N’importe qui peut faire mon métier

 Il y a pas mal de temps, j’ai lu un article d’Hervé Brusini sur les journalisme et la blogosphère (Le journalisme, quand Internet est roi…, dans Le Monde du 05 mars… Oui, je fais preuve d’une incroyable réactivité, là). Le lisant dans le train reliant mon sud adoré à Paris, j’étais déjà passablement de mauvaise humeur grâce à l’heure et demie de retard de mon train.   Là, je lis la prose de M. Brusini et je suis passablement agacée. « Tous journalistes ? ». Ben tiens, c’est bien la peine que je me sois fait chier à faire 7 ans d’études alors que journaliste, … Continuer de lire N’importe qui peut faire mon métier

Y a quelqu’’un qui m’’a dit… que… tu m’’aimais zencorezzzzzzzz…

Dimanche de Pâques, à l’heure où les enfants cherchent du chocolat dans le jardin, de quoi vous parler ? J’aurais pu vous raconter les Pâques de mon enfance, photo à l’appui mais en fait, ça, je le ferai soit demain, soit jamais. Non, aujourd’hui, je vais vous parler musique… Si on peut appeler ça comme ça.   Imaginez que vous êtes un artiste musical, que vous galérez comme un malade pour approcher les maisons de disque parce que, bon, c’est un peu un univers impitoyable, tout ça. Vous avez fait 30 maquettes, courrez les festivals, les cafés concerts et tout ça. A côté … Continuer de lire Y a quelqu’’un qui m’’a dit… que… tu m’’aimais zencorezzzzzzzz…

Votre vie rêvée

Bientôt un an que ce blog existe et il y a toujours un truc qui m’étonne : le nombre de lecteurs. Ici, c’est un blog écrit, on ne rigole pas tous les jours (même si des fois, on s’en paye une bonne tranche), ça prend du temps à lire nos proses. Et pourtant, vous êtes quotidiennement plus d’un millier à venir ici, très peu commentent et se font connaître. Mais qu’est-ce que vous foutez là ?   Parmi les commentateurs qui sortent de l’ombre, revient souvent la phrase suivante : « je ne vis pas du tout comme vous, je lis pour comprendre. » Ah ? Il y … Continuer de lire Votre vie rêvée

Moi, ma vie, mon oeuvre

Par Mister Big On dit souvent que tout ce qui est inutile est indispensable.   Je dois être indispensable.   Ô Toulouse, comme le chantait Nougaro. Ô rage, ô désespoir comme le clamait Shakespeare. Entre les deux, mon cœur balance. Je viens d’avoir mon quart de siècle et je ne suis bon à rien. Pas de boulot, pas de diplôme, pas d’argent, pas de volonté, pas de but. En gros, si je mourrais demain, je ne laisserai que des dettes, rien d’autre. Si quelques regrets peut-être…   Acte 1 scène 1 : le décors est planté. Pas très folichon, mais on … Continuer de lire Moi, ma vie, mon oeuvre