Plane plus fort !

Autant vous le dire : mon mois d’octobre pue. Un peu normal pour un mois humide où toutes les jolies feuilles jaunes et rousses tombées au sol pourrissent et exhalent une odeur pestilentielle. Automne de merde. Donc fatalement, mon petit corps fragilisé par les coups de la vie (c’te pute) et une humidité record : je suis malade. Week-end pourri, passons parce que ça m’agace d’avoir dû annuler mes plans alors qu’ils étaient signes d’un moral en hausse. Non, ma déprime, je suis priée de la savourer, option nez qui coule et corps qui tremble. Donc samedi soir, plutôt que … Continuer de lire Plane plus fort !

Ca coule pas bien

Face à mon clavier, je martèle les touches pour monter des mots. Sauf qu’autant il y a des jours où ça coule tout seul, mes doigts volent pour tisser des phrases percutantes, virevoltantes (en toute immodestie), autant il y a des jours où ça tombe comme du plomb. Plof. En général, ça arrive quand je suis pas au top de ma forme. Comme je l’ai déjà dit, ma vie depuis deux ans ressemble un peu au Space Mountain des aléas : coups de massues vs câlins de la vie, je suis un peu comme une femme battue par les hasards, … Continuer de lire Ca coule pas bien

Quand la vie t’emmerde, souris-lui

Ces derniers jours, j’ai été globalement d’une humeur massacrante, une envie furieuse d’aller démolir le bureau des scénaristes de ma vie en leur hurlant de me foutre la paix un peu. L’humeur mauvaise envahit tout, vous donne envie de tout plaquer mais… C’est pas la solution. Lundi soir, je chemine vers le métro en me disant que bon, tout ça pue le vomi de Kenya quand je croise une dame qui galère pour faire grimper la poussette de son (petit?)fils sur le trottoir. Sans réfléchir, je propose mon aide, la poussette franchit l’obstacle et elle me gratifie d’un sourire avant … Continuer de lire Quand la vie t’emmerde, souris-lui

Moi, spasmophile

Pendant longtemps, j’ai cru que la spasmophilie était une sorte de maladie imaginaire, une affection des hypocondriaques qui se prennent le pouls toutes les 3 minutes. Oh, ciel, j’ai des vapeurs, je dois être spasmophile. C’est vrai, si on se penche 5 minutes sur les symptômes de la spasmophilie, tu retrouves tous les bugs possibles du corps humain. D’ailleurs, ma machine commence à ne plus trop marcher comme il faudrait, j’ai des ratés. Ca commence par quelques tremblements le matin, des tremblements assez marqués. Bah, me dis-je, c’est la fatigue. Je me traîne quelques spasmes à la paupière, au ventre … Continuer de lire Moi, spasmophile

J’ai marché pour vous la Parisienne

Oui, marché, pas courir, j’aime pas trottiner, ça m’emmerde mais d’une force… Bref. Des fois, tu te dis que ça fait pas de mal de bichonner un peu ton karma même si en ce moment, il me laisse tranquille (mais je le connais, il me laisse m’endormir pour mieux me filer un coup derrière la tête). Alors quand on te propose de participer à une course pour la bonne cause en te précisant que, si si, tu peux marcher, tu acceptes. Me voici donc inscrite pour la Parisienne, course qui soutient la recherche contre le cancer du sein. Samedi, Anaïs … Continuer de lire J’ai marché pour vous la Parisienne

Peut-on faire tout ce dont on a envie ?

Ding Ding, c’est la rentrée ! Ah, le mois de septembre a toujours été l’un de mes préférés, il sent bon l’encre, le cartable neuf et la nouveauté. Face à mon écran, je surfe d’associations en associations. Quelles seront mes activités saison 2012-2013 ? En 1, qu’est-ce que je poursuis ? La chorale, oui ! Ça me détend et mes copines vont me rejoindre en plus donc c’est même pas soumis à débat. On sera les destiny’s Child de service (on n’est que 3 sinon j’aurais dit les spice girls)(j’ai envie de m’autoproclamer la Beyonce rapport aux cheveux mais je … Continuer de lire Peut-on faire tout ce dont on a envie ?

J’ai testé pour vous : la plage nudiste

Sous titre : la blogueuse chez les culs nus. Le naturisme et moi, on ne s’était jamais côtoyés. Je n’en pensais rien, c’était juste des images d’Epinal distillées par les 3 reportages et demis que j’ai pu entrevoir sur TF1 et/ou M6. Non qu’ils n’aient réalisés que si peu de reportages, c’est surtout que je ne les regarde pas. Bref, pour moi, naturisme = gens à poils rigolards. Avril ou mai, Anna, Anaïs et moi décidons de nous offrir une semaine de plongée avec l’UCPA et nous élisons le centre de l’Ile du Levant. Oh mais dis donc, c’est une … Continuer de lire J’ai testé pour vous : la plage nudiste

Un nouvel ordre pour une nouvelle vie

Ou comment recycler un titre d’émission que je n’ai jamais vraiment regardé (je sais plus si c’est dans cette émission qu’il y a la Brésilienne tyrannique et hystérique qui hurle tout le temps). Dans la liste de mes défauts, apparaît à peu près en tête « désordonnée ». En dit, c’est pas tellement que je sois désordonnée, c’est que l’ordre ne m’intéresse que peu. Pour vous expliquer, moi, je supporte pas trop que les choses traînent par terre donc j’empile tout. Là de suite, ça va mieux. Enfin pour moi et tant que je dois pas trop chercher un truc que j’ai … Continuer de lire Un nouvel ordre pour une nouvelle vie

Ce garçon que j’ai croisé trois fois

J’ai un travers, une perversion. Un truc sympa et nocif pour personne, peut-être légèrement préoccupant pour ma santé mentale mais on n’est pas à ça près. Bref, j’aime imaginer que ma vie est un roman rocambolesque. Vertu première : ça stimule mon imagination. Vertu deuxième : je crois en une happy end. Souvenez-vous, lors de mon marasme, je m’étais dit « ça ferait un bon début de comédie romantique, ta vie qui s’effondre et hop à la fin, tu trouves l’amour et un boulot ultra wouah et tu embrasse l’homme de ta vie en riant sous la pluie« . En vrai, je … Continuer de lire Ce garçon que j’ai croisé trois fois

Où le malheur est une donnée relative

Si je devais me définir avec une carte de tarot (pourquoi pas ?), je choisirais la roue de la fortune tant ma vie ressemble à une sitcom avec moult rebondissements. Si je suis souvent victime d’une poisse peu commune, j’ai parfois aussi droit à quelques coups de chance insensés qui contrebalancent. La roue tourne. On débattra un autre jour de l’existence réelle de la chance ou de la malchance, c’est pas le sujet du jour. En ce moment, je me dirais au centre d’une double rotation : il m’arrive des trucs hyper cool et d’autres franchement pénibles. Le verre est … Continuer de lire Où le malheur est une donnée relative