non, n’arrête pas… Bon, voilà, je suis toute perdue.

L’année avance. Un jour, Julien m’appelle, on discute et il me dit : « je vais aller à un cours de M. Gris pour trouver nos successeurs ». Quelle douche froide ! Mon cœur se déchire : non, ça ne peut pas se finir maintenant. Alors, ce sera l’été et on ne se verra plus ? Ce n’est pas possible, je vais en mourir. La structure de l’équipe a un peu changé, Elodie a pris des distances pour terminer sa maîtrise (ce sera la seule à l’avoir, cette année-là : j’ai pris une année de plus, Julien et Maxime ont abandonné mais ça n’a aucun rapport avec notre activité radiophonique). Je me retrouve la seule fille au milieu de trois mâles et Maxime semble très intéressé par ma personne. En fait, j’ai de très bonnes relations avec Maxime : on a travaillé souvent seuls pour notre exposé, il a vécu un an au Canada, mon pays préféré, celui sur lequel je fais ma maîtrise… Forcément, ça rapproche. Un jour, on se met à la technique, tous les deux (en gros, il faisait tout, j’ai appuyé sur deux boutons). Je glisse un CD dans le lecteur, il envoie la musique et là, il me regarde bizarrement et me sort un langoureux : « Merci ! », des étoiles plein les yeux. Je rougis et je bégaie un : « mais de quoi ? ». « D’avoir mis le CD… ». Seigneur, il me fait quoi, lui ? L’été suivant, on se verra plusieurs fois seuls pour boire un verre, il est dégoûté d’avoir été pris à l’école de journalisme et pas moi (« je ne connais pas de personne plus motivée que toi pour faire ce métier, c’est dégueulasse ! »). Il me parle d’une fille avec qui il était sorti en fin d’année scolaire et me fait : « je ne ressentais pas la même chose pour elle que pour toi… ». J’ai jamais trop su ce qu’il avait ressenti pour moi mais j’étais un peu gênée. Que tout ceci est compliqué !

A suivre…

57 réflexions sur “Le démon tentateur

  1. c’est pas cool, y’a jamis rien à gagner quand je suis preum’s … 🙁

    Pour revenir à l’article, je dirais que j’ai hâte d’avoir la suite, y’a t il eu brouette ou jusye des touches pipi ou même rien du tout?! 😉

    En tous cas c’est une drôle de sensation, quand on a fortement envie de quelqu’un et qu’on ne sait pas si l’autre a la même envie, et surtout quand ni l’un ni l’autre ne fait le premier pas…

  2. C’est beau….
    C’est pas compliqué, j’ai pleuré tout le long comme une madeleine 🙂
    C’est en combien d’épisodes? Je te demande ça, c’est pour mon petit coeur fragile 😀
    Humm… je sais, je sors (désolé) 🙁

  3. Non, moi je ne trouve pas ca beau. Et même assez dégueulace.

    nina, ca confirme carément que tu n’es pa fidèle… deux examples au jour d’aujourdui: celui ci (tu sors avec ton petit ami, depuis pas mal de temps mais tu passe ton temp a fantasmé sur quelqu’un d’autre… c’est pas gerbant ca ? tu comptais lui dire, à guillaume, un jour ? et quand tu baisais,tu pensai a qui ?), et l’autre, quand tu sortais avec arnaud le mec qui a disparu du jour au lendemain (au fond, tu t’en foutais bien vu quen meme temps tu flirtais sur msn avec ce trou de bal de nico do breizh)

    bel exemple de sentiment… y’a pa a dir, bravo…

  4. dis moi ophélie tu as eu des problèmes avec ton hamlet?

    pi je ne suis pas un trou de balle

    si tu veux t’expliquer avec moi envoie moi un mail à l’adresse citée un peu plus haut

  5. Nina tu répond a rien, tu trouve que c’est corect d’avoir agi com ca ? ca doit etre dur de se regarder tous les jour dans le miroir… rester fidèle aprèavoir épuiser son énergi à fantasmer sur un mec ou draguer qqun d autre en avec qqun et lui dire quon laime… oui, tu as raison, tu nas rien fait.

    A tous, je fais que donné mon avi, c tout, nicodobreizh tu es un trou de bal, je vais pas perdre mon temps a te l ecrire directemen, et draguer qqunde deja pris c’est tres mal (meme si finalemen ce qqun est lamentable).

    Bisou a tous.

  6. attend ofelia je soupçonne que tu n’as pas encore la vingtaine et plein d’espoirs dans la tête.

    mais je n’ai pas dragué nina dans l’espoir secret qu’elle trompe son homme. On a partagé bcp de choses voilà tout.

    mais breffons vous devez être une personne irréprochable et nous sommes de pauvres pécheurs

  7. Vous ête assez lamentables… parce que des quon critique nina, sans repondre sur le fond vous mecartez direct…
    je confirme pour nicobreizh qui es un trou de bal. Au passage nina, nico a tout a voir avec arnaud, c’est charmant, il accepte d etre un ptit copain par défaut, et toi tu crée du « stock » en attendan la reuine de ton couple. super la vie.

    les autre, ne dites rien, arreté de faire de la laiche a nina en la défendan, c nul.

    Bisou quand même.

  8. Ofélia, on va dire que tu as eu une expérience malheureuse ces derniers temps, du coup ça te pousse à dire des choses bon voilà. bon maintenant c fini on oublie 😉

    enjoy darling (tous droits réservés Gauthier)

  9. tu te fou de ma gueule, nina, tu nas rien fé pour encouragé ce désir ? on dirai que tu nas rien écrit (tu as un naigre ?)..;. en général qqun de bien, s’il désire qqun d autre en étant en couple, cesse la relation qd il sent que le désire devient trop importan. alors désolé mais tu peu t en vouloir, répon au moin a ca.

    et rien a foutre pour ce gland de guillaume.

  10. ça doit être une ex à moi pour qu’elle m’en veuille autant

    ofelia> nina va repondre à toutes tes questions dans le prochain article, tu n’avais pas vu le à suivre
    là au moins tu auras des raisons de lui en vouloir

  11. Ze peux dire un truc?
    Nina: Je comprends ton histoire et tu n’as absolument rien à te reprocher. Tu as dû avoir beaucoup de courage pour justement garder ton copain, et les larmes dans la salle de bain, je connais et c’est clair qu’y’a plus drôle!
    Nico: je confirme d’après les apparences, ça sent la EX copine RATEE et FRUSTREE du Q tout ça (non pas que je remette en cause tes aptitudes au lit, tout vient de la psychopathe)
    Ofelia: t’as définitivement été grillée sur OverBlog, donc si t’as plus d’autres conneries lamentables à vomir, on va te demander d’arrêter de salir ce blog bien sympathique avec ton langage SMS à la con (merde alors, t’as quel âge hein ouais!! aucun respect pour les adultes celle-ci)

    PS: Nina je suis en Psychologie au Mirail, ce qui explique le fait que je visite ce blog… lol
    C’est tout plein de sous-entendus ça hein dis! Vas-y viens viens!! Qu’on se FIGHT toi et moi maintenant! 😀

  12. Psychopathe n’est pas une insulte: je constate seulement son état mental. Trou de balle, ça c’est une insulte.
    Par contre j’avoue m’être embâlée mais écoute je ne comprends pas à quoi ça sert de répéter 100 fois la même chose et à faire la morale à quelqu’un qu’on ne connait pas et qui ne nous connait pas?? Donner son avis? OUI. Juger?? Mais pas question!!
    Liberté d’expression, liberté de pensée, c’est passé où tout ça. Si les propos de Nina ne lui plaisent pas, qu’elle aille sur le blog d’une nonne sexagénaire, flûte alors! Parfois moi j’adhère pas à ses idées, ben j’écoute le dieu Vandam qui sommeille en moi: BE AWAAAAARE!
    Et du coup j’en resors moins c… crétine que quand je suis rentrée. Parce que c’est ça un blog: dire ce qu’on a sur le coeur, sur le corps, voire plus osé: sur le cortex, sans flipper parce que OH MON DIEU ça risque de choquer les plus prudes.
    Point final 😉

  13. Et bien parce que mon chéri m’a tapé une crise de jalousie, disant que je m’affichais, à quoi ça me servait, etc etc. Et comme l’amour est plus fort que le narcissisme et l’égocentrisme, je les ai supprimées.
    Mais merci tout de même pour le « jolies » 🙂

    Et Nina?? Moi par contre j’aimerais bien voir une photo plus récente de toi que celle que l’on voit, ou plus réaliste que celle que l’on trouve chez Ced.
    J’ai moi d’ailleurs moi aussi eu la chance d’être dessinée par Ced (le dessin est en bas de mon blog)! Ze lui fais de la pub, il le mérite grandement!!

  14. Oui Allah fût… c’est bien vrai Nina (bon dieu je crois que je vais allez me pieuter avec le dernier Harry Potter…. Haaaaaa nannnnn!!! Ne pas parler d’Harry Potter, ça va lancer une polémique endiablée!!)

  15. wahou, c’te folie !!!!

    Outre la forme qui ne plaide pas franchement en sa faveur, la dénomée Ophélia semble sur le fond convaincue par l’amour unique, pur et parfait… Celui contre lequel un regard, une pensée , un coeur qui battrait différemment seraient autant de trahisons envers l’être aimé…

    Mais dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça, jeune fille…

    Dans la vraie vie, on est tiraillé par des sentiments, d’intensité et de nature diverses… par sa morale, voire son éthique aussi… par les convenances sociales parfois.
    Et on doit faire avec tout ça, il faut réunir toutes ces pensées dans un seul cerveau, dans un seul corps, il faut faire des choix qui sont souvent déchirants, parce qu’en amour, il n’est pas question de « vérité » mais plutôt de doute.
    De doutes perpétuels.

    Alors finalement, si on n’a qu’une vision manichéenne de l’amour, on passe à côté de l’essentiel… peut-être que ça rassure certains de voir les choses aussi basiquement. « Heureux les simples d’esprit… », dit-on. Mais sincèrement, Ophélia, je te souhaite d’éprouver un jour ce genre de sentiments, pour comprendre que la vie ne s’écrit pas en binaire.

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