Langue de pute.com

Il y a une activité qui met du baume au cœur, qui met de bonne humeur quoi qu’il arrive : la médisance. C’est méchant, c’est bas, c’est gratuit mais qu’est-ce que ça fait du bien !
 
Je pense que nous avons tous deux facettes :
– la facette sociale : on est souriants, polis, toujours de bonne humeur. L’important là est de ne pas faire de vague. En général, cette facette est surtout utile au travail. Certes, ton patron est un gros connard qui exploite ses employés et abuse totalement de son pouvoir mais jusqu’à preuve du contraire, c’est lui qui signe ton chèque à la fin du mois et qui peut te virer si tu l’insultes donc on sourit et on serre les fesses quand il nous refuse notre congé. Certes, le pote de ton mec est un pauvre nase qui ne parle que de tuning car il n’y a que ça dans la vie qui l’intéresse mais bon, il a mouillé ses couches en compagnie de chéri donc on peut pas lui dire franchement que son aileron de bagnole, on a follement envie de lui faire bouffer et qu’il s’étouffe avec.
– la facette langue de pute : en tout petit comité, entre amis, on se lâche. Oui, mon patron est un sale enculé qui se tape sa secrétaire qui a un gros cul. Oui, le tuning, ça pue du boudin. Et machine, faudrait qu’elle arrête d’acheter du 36, son cul ne rentrera pas dedans, y a qu’elle pour y croire encore. Hmmmm, que c’est bon !
Aujourd’hui, la société nous impose de ne jamais dire à la personne qui nous ennuie qu’elle le fait. Si on regarde bien, quelles personnes aimons-nous fréquenter ? Les gens aimables, gentils, qui n’ont jamais un mot plus haut que l’autre. Ceux qui sont en permanence en conflit, on les évite. Oui, aujourd’hui, admettre que tout le monde ne nous plaît pas, ça ne se fait pas. Y a qu’à voir, dès que je critique certaines personnes ou comportements sur mon blog, y a toujours des bien-pensants pour me traiter d’aigrie ou de choses de ce genre. Alors qu’au fond, je ne fais dire que tout haut ce que d’autres pensent tout bas. Et franchement, la médisance, c’est le meilleur moyen de ne pas exploser à la figure des gens qu’on est obligés de fréquenter.
 
Ado, je me souviens, à peine rentrée du collège, j’appelais Anne (comme si on s’était déjà pas vues toute la journée) pour médire sur nos camarades
de classe. Hypocrite ? Heu… oui mais ado, les fâcheries prennent vite des proportions incroyables : s’engueuler avec Marie, c’est se mettre à dos Stéphanie, Justine et Aurélie, voire Thomas, le beau gosse avec qui on voudrait désespérément mélanger sa langue. Ado, ce que pensent les autres de nous compte beaucoup, hors de question de se fâcher avec les uns ou les
autres.
 
Après, en grandissant, on ne perd pas les bonnes habitudes. A la fac, c’était mon passe temps favori avec Yohann, mon meilleur ami. On choisissait
une cible (qui l’avait bien cherché, soit dit en passant) et ça nous permettait de se défouler un peu. Yohann était le pro pour trouver des surnoms particulièrement parlants. Par exemple, une des connasses de la licence, il l’appelait « le petit troll boudiné ». Méchant ? Oui mais en même temps, elle m’a pas épargnée non plus. Quand il est parti en Suède, on s’écrivait de longs mails où on taillait des costards à nos chers camarades. Bon, très franchement, nos victimes se comptaient sur les doigts de la main mais entre son Russe aryaniste et mon étudiant gonflé d’orgueil qui ne pouvait QUE avoir raison et qui étalait sa science à longueur de temps, il y avait de quoi dire.
 
Outre le côté soupape de sécurité (je dis du mal de lui derrière pour éviter de lui exploser à la figure devant), la médisance a un côté rassurant : nous sommes normaux, à côté de truc et machin. De toute façon, je ne me leurre pas : moi aussi, je suis l’objet de médisance, je ne suis pas parfaite et y a de quoi dire,
c’est le jeu. Le problème, c’est qu’il faut être médisant intelligemment. Par exemple, les connasses de la fac qui médisent sur moi devant Gauthier ou Lucie, ce n’est franchement pas malin, ça me reviendrait forcément aux oreilles à un moment ou à un autre. La médisance est un art, mesdemoiselles, vous le ne maîtrisez pas, tant pis pour vous.
 
Le week-end dernier, en dormant chez Lucie, on s’en est données à cœur joie. A moitié endormies, ça taillait des costards sec, en voilà qui sont rhabillés pour l’hiver… 2010. Faut dire que Lucie, elle côtoie des gens vraiment étonnant dans son IUFM : entre la parigote qui se demande si le pull est couleur ficelle et qui avoue avoir appris juste un an plus tôt que les poules ça avait des ailes, celle qui commence toujours ses phrases « alors, moi, personnellement… » et notre grand ami Aristide, ben, y avait de quoi y passer le week-end. Faut dire qu’Aristide, il est puant… dans tous les sens du terme.
 
J’ai des principes : j’attaque rarement sur le physique car si j’étais Adriana Karembeu, ça se saurait. En général, que ce soit avec Lucie, Anne ou Gauthier, ce qui nous dérange c’est avant tout la saleté et la « connerie » de nos victimes. Bien entendu, la connerie est relative, on est tous le con d’un autre. Perso, je n’aime pas les pédants, ceux qui croient tellement tout savoir qu’ils avancent des conneries plus grosses qu’eux sans même s’en rendre compte. Ceux qui sont tellement sûrs d’être détenteur de la vérité ultime que dès qu’on dit : « je suis pas d’accord », ils se barrent sans nous laisser le temps de parler. Ceux qui ne nous laissent pas le temps de parler de façon générale en nous gavant de leur passion. Le partage des passions, c’est bien, quand ça vire à la monomanie, c’est chiant. Surtout que moi, j’ai jamais dit que ça m’intéressait la pisciculture. Ceux qui sont d’une ignorance crasse et s’y complaisent. Ceux qui se sont arrêté de grandir en entrant au collège et qui en sont très fiers (perso, la scatologie, ça me saoule très vite). Ceux qui en font des caisses pour entrer dans un moule que personne ne leur a imposé…
 
La médisance est salvatrice, quelque part, ça évite de s’engueuler avec tout le monde. Bien sûr, quand la coupe est pleine, j’explose, je balance ce que j’ai sur la patate mais en général, je préfère éviter les conflits, c’est fatigant et ça met de mauvaise humeur. Je suis hypocrite ? Pas tant que ça : je ne cherche pas la présence des gens que je démonte et en général, plus ils me saoulent, plus je rentre dans le mode monosyllabe (je réponds « oui, non ») avant de passer en mode « je t’ignore ». Et puis la médisance, c’est jouissif. Je suis sûre que des tas de gens vertueux m’expliqueront en comm que ça fait de moi une mauvaise personne mais ne soyons pas hypocrite : tout le monde médit et
c’est bon. Bon de savoir qu’on est pas parfait mais qu’il y a pire que nous.

43 réflexions sur “Langue de pute.com

  1. « Alors moi, personnellement », je suis pour la médisance, et donc d’accord avec ce que tu dis, MAIS je suis aussi pour la médisance physique. Bon, pas tout le temps, en vrai, ça dépend, je vais pas médire sur un cul-de-jatte par exemple (de toute façons j’en connais pas). Mais bon, j’ai toujours eu l’impression que la médisance était d’autant plus jouissive qu’elle était injuste. Genre « elle je l’aime pas, de toutes façons, elle a le visage luisant »… Est-ce vraiment une bonne raison pour pas aimer quelqu’un? non. Mais disons que ça a l’avantage de pouvoir se lâcher, la soupape de sécurité comme tu dis. Mais dans la mesure où finalement on médis sur des gens qu’on n’aime pas, on est conscient que TOUT peut prêter à la critique, même les trucs qui sont insignifiants et n’ont rien à voir… Et puis des fois, on médit pour le style, sans vraiment le penser. Je crois que la meilleure façon d’être langue de pute sans devenir gratuitement méchante, c’est de savoir être langue de pute vis-à-vis de soi, aussi, d’être conscient que nous aussi, on n’échappe pas à la critique. Comment on dit déjà? « Charité bien ordonnée commence par soi-même »?

  2. ben j’ai tout lu tout en entier et ben je ne suis toujours pas d’accord.
    La médisance c’est mal, et pour moi ce n’est pas une bonne chose que ça devienne un exutoire.
    je vais manger une mandarine!

  3. ben à part quand ça concerne sarko ou bush, lorsque je ne dis pas du bien de quelqu’un c’est que je lui ai déjà dit face à face ce que je pensais!!

  4. nico : quand on médit, on est souvent de mauvaise foi, donc admettons, ça c’est pas bien. Quoique pas tout le temps, des fois la critique est justifiée. mais médire ne veut pas forcément dire être hypocrite. D’ailleurs, en général, c’est des gens qu’on n’aime pas qu’on médit, mais sans pour autant aller les voir pour leur dire : « excuse-moi mais je pense que tu n’as qu’un neurone et que ta mère aurait mieux fait de continuer à prendre la pillule plutôt que t’avoir »… Je pense pas que ce soit incompatible de médire d’une personne et que celle-ci sache que tu ne l’aimes pas, quoi. Moi les personnes dont je médis savent ce que je pense d’elles en général, et ça se limite pas à Sarko et Bush…

  5. je sais que ce genre de pratique est inévitable, et que bcp de gens, moi le premier, l’a déjà pratiqué.
    Mais je trouve ça déplorable d’encenser ce type d’attitude, voilà.

    ben je me suis pris un carré de chocolat noir avec ma mandarine

  6. je crois que c’est surtout une question de confiance en soi, quand on crache sur les autres , c’est une manière de se dire : nous au moins on est pas comme ça

  7. l’encenser, c’est un bien grand mot… disons qu’il est plutôt question d’assumer son côté « je suis pas tout le temps quelqu’un de sympa non plus »… mais bon, après l’attitude « je fais ma chagasse en disant du mal parce que c’est rigolo », c’est pas non plus de la vraie méchanceté, il me semble. et puis oui, il doit y avoir quelque chose comme de la confiance en soi en jeu dedans, c’est sûr…

  8. Mais c’est clair, critiquer ça fait trop du bien !!! Puis comme tu dis, pas la peine d’avoir des scrupules alors que les autres ne se gênent pas. Et puis, d’un côté, si on critique certaines personnes, c’est qu’elles l’ont bien cherchées aussi !Mais si j’avais personne à qui me confier, je pense que ça exploserait devant les personnes concernées…

    mag

  9. il ya des choses dans lesquelles je suis intransigeant et je maintiens que je ne cautionne ni cette attitude ni le bien qu’elle peut apporter.
    et ce n’est pas vrai tout le monde ne le fait pas!!!
    je connais des personnes qui ne pratiquent pas la langue de vipère (et qui ne s’engueulent pas avec tout le monde) et ces personnes sont au plus haut de mon estime.

  10. oui ben non ya des gens qui ne médisent pas ce n’est certainement pas moi mais j’en connais au moins deux et ce que j’ai pu balancer sur toi je te l’avais déjà dit (certes pas au bon moment) mais je n’ai rien rajouté.

    enfin je n’ai rien dit « dans ton dos »!

  11. hey !! nouvelle visitrice ! hello nina !
    bon, je participe au débat : je pense que la médisance c’est comme toutes les sales manies, c’est trop bon mais faut pas trop s’habituer. le principal risque n’étant pas de vivre dans le Péché (de la médisance), mais que ça devienne tellement une habitude que du coup on passe son temps à faire la puta lengua, et à passer pour une connasse… donc, point de vue plus pragmatique que moral.

    j’ai tendance à penser que les gens qui sont contre la médisance sont les mêmes qui militent pour le Refus de la Misère et pour l’Amour Universel sur la terre des hommes. c des gens qui puent du cul je trouve.

  12. Nitouche: je viens de verifer et ça sent pas plus que ça

    les deux autres: je vais prendre le plus petit pour taper sur l’autre si ça continue

  13. les gens ne sont pas aussi mauvais que tu les dépeins nina (enfin pas tous)

    et oui je pus du cul mais c’est parce que j’ai des problèmes d’intestins en ce moment.

  14. Mais qui parle de gens mauvais??? On n’est pas mauvais parce que des fois on ne pense pas que tout est rose, non plus? Et on peut être critique des fois, sans devenir des personnes aigries, ou je-sais-pas-quoi (pas d’idée). Enfin pas Nitouche, mais les autres oui!
    Sinon, ça va, les intestins, c’est la mandarine qui est pas passée? 😉

  15. oh ne croyez pas que je pense que tout est blanc où tout est noir, mais ça chez moi ça passe pas, c’est tout, pi on peut pas débattre ce soir apparemment.

    non c’est pas la mandarine c’est trop de mousseux pas cher hier soir

    bonne soirée à tous, je m’en vais lire
    tcho!

  16. mais euuuuh
    je suis pas devenue aigrie parce que je critiquais trop, je l’étais déjà à la base. d’abord. mais j’aime pas trop le terme aigrie, ça fait pas sexy. dire plutôt « fatale » ou « sans merci ».

  17. Pas vraiment d’accord avec ton analyse sur cet article…
    J’ai été très langue de pute à une époque, maintenant je suis sans doute un peu trop peace and love.. je suis celle qui trouve des excuses aux gens 🙂
    Qui est ce que je critique dans son dos ? Des amis parfois. Il ne s’agit pas de leur taper dessus bêtement, il s’agit de faire retomber des tensions, ie après une enguelade. En général une 3ème copine fait tampon et tout est bien qui finit bien..
    Sinon, critiquer pour critiquer, surtout de parfaits inconnus, bof. Certes, ils ne le sauront jamais, donc ça ne porte pas à conséquence, mais à vrai dire, je n’y trouve aucun plaisir.
    Quant à savoir si moi je suis critiquée, ça me passe pareillement au-dessus de la tête. Si ça amuse des gens, tant mieux pour eux, même si ça ne me ferait pas plaisir de le savoir.
    J’aime bien conclure un com comme ça genre « ça c’est fait, vala mon petit cas perso, qui finalement ne présente pas grans intérêt » ^^

  18. Je ne médit jamais sur autrui = il n’y a donc personne de mieux de moi = je suis donc parfait.
    Ma démonstration est tout simplement… impécable.
    Nan mais c’est vrai en plus, je dit jamais de mal des gens dans leur dos! Par contre je suis toujours le premier pour me foutre de la gueule des handicapés, parce qu’ils le valent bien.
    La différence pour moi consiste à intégrer un minimum d’humour dans la critique, je ne peux pas critiquer sérieusement quelqu’un même de dos, je n’aime pas par principe.

  19. Wahouuu !!! je vois que j’ai raté un débat bien animé! C’est pas grave je vais tout de même donner ma vision des choses! ; )
    En réalité je pense qu’il y a 2 sorte de médisance. Je m’explique, tout d’abord il y a la médisance gratuite, mesquine, lâche qui touche tout le monde, genre t’as vu la fille là bas elle est habillée comme un sac! Là je trouve ça minable, s’attaquer à n’importe qui juste pour le plaisir de critiquer, là je dis NON!!!
    Il existe selon moi une autre forme de médisance, celle que Nina aborde. Il ne s’agit pas de critiquer sans raison, juste pour s’occuper! Non, il est question d’éliminer des tensions. On ne peut omettre que nous vivons dans une société, à partir de là on ne peut se mettre à dos tout le monde. La cohabitation necessite une certaine forme d’hypocrisie. Celle ci est contrebalancée par ce besoin d’extérioriser les pensées refoulées dans la journée. Je ne vois là rien de mauvais! En somme il s’agit juste d’une « thérapie », sinon on craquerait!
    Je ne suis pas du tout partisane de la médisance gratuite, celle qui tourne à la méchanceté, par contre il est vrai qu’il m’arrive de critiquer quelques rares personnes qui m’insupportent par leur comportement ( je n’attaque jamais le physique, je trouve ça pitoyable, on a tous nos défauts!).
    En voici un petit exemple. L’été je travaille comme serveuse pour payer mes études, le patron est particulièrement con parfois! Evidemment ayant besoin de bosser ( et oui je n’ai pas gagné au loto!) je ne suis pas en mesure de lui dire le fond de mes pensées. Du coup forcément j’évacue tout cela auprès de mes amis et de ma famille, sans quoi je ne tiendrai jamais un été!!!! Où est lemal! Je suis humaine! Nina sincèrement tant que tes médisances sont fondées sur de vrais arguments, je suis d’accord pour dire qu’il n’y a de culpabilité à avoir!
    Alors désolée Nico mais il me semble qu’il arrive à tout le monde de critiquer un peu par derrière! Si ce n’est pas lecas je te qualifierai soit de menteur, soit de très gros faux cul ou encore d’associal!!!
    Bon je rassure tout le monde je ne me gêne pas pour dire aux gens concernés ce qui ne me plait pas, tout en en mesurant les conséquences! Conclusion on ne peut pas tjs dire ce que l’on veut et ça ce n’est pas de notre faute d’où la médisance!!!!

  20. juste une petite remarque pour donner mon point de vue : il n’y a pas de problème à faire des critiques par derrière, meme sévères. Par contre, il faut simplement accepter que les autres fassent de même ! Et là, généralement, il n’y a plus grand monde…
    Et puis je garde aussi la citation suivante : on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde.

  21. « Oui, aujourd’hui, admettre que tout le monde ne nous plaît pas, ça ne se fait pas. Y a qu’à voir, dès que je critique certaines personnes ou comportements sur mon blog, y a toujours des bien-pensants pour me traiter d’aigrie ou de choses de ce genre » : Effectivement, ca ne se fait pas mais maintenant je m’octroie le pouvoir de dire non et d’etre honnete, ca fait le plus grand bien. Donc quand quelqu’un ne me revient pas je lui fait vite comprendre et lorsqu’une personne me saoule sur mon blog je l’ewnvoie chier en 2 coups de cuilleres a pot (Lucien si tu nous regardes ! lol). La diplomatie a du bon uniquement avec mon employeur, pour le reste l’ironie est souvent un bon moyen de ne pas etre trop cash tout en faisant passer un message.

  22. Après une nuit d’intense et soutenu masturbation intellectuel, je m’en vais de mon petit commentaire personnel.

    En général les critiques, je les garde pour moi. Je ne les soumets à d’autres que lorsque je me sais capable de faire mieux que les gens que je critique.
    Parce que bon très honnetement la vie sexuel de mes voisins (comprendre ici la majorité des gens), tant quel ne me concerne pas, je m’en cogne. (C’est un peu de l’égocentrisme)

    Maintenant parfois dans ma vie j’ai fais de vive critique en vers de nombreuse personnes. Fut un temps ou j’ai mis de sacré coup de pied dans la fourmillière. La raison est simple, je voulais faire réagir les gens parce que leur comportement, leur attitude ne me convenait pas. Je ne suis pas parfais et je me suis souvant pris les retours de baton, des critiques assassines … Mais vous savez quoi ? Elles venaient de gens que j’apprécie, alors j’ai pris sur moi, je me suis parfois remis en question et du coup j’ai appris à me connaitre. Parce que bon se regarder dans un mirroir et consulter son horoscope ca ne suffit pas. (Savoir recevoir une critique est une valeur selon moi)

    Une dernière remarque, à propos des commentaires de nico sur cette article, qui prétend connaitre des gens capablent de se retenir de toutes médisances.
    Je suis convaincu que de tel gens existent, mais parcontre je sais aussi qu’il peut être difficile à d’autre de les comprendre et de croire en leur existance, car ils sont « trop » différent de nous. Nous sommes à la fois très ressemblant et très différent de nos semblables. C’est aussi pour ça qu’il ya certaine personne que l’on ne peut pas blairer et d’autre avec lesquels « we fall in Love »

  23. bon ben après avoir pué du cul vla que je suis un menteur, un faux-cul et un associal. Venant de quelqu’un que je ne connais ni d’adam ni d’ève ça fait presque plaisir.

    non mais sérieusement relisez attentivement mes commentaires avant de vouloir réagir à propos de ceux-ci, et au passage relisez aussi l’article car il y a quelques contradictions entre les propos tenus par l’article et ceux dans des commentaires « pro » médisance.

  24. ha la la, la medisance est souvent ce qui precede l’aigreur.
    marrant que tu penses que ce soit une marque de courage que
    d’oser dire que tu est medisante. alors que la medisance est justement un manque de courage vis a vis de la vie. si ton patron t’emmerdes envois le chier. si un con t’emmerdes, avec sa passion que tu juges con, envois le chier. si je t’emmerdes avec mes conneries, envois moi chier 🙂

  25. ne change pas, c’est bien ainsi et tu n’as de compte a rendre a personne. le tout est d’etre en accord avec soi meme, et critiquer, ca fait du bien oui, si c’est justifié et que ca permet d’évacuer.
    ca nous arrive tous, alors aucun soucis!

  26. Mouaaarf… Les conventions humaines…

    Tu as du déjà voir qu’en entreprise c’est très important !
    Pour faire avancer un paquebot managérial il faut savoir être d’une souplesse extraordinaire.

    Malheureusement j’ai été éduqué dans la méritocratie et la franchise… Il m’a fallu attendre mes 30 balais pour commencer à m’arrondir et comprendre qu’il fallait avoir une porte de derrière (ta « médisance »)
    Mais je ne peux m’empécher d’expliquer à quelqu’un qui’il va droit dans un mur, même si cela me causera des soucis.

    Ceci écrit, je pense qu’il faudrait avoir une matière « convention de vie » à l’école pour permettre d’apprendre au « psycho-rigide » de mieux vivre avec son prochain… Cela permettrait aussi de mieux utiliser sa médisance…

    Alors pour ceux qui ne peuvent pas choisir, comme moi, ses collaborateurs, il faut savoir être hypocrite pour faire avancer les choses…

    Cette matière doit être travaillé au maximum pour trouver un boulot… Tu en es ou ?

    L’Papy_kirevien_Ô_nouvelles…

  27. « Si un commentaire me plaît pas sur le blog, je fais pas une réponse avec des petits coeurs et des petites fleurs, y a qu’à voir… » : Mince, je n’ai jamais eu de petits coeurs et de petites fleurs … Si je te fais chier tu me le dis ! :-)))) Sinon je suis tout de meme d’accord sur le fait qu’il faut savoir tenir sa langue en certaines circonstances, ce n’est pas de l’hypocrisie mais de la diplomatie. Avant de critiquer ouvertement quelqu’un il est necessaire dd’en evaluer les consequences !

    PS : Comment fait-on des fleurs ?

  28. G lu l’article, j’ai lu partiellement les com’s et en effet tu t’en ai pris plein la gueule ma moumour :'(

    Pourtant je suis à 2000% d’accord avec toi! Est ce que ça fait de nous des gens mauvais? On sait pas, mais dans tous les cas nous on se marre…

    Bisous.

  29. Difficile de ne pas être médisant, surtout dans le domaine professionnel, où chaque parole a ses conséquences. Au boulot, nous sommes toujours tributaires de personnes avec qui les points de vue sont totalement divergents, et quelque fois les relations tendues. Il est donc quasi-impossible de parler franchement dans ces situations, et le seul exutoire reste encore la médisance. Mais, et là c’est purement personnel, toujours pour recadrer la situation ou clarifier les choses.
    C’est valable pour l’appréciation d’une personne, mais aussi d’une situation. Ayant tendance, spontanément, à signaler clairement qu’une situation dérive ou qu’un problème n’est pas traité, on me reproche souvent mon manque de tact et de diplomatie. On me recommande même (avec humour toutefois) d’éviter de l’ouvrir lorsque des « chefs » sont en visite à l’usine…
    Pour ce qui est de la vie privée, j’ai toujours été partisant d’avoir quelques bons amis avec qui je peux tout dire, plutôt que d’avoir un carnet d’adresse volumineux à force d’hypocrisie… Après, c’est le choix de chacun.
    En tout état de cause, je ne connais personne qui ne soit médisant à un moment où à un autre, même si le plus souvent c’est dénué de méchanceté.

  30. « je dis du mal de lui derrière pour éviter de lui exploser à la figure devant » : Honnetement c’est un truc dont j’ai beaucoups de mal à faire. En général si j’ai quelque chose à dire à une personne, je lui dis ou je ferme ma gueule et je prends sur moi en le gardant pour moi ou j’essais de comprendre le point de vue de l’autre afin de reviser mon point de vue. N’aimant pas qu’on dise du mal dans mon dos, j’essaie de ne pas le faire aux autres, logique. Je ne vois pas à quoi cela sert de dire que machin est un con, je peu le penser mais pas le dire à bidule. Remarque c’est peut être pour çà que je parle si peu, il est vrai que dire du mal des gens est une source de discution infini.

    « il est puant… dans tous les sens du terme » : c’est de la méchanceté pure. Cà ne t’arrives jamais d’avoir mauvaise halène? tu serais contente d’apprendre que des proches se foutent de ta gueule dans ton dos pour çà? non. Certaines personne peuvent dégager des mauvaise odeurs, malgré une bonne hygiène de vie, pour diverse raison. Tu dis plus bas  » j’attaque rarement sur le physique », pourquoi différencies tu « odeur » et « physique » (et connerie), dans les deux cas le problème est le même, c’est exactement la même chose selon moi.

    « Je suis hypocrite ? Pas tant que ça » : être hypocrite c’est justement dire du mal dans le dos des gens, donc a partir du moment tu le fais, tu l’es. Par contre il n’y a pas d’hypocrisie à éviter les conflicts, heureusement d’ailleur qu’on étrangle pas son patron pour avoir refuser un congé, sinon ce serait l’arnarchie.

    « tout le monde médit » : mouais … possible, dire que je ne le fais jamais serait faux, çà m’arrive très très rarement, il faut vraiment que je sois fatigué et qu’une personne m’aura cassé les burnes pendant 3heures avec une connerie à deux francs cinquante pour je lache un p’tit « pppou il a du mal celui là » en général çà s’arrête là. Par contre, là où çà devient inquiètant c’est d’aimer médir, de le faire souvent. Par contre j’ai l’impression que c’est plutôt un truc de fille, je pense que les mecs sont moins médisant.

    Comme tu le dis, personne n’est parfait, alors à quoi sert il de mettre le doigt sur les défauts des gens, il est plus important à mes yeux d’apprendre à vivre avec.

  31. Quelle petitesse d’esprit…
    Complexe d’infériorité ou de supériorité???
    T’aurais pu appeller ton article : « Ou comment justifier ma lâcheté ».

    Allez sors du faux quelques instants pour prendre conscience de ce que tu perds.

    Le système a complètement liquéfié ton cerveau.

    Désolé, j’ai l’habitude de dire ce que je pense… aux personnes concernées.

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