C’est la trêve des confiseurs

Dans ma blondeur intérieure ultime, je n’avais pas pensé, en partant de Paris, à ce mercredi et me voici à poil, sans articles, quoi. Pourtant, à Paris, j’en ai plein de finis ou
de commencés mais ici, rien du tout. Et là, il est minuit, je regarde Batman le défi et j’avoue que mon envie d’écrire un truc de sérieux ou d’un peu construit est totalement nulle. Alors je vais faire un peu de freestyle, j’aime bien, aussi.

De toute façon, c’est la dernière semaine de l’année, à peu près. Oui, je sais, techniquement, la dernière semaine, c’est lundi et pof, 2008, mais on va pas chipoter pour une journée, quand même. Cette semaine entre Noël et le réveillon est globalement une non semaine : la plupart des gens sont en vacances, tout marche au ralenti ou presque. Moi, aujourd’hui, je retourne sur Paris car demain, je reprends le boulot. Evidemment, j’aurais aimé plus de vacances mais d’un autre côté, j’ai déjà eu quelques jours alors que je suis dans la boîte depuis même pas deux mois donc je vais pas râler. Mais le fait est que la plupart d’entre vous ne sont pas là car ils sont en vacances alors c’est un peu comme si j’écrivais dans le vide. Mais non parce que tout le monde n’est pas en vacances quand même alors pour ceux, qui, triment, faut que j’écrive des conneries pour mieux faire passer le café alors que la moitié de l’open space est vide et que vous avez juste envie de rentrer chez vous. Moi, je suis sûre que jeudi et vendredi, je vais un peu m’ennuyer et ne parlons pas de lundi, ce sera encore pire. Simon ne revient que mercredi, Ioulia n’est là que jeudi alors je vais être toute seule sur mon ilôt.

Donc, là, j’ai déjà écrit deux paragraphes et si tu te bidonnes en me lisant, c’est que soit t’es super hypocrite, soit t’es bon public à un point inquiétant, quand même. Mais
promis, je vais sortir un truc drôle avant la fin, je te jure, lecteur. En fait, tu vois, cette année, je trouve cette période étrange. D’habitude, décembre, c’est déprime au tout début (déjà une année d’écoulée, qu’ai-je donc fait, blabla) et joie à Noël. Cette année, j’ai pas eu la déprime. Tant mieux, hein ! Mais du coup, je n’ai pas senti Noël arriver. J’étais prête, j’ai fait mes paquets, j’étais contente de la journée, aucun souci mais aucune fébrilité. Limite, ça me déçoit un peu. Tu vois, lecteur, quand j’étais petite, les derniers jours avant Noël, j’en pouvais plus, j’étais surexcitée. Je me souviens, le 24 avec ma sœur, on allait voir le dernier Disney au cinéma pour nous faire patienter un peu. Là, j’ai plus cette excitation. Alors bon, c’est sûr, mes cadeaux, je peux plus y jouer de suite vu que, justement, je n’ai plus de jouets. C’est pas pour autant que ça ne me fait pas plaisir mais c’est pas comme mes playmobils que j’installais à peine déballés, que je baptisais et que j’intégrais dans mon histoire. Je me demande des fois si je devrais pas te parler de mes playmobils parce que quand j’étais jeune, j’avais toute une histoire élaborée avec mes playmo, même que j’avais fait une feuille avec les états civils de tous mes bonhommes. En fait, si je me suis mise à écrire, c’est parce que je ne jouais plus aux playmos, c’était une autre façon de mettre en forme mon imagination, ni plus, ni moins. Je sais pas si j’en ai pas parlé, de ça, mais peu importe. Du coup, quand on ouvrait les cadeaux, on était surexcités alors pour éviter qu’on se couche pas d’heures parce qu’on teste nos nouveaux jouets (genre les playmos, les Barbies pour ma sœur ou, pire, un jeu vidéo), le noël fut déplacé au matin et c’est pas plus mal. D’ailleurs, ça arrange tout le monde : comme ça, ma sœur peut fêter Noël chez la famille d’Anthony le 24 et chez nous le 25.

 

Bon, c’est quand même là que je devrais me montrer drôle parce que mes histoires de playmo, tout ça, c’est plus effrayant qu’hilarant. Et comme j’ai bu plus de champagne
aujourd’hui qu’en un an (enfin, non, c’est pas vrai) et que je suis exténuée, je vais sortir honteusement en racontant la blague que ma sœur nous a sorti avant-hier midi. Donc si vous l’aimez pas, la blague, c’est Alice qu’il faut insulter. Donc, attention, hum hum…

Ce sont deux pédés qui se retrouvent le soir de Noël

« youpi, youpi, ce soir, c’est champagne et vaseline ! crie le premier

– Ah non, j’ai plus de vaseline…
– Ah …Alors ce sera champagne et cul sec »
Joyeux Noël !

6 réflexions sur “C’est la trêve des confiseurs

  1. « pour ceux qui triment […] alors que la moitié de l’open space est vide et que vous avez juste envie de rentrer chez vous. »
    Pile poil !
    Merci d’avoir pensé à moi (et à d’autres), Nina, et très belles fêtes de fin d’année à toi ! Bises

  2. Si,si il y a des jouets que l’on peut offrir aux grandes filles pour Noël ! (Toys in english). Ca a l’air très tendance cette année ! Et là, tu retrouverais ton exitation, peut-être pas de petite fille, mais bon, à chaque age ses plaisirs. Bon je déconne ! Je suis au boulot et il y a personne dans les couloirs, personne pour faire le café ni le boire alors il ne reste que l’imaginaire : Nina dans son bain en train de jouer avec ses petits canards ! Bonnes fêtes Nina

  3. Je me suis toujours demandé comment tu faisais pour tenir un tel rythme… Donc, tu as des articles écrits d’avance… mais, ces articles d’avance, il faut bien les avoir écrits à un moment… Peut-être, deux, trois par jour…
    Sinon, moi aussi je suis un grand fan des palymobils et je me faisais de belles histoires avec… Et, aussi, avec des petites cartes, puis, sans arrêter pour autant les Playmobils tout à fait, je me suis mis à l’écriture…

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