Charlene, la princesse emprisonnée

Oui, c’est samedi et j’écriiiis mais je suis un peu larguée en ce moment niveau dates, y a que le kiné qui me permet de mesurer le temps écoulé. Non parce que j’ai écopé d’un mois supplémentaire de repos forcé. Du coup, je vis mon été par procuration et je lis la presse people. En fait, la convalescence, c’est un équilibre entre vacances et chômage, je me dois donc de lire Voici, acheté par mon papa tous les samedis. Et croyez bien qu’il est devenu le roi du camouflage du Voici au sein des pages viriles de l’Equipe Mag. C’est pas qu’il … Continuer de lire Charlene, la princesse emprisonnée

Comment je suis même pas allée au Pôle Emploi

09 décembre 2010, j’apprends donc que le 11 janvier au soir, je serai au chômage. Enfin, je peux partir avant mais je n’ai pas très envie de me retrouver désoeuvrée donc je dis « ouais ouais, j’irai jusqu’au bout du contrat ».  Mais j’allais pas attendre le 11 janvier pour me bouger les fesses. Dès le 09 au soir, je décroche un premier entretien puis un second dans le week-end. Et me voici avec deux entretiens dès le lundi 13 décembre. Un autre le 14 au matin. L’un est une pure arnaque, je vous fais le topo : « salut, je te propose … Continuer de lire Comment je suis même pas allée au Pôle Emploi

Attend-on trop des fêtes ?

Je le disais l’autre jour, je n’aime pas vraiment le mois de décembre mais j’ai de bonnes raisons pour. Sauf que qui dit décembre dit Noël et nouvel an donc ça me console. Pourtant, on peut légitimement se demander : est-ce que je n’attends pas trop de ces fêtes ? Et quand je dis « je », je devrais dire « la plupart d’entre nous ».   Il y a quelques jours, on m’a confié une dure mission au boulot : trouver sur nos forums des personnes ayant un budget serré ou étant seules à Noël. Si pour les premières, j’ai eu du … Continuer de lire Attend-on trop des fêtes ?

Quelle plaie ces touristes !

Sartre a dit : « L’enfer, c’est les autres » et s’il a tort grammaticalement parlant, sur le fond, c’est un peu ma citation fétiche tant elle est vraie. Même si quand je dis ça, je prends le contrepied de ce que voulait dire Sartre mais on va pas chipoter, on n’est pas en cours de philo, là. Je n’aime pas les autres, ils ne font rien qu’à m’empêcher de faire ce que je veux. Là, plus les jours passent et plus les touristes affluent et j’ai des envies de touristicide. Par exemple mercredi, nous nous rendons aux îles Lavezzi au sud de Bonifacio. Entre … Continuer de lire Quelle plaie ces touristes !

Ca, c’est contre nature

(Avertissement : si j’ai passé un bac L, c’est pas pour rien, je ne suis pas très scientifique comme fille) L’autre jour, je discutais avec une amie des relations amoureuses car elle était dans une situation compliquée. Pour la faire courte : elle avait rencontré un mec génial avec qui tout allait bien sauf un point : le monsieur était libertin. Or ma pote a bien voulu fermer les yeux sur ce point jusqu’à ce que la vérité éclate : elle, elle est exclusive, c’est sa nature. Du coup, je me suis mise à réfléchir un peu : sommes-nous, en tant qu’humains naturellement monogames ou polygames ? Et … Continuer de lire Ca, c’est contre nature

La vertu des petits réveillons

Depuis quelques années, mon réveillon se révèle intimiste. Pas plus de 10 personnes et même, les 3 derniers réveillons ont été vraiment en petit comité : 3 en 2007-2008, 1 en 2008-2009 (merci la grippe). En cette année ? 4 jusqu’à 22h puis 2 (et on a parlé anglais en plus, vu que l’un des convives était australien). L’autre étant naturellement Vicky, on ne change pas un duo gagnant. Pourquoi je choisis désormais de petits réveillons ? Oui, choisis, c’est un choix (sauf la grippe de l’an dernier). En premier lieu, je rappelle qu’en hiver, je suis globalement autiste donc les grandes assemblées … Continuer de lire La vertu des petits réveillons

Cocooning et régression

Ou comment je suis tellement détendue du string que je me sens sans culotte. Je vous avais parlé récemment de mes réflexes régressifs en cas de gros stress, de comment je gère l’anxiété en me faisant un petit cordon bleu-nouilles de derrière les fagots, par exemple. J’adore ! Et bien là, je suis en vacances et autant vous dire que je renoue avec mon adolescence chérie. Enfin, chérie 15 ans après, s’entend. Depuis que je suis adulte et responsable (ou à peu près), ma maman me bichonne. Ben oui, maintenant qu’elle n’a plus vraiment besoin de jouer de son autorité sur moi ou … Continuer de lire Cocooning et régression

Tu le sens l’esprit de Noël ?

J’avais prévu de vous parler de tout autre chose mais actu météorologique oblige, parlons de Noël. Il y a 15 jours, j’expliquais à Vicky qui m’approuvait (on s’approuve beaucoup) que je ne sentais pas l’esprit de Noël m’habiter, essentiellement parce qu’il faisait un temps d’octobre. Dieu ou le Père Noël semblant m’avoir entendu, il m’a bien montré que, si, si, on est décembre. Chouette ! Ce matin, je me lève de plutôt bonne humeur, je me prépare et quand je retourne dans la pièce, je trouve qu’il fait bien sombre. J’ouvre les volets et lâche un « oh ! » de surprise. Il a … Continuer de lire Tu le sens l’esprit de Noël ?

Mais laissez-moi profiter de ma période autiste !

Chaque année, en novembre-décembre, je connais une petite baisse de régime. Rien de grave, juste qu’à l’arrivée de l’hiver, je n’ai que deux amours : ma bouillote et ma couverture en mohair magique, celle que je dois parfois disputer avec Kenya. Alors sortir, bof. Sauf avec mes amis proches, j’entends mais les grosses noubas, non, j’ai pas très envie.  Je suppose que biologiquement, mon corps a du mal à concevoir pourquoi je n’hiberne pas. Mais cher corps, j’hibernerais avec plaisir, vois-tu (comme ça, je me réveille direct en 2010 et j’ai dit que cette année-là, je l’aimerais d’amour) mais je n’ai que 5 semaines … Continuer de lire Mais laissez-moi profiter de ma période autiste !

J’ai deux cœurs

(Promis, la semaine prochaine, retour de la question love and sex mais en ce moment, j’ai pas trop la tête sur les épaules mais ça va  aller) Cette semaine, j’ai été en vacances. Oh, pas assez, j’ai repris le travail hier. Oui, dans ma boîte, prendre le vendredi, c’est perdre le samedi donc j’ai tendance à revenir juste pour un jour.  Mais ces quelques jours passés dans le sud réveillent à chaque fois en moi cette sensation : j’ai deux cœurs. J’aime Paris, ma vie parisienne et toutes les possibilités qu’elle offre et mes amis, bien entendu. J’aime Toulouse, ma famille, mes amis … Continuer de lire J’ai deux cœurs