Lost in Lisbon

(en vrai, je me suis pas perdue mais je trouvais que ça sonnait bien) Tout a commencé fin septembre. Rentrée de Belfast, j’avais légèrement le cafard à l’idée de ne plus partir de l’année. Parallèlement à ça, Goldie prenait ses petites affaires pour s’installer à Lisbonne. Ni un ni deux : elle avait envie qu’on vienne lui rendre visite, j’avais envie de bouger, trois clics plus tard : Lisbonne me voilà ! Je vais pas faire durer le suspense : j’ai aimé très très fort. Est-ce la ville ? Est-ce le temps splendide ? Est-ce les Portugais qui sont tellement … Continuer de lire Lost in Lisbon

Pompéi de Paul W. S. Anderson

Y a des films, des fois, tu sais qu’ils vont être mauvais et c’est même pour ça que tu les regardes.Avion du retour d’Oman, un bel A380, j’étais toute excitée de le prendre. Dans le catalogue des films, j’aperçois Pompéi. Mon voisin tente de me prévenir que c’est vraiment nul mais je ne peux m’empêcher d’appuyer sur lecture. Histoire d’être sûre. Mettons fin de suite au suspense : c’est mauvais. Très très.L’autre jours, sur Twitter, j’ai tenté de résumer le film à Loops en quelques mots, secondée par @sweetyft : « Tu prends Jon Snow, Jack Bauer, des chevaux et le … Continuer de lire Pompéi de Paul W. S. Anderson

L’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine de Ruwen Ogien

Je me pique parfois de philosophie, comme ça, pour le plaisir. Ainsi, j’aime errer dans les rayons dédiés de la FNAC, laissant mes yeux glisser sur les couvertures en quête d’un ouvrage qui me ravirait les neurones. C’est ainsi qu’en mai ou juin (peu importe), je tombe sur un livre au titre étrange “l’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine”. Etant dans une recherche perpétuelle de bonté humaine, je le pousse dans mon panier. Je ne vais pas jouer le suspense. Il FAUT lire ce livre. Je l’ai dévorée comme j’aurais avalé un délicieux croissant chaud au … Continuer de lire L’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine de Ruwen Ogien

Obama we will always love you

Faire un titre reprenant une chanson de Withney Houston presque un an après sa mort, j’ai toujours la palme de la réactivité. Hier, nous nous sommes tous levés en faisant des galipettes de joie : oueeeeeeeee, Obama est réélu, le monde libre respire. Perso, la nouvelle ne m’a pas vraiment fait l’effet d’une bombe, je n’ai jamais douté de l’issue de ces élections. Je reste sur la sensation que le suspense électoral n’était qu’un scénario concocté par nos amis des médias américains histoire d’épicer un peu tout ça. Et justement, à propos de médias, ce que je trouve merveilleux dans … Continuer de lire Obama we will always love you

Où on a failli voir la mort en direct

(Je sais, je fais trop de titres commençant par « où » ou « de ») Dimanche soir, à l’heure où l’aspirateur me fait de l’œil, je me dis que, tiens, je vais plutôt regarder Felix Baumgartner se jeter de la stratosphère. L’ascension ayant duré 2h, j’ai bien eu le temps de faire mon ménage mais alors que l’on se rapprochait de l’altitude fatidique, mon cœur s’accélérait un peu. Quand Félix a commencé à dépressuriser la cabine, il jouait une toccata. Quand il a ouvert la porte et que j’ai vu la poussière de glace, je me suis accrochée à mes accoudoirs. Il a … Continuer de lire Où on a failli voir la mort en direct

SOS Vol 534

Un téléfilm avec un avion en perdition, mon péché mignon. Un téléfilm sur un avion en perdition commence toujours par une scène anodine sur l’un des personnages clé comme là, on voit un mec, pilote d’avion, qui a eu un atterrissage difficile. On sent le traumatisme et on sent qu’il va prendre un avion qui va mal aller. Tension. Pendant ce temps là, les gens entrent dans l’avion, on nous présente l’air de rien les personnages : les hôtesses dont Alexandra Paul, la fille sans seins d’Alerte à Malibu, dont on devine qu’elle va être une des grosses héroïnes de … Continuer de lire SOS Vol 534

The Terminators de Xavier Puslowski

Parfois, tu te dis que tu as vu les pires navets du monde quand au hasard de tes zappings, tu tombes sur une pépite. Un truc tellement mauvais que quand tu découvres sur allociné qu’il s’agit d’un film et non d’un téléfilm de 3ème zone, t’as envie de crier « Non, tu mens ! ». Et pourtant… L’histoire : des Terminators de type T5 sont fabriqués sur un vaisseau spatial directement sorti de 2001, odyssée de l’espace (Stanley a dû faire un triple lutz piqué dans sa tombe). Mais les T5 se rebellent et tuent tout le monde. Tout les budgets effets … Continuer de lire The Terminators de Xavier Puslowski

C’est comme déballer ses cadeaux avant Noël

Je vous reparle encore des Présidentielles mais j’ai choisi un point léger qui m’a un peu interpellée dimanche (et le 22 avril). Je passerai sous silence ma colère face aux messages haineux et aigris lus depuis quelques jour. Certains ont la défaite très mauvaise, inutile de tenter de leur expliquer quoi que ce soit. Puis j’en ai marre de me faire traiter de facho dès que j’argumente… Dimanche soir, 20h, le visage du nouveau Président s’affiche sur nos écrans et Solférino est en liesse, on crie, on saute sous un déluge de confettis et de ballons siglés PS. On a … Continuer de lire C’est comme déballer ses cadeaux avant Noël

Deviens l’héroïne du roman de ta vie

Ma chère moi d’avant, Cela faisait longtemps que je ne t’avais pas écrit parce que ma vie, tu sais, elle est un peu folle. Justement. Là, tu as 13 ou 14 ans, tu es en 4e et la prof de français vous a demandé de rédiger un roman. Carrément oui. Quand elle vous a proposé l’exercice, elle a suggéré la possibilité d’ecrire une autobiographie. Tu as attendu un peu : si tu embrassais un garçon, tu l’écrirais cette autobiographie. Finalement, tu as rendu un roman policier façon club des 5 (sauf qu’ils étaient 8). Je me souviens, y avait même des dessins … Continuer de lire Deviens l’héroïne du roman de ta vie

L’Iphone, c’est le mal

Il y a maintenant une semaine et quelques jours, j’ai reçu mon premier Iphone. Non, je n’étais pas ravie de l’avoir, je l’ai pris parce que j’en avais besoin pour le boulot (oui, je sais, j’aurais dû me le faire payer par la boîte) et surtout parce que j’avais pété mon ipod et que mon vieux mp3 tient en moyenne 3 chansons. Ce qui ne me permet ni d’aller jusqu’à la gare et encore moins de tenir toute une séance de sport. Et je défie quiconque de rester une heure sur un appareil sans musique, c’est de la torture. Donc Iphone, je … Continuer de lire L’Iphone, c’est le mal