2014, année où tu oses

Un an pour la trouver celle-là, je suis une merde.

Voici, comme chaque année, mon petit exercice teinté d’autoflagellation préféré : le bilan de l’année. Aaaaaah, alors, 2014, assieds-toi, prends un verre d’eau, voyons un peu ce que tu as donné. De prime abord, autant te le dire de suite : tu as cartonné.

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2014 a été une année assez intense, je dois l’avouer, mon corps a pas mal morflé entre coups de stress et nuits grises (semi nuits blanches), vie privée un peu régulièrement mise entre parenthèse, abandon de toute activité extraprofessionnelle régulière. Heureusement, sur le côté sport, j’ai été pas mal régulière jusque vers octobre, idem pour la nourriture, j’ai eu de grandes phases de bien manger (mais aussi des phases malbouffe terribles, avouons le). Ma santé physique a été légèrement sacrifiée sur le temple de ma vie professionnelle j’avoue. Mais ça paye, pour le moment.

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Car 2014 sera l’année de la réussite professionnelle. Surtout sur la fin. En fait, pour vous raconter un peu, dans mon dernier taf, y a eu une partie “Nina se défonce et tout le monde applaudit” puis la phase “Nina se défonce mais elle est l’enfant mal aimée enfermée dans son placard et seuls les clients et commerciaux applaudissent mais c’est pas eux qui la managent”. Donc comme toute enfant mal aimée, j’ai planifié ma fugue (métaphore bien boîteuse mais laissez-moi vivre ma vie). D’abord, j’ai agi sous couvert, préparant méticuleusement mon baluchon. Rajout de contacts sur LinkedIn, lancement de réseaux sociaux pro où je montrais que j’étais informée, préparation d’un blog marketing (mort né… enfin, à ce niveau, c’est même mort foetus)… Entretiens. D’abord discrètement puis au fur et à mesure de ma placardisation, de plus en plus assumé. Jusqu’à ce que je prenne des pauses déj de 3h sans rien justifier. Et sans que ça ne semble déranger qui que ce soit, d’ailleurs. De toute façon, la boîte allait mal, un licenciement économique se dessinait, je voulais en être, fallait prouver ma motivation… à me barrer. Puis j’ai rencontré cet homme. Au début, je lui ai dit non mais il a insisté alors on s’est vus, on s’est parlés, on s’est compris. Il m’a présenté son chef qui m’a vue, qui m’a parlée, qui m’a comprise. Hélas, j’étais trop chère. Sauf que son meilleur ami était mon DG qui venait lui-même de démissionner (ma boîte, c’était le Titanic mais le moment précis de la scène de panique où tout le monde veut monter dans le bateau de sauvetage, voyez ?). Et celui-ci me fit un joli cadeau “Nina ? Tu la prends sans négocier ce qu’elle a demandé, elle les vaut.”. A l’arrivée, j’ai réussi à partir avec un joli chèque, sans période de préavis tout en ayant déja signé ailleurs pour le salaire que je voulais. 2014, l’année où j’ai réussi à la jouer très fine.

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Depuis, je suis une Autre. Après un mois à m’ennuyer un peu, je suis devenue la Reine de la “social intelligence”, poste gentiment inventé par mon chef, un peu, dont je n’avais pas forcément bien pigé le contenu car je croyais être boss des études sur le social (mon rêve), je suis surtout boss de la stratégie sociale (un peu mon rêve finalement). Alors parfois, j’en chie, oui, mais pour le moment, tout le monde me trouve super, j’en ai définitivement terminé avec mon syndrome de l’Imposteur. Level professionnel : I won.

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Ensuite, 2014 a été l’année des voyages et ça, c’était un gros point positif aussi : Maldives, Barcelone, Oman, Lacanau, Tunisie, Belfast, Lisbonne. De super voyages qui m’ont quand même coûté un peu chers en conneries diverses et variées : appareil photo Canon volé à Barcelone, combinaison de plongée cassée à Oman (pas très grave, suffit que je remplace la fermeture, ça me coûtera une cinquantaine d’euros), ordinateur de plongée cassé en Tunisie, écharpe semée à Lisbonne (mais j’en ai rachetée une autre depuis). 2014, année de la découverte mais un peu année du boulet aussi. Pour 2015, j’ai déjà de nombreux projets de voyage, va juste falloir que je règle ce côté casse-tout et poissarde, ça commence à me fatiguer.

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Côté relations personnelles, il faut que je m’investisse plus dans mes relations amicales, que je sois plus disponible (et donc moins au boulot) et que je sois plus à l’origine des pots entre potes, je laisse trop l’initiative aux autres. Côté amour, j’ai quand même eu une jolie histoire cette année même si c’était plus celle de 2 potes qui jouent au couple mais on a bien rigolé et notre petit périple en Tunisie (UCPA, on a certes fait plus romantique) reste un excellent souvenir pour moi. D’autres petites histoires, aussi, celles qui me font me rendre compte que je plais plus que je ne crois. Par contre, je plais de plus en plus aux mecs maqués, ça devient légèrement redondant cette histoire…

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Bref, si je résume, l’année 2014 fut quand même bien sympa. Quelques déconvenues et déconfitures, certes, mais quand on fait le bilan, je m’en sors très haut la main. Je m’en suis presque sortie sans une égratignure (me suis bien vautrée dans l’escalator l’autre jour mais à part un pied bleu, pas de  mal). En 2015, on remet ça (la recherche d’un nouveau job en moins, bien sûr) en une chouille moins intense ?

 

2 réflexions sur “2014, année où tu oses

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