Sale temps pour le pays de Michaël Mention

  Je ne vais pas parler de ce livre. Enfin, si, un tout petit peu mais je veux surtout vous parler du rôle qu’il a occupé dans ma vie et comment ceci est un moteur. Parce que sur mon exemplaire de Sale temps pour le pays, y a une dédicace. Parce que oui, Michaël Mention, je l’eus connu, à une époque où il était pion pour gagner un peu d’argent le temps que sa carrière décolle. Depuis, il a publié 7 autres romans, gagné 4 prix et a sa propre page Wikipedia. Ouais, rien que ça. Pour en revenir au … Continuer de lire Sale temps pour le pays de Michaël Mention

Histoire d’O de Pauline Réage

Après la lecture de l’effroyable After d’Anna Todd, j’avais envie de me plonger dans un vrai roman érotique, pour démontrer que l’on peut raconter une histoire torride… Sauf qu’en fait, ce que je ne savais pas, c’est que finalement, Histoire d’O n’est pas tant un roman érotique qu’un roman psychologique. On va passer rapidement sur l’histoire : O est amenée par son amant dans un château à Roissy où elle va être dressée, devenant un objet de soumission pour les hommes. Puis cet amant va ensuite la céder à son demi-frère, sir Stephen, qui va l’amener toujours plus loin sur … Continuer de lire Histoire d’O de Pauline Réage

Session magazines

J’aime lire. Beaucoup, tout le temps, quand je peux. Depuis bientôt un an, je m’en vais régulièrement chez mon Victor : 45 mn de métro, autant de lecture et franchement, ça fait plaisir. Je vous parlerai une prochaine fois de ma liseuse, le truc qui a révolutionné ma vie de lectrice. Mais tel n’est pas le sujet du jour. Je lis donc des romans, de toute époque, de tout genre parce que j’aime passer d’un Anna Karénine à un polar (pas top pour le coup mais je savais pas). Mais si je lis beaucoup de romans, il y a un … Continuer de lire Session magazines

« Dieu me déteste » de Hollis Seamon

Après m’être avalé sans plaisir aucun Anagrammes de Lorrie Moore,  A la fin tout le monde meurt de Johanne Rigoulot et surtout l’imbitable « La petite fêlée aux allumettes » de Nadine Monfils, il était temps que je m’offre un petit bonbon littéraire. Ma mère, en dealeuse de bonne came romanesque, me conseilla donc « Dieu me déteste » d’Hollis Seamon, que j’ai ouvert sans lire le résumé.Claque dès la première page : le héros est un ado de 17 ans hébergé en soins palliatifs. Un cancéreux en phase terminale. Merde, me dis-je, j’avais pas précisément prévu de lire un bouquin larmoyant. Sauf que … Continuer de lire « Dieu me déteste » de Hollis Seamon

Et à la fin, tout le monde meurt de Johanne Rigoulot

Après la première très mauvaise pioche dans la bibliothèque maternelle avec l’insupportable La petite fêlée aux allumettes, je regardais avec circonspection le deuxième roman piqué : « et à la fin, tout le monde meurt » de Johanne Rigoulot. Sachant que ma mère m’avait du mal de l’un comme de l’autre. Mais bon allez, 200 petites pages et je suis en vacances, allons-y. Résumons l’intrigue : un soir, François vient frapper à la porte de Manu et Claire, petit couple installé dans sa routine du côté de Dijon. Aux abonnés absents depuis 12 ans, l’ancien copain qui avait fait chavirer les coeurs … Continuer de lire Et à la fin, tout le monde meurt de Johanne Rigoulot

La petite fêlée aux allumettes de Nadine Monfils

Week-end de mai : ma boîte m’ayant gentiment filée tous les ponts (en me piquant quelques RTT au passage), me voici rentrée dans mes pénates parentales avec une furieuse envie de lire. Un tour dans la bibliothèque maternelle qui déborde et je m’embarque 2 romans qui semblent être des polars. Le 1er, « la petite fêlée aux allumettes », le titre et la couverture m’attirent. Sans doute un vague rappel du tome 2 de Millenium, allez savoir. Il n’empêche que je devrais arrêter de choisir des livres ainsi. Parce que paie ta mauvaise pioche.Je vous raconte en gros : dans la ville … Continuer de lire La petite fêlée aux allumettes de Nadine Monfils

Anagrammes de Lorrie Moore

J’ai un défaut. Ou une qualité, c’est selon. J’aime fureter dans les rayons d’une libraire et prendre des ouvrages un peu au hasard de leurs titres, couvertures et résumés. Histoire de m’évader dans de nouvelles contrées littéraires. Et des fois, faut dire ce qui est, je me plante. Comme avec Anagrammes de Lorrie Moore. *Le résumé tel qu’écrit sur le bouquin (de mémoire) : Benna est une jeune prof de poésie mythomane qui se réinvente une vie en mélangeant la réalité telle un anagramme. Bon ok. Sauf que quand tu débutes le roman, tu comprends RIEN. Benna devient tour à … Continuer de lire Anagrammes de Lorrie Moore

Mon doudou divin de Katarina Mazetti

En pleine période de Noël, libérée de mon Ulysse, je décidais donc de lire tout ce que je pouvais, un peu comme une orgie de gras après un gros régime. Dans ma besace, un livre acheté longtemps avant : mon Doudou divin de Katarina Mazetti. Quand j’ai acheté ce livre, je n’avais pas encore lu « Le mec de la tombe d’à côté » donc je ne savais pas qui était Mazetti et surtout que je n’aimais pas trop sa prose. Attirée par le 4e de couverture, je fonçais : une nana qui part dans une sorte de quête spirituelle, ça me … Continuer de lire Mon doudou divin de Katarina Mazetti

Le linguiste était presque parfait de David Carkeet

Après l’Everest Ulysse, j’avais besoin d’un peu de légèreté. En novembre, lorsque je descends pour le baptême de mon neveu adoré, je trouve un livre posé en évidence dans ma chambre chez mes parents « le linguiste était presque parfait » de David Carkeet . Tiens, si ma maman m’a laissé ça là, c’est qu’elle doit penser que je vais aimer. Ma mère, elle a le don de vous donner envie de lire « ahlala, je l’ai pas aimé ce livre, je l’ai même pas fini mais je suis sûre qu’il va te plaire vu que tu lis des trucs bizarres ». Ah ok. … Continuer de lire Le linguiste était presque parfait de David Carkeet

Ulysse, mon Everest

J’ai une petite particularité dans la vie : j’aime parfois lire des livres sans avoir aucune idée de leur sujet. Exemple : Ulysse de James Joyce, acheté deux ou trois ans plus tôt et retrouvé à l’occasion d’un dépoussiérage d’étagère. Faut dire que dès l’achat, j’ai été un peu conne, je l’ai pris car il était cité en préface d’Ada ou l’ardeur de Nabokov que j’avais peu aimé (mon Mont Blanc, on dira). Moi masochiste, moi acheter livre qui avait plus ou moins inspiré un ouvrage que j’avais pas vraiment aimé. Au dos du livre, une petite séance de branlette … Continuer de lire Ulysse, mon Everest