Facebook, c’est le diable !

Depuis 2007, je suis sur Facebook. Ouais, tu vois, j’ai toujours été une pionnière des médias sociaux. Au début, j’avais deux contacts et demi dessus et depuis, le réseau s’est développé, j’ai dessus un joli catalogue d’exs et d’actuels, histoire de me souvenir mais également de possibles futurs. Et mes amis et ma famille, aussi. Sauf que parfois, les futurs, ils deviennent vite de vagues souvenirs.

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Exemple concret : Luc. J’ai croisé Luc dans le cadre du travail, il était mon contact technique sur une opération. On se voit dans une soirée et je me dis que miam, les petits bruns mal rasés au regard malicieux et au grand sourire, c’est pile poil mon style. Avant de nous quitter, je glisse un « j’espère qu’on aura l’occasion de se recroiser pour cette opé ! ». Hélas, le destin s’en mêle. Un mois plus tard, je l’appelle pour lui demander quelque chose rapport au travail (bon, ok, entre temps, je l’avais légèrement zappé) et là coup de tonnerre : « hé mais non, je bosse plus pour eux, mon contrat en alternance avec la fac s’est terminé ». Un truc du genre. Alors déjà, question 1 : mais il a quel âge lui ? La mort dans l’âme ou presque, je me décide de le rajouter sur Facebook, ne sait-on jamais.

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Sauf que là, je tombe de haut, un peu. Puisqu’il accepte mon amitié, je zieute un peu sa page et force est de constater que c’est un peu l’archétype du beauf bière-foot-pastis. Ce que je déteste. Ok, il est vrai que Facebook est un miroir grossissant, que je peux moi-même passer pour la pire pintade du monde ou une MILF vu que ma photo de profil, c’est moi bébé mais on pourrait penser que c’est mon enfant (ahahah !). Et encore, j’ai quitté la plupart des groupes que j’avais rejoint au début où je clamais avoir eu des rapports sexuels
avec plus d’un de mes amis Facebook. Un autre m’a fait le même coup déceptif : je l’avais croisé en soirée, l’avait trouvé bien séduisant dans le genre brun, mal rasé, un peu dandy… Après avoir découvert par hasard de qui il s’agissait, je l’ai rajouté sur Facebook et là, oh mon Dieu ! Dans le genre « je me pense aussi drôle que Desproges alors qu’en fait ma vie est atrocement vide et que je déguise ma frustration et mon aigreur sous une provocation souvent mal venue et certainement pas drôle ni subversive », il se pose, là. Du coup, il est passé de la case « fantasme » à la case « pauvre type ».

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Et voilà, Facebook casse tous mes rêves, tous mes fantasmes avant même d’avoir pu espérer quoi que ce soit. Où est le rêve ? Déjà qu’une fois sur deux, on a droit à un « in a relationship ». Oui, je suis snob, j’ai gardé mon Facebook en anglais. Le pire que j’ai eu fut « in a relationship ». Là, je me dis : rah merde mais bon, on ne sait jamais, son couple va peut-être mal, c’est peut-être une relation libre, il est peut-être infidèle et là, je lis en dessous « interested in : men ». Oh… Ah oui, là, c’est comme qui dirait mort de chez mort.

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Quand je vous dis que Facebook, c’est le mal ! D’ailleurs, dans une chronique Closer à venir, j’explique que ça casse aussi l’image idyllique que nous pouvions avoir de nos exs. 

7 réflexions sur “Facebook, c’est le diable !

  1. Pour les exs… ça aide aussi à faire passer la pilule: »non mais en fait, c’est un gros C… »

    Le soucis que j’ai actuellement, c’est plutôt que Facebook me propose systématiquement un EX à rajouter dans mes amis, sous prétexte qu’on a des amis communs…. si quelqu’un a une solution…

  2. Facebook ou la machine à détruire le charme. on se dévoile souvent sans pudeur et on passe pour des cons. Plus de mystère, plus de découverte. Bref, à part servir à rencontrer des vieux amis perdus, je ne vois pas trop l’utilité du truc. Faudrait faire des stats sur la question. Chope-t-on plus avec facebook ? Pas certain…

  3. Meuuuh non, FB n’est pas le mal ! 🙂 J’avoue n’avoir aucun ex parmi mes « amis » (et heureusement !). Je ne me suis pas créée un réseau. Je trie beaucoup les gens qui demandent à m’inclure dans leur liste d’amis et je n’hésite pas à les virer si au bout de quelques mois je m’interroge sur leur présence dans ladite liste. Mais c’est vrai que dans le genre voyeurisme, c’est un super outil. J’aime regarder ce que sont devenus certains mecs sur lesquels je bavais plus jeune et en général c’est la déception ! Ca me fait penser à un magazine people de nos anciennes et nouvelles connaissances :)Ensuite, les potins vont bon train. D’ailleurs on y dépose les infos que l’on souhaite et on est responsable de l’image que l’on souhaite faire passer aux autres.

  4. lol dans ce cas là Facebook ça a été un allié pour toi ! Il t’a évitée de te rendre compt trop tard de la beaufitude des gars lol

  5. Oui, c’est peut être le mal, mais en même temps, c’est une bonne manière d’être fixée. Je m’explique (en trois mots) : nous, les filles, on a vite tendance à se monter la tête sur un mec (inconnu) et à s’imaginer princesse enlevé sur un beau cheval immaculé…. Jusqu’au jour(genre 1 mois plus tard) où on découvre que ledit inconnu est en couple/gay/ pas intéressé. Au moins avec Facebook, on est tout de suie mis au courant. On n’ai pas confrontée à cette gêne frustrante dans laquelle peut nous mener un imaginaire trop éparse!

  6. Absolument d’accord avec le fait que Facebook détruit le mystère et fausse les rapports, et même jusqu’à détruire par le surplus d’informations. J’en ai fait les frais avec une ancienne connaissance et même si c’est moi qui ai repris contact en premier lieu, il n’était pas contre.

    Bref, l’impression d’avoir été étudiée mets vraiment mal à l’aise, ça et le fait qu’un nombre incalculable de personnes y ont mis leur grain de sel. Facebook est franchement une bonne source de potins et rumeurs.
    Je suis coupable d’être entré dans son jeu en répliquant sur mon profil et lui prêtant attention. On choisit ce qu’on partage alors il faut faire attention et là je trouve abusif de me faire presque reprocher d’avoir vu ce qu’il diffusait. Enfin recevoir un réponse à un texto par Facebook me semble encore bizarre, j’ai toujours une adresse email! Depuis quand sommes-nous devenu si dépendants à ces sites qui collectent des informations privées (qu’on a consenti à partager en suivant la mode)?

    Résultat: gros crash pourtant le courant passait bien dans le réel -et c’est moi qui passe pour une psychopathe quand je demande des éclaircissements, afin d’oublier ce côté virtuel! Ok j’avais des vues sur lui depuis longtemps mais j’ai eu l’honnêteté de lui en faire part même avec maladresse, et apparemment c’était réciproque.

    Un bon conseil pour une bonne communication, ignorez Facebook et pensez à l’option « unfriend » (ça m’est arrivé avant d’y songer). J’aurais aimé y penser plus tôt et garder une communication simple et saine.

  7. Je lâcherai rien dans ma guerre des pokes 😀 sinon Facebook c’est trop de voyeurisme ça va mourir à petit feu. Les gens verrouillent au fur et à mesure et du coup dans ta TL il reste ceux qui racontent leur life, des conneries et 2 3 photos par ci par là… ennuyeux à souhait au final. Le seul point positif que je lui trouve c’est garder contact avec des personnes éloignées…

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