Memento, de Christopher Nolan

Par Bobby 

Pfiou, que le temps passe vite… Je rentre de la gay pride et je me dépêche de vous rédiger un petit quelque chose… Cette semaine, j’ai pu voir en dvd un film dont nous avions parlé en commentaire avec Tatie Diane, Memento. Sur le boîtier, ils ont écrit : film culte. Et je crois qu’ils n’ont pas tout à fait tort. 

 

L’histoire ? Rien de plus simple : un américain beau gosse chercher à venger la mort de sa femme. Là, vous me dites : ok, on a déjà vu ça 200 fois. Et là je vous dis : attendez, j’ai pas fini ! Car le type souffre d’une forme rare d’amnésie, qui le prive de mémoire immédiate… il conserve tous ses vieux souvenirs, d’avant son accident, mais ne se souvient plus de rien au bout de 10 minutes… Bon, déjà, pas facile à mettre en scène. D’autant que le type, afin de s’en sortir un minimum, est obligé de prendre plein de notes en permanences,
de faire des photos des gens qu’ils rencontrent, et même (c’est américain, je rappelle…) de se tatouer sur le corps les infos super importantes. La classe suprême (et c’est l’occasion pour nous de mater à loisir le corps de Guy Pearce). En plus, des fois les gens sont des connards et essayent de lui pourrir son enquête, alors il doit reconnaître son écriture sur ses notes, sinon… ben sinon il se plante complètement…

Ensuite, et c’est là tout l’intérêt du film, le film se déroule à l’envers… On commence par la dernière séquence, et on remonte ainsi jusqu’à la première. Et, histoire de compliquer encore plus les choses, les séquences sont entrecoupées de flash-backs en noir et blanc, qui constituent une histoire parallèle un peu hachée, et qui, au final, vient éclairer l’intrigue principale. 
Bref, vous l’aurez compris, le principal intérêt du film, c’est une prouesse scénaristique indéniable. Pour le regarder, il faut être à son maximum de concentration, car si on loupe ne serait-ce que 20 secondes, paf, on est complètement largué. Avis aux amateurs d’énigmes filmiques… 

PS : pour nous amis les mâles hétéros, vous pouvez aussi profiter de l’image de la belle Carie-Anne Moss, excellent personnage secondaire… Rappelez-vous, elle joue la ténébreuse Trinity dans Matrix !

4 réflexions sur “Memento, de Christopher Nolan

  1. Comme le dit Bobby la bidouille, le plus intéressant dans ce film est la sorte d’énigme scénaristique qui va bien faire travailler vos méninges. En gros, c’est un film où on passe beaucoup plus de temps à en parler qu' »à le regarder. (histoire de s’assurer qu’on a bien compris). Et à la fin, on a jamais compris la même chose que son voisin. Trop fort.

  2. C’est drôle, on m’en parlait dernièrement en me disant la même chose: « tu loupes 20 secondes, tu comprends plus rien » Va vraiment falloir que je le regarde!

  3. MEMENTO est un chef d’œuvre noir qui combine un scénario hallucinant à une mise en scène ciselée au millimètre près. C’est le film qui a lancé la carrière de Christopher Nolan, réalisateur du remake d’INSOMNIA, de BATMAN BEGINS et de DARK KNIGHT.

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