Les fiançailles de l’extrême

Ce week-end, alors que des amazones apparemment hystériques décidaient de tenir tête à l’équipe des hommes sur une île lointaine, je m’apprêtais à vivre mon propre Koh Lanta. Au menu des épreuves : marche en talons hauts et collants (soit « marche sur une patinoire ambulante toute la journée »), messe d’une heure, repas gargantuesque en tenue de gala, nuitées en camping car. Bref, vendredi soir, quand je suis montée dans le train, nonobstant les baisers et les caresses d’encouragement d’Amant chouchou sur le quai (comme c’est romantique), je n’étais guère jouasse. Cramer tout un week-end pour des fiançailles, ça fait un poil chier. … Continuer de lire Les fiançailles de l’extrême

Deviens l’héroïne du roman de ta vie

Ma chère moi d’avant, Cela faisait longtemps que je ne t’avais pas écrit parce que ma vie, tu sais, elle est un peu folle. Justement. Là, tu as 13 ou 14 ans, tu es en 4e et la prof de français vous a demandé de rédiger un roman. Carrément oui. Quand elle vous a proposé l’exercice, elle a suggéré la possibilité d’ecrire une autobiographie. Tu as attendu un peu : si tu embrassais un garçon, tu l’écrirais cette autobiographie. Finalement, tu as rendu un roman policier façon club des 5 (sauf qu’ils étaient 8). Je me souviens, y avait même des dessins … Continuer de lire Deviens l’héroïne du roman de ta vie

Où je me stupidifie (et pas qu’un peu)

En ce moment, je suis chiante. Est-ce la crise de la trentaine qui m’a poussée à redevenir rousse et à me vernir les ongles ou la fameuse crise du mois de mars, là où les emmerdes tombent, je ne sais. Toujours est-il que comme je suis globalement de mauvaise humeur, ma première victime, c’est moi. Je me trouve tous les torts, je m’auto insulte à base de « t’es qu’une pauvre larve, ma fille ! » et autres amabilités du genre. Et mon nouveau complexe du moment, outre ma procrastination crasse (même pas au boulot, en plus, mais quand je suis chez moi et que je … Continuer de lire Où je me stupidifie (et pas qu’un peu)

La générosité est-elle un égoïsme porté aux nues ?

Par Lucas Oui je sais, j’aime bien les titres niais et accrocheurs qui attirent le chaland comme les mouches. Quelques explications s’imposent. Vous n’êtes pas sans savoir (dobeul négation enarchiste) qu’il y a deux ans et demi je m’emplafonnai sur un arbre devant Roland Garros. Petite virgule dans le phrasé de ma vie, pendant un mois (one month in coma) et qq mois à Garches avec le ballet des zélicos qui amenaient des patients sur la pelouse en face de mon bâtiment. Envole-moi… Donc depuis deux ans et demi, je me demande comment faire pour profiter de la life, avoir un … Continuer de lire La générosité est-elle un égoïsme porté aux nues ?

Où es-tu, je reviens te saouler

Par Lucas Bien sûr amies lectrices, amis lecteurs, vous n’allez pas manquer de lâcher un « Lucas il est jalouuuuux« . Je sais bien et j’avoue : je suis jaloux, effaré par le succès d’auteurs aussi merdiques que ces deux loustiques. Je n’ai même pas besoin de vous donner leurs noms ; ils trustent les deux premières places des ventes en France : Guillaume et Marc. Ils ont trouvé un filon et ils l’exploitent jusqu’à la lie. J’en veux pour preuve les atermoiements des lecteurs (pardon, des lectrices…) qui ont donné un jugement sur FNAC.com.  Musso en prend plein la gueule avec … Continuer de lire Où es-tu, je reviens te saouler

C’est bientôt l’été

Cette année, je suis une travailleuse, un peu comme l’an dernier d’ailleurs. Mais là, j’ai prévu 15 jours de vacances, ni plus ni moins, dont une semaine à la mer en parentale compagnie. Or qui dit une semaine à la mer dit une semaine sans le net, ce qui ne me dérange pas en soi mais je sais que certains d’entre vous n’auront pas la chance de partir et je pense à eux, je veux assurer l’interim sur ce blog. Alors l’idée serait de faire une série un peu genre la saga de l’été comme l’an dernier mais j’hésite, j’hésite. Alors, toi qui … Continuer de lire C’est bientôt l’été

Quand la motivation revient

La semaine dernière, j’ai un peu fait l’article sinistre sur les bas du chômage. Mais il y a également des hauts et il est important d’en parler, ne serait ce que pour éviter la dépression de mes lecteurs chômeurs. Alors parlons de ce regain de motivation régulier qui nous attise. Quand j’étais au chômage, ce qui m’a aidée, c’est l’orgueil d’un côté, mon entourage de l’autre. Des refus, j’en ai essuyé, des semaines sans qu’il ne se passe rien aussi. L’avantage quand on touche le fond, c’est qu’on peut donner un coup de pied pour remonter. A chaque non, je me laissais une … Continuer de lire Quand la motivation revient

Niaiserie de Noël

Paraît que Noël, c’est niais (en plus de mercantile, tout ça) alors pour être pile dans l’ambiance et pour être dans l’idée « hé cadeau », voici une grande idée que j’ai eu encore. L’an dernier, je vous avais offert la reproduction d’une lettre-journal intime que j’avais écrit à 16 ans, une horreur de niaiserie. Là, j’ai trouvé mieux : un extrait d’un roman écrit quand j’avais 15 ans. Je recopie littéralement, ça vous laissera apprécier ce style inimitable qui était le mien. Je laisse même les fautes.   Chapitre 1   Summerinsland, île de l’Atlantique   Marion souligna ses yeux bleus d’un … Continuer de lire Niaiserie de Noël

N’importe qui peut faire mon métier

 Il y a pas mal de temps, j’ai lu un article d’Hervé Brusini sur les journalisme et la blogosphère (Le journalisme, quand Internet est roi…, dans Le Monde du 05 mars… Oui, je fais preuve d’une incroyable réactivité, là). Le lisant dans le train reliant mon sud adoré à Paris, j’étais déjà passablement de mauvaise humeur grâce à l’heure et demie de retard de mon train.   Là, je lis la prose de M. Brusini et je suis passablement agacée. « Tous journalistes ? ». Ben tiens, c’est bien la peine que je me sois fait chier à faire 7 ans d’études alors que journaliste, … Continuer de lire N’importe qui peut faire mon métier

40 jours, 40 nuits et même plus !

Je vous l’ai annoncé la semaine dernière au détour d’un article : je relance l’opération abstinence active. Ou lesbianisme abstinent ou No more mec in 2007, au choix. J’aime bien donner des noms à mes opérations de vie. Ca fait commando. Bref alors que je décidais ça, j’ai vu un chef d’œuvre du 7ème art appelé « 40 jours et 40 nuits » où le héros décide de ne plus avoir de sexe pour oublier son ex. Ben moi, c’est pour remettre un peu d’ordre là dedans.   Vous vous demandez sans doute pourquoi j’ai décidé ça tout à coup. Ou alors vous vous le … Continuer de lire 40 jours, 40 nuits et même plus !