Ce qui est bien avec l’indécence, c’est qu’elle est sans limite

Ok, j’ai hésité à écrire cet article mais en ce moment, je suis imbuvable alors autant y aller gaiement. Je vous ai déjà épargné mon bilan 2008 qui tournait surtout
autour du fait que rien n’allait depuis quelques mois, ma crise mystique depuis la mort de ma grand-mère, mon amour familial qui explose (tous ces articles ont été écrits, je précise). Mais y a
quand même des trucs qui me font doucement marrer. Notamment l’indécence de certaines personnes que tout le monde reconnaitra, merci (je viens juste d’être au courant des plaintes de la personne
me concernant).




Début décembre, je perds donc ma grand-mère. Quinze jours plus tard, très précisément quinze jours plus tard, Lucie fête son anniversaire sur Toulouse, c’était
prévu bien avant, j’ai été invitée dès novembre. Or qui n’a pas été invité ? Un mec qui, paraît-il, a été un jour mon meilleur ami et qui me prouve une fois de plus que mes deuils, il n’en a
franchement rien à foutre. Vexé comme un pou de ne pas avoir été invité, voilà que tout à coup, ça ne le gêne plus du tout d’être dans la même pièce que moi. Le même qui l’été dernier, alors que
Lucie faisait une fête chez ses parents à lui pour son départ en DOM avait hurlé « je te préviens, si elle vient, la soirée se fera sans moi, il est hors de question qu’on soit dans la même
pièce ». Je voudrais bien croire que les gens changent mais faut pas trop se moquer de moi. Comme de par hasard, quand il est le premier à être invité, il est HORS DE QUESTION qu’on puisse
même envisager ma présence mais quand les rôles s’inversent, de suite, il fait tout pour être présent. Mais quelle classe, ce monsieur.




J’aurais aimé croire qu’il n’était pas au courant pour ma grand-mère mais je sais qu’il n’en est rien, je me demande même limite si ce n’est pas lui qui a prévenu
Lucie puisqu’elle m’a envoyé un texto de condoléances et je ne sais pas de qui elle l’a appris, vu que ce n’est pas d’Anne. Alors quand Lucie m’a demandé si c’était possible qu’il vienne, je lui
ai clairement fait comprendre qu’un type qui hurlait il n’y a pas si longtemps qu’il était hors de question qu’on soit en même temps dans la même soirée ne pouvait agir ainsi que par orgueil mal
placé. Je n’ai pas dit non, je lui ai juste fait comprendre que je n’étais pas en état de supporter ça. Je pense que n’importe qui de décent l’aurait compris. Mais là, j’apprends qu’il
tourne la situation à son avantage, que c’est moi la méchante, qu’il était prêt à enterrer la hache de guerre. Mais quelle hache de guerre ? Il n’y a que toi qui la brandis encore,
expliquant il n’y a pas si longtemps à une amie commune : « de toute les amies de Nina, c’est toi que je préfère », ce à quoi elle a répondu : « C’est marrant, Nina, elle
me parle jamais de toi ! ». Hé oui. Tout ceci était y a si longtemps, dans une autre vie, celle où je n’étais qu’une pochtronne chômeuse et au bord de la dépression (voire franchement
dedans, j’ai du mal à dire). Hé oui, tout ça. Depuis, je suis devenue une grande fille qui travaille, ne boit que de façon épisodique et irait à peu près bien si sa grand-mère n’était pas morte
il y a un mois. Le à peu près concernant les aléas pénibles de mon déménagement.




Alors j’aurais pu être une gentille fille et ne pas souligner mes réticences, le laisser venir à une soirée où la moitié de l’assistance n’avait pas envie de le
voir. Mais j’ai trouvé ça trop facile. On ne peut pas traiter les gens comme de la merde et ensuite leur demander l’indulgence. Il n’était pas question d’enterrer la hache de guerre, il ne
m’aurait pas adressé la parole de la soirée, pas même pour dire bonsoir, son seul but étant de rassurer son ego : ne pas être invité à une soirée, impossible. Parce que je sais pertinemment
que si les rôles avaient été inversés, il aurait tout fait pour que je ne vienne pas. Ceci étant, les rôles auraient été inversés, je n’aurais pas insisté, j’aurais proposé à Lucie qu’on se fasse
un après-midi entre filles ou quelque chose car je sais sa position délicate, c’est pas la peine d’en rajouter.


Bref, je n’aurais jamais imposé ma présence à une soirée où je n’étais pas invitée au départ. Je n’aurais pas forcé cette personne à subir ma présence alors qu’elle
est en plein deuil en faisant tout pour la faire se sentir exclue (car je suis persuadée que ça se serait passé ainsi). Je n’aurais pas osé ensuite me faire passer pour la victime de cette
vilaine qui ne veut pas faire la paix. C’est ce qu’on appelle la décence, dans mon jargon. La classe, aussi.




Il y a des jours, comme ça, où j’ai envie d’envoyer un mail à cette ancienne amie qui avait dit de moi que je ne savais pas m’entourer après avoir rencontré cette
personne indécente. Juste pour lui dire qu’elle avait totalement raison mais que maintenant, j’ai nettoyé mon entourage et n’est gardé que le meilleur. Genre des gens qui ont été là quand ma
grand-mère est partie. Là avec moi, pas contre moi… Parce que c’est bien gentil de jouer les victimes outragées mais s’il avait vraiment été question d’enterrer la hache de guerre, mon
numéro de téléphone et mes mails n’ont pas changés. Le fait de pleurnicher comme un gamin sur son blog plutôt que de m’expliquer en privé qu’il souhaitait qu’on passe tous une bonne soirée est, à
mes yeux, plus révélateur que tout le reste.

 

NB : Si, si, j’ai été soft.

14 réflexions sur “Ce qui est bien avec l’indécence, c’est qu’elle est sans limite

  1. erf, c’est pas toi qui dit 2 posts plus bas que les dans les blogs, c’est assez ridicule le coté cours de récré / reglements de comptes de bas étages 😉

    bon ceci dit moi j’aime 🙂

  2. bon, je n’ai pas tout compris, mais j’ai beau relire et je ne vois absolument pas le rapport entre le décès de ta grand-mère et cette querelle.

  3. Ouch… y a pas qu’a Gaza que ça bombarde sévère… Le mieux c’est de laisser couler et d’attendre que le corps de ton ennemi passe devant toi (pour paraphraser sun tzu de façon pas officiel et pas très précise ^^)

  4. Je ne sais pas qui s’est amusé à venir poster ça chez moi, juste une chose et après je retourne à ma vie de débauche, comment j’aurais pu savoir que ta grand-mère est décédée?

    Cette question ne nécessite aucune réponse…

  5. Je ne lis pas ton blog, je suis venu aujourd’hui parce que quelqu’un m’a envoyé cet article…

    Et j’étais invité avant toi, Lucie a dû oublier de te le dire… Elle t’a invité après que je lui ai dit que je ne pouvais pas prévoir mes vacances trop en avance à cause de mon emploi du temps incertain.

    La soirée de retour dans les DOM je l’ai organisée, chez Mister Big, avec tous mes amis, amis avec qui tu n’avais pas souhaité garder le contact, je ne voyais donc pas l’intérêt de te faire venir, et oui à ce moment-là je n’avais de toute façon aucune envie de me retrouver dans la même pièce que toi. C’était 6 mois après notre « rupture », pas deux ans !

    Enfin, si j’ai insisté pour venir à cette soirée c’est parce que je pensais sincèrement et sans aucune arrière pensée qu’on pouvait se retrouver dans la même pièce sans se foutre sur la gueule. J’avais manifestement tort. Je ne l’ai pas fait ni pour toi ni pour moi, mais pour Lucie, pour qu’elle n’ait plus à choisir entre nous dès qu’elle veut faire quelque chose. Quelques semaines avant ça, j’avais pensé à t’écrire pour « renouer », je ne l’ai pas fait sur le moment, je ne sais plus pourquoi d’ailleurs, peut-être une appréhension bien compréhensible. Et après l’histoire avec Lucie, je me suis dit que tu risquais de mal interpréter, donc je me suis abstenu.

    Je pense que tu n’as pas lu les articles que j’ai écrit, ou que des gens ont largement déformé ce que j’ai dit pour que tu puisses en arriver à ces conclusions. Et moi aussi je n’ai pas changé de mail ou de tel, ça marche dans les deux sens ces choses là!

    Enfin, et je finirai la dessus, je n’en reviens toujours pas que tu puisses me tenir encore responsable de tes errances passées. Je pensais que c’était la colère qui t’avais fait penser ça. Que tu en sois toujours là deux ans après, c’est triste.

    Mais bon s’il te faut un bouc pour avancer, autant que je serve à ça, ça ne me dérange pas dans le fond…

    Ne t’en déplaise, tout ceci n’avait rien de condescendent, j’étais vraiment sincère.

    Toutes mes condoléances pour ta grand-mère, bonne année à toi et à toute ta famille.

  6. Moi cela m’attriste tout cela. Je ne prendrais part pour aucun de vous car je ne vous connais pas perso et que je ne connais pas toute l’histoire.

    J’ai vécu la même chose avec une amie très proche il y a cela des années. Et bien aujourd’hui je ne me rappelle plus pourquoi on s’était brouillées. J’aimerais vraiment reprendre contact avec mais l’appréhension me retient.

    Tout cela pour dire que dans quelques années vous serez comme nous, chacun de votre côté à ne pas oser reprendre contact (car je sais qu’elle aussi est comme moi, elle n’ose pas. Nous aussi avons notre amie commune). Et ce serait vraiment dommage.

    Bref votre histoire me rappelle trop la mienne donc un conseil : mettez tous à plat calmement et essayez de voir si vous ne pouvez pas tout reprendre à zéro.

    Enfin je dis ça….je dis rien!

  7. Je comprends que tu aies voulu faire un article sur le sujet, il me semble que tu as essayé d’être factuelle et objective. Mais tu as pu réaliser que les blogs servent souvent la lâcheté de ceux qui ne veulent pas prendre leurs responsabilités et règlent leurs comptes ou astiquent leur ego par posts interposés, le tout sous les yeux de voyeurs virtuels en mal de ragots. Or comme dans la vie oü il y a des gens décents et intelligents, il y a des lecteurs de blogs qui viennent lire non pas pour apprendre de la vie privée des auteurs mais parce qu’ils apprécient leur prose, leurs expériences de vie et les opinions sur le site participent à leurs propres reflexions sur différents sujets. Donc comme toi j’ai fait le tri parmi mes relations, forcément y’a eu de la casse mais maintenant ma situation est saine et j’ai des amis en lesquels j’ai une totale confiance. Nous avons toutes 2 le même âge, ayant connu le chômage et le premier job au même moment, avec des histoires sexo-sentimentales ayant quelques points communs, bref des vingtenaires flirtant avec la trentaine. J’ai perdu mon grand-père qui m’a élevé cette année: donc je comprends. Mes condoléances.’est ton blog, exprime-toi librement c’est ce qu’on aime mais ne réagis pas à la provocation.
    Meilleurs voeux et bon blogging!

  8. Putain. Je vous hais tous les deux, Nina et Gauthier. Je viens de lire tout l’article de Nina en me disant « ça me regarde pas, quitte l’article, c’est pas tes affaires ». Et comme une merde j’ai lu aussi les coms. Et je me suis mis à chialer comme un con devant mon écran. Je sais rien de ce qui s’est passé entre vous, et je m’en fous, je veux rien savoir de plus. Je vous trouve naze, l’un comme l’autre, je suis déçu que vous soyez mes aînés et que vous montriez cette image pathétique de l’amitié.
    Vous que j’admire pour des choses totalement différentes, l’un comme l’autre, j’espère pour une fois ne jamais finir comme vous.

    (et pour la peine, je poste ça sur le blog de l’un et de l’autre)

    Le ptit jeune de Dijon

  9. C’est marrant mais je trouve qu’il y a des similitudes entre les 2 protagonistes de ce psychodrame bloguesque. Pas sur le fond, encore que, vous avez tous les deux un côté pouffiasse. C’est donc surtout sur la forme que vous vous rapprochez : même style, même vocabulaire. Mais l’un fait plus de faute d’orthographe que l’autre.

  10. Hum, et c’est peu de le dire. Je suis pas certain que traiter des gens qui ont traité très proches avec de l’indifférence affichée accompagnée d’images fort sympathiques et d’un jargon on ne peut plus blessant soit très classe non plus …
    La sagesse, ça aurait été de faire les efforts pour pardonner vu que visiblement il y a besoin et de faire en sorte que la soirée se passe bien avec lui. Peut-être que t’aurais du te faire confiance pour gérer la situation.
    Enfin bon, tout ça pour dire que je trouve ça un article révoltant, je commente jamais mais là, c’est n’importe quoi. Déjà d’une, on détruit pas un ancien ami et encore moins en public, de deux le faire en parlant de décence et de classe, ça veut dire quoi ?
    Forcement, libre à toi de pondre un article brutal qui passe limite pour de la cruauté voulue, mais au moins tu pourrais reconnaitre que t’abuses et pas finir sur « j’ai été soft ». Bah dis donc, ça aurait quoi sinon ? Ca veut dire quoi de considérer un ancien super pote comme ça ? Ca sort d’ou ? L’indifférence, c’est déjà beaucoup ….
    C’est révoltant ! Voilà, c’est dit.

  11. Un conseil : IGNOREZ-VOUS.
    Comme ça aucun ne passera pour le méchant ou la méchante et du coup mon petit coeur d’abonnée aux Vingtenaires depuis les débuts ne saignera pas en lisant des engueulades qui lui rappellent (hélas) son collège-lycée.
    Si on vous casse les couilles (pardon pour ce vocabulaire) , plongez dans vos pensées et n’en décollez qu’une fois la personne partie. C’est très efficace.

    Sur ce bises aux deux, parce que n’étant qu’une connaissance des deux, j’ai l’avantage de ne pas avoir à m’en mêler plus que ça ni me sentir coupable pour autant.

  12. Désolé de réagir avec un peu de retard et loin de moi l’idée de vouloir remuer tout ça, mais sur le coup je tenais à manifester mon soutien à Nina pour avoir été dans une situation un peu similaire avec un ex il y a bien des années.

    Lors de notre séparation, celui-ci tenait un blog (foncièrement inintéressant pour le coup, rien à voir avec l’idée qu’on se fait d’un blog ici, et qui nécessite un tant soit peu d’implication et de relecture de ses articles 😉 ) et a profité de ce vecteur pour me descendre dans ses « articles » en prenant bien soin de me donner le mauvais rôle, au besoin en réécrivant une partie de notre histoire (paraît-il que je serais violent et tout et tout).

    Comme la majorité des gens, j’ai commencé par l’ignorer en pensant que cela me rabaisserait de répondre, mais cette politique ne fonctionne que rarement face à celui qui se croit intouchable du fait que l’impunité que lui semble lui conférer le blog.

    Aussi me suis-je vu dans l’obligation (étant donné la teneur des derniers articles et du fait que j’en devenais « reconnaissable » – et pour cela il n’est pas toujours nécessaire de donner nom et adresse ; article 29 loi du 29/07/1881) de solliciter la fermeture de son blog que j’ai donc obtenue…

    Tout cela pour dire que la victime de diffamations ou de propos injurieux, voire plus simplement d’un dénigrement habilement masqué par des articles « de fond », est toujours relativement impuissante face à l’auteur de ces propos : l’ignorer conforte celui-ci dans son sentiment d’impunité et l’encourage à renouveler ou aller plus loin, et réagir expose la victime à la critique, même amicale et de bon conseil, de ceux pour qui le diffamateur n’en vaut pas la peine.

    Comprenons nous bien, je ne prends pas fait et cause pour Nina dans cette affaire puisque j’ignore tout de ce qui a pu se dire il y a deux ans, mais je reproche simplement à son ex-ami d’avoir tiré le premier, d’autant que le contexte (décès d’un proche) se prêtait à la rigueur bien davantage à une tentative de rapprochement par téléphone ou mail interposés qu’à un règlement de comptes au vu et au su des lecteurs de leurs blogs (qui d’après ce que je crois comprendre sont parfois les mêmes, voir sont des fois amis des deux).

    Cela n’aurait peut être pas fonctionné bien sur, mais il me semble trop facile de déclarer péremptoirement qu’on « aurait voulu enterrer la hache de guerre » lorsque l’on a, bien au contraire, rien fait en ce sens.

    Peut être l’usage trop intensif du net pour communiquer a t-il altéré la capacité de certains à affronter de visu les gens et situations, mais il m’apparaît que lorsqu’on souhaite sincèrement retrouver l’affection de quelqu’un, on a le temps, en deux ans, de ravaler sa fierté et de tenter en toute humilité une approche plus constructive que la simple critique d’une personne en deuil sur son blog.

    Et que l’on ne vienne pas dire aux gens qu’ils ne peuvent comprendre, car s’il est bien une expérience partagée par tous, c’est bien celle de la perte d’un ami.

    D’ailleurs pour la petite histoire j’ai eu moi-même à subir le rejet de ma plus ancienne amie à l’époque où cette dernière, influencée par son mec d’alors qui ne m’aimait guère, s’était éloignée de moi : en dépit des difficultés et blessures d’orgueil de chacun, elle est parvenue, par la force de son amitié sincère, à regagner ma confiance car lorsqu’on réagit « en ami », des considérations telles que de savoir qui a tort ou raison disparaissent au profit du fait que l’on sait que l’on a blessé celui ou celle que l’on cherche à récupérer.

    La réconciliation est à ce prix, et je pense par conséquent que l’article de l’ex ami de Nina démontre bien l’absence de réelle volonté de ce dernier de la retrouver, au profit d’un moyen pour lui « d’instuire à charge » à l’encontre de celle-ci.

    Merci de m’avoir lu ; à présent que les choses sont dites, je me joins donc au chœur des internautes vous suggérant de vous ignorer plutôt que de vous quereller (ou alors inscrivez vous au même cours de boxe).

    Bien cordialement.

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