Usurpation de personnages

L’autre jour, je lisais le blog de Kamui qui faisait des reviews de divers comics. J’avoue ne pas lire les comics, essentiellement parce que le prix me freine, c’est pas pour autant que je vais pas lire les articles de notre ami blogueur, ça me fera toujours de la culture générale. En fait, les comics, je connais un peu grâce à Guillaume 1er qui m’avait parlé longuement de Spiderman quand le film est sorti. J’ai jamais vu de comics chez lui mais dans le milieu des jeux de rôle, apparemment, c’est un sujet assez courant.

 

Bref, dans sa review, Kamui se désespérait de la reprise de certains personnages qui se comportent de façon totalement incohérente par rapport à leur caractère d’origine. C’est-à-dire que certains comics reprennent des personnages comme Batman ou Superman (entre autres) et leur font faire des trucs déments. Là, ça m’inspire.

En littérature, il est déjà arrivé que des personnages soient repris par d’autres auteurs. Premier exemple qui me vient en tête : notre amie Scarlett O’Hara. Créé à la base par Margaret Mitchell, le personnage est ensuite repris par Alexandra Ripley.Bon, je vais pas faire une revue littéraire mais notre amie Scarlett devient bien insipide sous la plume de Mme Ripley et sa personnalité ne colle pas avec le personnage d’origine. Mais c’est sûr, Scarlett O’Hara, c’est délicieusement vendeur.

Certains personnages marchent d’enfer. Les super héros, les héros mythiques (légendes arthuriennes, c’est vendeur, ça). Deux traitements peuvent être choisis : le mode comique
à la Kaamelot, on prend quelques libertés avec les caractères de base mais c’est pour faire rire. Ceci étant, même dans Kaamelot, on sent qu’il y a quand même un peu de recherche documentaire
puisque certaines histoires ressortent. Par contre, quand on veut faire un livre sérieux sur le sujet, on se documente un minimum. Perso, quand je suis fan d’un personnage, je ne supporte pas
qu’il soit défiguré. Il y a des choses qui ne passent pas, ça rend le récit totalement irréaliste et ça ne donne pas envie de poursuivre.

Au-delà de ça, je me pose une question : pourquoi reprendre des personnages plutôt que de créer les siens. C’est sûr que de reprendre un personnage est un sacré défi et peut être un bel hommage. Je me dis qu’il n’est pas impossible qu’un jour, je me lance à mon tour dans la légende arthurienne, pourquoi pas ? Mais je vais pas raconter n’importe quoi non plus. D’un autre côté, je me demande si c’est pas par pure feignantise et par pure visée marketing. Scarlett O’Hara, elle avait déjà son histoire, inutile de créer son passé, c’est déjà fait. Puis entre le livre et le film mythique (moi, je me suis fais chier mais bon…), c’était le succès garanti.

En tant que scribouilleuse, j’ai plutôt plaisir à créer mes propres personnages et à les faire évoluer. Imaginons que je publie Technopolis 1. Normalement, Technopolis, c’est une quadralogie, j’en suis qu’au deuxième et il est loin d’être terminé. Bon imaginons, je décède avant d’écrire la fin, ce qui serait très triste. Imaginons ensuite qu’un écrivain adore mon Oceany et récupère le personnage pour en faire une affreuse dictatrice. Et bien je me retournerais dans ma tombe, pour sûr ! D’abord, Oceany, j’ai tout prévu du reste de sa vie, j’ai même planifié sa mort.

Autre problématique liée : l’adaptation au cinéma. Globalement, nous avons deux types d’adaptation : les fidèles au livre à la virgule près ou les tellement décalés que ça n’a plus rien à voir. Je pense qu’un livre tel quel ne peut être adapté au cinéma, il faut forcément réécrire un peu et c’est normal. Prenons par exemple le film « L’ennui ». Le livre, à la base, est écrit par Moravia, mon auteur préféré, mon dieu de la littérature, mon « putain, il écrit tellement bien, comment j’ose écrire quoi que ce soit, moi, misérable larve sans talent ». Donc je craignait profondément l’adaptation cinématographique, même si y a Charles Berling dedans, le futur père de mes enfants, même s’il ne le sait pas encore. Bande annonce, je hurle : Sophie Guillemin n’est pas du tout le personnage de Cécilia, censée être une femme enfant qui ne semble pas avoir de formes une fois habillée. En plus, y avait Arielle Dombasle dedans dans un rôle qui n’existait pas dans le livre. Bref, je le regarde quand même. Et finalement, même si le roman a été transposé à la France d’aujourd’hui, j’ai retrouvé l’âme du livre, rien à redire. Autre exemple, les Harry Potter (mettre Harry Potter juste après Moravia, je me désespère toute seule). Les deux premières adaptations me semblent correctes mais les deux suivantes, beaucoup moins. Disons qu’heureusement que j’ai lu les livres car il y a tellement de raccourcis et de scènes manquantes qu’on ne comprend pas toujours… Certes, on peut pas tout filmer mais c’est pas la peine d’en faire un récit où l’on sent clairement qu’il manque quelque chose. Autre exemple : Batman. Les deux premiers sont très sombres, Batman, c’est quand même pas un super gentil. Bon, c’est du Tim Burton donc forcément… Les deux suivants sont atrocement flashy et gay friendly. Ok, Joel Schumacher est gay et on a toujours fantasmé sur la relation ambiguë entre Batman et Robin mais filmer le cul de Batman, Robin et Batgirl quand ils se changent, ça n’apporte strictement rien au film. De toute façon, le 4e fut une pure horreur, j’avoue que je m’en souviens à peine, mais on a carrément oublier de traiter de la psychologie des personnages. Georges Clooney campait un Batman insipide au possible. Il suffit pas d’être un brun ténébreux pour jouer le mec sombre, Georginou…

Sinon, nous avons notre ami Superman. Bon, dans le dernier film sorti, il est très franchement fabriqué pour plaire à un public gay, heu… Mais surtout, à force de reprendre ce personnage à toutes les sauces, on arrive à des aberrations. Ainsi dans Smallville, Clark et Loïs se rencontrent dès le lycée. FAUX ! Clark et Loïs se sont rencontrés en travaillant au Daily Planet. Il me semble aussi que la série Loïs et Clark, cucul gnangnan au possible, part dans de grands délires en faisant intervenir HG. Wells qui fait voyager nos héros dans le temps. Hum !

On pourrait multiplier les exemples à l’excès, je suppose que pas mal viendront en commentaire. Qu’on adapte un roman en livre, pourquoi pas, il est vrai que la littérature fourmille d’histoires fascinantes. Au pire, ça fera un bon téléfilm en quatre épisodes pour TF1 et France 2. Après tout, qu’une Cosette ado soit jouée par Virginie Ledoyen, ça ne choque personne alors allons-y gaiement. Mais je ne cesse de m’interroger sur le pourquoi de la démarche. Bon, ça évitera à certains de lire les bouquins originaux ou au contraire, de leur donner envie de le lire. Dans ce sens-là, je trouve ça bien. Ceci étant, quel plaisir peut-on avoir à reprendre un personnage déjà crée pour lui faire vivre d’autres aventures ? Si Margaret Mitchell n’a jamais écrit la suite d’Autant en emporte le vent (elle est morte 12 ans après avoir reçu le prix Pulitzer pour ce roman donc ce n’est pas parce que la mort l’a fauchée avant de pouvoir écrire la suite), c’est que les aventures de Scarlett O’Hara devaient s’arrêter là. Je ne doute pas que Mme Ripley ait une profonde admiration pour le travail de son illustre aînée mais, justement, l’admiration ne passe-t-elle pas par le respect ? Pourquoi avoir repris notre amie Scarlett et en avoir fait une bonne femme aussi édulcorée ? Notre amie Margaret a dû se retourner dans sa tombe !

22 réflexions sur “Usurpation de personnages

  1. Preum’s pour mon premier comm ici !
    C’était un sujet pour moi, ça ! La réécriture est une activité fréquente, la littérature et l’art ne sont que des échos, des clins d’oeil au passé. Transgressions, reprises, améliorations… Bon, j’arrête là, je ne suis pas en train de faire cours !!!
    Continuez, j’adore votre blog !

  2. Ah merd j’y ai cru 3 secondes au preums… Prochazin coup je regarde le nombre de commentaires avant de lire l’article. Erreur de débutant…

  3. La grande classe ce preum’s, j’en reviens pas !lol
    J’oubliais, dans l’esprit de ce que tu disais, je vous propose Oedipe sur la route de Henry Bauchau. Je commence juste, donc je ne peux pas encore dire ce que j’en pense, mais c’est intéressant d’avoir traité le mythe en roman et non plus en tragédie.
    Et puis, les vingtenaires sont déjà une réécriture, le blog est présenté ainsi : Sex and the city à la française.
    Donc l’artiste travaille forcément sur un fond commun à tous, pour imiter, emprunter, transposer. Ce n »est pas toujours une réécriture sérieuse, mais il peut y avoir une volonté satirique, en tout cas ludique. La volonté aussi de se confronter aux grands…

  4. Il y a de bons exemples cependant…

    V pour Vendetta qui était plutôt bien fait.
    Et Fight Club, voilà une bonne adaptation du roman de Chuck Palanhuik (désolé je sais jamais où mettre le H).

    Mais si on recentre sur le sujet, moi je suis pas contre justement l’utilisation d’un personnage existant déjà dans la littérature pour donner une nouvelle lecture.
    Par exemple, Vendredi ou les limbes du Pacifique, est un délice.

    Tu as raison, ce sont les « suites » qui me gênent davantage.
    Mais les réécritures non.

  5. MERDE encore planté au moment de auver un gros com ! Nouvelle erreur de débutant. Bon j’abrège…

    Grosso modo gardons à l’esprit que le ciné d’aujourd’hui c’est un business. Il faut vendre avant (la sacro-sainte promo), pendant (pas trop compliqué le scénario sinon vos amis seront refroidis), et après (format DVD donc Tom Bombadil du Seigneur des Anneaux je suis désolé on rentre pas en basket c’est une soirée privée).

    A cela j’ajoute les grosses ficelles que j’ai pu noter au fil des ans :
    – le patriotisme dégoulinant à la sauce ricain : ou comment les beaux et charismatiques Américains (pas un seul obèse sponsorisé par Mac Do) finissent toujours par sauver le monde
    – la scène de sexe : grosse astuce des années 90, insérer une scène coquine de douze secondes dans le film, avec madame à genous au-dessus pour qu’on voit bien tout. Ne pas oublier d’insréer les plans les plus chauds (pardon : artistiques et qui font sens) dans la bande-annonce
    – la récup : Brice de Nice, sans commentaire

  6. Cédric : Tom Bombadil, c’est regrettable, mais arrêtons de voir QUE le business, là-dedans. Réaliser un film, c’est se plier aussi aux contraintes qu’un support différent IMPOSE. Pas que le fric. Le travail de Jackson peut énerver sur certains aspects (je me remets toujours pas de Faramir), mais mais mais… s’il zappe Tom Bombadil, c’est que son histoire ne peut pas entrer dans le cadre d’un film, aussi fleuve soit-il. Une digression, c’est plus facile en littérature qu’en film. Il faut se rappeler qu’une ADAPTATION n’est pas une copie faiblarde, mais prend des partis par rapport à une oeuvre. Qu’on le veuille ou non, Jackson a pris parti. Et pas uniquement pour des motifs financiers. C’est un peu facile à la fin de ne voir le cinéma américain que comme une machine à fric aveugle. Putain, et Victor Hugo, il sombrait pas pas dan sla facilité lui aussi? Et Racine, il faisait pas des oeuvres de commande aussi? Evidemment qu’on cherche à plaire à un public, et le plus vaste possible. ARRETEZ de ne voir que les gros méchants plein de fric à la solde du grand capital! Ca vire au gauchisme bien pensant de café théâtre! Désolée, je m’emporte.
    Dernière chose : Harry Potter est, de fait, un livre très bien écrit, et une oeuvre tout à fait valable. Ses adaptations le sont moins. Mais les deux dernières ont l’avantage de PROPOSER des choses, quand les deux premières restaient serviles. Smallville, on aime iou pas, mais le principe des héros de Comics, c’est qu’ils ne sauraient être figés de toute éternité. on peut en faire ce qu’on veut à la limite, c’est le discours derrière qui compte. L’adaptation d’X-Men joue de ça aussi, qu’on n’aime ou pas. Mais justement, l’évolution des X-Men depuis les années 60 démontre à quel point les questions de « respect » sont fallacieuses sur ce sujet. C’est du in situ qu’on cherche à voir. point. Sinon, à ce compte là, on ne peut plus avoir de regard un tant soit peu libre sur certains thèmes ou personnages, tout discours est prohibé, on doit gober ce qu’on a lu, et va te faire foutre si tu veux l’interpréter différemment. C’est du terrorisme intellectuel, je pense.

  7. > Lilvirgo : Je comprends ton point de vue, mais là on parle de respect de l’oeuvre d’origine. Et quand je vois que l’oeuvre de base est grossièrement retaillée uniquement à des fins commerciales, j’y peux rien ça m’agace.

    Que le réalisateur parte d’une histoire et en monte une version décalée (Liaisons dangereuses -> Sexe intention, Romeo et Juliette -> Romeo + Juliet, Le petit chaperon rouge -> Freeway) m’attire cent fois plus qu’un film qui se présente comme fidèle et finalement taille dans l’histoire à gros coups de hachoir à viande.

    Sans être ce qu’on pourrait appeler un connaisseur, je reste un grand amateur de ciné. Et quand je sens qu’un réalisateur s’est foutu de ma gueule, ça m’énerve. On peut pas avoir QUE des films originaux, mais j’aimerais qu’il y en ait un peu plus au lilieu de tout ce bazar formaté…

  8. Article très intéressant.

    Le problème n’est pas nouveau. Je donnerai juste l’exemple de Don Quichotte de la Manche qui a été repris par un sombre inconnu et qui a dénaturé le personnage. L’auteur (Cervantes) a alors répondu par le deuxième livre. Il critique le repreneur du personnage et tue Don Quichotte à la fin pour que plus personne ne puisse l’utiliser.

    Nonène

  9. « Ainsi dans Smallville, Clark et Loïs se rencontrent dès le lycée. FAUX ! Clark et Loïs se sont rencontrés en travaillant au Daily Planet. « 

    C’est là qu’on rentre dans un problème compliqué. Ils se rencontrent en fait au « Daily Star », l’ancien nom, dans les tout vieux Action Comics d’avant-guerre. Superman, à ses débuts, ne volait pas, mais faisait de supers bonds. (Batman ressemblait difficillement au Batman que l’on connait aujourd’hui, sa forme definitive ne vint que bien plus tard). Pas mal d’elements sont venus se greffer ensuite, comme Superboy (l’identité de Superman ado). Il y’a d’ailleurs eu une série Superboy… (argh). La voie choisie par Smallville est grosso modo celle dite de « Man of Steel », le reboot de Superman après Crisis of Infinite Earths, qui faisait en sorte que Superman ne passe pas par la case adolescence héroique, et allait directement à Metropolis. (oui sans devenir trop complexe, il y avait une multitude de Superman différents sur différentes Terre). Smallville (que je ne matte pas) ne cherche en rien à imposer sa propre chronologie, mais juste a faire un teenage show avec les elements d’un univers. On peut s’attendre à la même chose pour Superman Rebirth.

    Ah et ceux qui voient Batman et Robin comme un couple gay n’expriment là que le reflet de leurs propres fantasmes.^^

  10. ah oui, un truc… J’ai vu une photo avec Lois (de Smallville) qui fait un strip tease, genre Husler… OK c’est out-of-character, mais ahem… Faut faire de l’audience quoi.

  11. la deuxième ? En faisant Google Image, une invention des dieux, assurément.

    (l’asiat c’est Kristin Kreuk (ortho ?) la Lana de la série, qui est métisse.

    La moindre des choses pour un teenage show, c’est d’offrir de belles nanas !

  12. Pour superman pas très facile… Jette un coup d’oeil sur Wikipedai car en fait les auterus de comics on travaillé sur 3 ligne temporelles différente pour superman…
    Tu devrais lire rign of birth qui est très proche de la série smallville si tuveux plus de precisions… Ensuite le dernier batman, batman beginsest juste uen pure merveille, bcp mieux que les batmans de burtons.

    Je vais trainer sur les sites qui vont bein de comics (ouijesuisun fan et jel’assume) etsi je trouve des trucs facils à lire je teles mets en liens

    Bisous nina

    P.S moi il peut arriver n’importe quoi a océany, tant que juan il continue à être balaise en moto et à baiser ça me va

    BAO les gens

  13. Moi aussi je suis à fond dans les comics ! D’ailleurs, DC revient de force en France chez Panini, et la revue Batman est une pure merveille !

    Pour Smallville, il est clair qu’ils ont fait des choix vraiment étrange. L’élevage de krypytonite à Smallville (c’est quand même sensé être rare !), ses effets sur les humains (c’est nouveau ça !)…

    Lois qui fait un strip… il faut savoir qu’il y a une saison, je sais plus laquelle… le 3 je crois, où les auteurs ont décidé de rendre la série plus « sexe »… résultat, une scène de cul par épisode ! Vraiment navrant…

    On a quand même droit à de beaux moments : la scène où Clark s’envole, c’est un pur bonheur ! Aux dernière nouvelles, Jonathan Kent est mort ! N’importe quoi !

    Superman Return (et pas Rebirth), ce sera obligatoirement une merveille, vu que Brian Singer (auteur des Xmen 1 et 2, poura rappel) est fan de comics ! Ce nouveau film aura une particularité : il s’insère dans la chronologie des films de Christopher Reeves ! En fait, il fait comme si les Superman 3 et 4 (des navets) n’avait jamais existé ! Superman Return est en fait un Superman 3bis !

    Batman Begin et les Batman de Burton sont aussi bons, mais traité différemment. Mais dans les deux cas la même erreur : avoir donné l’identité du tueur des parents de Bruce Wayne (et pas le même en plus, Batman Begin contredit Batman 1, et ça c’est abusé !)…

    Pour les mangas, je suis tout aussi fan… tu fais un sujet quand ?

    Thom…

  14. @Juan: Birthright triture juste les origines sans que pour autant cela soit canonique. Il y a eu depuis pas mal de changements.

    @fanficsworld:
    Si Singer réussit aussi bien Return que Xmen 1&2, on est pas dans la merde. Déjà, plus haut on parlait de out-of-character, mais là on est dans le top: Superman s’absente 5 ans, comme ça et ne donne plus de signe de vie. Allons, le vrai Superman, le bien écrit, à le sens du devoir, il n’abandonnerait pas sans une raison valable et précise la Terre. De plus Singer a déclaré que pour lui, Superman est une métaphore de la condition gay, il va gayifier Superman, et on va droit au chaos là ^

    allez les gars, une dernière pour la route
    http://www.omelete.com.br/imagens/televisao/news/smallville/strip_lois6pp.jpg
    moins sexy qu’avec son collier evil biatch, mais on peut profiter de son corps.

  15. non nina superman gay c’est parce qeu c’est un précurseur de mode, bien avant le string ou le caleçon qui sort du fut lui il avait le slip sur le fut 😉

    BAO

  16. Rien de gay, sauf evidement les propres fantasmes du réalisateur. « il a un secret lourd à porter » « il ne peut pas faire de coming out sans mettre en danger ses proches » etc etc.

    Si métaphore il y a, c’est plutot vers l’histoire du peuple juif ashkénaze qu’il faut se pencher (la propre existence de ses créateurs, l’american dream des années 30 des ashkénazes par excellence, le gars loin de tout, différent, qui veut s’integrer et oeuvrer pour le bien de la societé.

  17. Coucou !

    Je répète : Superman Return est un 3 bis, dans le sens où il remplace Superman 3.

    Kamui, je t’invite à lire Kingdom Earth 😉

    Perso, j’ai adoré Xmen 1 et 2, donc j’attends ce Return avec impatience 😉

    Nina : ce Superman sort le 12 juillet 😉

    Thom…

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