Intrigue à Giverny d’Adrien Goetz

Parmi les quelques passions communes que ma maman et moi partageons, il y a les impressionnistes. En mai ou juin dernier, nous avions passé de charmants moments au musée Marmottan, dans le XVIe. Depuis, on n’arrête pas de parler de passer un week-end à Giverny et quand elle me parle d’un petit roman qui se passe justement entre Marmottan et Giverny, je m’empresse de le lire. L’histoire, donc : tout débute lors d’un dîner à Marmottan, justement, où Pénélope, conservatrice et un peu détective à ses heures perdues, est invitée. Durant le vernissage, elle repère deux femmes visiblement très au … Continuer de lire Intrigue à Giverny d’Adrien Goetz

La pire semaine de l’année

En fait, il y a en a 2. Traditionnellement, la semaine pré vacances, quel que soit sa date, est toujours dense vu qu’il faut boucler tous les dossiers en cours. Pas possible de se dire « bof, je finirai lundi » vu que lundi, vous ne serez pas là pour terminer votre truc peinard. Vendredi, c’est la deadline ultime, aucun délai supplémentaire. Et puis vous avez la semaine du 20 décembre qui n’a comme équivalent que celle du 30 juin car là, c’est la double combo : toi, tu pars et tes correspondants aussi. En gros, faut tout boucler avant les vacances … Continuer de lire La pire semaine de l’année

Le syndrome « Les petits mouchoirs »

Dimanche soir de Noel, mes parents m’ont proposé de voir « Les petits mouchoirs » film dont j’avais entendu de tout, surtout du bien mais je connaissais son potentiel émotionnel. A posteriori, le mater à trois jours de l’enterrement de ma mamie, je suis pas sûre que ce fut l’idée du siècle. Passons. Je crois que j’ai encore été victime du fameux syndrome de « on m’en a trop parlé, j’ai finalement été déçue ». Je l’appellerai désormais le syndrome des petits mouchoirs. Ce film, j’avais bien envie de le voir et finalement, je n’ai quasi pas ri (sauf à la réplique : »prends un … Continuer de lire Le syndrome « Les petits mouchoirs »

C’est quoi l’amour ?

Des fois, je me demande ce qu’on nous a fait avaler durant notre enfance pour faire de nous de tels sado-masochistes amoureux. Hélène et les garçons certes mais m’est avis que c’est plus profond. Mais qui a réussi à nous faire croire qu’aimer, c’est (faire) souffrir. Quand j’étais avec l’Ex, je m’étais fixée une limite : le jour où notre relation me rend plus malheureuse qu’heureuse, je m’en vais. Comprenez-moi bien : en un an, ce ne fut pas qu’amour, paillettes et arcs-en-ciel, non, non, non. Parfois, quelque chose n’allait pas et nous en parlions ensemble pour tenter de trouver … Continuer de lire C’est quoi l’amour ?

Engagement ou dissonance cognitive

Je vous parlais l’autre jour de la théorie de l’engagement qui me tient fort à cœur et qui permet d’expliquer certains comportements qui me dépassent. Mais depuis j’ai trouvé une explication encore mieux : la dissonance cognitive. Bon sang mais c’est bien sûr ! C’est en lisant cet article de Justine sur Madmoizelle que j’ai eu la révélation. Je vous résume : cet article comment un croyant réadapte ses croyances au fur et à mesure des faits pour marier la réalité et sa foi tout en annihilant les contradictions. Par exemple : je crois en la fin du monde à … Continuer de lire Engagement ou dissonance cognitive

Rentabilisons la lose

Ces derniers temps, on ne peut pas dire que ma vie a été un long fleuve tranquille. C’est pas compliqué, en quelques mois, tout mon univers s’est écroulé, tout s’est accumulé à une vitesse hallucinante. A un moment, tu regardes le désastre autour de toi en te demandant ce qui a bien pu se passer et tu te dis que la seule chose à faire, c’est de hurler en s’arrachant les cheveux. Ou essayer de fabriquer quelque chose de toutes ces ruines fumantes. Après tout, comme on dit, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. J’aime bien … Continuer de lire Rentabilisons la lose

C’est quand qu’il faut aller chez le psy

2011 sera donc l’année du nombrilisme, ai-je décidé en accord avec moi-même. Ca commence bien, je suis d’accord avec moi, n’est-ce pas merveilleux ? Mais du coup, puisque j’ai décidé de me chouchouter, je me pose une question essentielle : puis-je le faire seule ? Comme déjà dit X fois, le mois de décembre m’a filé quelques claques dans la gueule. Première victime de mon abattement : mon appart qui ne ressemble sincèrement plus à rien. Je contemple le bordel ambiant en me disant que a) faut vraiment que je m’achète une armoire ou quelque chose et b) ce bordel est quand … Continuer de lire C’est quand qu’il faut aller chez le psy

Je suis résolue !

Comme j’ai quand même une formation journaliste (même si elle est loin), je ne peux m’empêcher de me vautrer gaiement dans les marronniers donc après le bilan 2010, je vous présente les résolutions 2011, tataaaaaaaaaan ! Je sais, c’est insupportable ce manque de surprise mais j’ai besoin de mes petits rituels. Et celui des résolutions (que je ne tiens jamais), ça me permet de me motiver un peu pour l’année qui s’en vient. Année qui commence, comme les autres, par 3 mois d’hiver. Youhou ! Reprenons un peu ma liste des résolutions 2010. J’avais dit « vie privée en avant », j’ai moyen réussi. Oui, j’ai … Continuer de lire Je suis résolue !

2010, ce sera mieux quand ce sera fini

Chaque année, à Noël, y a des traditions : le foie gras, le saumon, la bûche, le sapin et le bilan de l’année. A quatre jours de cette fin d’année, j’ai envie de dire : ouf, je vais pouvoir respirer ! Non parce que 2010, y a eu des trucs bien, je ne peux pas dire que ce fut une année pourrie. Non, ce fut une année montagne russe. Mais j’ai pas vomi. 2010 commençait avec une belle ambition : changer de taf pour ne plus jamais prendre de lexomil. Mission réussie après 6 bons mois de recherche pas vraiment intenses. … Continuer de lire 2010, ce sera mieux quand ce sera fini

Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile

J’ai honte de le dire mais assumons : Secret Story m’a révélé un truc. Non pas que les candidats ne maîtrisent pas la base du français (et qu’on ne me dise pas qu’ils sont étrangers, ils sont francophones !) mais que pour mener les hommes par le bout du nez, rien ne valait la fragilité. Mince, ça fait 15 ans que je joue sur un tout autre registre. Moi, l’empathique, la plutôt fine psychologue, je suis tombée complètement  à côté. Quand j’étais petite, genre en primaire, mon atout numéro 1 était mon côté garçon manqué, les garçons m’aimaient parce que j’étais comme … Continuer de lire Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile