A l’autre bout du monde

Par Laurent

Aujourd’hui petit article léger avant de repartir sur des sujets plus controversés.

Depuis quelques jours je suis sur les sites internet des télés australiennes les violentes inondations qui recouvrent le Queensland depuis maintenant une dizaine de jours.

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Je me suis rendu compte que je me sentais beaucoup plus concerné par ce que qui se passait là bas que par ce qui se passait en France. Non que je sois insensible à ce qui se passe devant ma porte, mais pour moi l’Australie a toujours eu une signification particulière. 

Pour comprendre ca, il faut savoir qu’ado j’ai toujours utilisé ce pays comme un exutoire à tous mes malheurs. Dans la montagne perdu ou j’ai grandi il faisait froid, je ne pouvais pratiquer mes passions que 2 mois dans l’année, 80% des filles étaient brunes (pas un défaut en soi mais je fonds sur les blondes), les voisins étaient distants voir désagréables entre eux, et les gens étaient malheureux au boulot. 

Pour moi l’Australie représentait tout ce qui me manquait : le soleil toute l’année, la possibilité de jouer au volley ou de surfer tous les jours, des blondes sveltes aux cheveux longs à tous les coins de plages, des gens sympa avec tout le monde, une ambiance décontract au boulot.

Pour faire simple c’était mon utopie à moi. A tel point que je m’étais dit étant ado que si j’étais pas heureux à 25 ans, je plaquais tout pour aller vivre la bas. Une déception amoureuse aidant, c’est effectivement ce que j’ai fait, j’ai dit au revoir à mes amis, à ma famille, vendu une bonne partie de mes affaires pour m’acheter un billet d’avion, sans
aucune certitude sur le fait de revenir un jour en France.

Au final j’en suis revenu, mais le fait de revoir l’Australie à la télé – même des images plutôt douloureuses – a été comme un revival des choses extraordinaires que j’ai vues là bas. 

Je me permets de les partager avec vous.

Le climat

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On a tous rêvés en voyant les vidéos de maman noël en bikini à bondi beach. Certes le mois de décembre correspond là bas au beau milieu de l’été, mais il y a quand même une part de réalité dans ce mythe de l’été austral sans fin.

Le pays est tellement vaste que vous n’aurez que l’embarras du choix entre l’humidité étouffante des tropiques, l’aridité extrême du désert, la neige des black mountains, mais surtout la côte Est entre Sydney et Rockhampton (où vivent plus de la moitié des locaux) vous garantissant une température annuelle comprise entre 15 et 35°.

Imaginez ne plus avoir froid de votre vie, plus de rhume, une armoire ne contenant que 2/3 pulls par précaution, mais des shorts et des maillots de bain par dizaines, les gens là bas vivent comme ca. 

Le lifestyle

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L’image que nous en avons en Europe est d’un pays où tout le monde va surfer et se taper une petite mousse en bord de plage après le boulot. Bien évidement tout le monde ne surfe pas, mais ce pays a une tradition de sport (4° nation au JO d’Athènes avec seulement 20 millions d’habitants) et on voit des joggers / nageurs / surfeurs un peu partout. Une chose
qui est super, c’est qu’il est admis dans la majorité des entreprises de gérer son emploi du temps comme on le souhaite. Ainsi les gens peuvent travailler les soirs ou les weekends pour se dégager des demi-journées de temps libre en semaine. 

Une statistique étonnante dit que 52% des australiens ne prennent pas l’intégralité de leurs congés. Non que cela soit mal vu comme au Japon, mais plutôt dû au mode de management du personnel qui met en avant l’esprit d’équipe et la confrérie au sein des entreprises. Ainsi les employés d’une même boite organisent entre eux plusieurs sorties dans la semaine (impensable en France !). 

En résulte que les gens sont épanouis, décontractés et sympas, et au final tout le monde parle avec tout le monde dans la rue sans arrière pensée. En arrivant à Sydney quelques heures après mon atterrissage, je me suis fait interpellé 3-4 fois dans la rue par des inconnus me proposant de m’aider à porter ma valise (35 kg quand même, et sans roulette !).
J’aurais été une jolie nana j’aurais compris le but de la manœuvre, mais là c’étais gratuit, sans rien attendre en retour, et j’ai trouvé ca génial par rapport à la France où tout le monde fait la gueule.

Le niveau de vie

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Avant de partir j’avais l’apriori que vivre la bas serais beaucoup plus cher qu’en France (du fait que nos insulaires arrêtent pas de se plaindre), mais une fois sur place je me suis rendu compte que je me faisais de fausses idées.

Une bonne partie des objets manufacturés viennent de Chine et donc sont peu chers. La nourriture est également beaucoup moins chère qu’en France (jusqu’à 3 fois moins pour la viande) même si les légumes (importées) ne sont pas donnés. Les habitations sont en général de pleins-pied et en bois, ce qui fait que leurs constructions (250 000€ pour une maison avec jardin avec vue sur la mer) sont abordables assez rapidement pour les jeunes couples qui en deviennent propriétaire. L’automobile (importée du Japon ou des US) est plutôt accessible et le pétrole est bon marché car ils le produisent eux même. L’Australie a à peine subit la crise, étant le premier producteur mondiale de charbon, sa croissance en 2008 était de 4 .3%. D’ailleurs le pays est en plein emploi (4% de chômage) et a ouvert la porte à 2 millions d’immigrés qualifiés depuis 1994 (essentiellement des indiens, chinois et britanniques).

La politique

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Le modèle de politique australien est un mixe entre le modèle anglais (Elisabeth est également reine d’Australie) et le modèle américain. Sans vouloir porter le débat sur le champ politique, je trouve qu’ils ont trouvés un bon équilibre : les études sont payantes mais largement subventionnées pour les diplômés voir remboursées pour les mentions, l’Australie s’est doté depuis environ 5 ans d’une couverture de santé publique, beaucoup d’administrations sont gérées par des sociétés privées et ça fluidifie drôlement le quotidien (j’ai pu passer mon permis moto en à peine 2 jours !). Les armes sont prohibées en Australie mais il existe beaucoup d’associations de surveillance du voisinage qui font rentrer les choses dans l’ordre au moindre bordel et la petite criminalité n’existe pas ou peu. Cela peu paraitre très libéral comme système, mais il réside néanmoins une grande solidarité, la majorité des australiens donnent chaque année à des œuvres caritatives, les français ne peuvent pas en dire autant.

Si c’est le paradis sur terre, pourquoi je n’y suis pas resté me direz-vous.

La décision de revenir n’a pas été simple, comme casser délibérément mon propre rêve, mais il me manquait une chose indispensable : j’aime les gens et j’étais pas capable de communiquer avec eux comme je l’aurais voulu. 

Bien sur je parlais anglais tous les jours au boulot et j’étais parfaitement capable de m’exprimer au quotidien, mais il y a une finesse de langage que seuls les natifs peuvent avoir. Comprendre des blagues, en dire, avoir des discussions de fonds, faire preuve d’esprit, tout ça m’était des choses impossibles à faire en anglais, mes rapports avec les gens
demeurant donc forcement superficiels. Je me suis dit que ça allait forcement venir avec le temps, jusqu’au jour ou j’ai rencontré une traductrice française installée depuis 20 ans et qui n’était toujours pas capable de le faire, j’ai donc compris qu’il y avait guère d’espoirs à avoir. Ne me voyant pas avoir des rapports artificiels avec les gens durant les 50 prochaines années, j’ai décidé de rentrer en me disant qu’il serait toujours possible d’y revenir plus tard.

Avec quasiment 2 ans de recul, je me rends compte que ce pays me manque énormément et je pense effectivement retourner m’y installer plus tard, mais dans un contexte complètement différent. Plutôt dans une dizaine d’années avec femme et enfants. J’aimerais offrir à mes futurs gosses l’enfance que j’ai pas eue : les pieds dans l’eau avec des plages de
sable blanc à perte de vue. Bien sur, j’en profiterais aussi, maison avec vue sur la mer, grande cuisine américaine, terrain de beach-volley dans le jardin, le coin barbecue à l’ombre des palmiers, la décapotable des 80’s dans le garage, l’aile de kite prête à partir. J’ai appris à être en accord avec mes envies, et celle qui est la plus forte de toutes, c’est de lézarder le reste de mes jours pénard au soleil.

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20 réflexions sur “A l’autre bout du monde

  1. So, you have a goal, which can be summed up by getting maried and make a living in Australia.

    The question is : are you doing everything you can to acheive that goal ? I mean, you say you could not get close with natives cause you missed some language skills and prolly some cultural references.

    Will it get any better living in France ?

    If you miss some vocabulary to talk a deeper subject, such as philosophy, phychology or whatever, why don’t you read books about it in English ? That should improve your understanding tremendously.

    If you feel the gap is coming from them, well, you’re not screwed, but it will be harder for you to make a people understand your frame of mind as an European.

    But, if this people is as kind and open minded as you said, you should find clubs or association bridging the cultures.

    In a word like a thousand, wtf are you waiting for ? 🙂

  2. coucou.
    Tu m’excusera mais là j’ai pas la motiv’ pour te répondre en anglais (je sais jsuis un peu fainéant ces derniers temps 🙂

    Déja je pense que le fossé ne pourra jamais vraiment être comblé (en sachant que la traductrice que je connais la bas ne l’a toujours pas fait).
    Mais effectivement je préparerai mieux mon come back, je dispose de pas mal de temps pour me mettre à niveau. Et depuis mon retour j’ai pas mal progressé, jsuis sorti durant quelques mois avec une américaine qui à bien pris le temps de corriger mon accent et mes expressions courantes. De plus mon futur boulot m’amènera à faire pas mal de mission à l’étranger, donc j’espère bien que ca m’aidera aussi.

  3. Si tu en as la volonté, je ne vois pas ce qui peux t’arrêter. Tu as vécu à l’étranger, je pense que tu comprends ce que je veux dire par là.

    En France, le système (manifesté par les papiers continuels dans ta boite au lettres) est omniprésent et beaucoup te diront, c’est compliqué blabla. Ne les écoute pas.

    Regarde plutôt ça :

    http://www.youtube.com/watch?v=RFtTSisZtVY&feature=related

    (en supposant que tu as déjà vu la vidéo where the hell is matt de 2008)

    Pour l’anglais, ce n’est vraiment pas difficile d’acquérir un niveau de langue suffisant et ne te laisse pas décourager par une traductrice, qui si compétente soit elle linguistiquement, n’avait peut être pas la souplesse d’esprit pour se fondre dans une mentalité, sachant qu’elle fait l’aller retour en permanence.

    Je ne connais pas ton niveau d’anglais, je peux juste te dire qu’après quelque mois aux états unis, je rêvais en anglais, je pensais en anglais, plus de traduction à faire.

    Un bon entrainement avant de repartir si tu es consommateur de séries est de les visionner directement sans sous titre.

    Au final, avoir un objectif réalisable, s’en donner les moyens, se bouger le cul, persévérer et ça finit toujours par payer.

    Good luck

  4. Je pense avoir quand même un bon niveau (enfin pour un non natif on est bien d’accord) sinon mon boss ne m’aurait jamais embauché. J’avais quand même très bien préparé mon expatriation (en regardant toutes les séries débiles en vo 🙂

    Si je devais répondre sous peine de mort à la question « cite une chose que tu as de plus que les autres », je repondrais mon niveau d’expression. il me permet de convaincre, de faire rire, de séduire, et en fait je suis pas prêt à abandonner ce « pouvoir », il ne me resterait plus grand chose après… je crois que c’est la raison de mon retour : n’ayant plus ce « pouvoir » j’étais désarmé socialement et j’étais en manque du « rang social » que cela m’apportait en France.

    Après j’ai pas écrit ce post pour parler de moi, c’est pas pour ca que je le fait, ni besoin de me mettre en avant, ni besoin de résoudre mes problèmes.

    En fait j’aimerais plus qu’on revienne sur l’Australie, si quelqu’un à des commentaires à faire?

  5. Je te promets de commenter ton article sur FB mais là, celui là, il me donne envie de réagir aussi. Même si je sens un certain angélisme dans ton article et que je suppose qu’en creusant, l’Australie n’est pas tant un Eldorado que ça, cet article, il m’a faite vibrer, il m’a donné envie de partir, de tout quitter pour cette société dont tu parles. Je le trouve beau ton rêve de vie australienne. Plus que beau, je le trouve sincère et putain ça fait du bien dans cette foutue société cynique dans laquelle on vit où le moindre mal nous suffit.

    Ca m’a donné envie de me renseigner, de lire des choses sur cette société australienne, de voir de quoi il retourne exactement et me poser la question de ce qu’on peut retenir comme leçon, trouver peut-être quelque chose qui pourrait nous rendre l’envie d’aller de l’avant, d’avoir conscience qu’on peut faire des choses, que la vie n’est pas qu’une longue suite de contrainte.

    En un mot : merci, ça fait un bien fou

  6. Je suis depuis 9 mois en Australie. c est a la fois un pays que l on peut adorer et detester.
    Le Queensland rural qui vient d etre inonde et remplis de touristes qui pensent qu a se murger la tete, quand aux habitants l hospitalite n est pas leur point fort. C est presque horible a ecrire mais se dire que des gens degueulasse qui insultaient tout le temps leur main d oeuvre etrangere me fait presque sourire. Les queenslander ruraux sont les personnes les plus ignobles que j’aie rencontre dans ma vie.

    J ai travaille a ADELAIDE ou je vendais des cosmetiques. Je rencontrais tout les jours j ai personnes qui a force d etre trop reste au soleil malade du cancer de la peau. Comme quoi le froid de FRANCE n est pas forcement si mauvais.

    Sinon tu peux rajouter un l entre le b et o dans bondi beach.

    Autre Correction Les legumes qu on trouve dans les marche dans ce pays provienne du nord du pays dans les zone tropicales

  7. Salut,

    Effectivement les villes touristiques sont gorgées de d’jeuns de 19 ans qui ne pensent qu’à la picole et à la baise (une vrai boucherie), mais durant les 2 semaines ou je suis resté à Cairns, je n’ai rencontré aucun australien, donc je pense que c’est clairement pas représentatif du mode de vie la bas.
    Après pour l’outback je n’y suis pas allé, donc pas d’avis.

    Tu m’as mis le doute pour la production de légume et après vérification tu as tout à fait raison, l’Australie produit elle même ses légumes, à l’exception toutefois des tomates (les seuls légumes que j’achète 🙂

  8. Bonjour,
    c’est marrant comme ce pays a servi d’exutoire aux jeunes depuis plusieurs générations.
    Ton article est très intéressant.
    En voyant les inondations, moi je me suis dit que les maisons étaient vraiment moches (genre préfabriqué) et toutes pareilles. ça m’a déçue.
    Une question peut-être indiscrète: pourquoi ne pas essayer un autre pays, pourquoi te cantonner à l’Australie?
    Bonne soirée.

  9. Ouais je sais les tomates sont des fruits, mais les gens persistent à les classer dans les legumes… à chaque fois je leurs dit : vous avez déjà vu des légumes avec des pépins!

    Pourquoi ne pas tenter un autre pays ? Les autres ne me font pas rever.

  10. J’ai vécu 8 mois en OZ et je ne suis pas d’accord avec toi dans le fait que l’Australie est moins onéreuse que la France : la bouffe et les loyers sont exorbitants je trouve. Après le salaire est plus élevé mais impossible pour une personne d’avoir un appart seule à moins de très bien gagner sa vie.
    Pour le boulot, tout dépend de la boite car j’ai bossé à l’aéroport avec des asiatiques qui disent oui à tout et donc tu t’assois sur les changements d’horaire et le respect de ta vie à l’extérieur. Le boss (australien) n’en avait rien à battre.
    Sinon le cadre est idyllique mais je trouvais que c’était pas mal coupé du monde et il y a peu de grandes villes. Niveau sorties, culture, shopping… ça reste un peu limité.
    Beau pays donc mais pas le mien du tout.

  11. Tu habitais quelle ville exactement?
    Avec mon colloc on louais un pavillon pour 800AU$ (donc à diviser par 2), et niveau bouffe on pouvais meme se permettre de faire 2 plats. Pour comparé le big mac (la reference international!) coutais à peine 2.20AU$ (environ 1€60).
    Apres au niveau du « traitement » de la main d’œuvre, je ne sais plus qui avais parlé des conditions pourries pour faire du fruit picking, mais j’imagine qu’il doit y avoir une différence entre les emplois « sous qualifiés » occupés par les étrangers en WHV (c’est un peu à ca que sert le WHV: à trouver de la main d’œuvre pas chere à faire trimer) et des emplois plus sédentaires.
    En tout cas la majorité des gens que je connaissais pouvais gerer leurs horaires, c’est comme ca qu’on se faisait 2 fois par semaine un soccer en plein milieu de l’apres midi.
    Tu étais parties comment, en WHV? en sponsorship?

  12. Beaucoup de Vingtenaires prennent le chemin de l’Australie pour y rester quelques années. Deux de mes cousins par exemple. Et tous me disent que la vie est facile là bas. Car même si rien n’est jamais parfais, tout y est plus aisé par, comme tu l’as justement précisé, une administration beaucoup moins étouffante qu’en France.
    Mais l’Australie a une histoire particulière, et c’est une île, ce qui explique pourquoi son système n’est pas exportable. Et c’est aussi, sans doute, ce qui fait sa richesse!

  13. Au moins Laurent est constant baser sa vie sur la croyance que ce que l’on a de plus que les autres c’est un « niveau d’expression » qui donnerait un « pouvoir » (convaincre, de faire rire, de séduire), en effet dès le départ il n’y a pas grand chose et comme d’habiude Laurent est toujours en terme de « rang social » (mes amis sont médecins (sans patients ?) avocats (sans cause?) pilote (de motos neiges?) il se définit par rapport au autres, jamais par rapport à lui, les femmes n’étant que des « proies (trophée) » valorisantes pour l’extérieur. Je ne change pas d’idées Laurent a un complexe d’infériorité « sublimé » en complexe de supériorité (voir les écrits d’alfred aldler).

    Il est triste que dans un blog de cette qualité Nina laisse proférer ce genre de texte.

    Au fait puisque tu es si bon en anglais cela ne devrait pas être un effort de répondre « in english in the texte ». Dernier point en quoi le fait que ce soit une traductrice (niveau social) fait de la personne citée une référence en anglais. Nous connaissons tous des ouvriers nés non pratiquant en français qui parle mieux que des professeurs au bout de quelques années et des « professeurs » d’anglais au lycée incapable de comprendre les corespondants londoniens de 12 ans venus dans notre lycée. Encore une fois laurent confond apparence (niveau social) et compétence, intérêts etc.

    Enfin , l’herbe est toujours plus verte ailleurs et les aborigènes massacrés par centaines jusque dans les années 50 par les pères et mères directs des australiens actuels adoraient eux aussi ce pays et encore actuellement ils sont marginalisés, par racisme.

    Grandis mon tout petit, grandis. Maman Diane te le dit

  14. POur ma part, j’ai vraiment bien aimé ce texte et cet acharnement est vraiment ridicule. Dernier comm que je laisse passer de ta part, règle tes comptes en privé, ce blog n’est pas une arène, merci

  15. diane tu crois vraiment que je m’amuse à lire tes conneries?
    Au bout du premier commentaire que t’as pondu sur bilan 2011 j’avais compris que t’avais pas la lumière à tous les étages et qu’en lire un autre ne se serait que pure perte de temps.
    Alors au lieu de pourrir ce blog à faire des comm que je ne lis pas de toute façon , trouve toi un autre truc à faire, va chez un psy, trouve toi des amis, cherche une solution aux nombreux problèmes mentaux que tu a l’air d’avoir, mais laisse les gens équilibrés tranquille.

    Comme dit Nina on est pas dans une arène, si t’as du temps à perdre, au lieu de cracher ta haine va filer un coup de main aux resto du cœur.
    Mais compte pas sur moi pour prendre part à ta névrose.

  16. Je me disais aussi, tu es tellement minable que tu ne pouvais pas rater l’occasion de me frapper alors que je suis à terre. Mais rassure toi ma petite merde, tu ne pourras jamais vivre une relation comme nous avons eue et je serais bien triste pour toi si tu ne méritais pas de croupir seul devant ton pc, massérant dans ton aigreur. A ton âge, c’est assez navrant.

    Sinon, tu peux me dire où il est écrit que c’est SA décision la rupture ?

  17. OUais, ça doit faire 3 ans que ça dure, il avait même fait son troll lors du décès de ma grand-mère. Je serais étudiante en psy, je ferais un mémoire sur lui, tant de haine depuis si longtemps alors qu’on ne se connaît pas, cliniquement parlant, c’est fascinant

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