Pourquoi l’amour est-il toujours un échec ?

En ce moment, je me plonge dans « L’amour dure 3 ans » de Beigbeder. Enfin, je dis ça mais vu que j’ai 50 articles en avance, quand vous lirez ceci, ça fait longtemps que
je l’aurai fini. Donc notre ami Beigbeder se lamente durant une petite centaine de pages de ses amours perdus, tout ça. Moi, ça me fait réfléchir : si la fin du couple est forcément un échec, ne peut-on connaître qu’une réussite amoureuse maxi dans sa vie ?

 

Si je regarde ma vie amoureuse passée, tout ne fut pas rose. Mais tout ne fut pas noir non plus. Dois-je considérer toutes ces histoires comme des échecs parce qu’à l’arrivée, on
n’a pas été séparés par la mort ? On n’aurait donc qu’une réussite amoureuse dans toute notre vie ? Je trouve ça totalement déprimant. Oui, le couple n’a pas duré jusqu’à nos vieux
jours mais c’est pas une raison pour tout jeter avec l’eau du bain, comme on dit. Si je prends mes 4 ans et demi avec Guillaume the first, je ne peux en aucun cas considérer cette relation comme un échec, une perte de temps ou ce que vous voulez. C’est la relation qui m’a fait passer de l’adolescence (enfin, 19 ans, on est encore un peu ado) à l’âge adulte. A la fin, on ne s’aimait plus mais la rupture s’est passée en douceur et cette relation m’a énormément appris sur moi, sur l’autre, sur l’amour, etc. Donc pourquoi la fin d’un couple est toujours vécu comme un échec avec cette pointe de culpabilité, ce « merde, où ça a dérapé ? ».

 

Comparons avec le professionnel. Notre génération n’est plus faite pour rester dans la même boîte toute sa vie, je ne connais même aucun vingtenaire qui aspire à ça. Oui, la
stabilité de l’emploi, c’est confortable mais faut bien être conscient que la progression professionnelle passe plus aujourd’hui par les mouvements externes que par les mouvements internes. Quitter une boîte pour tenter l’aventure ailleurs (en général, meilleure boîte, meilleur poste, meilleur salaire) est toujours vu comme un signe de réussite. En amour, mettre fin à un couple qui était condamné est systématiquement un échec. Alors que si rester ensemble, c’est faire deux malheureux, je ne vois pas où est la réussite, très franchement. Bien sûr, une rupture ça fait mal. L’an dernier, j’en ai vécu une qui me rendait si malheureuse que j’aurais eu le courage de me fracasser la tête contre les murs pour oublier, je l’aurais fait. Ca n’aurait servi à rien d’autre qu’à me faire du mal à moi (physiquement, en plus) mais également au garçon qui m’avait quittée et qui ne l’avait surtout pas fait par sadisme, il s’en voulait énormément. Mais bon, c’est la vie,
je ne lui en veux plus du tout. On n’était pas faits pour être heureux ensemble, les circonstances nous étaient défavorables, il n’y a finalement ni coupable, ni victime.

Aujourd’hui, je suis presque heureuse d’avoir vécu ça. Notre histoire bien sûr, qui aura toujours une saveur particulière pour moi mais aussi cette rupture difficile parce que je m’en suis sortie. La prochaine fois que je pleurerai à m’en fracasser la tête pour oublier, je saurai que je finirai par m’en sortir, faudra juste prendre mon temps pour ça. Là, encore, à bien y réfléchir, je ne vois pas bien l’échec. C’était juste qu’on y a cru alors que c’était clair que ça ne marcherait pas, on a fait preuve de naïveté, sans doute, mais de là à parler d’échec… Toutes les histoires ne sont pas faites pour durer, c’est pas une raison pour parler de gâchis. Je sais que si je vais mal, je n’ai qu’à décrocher mon téléphone pour lui parler, on a connu pire comme échec, non ?

En fait, je n’aime pas cette notion d’échec amoureux, c’est trop absolu. J’ai l’impression qu’en amour, c’est tout ou rien : t’es en couple, t’as réussi, t’es célibataire, t’as échoué. Manichéisme, mon amour ! La nuance, c’est pas fait pour les chiens. Surtout que je connais des maqués malheureux et des célibataires heureux, arrêtons un peu de classer les gens
dans des stéréotypes lourds à porter. C’est pas parce que je suis célibataire que je passe mes soirées à me gaver de nutella pour oublier que j’ai pas d’amoureux surtout qu’à priori, se gaver de nutella ne m’aidera pas à trouver the only one… Si les hommes préféraient les geignardes chocolaïnomanes, ça se saurait.

 

Alors, oui, ça me déprime et ça me gonfle cet état d’échec amoureux qu’on colle aux célibataires ou ceux qui viennent de vivre une rupture. Déjà, une rupture n’est pas
nécessairement une mauvaise chose même si elle n’est pas facile à vivre. Mais c’est comme quitter une boîte : on est triste de dire au revoir aux collègues, on est un peu effrayés par ce
qu’il va suivre mais c’est pour notre bien. Pourquoi n’aurait-on pas le droit, en amour, de mettre fin à une situation qui ne nous convient plus sans forcément passer pour un perdant ? A moins que tout ceci ne soit un complot gigantesque du consortium « ma vie est trop moche, je mange du nutella, pleure dans mes kleenex et regarde des films d’amour avant d’écouter la chanson trop romantique qui me refera utiliser des kleenex ». Mmmm.

28 réflexions sur “Pourquoi l’amour est-il toujours un échec ?

  1. Si tu veux poursuivre ta comparaison avec le travail, Nina, alors le célibat ressemble à s’y méprendre au chômage.

    Certes il peut y avoir des chômeurs heureux, des entre-deux-jobs qui se passent bien, mais généralement le chômage comme le célibat sont des états subis.
    (et lorsqu’ils ne le sont pas, ils le deviennent vite)

    Je suppose que c’est pour ca que le chômeur et le célibataire passent toujours pour des losers.

  2. Bah, encore un cliché qui a la vie dure… Je trouve pas que la vie de couple soit rose tous les jours.
    Et je me souviens pas avoir été déprimée par mon célibat… Au contraire. Même si ayant duré 2 ans, c’était quand même supportable.

    Puis je suis pas une fan, loin de là, des plans Q et autres relations éphémères…
    Mais maintenant, je peux comprendre que certains apprécient. Mon amie d’enfance a vécu sur ce mode pendant un an et demi… Elle en est revenue mais elle est carrément mieux dans sa peau qu’avant. Donc, finalement ben… elle a sûrement eu raison.
    Elle est maintenant célibataire, volontaire, et heureuse. Bien plus que certaines personnes de ma connaissance qui volent de relations de qq mois et relations de qq mois juste pour dire « j’ai un mec ».

  3. Bah beigbeder, je le trouve bien pathétique au sens premier du terme. Même si, d’après ce dont je me souviens, y’a une sorte de regain d’espoir à la fin du bouquin non? M’enfin, ce type (ou en tout cas ses personnages) est la définition même du mec qui ne vit que pour la passion. Avec un grand P comme dans Putain qu’est ce que j’ai rien compris à la vie.
    L’amour ne dure pas trois ans. La passion, si. Disons que, d’après les neurobiologistes, l’instinct de reproduction qui sommeille en nous, dès que l’on trouve sur notre chemin un « partenaire de reproduction potentiel », déclenche illico des hormones dans notre cerveau (ocytocine et ché plus koi d’autre), des hormones du bonheur qui font que, même si on a le champion du monde des connards toutes catégories devant nous, eh bien on ne verra qu’un homme merveilleux qui nous fait planer à 10 000. (dans les deux sens du terme)
    Ce pourquoi, bien souvent filent le parfait amour des gens qui n’ont rien en commun. C’est comme si ils avaient mis leurs facultés et critères de jugements de côté et ne se satisfesaient uniquement que de la présence de l’autre. Et ces lachées d’hormones durant approximativement 3 ans (= à peu près le temps nécessaire pour la rencontre, la reproduction et le soin du bébé), eh bien pouf, tout d’un coup plus rien, on retrouve nos critères de jugements, et on se rend compte que tiens, ce point de caractère de l’autre que je trouvais attendrissant et que je n’avais jamais supporté chez les autres, bah tout d’un coup, c’est inssuportaaaaable, et puis il ne dit que des conneries, et puis on a rien à se dire! Ce pourquoi bien souvent des couples se séparent en ayant l’impression de se séparer d »‘un inconnu.
    Oui MAIS et les couples qui durent? Eh bien ceux là, c’est ceux qui, au delà du titillement des hormones, ont des choses en commun et un seuil de tolérance élevé. En gros, les couples qui ont le plus de chances de durer, ce sont ceux qui se ressemblent le plus, peut être plus humainement qu’intellectuellement d’ailleurs, car il semble difficile de gérer un quotidien avec quelqu’un avec qui on n’a pas les mêmes valeurs , ou rien à dire.
    Mais bon, tout ça, c’est de la théorie, de la généralité basée sur de la neuroscience. Vu le bordel que représente le cerveau humain, je suis bien sûre qu’il doit y avoir des tonnes de contre exemple.

  4. je suis completement d’accord… comme le dit Cameron Diza dans « The Sweetest Thing » : « that’s relationship propaganda »… mais non, on peut etre tres bien sans mec, il faut juste que ca corresponde à un choix… moi quand je vois le nombre de mecs qui restent en couple par facilité et par aisance sans amour, je m’arrache les cheveux!! moi je pourrais pas faire ca !

  5. Exactement, ce n’est pas parce qu’une relation n’a pas suvécu que c’est forcément un échec, surtout à des ages où nos vies, nos situations changent tellement vite. Et puis si au bout d’un moment un couple se rend compte qu’il n’est pas fait pour durer, ça ne sert à rien de prolonger les choses au point que ses membres viennent à s’en détester. Les relations ultérieures sont en général meilleures quand on sait s’arrêter à temps, et de mon point de vue, dans ce cas c’est plutôt une réussite.

  6. moi ma rupture je la vis comme la mort : je m’étais beaucoup attaché à cette personne et le dest1 nous a séparé alors qu’on avait beaucoup de sentiments pour l’autre. le fait de ne + lui parler de ne + communiquer c’est pire que le mort !! et puis avec elle j’ai vécu mes 1ères expériences. mais je ne le vis pas comme 1 echec mais comme 1 déception .

  7. Hello, quitte à semer un peu le trouble dans les esprits et dans cette discussion, je dirai que personnellement, j’ai plutôt le sentiment d’expérience de « ruptures épanouies ». Je garde un souvent ému, attendri, complice de toutes mes amours envolées, je suis resté en lien avec la plupart de mes chéries passées. L’éloignement physique a souvent fait oublier les mauvais souvenirs et renforcé la complicité qui nous liait (voyages, sport, découvertes, sorties culturelles, goûts culinaires et littéraires, j’en passe et des meilleures).

    Parfois, je me dis que le stéréotype du bonheur dans le couple est une imposture de la civilisation judéo chrétienne ou de la société de consommation (et c’est pas forcément la même chose !). J’aime bien partager avec une âme soeur, mais j’aime bien aussi me retrouver tout seul.

    Au final, je me dis que … « l’amour dure toute une vie », qui sait peut être même après ! Pauvre Begbeder, je n’ai rien lu de lui, mais son titre de bouquin ne m’invite guère à le faire. 3 ans, c’est vraiment trop court à mes yeux, impossible de m’investir pour si peu.

  8. Je te rejoint làdessus, je ne croit pas que toutes les séparations doivent se faire dans la douleur… Et puis, certainnes sont salvatrices ! D’un autre côté, c’est vrai qu’on voit moins d' »amours toujours » qu’avant…

    Moins de perssévérances ?

    Meuh !!

  9. premier comm, même si je viens souvent…Les ruptures sont parfois (souvent) une délivrance, une renaissance, et non un échec. Mieux vaut être seul que mal accompagné, c’est clair. La société a formaté les gens à associer couple = réussite sociale. Les choses évoluent lentement….Les relations passées sont des expériences de vie qu’il fallait vivre pour avancer, grandir, etc. Elles se finissent souvent quand on a appris ce qu’on devait apprendre. En aucun cas, ce ne sont des échecs.

  10. Ouhai bah moi je… (attndez je me mets en mode  » je raconte ma life »)

    Ouhai bah moi j’ai souvent un moment où je mets un stop because la nana ne m’apporte rien, n’a aucune exigence à mon egard, ne sait que me dire que faire… Dans ces cas là il faut prendre les choses en main et refuser les compromis !
    M’enfin Nina, si t’es pas d’accord n’hesite pas !

  11. Tant qu’on est adolescent on a le droit de tomber.
    On est passionné, on fait des erreurs. On passe du temps avec quelqu’un mais en grandissant la rupture est évidente (elle était prévisible dès le départ dans les yeux des adultes).

    Ne parlons pas des ruptures en général. Elles ne font pas trop de mal, ni le célibat.

    L’amour dure trois ans raconte autre chose.

  12. L’amour chez moi, n’a jamais duré plus de 2,5ans, allez savoir pourquoi … Que des CDD, dont parfois j’aurai bien aimé qu’ils se terminent en CDI 😉

  13. Entièrement d’accord avec toi pour ce qui est des considérations sur l’amour…mais pas pour le travail.

    Non, tous les gens de notre génération n’aspirent pas à changer de boîte plusieurs fois dans leur carrière. Perso ce que j’espère, c’est avoir un travail enrichissant…éternellement au même endroit ou pas, peu m’importe, même si se poser quelque part n’est pas forcément pour me déplaire. On peut creuser un travail, y faire des choses dont on est fier, sans pour autant sombrer dans la routine. Y rester toute sa vie? Franchement dans ce cas là tant mieux. J’entends déjà les critiques « mentalité de fonctionnaire, frileux, etc… ». Eh ben non. Rien à voir. Ce que je critique c’est le changement pour le changement, et cette idée plus pernicieuse que pour avoir une vie pro intéressante il faudrait être « flexible », changer régulièrement. Définitivement non, on ne s’encroûte pas forcément à exercer longtemps un même travail.

    Sinon, moi « l’amour dure trois ans » j’avais trouvé ça très émouvant, en un sens. Précisément parce qu’il nous raconte la lutte désespérée d’un type plus romantique qu’il ne veut (ne peut?) se l’avouer contre le réel. Et qu’en plus il s’en sort temporairement victorieux. Roman 1, Réalité 0. La littérature sert aussi à ça. (Cette fois c’est tout les littéraires, les normaliens et autres qui vont se déchaîner contre le béotien que je suis. J’assume.)

  14. Qu’une liaison puisse être bénéfique à long terme, ok.

    Ceci étant, quand tu te sépares, c’est soit que tu avais fait un mauvais choix de partenaire au départ, soit que tu (enfin, les 2) n’as pas réussi à faire durer le couple.
    Dans les 2 cas, c’est quand même un échec… soit tu t’es gourée dès le départ, soit t’as pas été assez bonne pour que ça marche.

    Si je reprends ta comparaison avec le boulot…
    Si tu pars pour un autre boulot/mec plus mieux, ok, c’est super!
    Mais si tu pars sans rien derrière, c’est le célibat imposé/le chômage qui t’attend… et c’est quand même pas forcément une super réussite. Ca montre quand même que ce que tu avais n’était plus satisfaisant. D’autant plus si tu pars sans plan B.
    (ce qui ne veut pas dire qu’être célibataire, ça soit forcément la misère!)

    Bises,
    Sidji

  15. D’abords tu compares mieux les relations amoureuses et le monde professionnel que Laurence Parisot.

    Ensuite si on voit trop souvent les ruptures amoureuses comme des échecs c’est qu’on pense un peu trop souvent à l’amour toujours. Une rupture est alors synonyme d’échec car on n’a pas pu garder l’autre. Or l’amour ne va pas forcément jusqu’a la mort nous sépare… C’est pourquoi les ruptures sont douleureuse au début avant qu’on s’appercoive de ses bienfaits.

    Peut être que pour compenser la souffrance que procure une séparation, devrait-on pas pas présenter à son futut ex, 2 ou 3 ami(e)s célibataire. Ca serait un peu une sorte de dommage et intérêt lié à la rupture.

  16. J’ai tendance à penser que c’est parce que ça n’a pas fonctionné que ça rend les relations futures plus épanouies, plus profonde.
    Après je n’ai pas à proprement parlé d’échec amoureux, il faut parfois laisser le temps au temps, et blablablablabla…

    Oh et zut, j’avais en tête un beau commentaire tout bien, mais là j’ai pas le courage.

  17. encore une fois, nous sommes victimes en amour comme ailleurs dans la vie par du poids de la société qui aime la stabilité, au prix parfois d’être malheureux. Du genre, je suis ingénieur, je reve à autre chose mais non je m’accroche car c’est une position sociale enviable. En amour, c’est pareil. Or franchement, qu’est ce qui est mieux? Un couple de 30 ans dont 20 habité seulement par de l’affection, voir de l’indifference et des tromperies ou trois belles histoires de 10 ans? Moi je sais ma préference. La vie ne mérite pas d’etre vécu à moitié!

  18. Begbeder est égal à lui meme dans ce bouquin: glauque et triste! c’est déprimant ce bouquin!
    Pour reprendre la comparaison amour boulot, je suis certain certains: etre au chomage n’est pas une mauvaise chose! ca nous laisse le temps de prendre le pour nous! ce n’est pas devenir egocentrique mais de faire les choses qu’on ne fait plus quand on est en couple! apres chacun a le choix de faire ce qu’il veut de ce temps. Pour ma part aussi bien en amour qu’au boulot! chaque chose est bonne à prendre, bonne ou mauvaise!
    Une de mes théories de scientifique est que la vie est une sinusoidale! y’a des hauts et des bas. Maintenant si on trace une ligne horizontale de point de vue tout ce qui est au dessus est le bonheur et tout ce qui est en dessous est malheureux. Maintenant chacun a le choix de placer sa barre! pour ma part je la place le plus bas possible! comme ça il m’en faut beaucoup pour etre malheureux!! Je suis célibataire et heureux et ce n’est pas contradictoire! je dirais pas non pour une relation mais tant qu’une fille ne me donne pas envie de changer de statut, je reste dans la case célib et je profite de mon temps pour mes amis! Les amis c’est ce qui reste après les relations alors bon autant en profitez au max!!

  19. Perso, j’ai eu deux relations longue duree ;p une de deux ans et une de trois ans (comme quoi 3 ans est une bonne limite). Dans les deux cas, j’ai rompu car je n’etais plus heureux… c’est pas faute d’avoir essayer, mais ces filles, bien que totalement differentes m’en en faisait chier comme jamais au quotidien, la premiere cherchait absolument a m’isoler de mes amis et parents, l’autre me prennait le chou car je fumais et qu’elle voulait que je m’arrete par amour, est-ce que je lui ai demande de faire plus souvent l’amour avec moi (autre qu’une fois par mois) justement par amour…non !
    A cela se rajoute mon blog qui m’a permis de prendre du recul par rapport a mes sentiments et a analyser ce qui etait bien ou pas…tout ca pour dire, que dans notre societe, il est de plus en plus difficile de rester en couple car on se laisse rien passer, on estime que les generations passees sont restees ensemble par convinction que le divorce etait mal…ma mere a tenu son premier mariage pendant des annees, voualnt reussir sa famille contrairement q ce que sa mere avait fait, et le jour ou elle est partie, non seulement elle avait echouee, mais sa mere qui pourtant etait la mieux placee pour al comprendre la bannit de la famille, par honte vis a vis de la societe… Aujourd’hui tout le monde sait que plus ca va aller, pire ca sera, alors si ca commence mal, mais si il ya des phases d’efforts et de remise en question, on y met un terme tres rapidement… voila desole pour ce long commentaire ;p

  20. Quand je vois des gens se gaver de médocs suite à des ruptures (pas les miennes) je me pose des questions. Certains vivent mal leur rupture, et le célibat qui s’ensuit. Je suis d’accord avec toi sur le fait que rupture et échec ne sont pas synonyme.

    Si on créé trop souvent ce lien entre ces deux mots c’est dû d’une part car le célibat est encore mal vu et que rupture peut être dans certains cas synonyme de douleur. Je n’aime pas laisser les gens dans la souffrance. Je m’interroge sur la façon de faire en sorte qu’une rupture fasse souffrir le moins possible. Est ce qu’un ex qui 6 mois après une rupture se shoote aux médocs ne mérite pas une aide comme on peut le faire pour un ami?

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