Commando métro

Par Tatiana

Depuis peu je redécouvre les joies des transports en commun. Oh joie immense et transcendantale qui parcourt l’ensemble de mon être. Moi en faire trop ? non jamais.

D’habitude j’ai une sainte horreur des transports en commun, c’est un de mes pires cauchemars. Mais cette fois-ci j’ai décidé de prendre ça comme un jeu. Je passe les ¾ du temps à observer les gens leurs habits comment ils se comportent…Le quart restant j’adopte le même comportement : marche ou crève surtout si t’es devant moi dans les escalators.

 

Les gens dans le métro, même la plus innocente et frêle des jeunes filles, peuvent laisser dominer leur plus bas instinct. Ca peut aller très loin vous savez. Surtout en période de pointe ou de canicule (si c’est les deux ne pas sortir sans son gilet pare balle). Le plus drôle dans les transports en commun c’est de voir comment les gens vont se servir de leur instinct primitif et animal pour survivre et surtout écraser son voisin.

Voila comment ca se passe :

D’abord vous arrivez sur le quai et vous vous placez pile au bon endroit, en face de la sortie ou correspondance. Vous avez pris soin avant de repérer le terrain et les éventuels pièges. Le métro/train/RER arrive et là les gens qui descendent on s’en fiche car sinon on risque de rester sur le quai. Donc on laisse descendre le gros, histoire de pas se faire piétiner, et ensuite on fonce dans le tas. Deuxième étape : tout le monde se regarde d’un air suspect, et surtout guette les places assises. Il n’y en aura pas pour tout le monde donc seuls les plus forts y auront droit. Certains surveillent de manière nonchalante alors que d’autres sont limite sur vos genoux tellement ils veulent être sûrs que si vous vous levez ils auront votre place. Des fois y a même des gens qui me barrent le passage et m’empêche de sortir. Ca c’est le truc qui m’énerve le plus. Du coup votre station arrive. Vous vous êtes préparés mentalement à sortir depuis deux stations déjà. Certains se sont même rapprochés stratégiquement de la cible : les portes du métro. La rame se stoppe et les portes sont à peine entrouvertes que les fauves sont jetés dans l’arène et que le débarquement a lieu devant l’ennemi ébahi qui ne peut même pas s’approcher pour rentrer dans la rame. Maintenant plus rien ne compte, vous êtes seuls dans cette horde et personne ne vous facilitera la tâche, à savoir : emprunter une correspondance. Le flot de la foule vous emmène, parfois même là où vous ne voulez pas aller.  Vous devez maintenir le cap coûte que coûte qu’importe le prix à payer (écraser un ou deux pieds et bousculer une vieille c’est pas la mort après tout). Là aussi vous connaissez le terrain par cœur et vous empruntez tous les raccourcis possibles menant à la liberté. Mais votre moral est plus dur que le diamant : la lutte est dure mais la cause en vaut la peine (et toute peine mérite salaire c’est bien pour ca qu’on nous rembourse la moitié de la carte orange).

Mais le métro c’est aussi les embouteillages dans chaque escalators et sortie. Je crois que les mecs ont pas compris le principe de l’effet entonnoir. C’est absolument insupportable d’attendre en piétinant que la foule se déverse vers l’extérieur. Du coup y a des petits malins qui courent en sortant des rames. Ca me fait toujours un peu peur de voir tous ces gens sortir en courant. On dirait qu’ils fuient quelque chose. En tout cas prendre le métro comme un jeu ca permet de moins subir et mieux vivre les trajets aux heures de pointe. Et puis ca permet de faire aussi son sport de la journée ! Avec ça si je retrouve pas une ligne de déesse moi…

10 réflexions sur “Commando métro

  1. j’habite à la campagne et très souvent on monte à Paris (papa est parisi1). j’aime Paris car il y a pl1 de choses 1terressantes à visiter. pour aller à droite ou à gauche, au début on prenait la voiture . mais les embouteillages et la demie heure pour trouver 1 place de parking ont fait que finalement le métro n’est pas si mal que ça ! aussi la 1ère fois que j’ai pris avec mes parents le métro, j’ai été très surpris effectivement de l’attitude des gens… c’est exactement comme tu le décris tatiana. 1 fois maman s’est retrouver à la station suivante car 1 nana avait forcé le passage, séparant mon petit frère de 2 ans. le « ouiiiiiiiing » traditionnel annonçant le départ s’est fait annoncé. très vite, super maman a sauté dans le métro… ouf !! 1 peu + on perdait mon petit frère … au bout d’1 demie heure, maman nous a rejoignait avec mon petit frère dans 1 café où nous l’attendions tranquillement en sirotant… (moi je me goiffrais d’1 glace pour ne pas changer;) )
    mais il n’y a pas que là que l’attidude me suprend. cette fois ci, j’étais en voiture avec ma mamie (pure parisienne) lorsqu’à 1 moment donné elle met le clignotant à droite (jusque la pas de prob) sans ralentir… 1 autre mamie traverse au même moment (sur 1 passage pieton)
    « attention doddie (c’est le surnom mimi que je lui donne car elle aima pas qu’on l’appelle mamie) tu vas l’écrasé ! freiiiiiiiiiine !!! lui ai-je crié. il était – 1… au lieu de s’1quiété si la mamie n’avait ri1 eu … elle a adopté 1 attitude renversante …  » non mais vous ne pouvez pas regardé avant de traverser la route ! j’ai failli vous renverser moi !  » je l’ai calmé car 1 peu + elle lui collait 1 baffe de surplus… la mamie s’est encore excusé et elle a filé toute penaude… m1ce alors … à la campagne on vous aurait frapper le capot de voiture en vous 1sultant de chauffard à la noix (pour être poli)
    j’ai remarqué qu’aussi que dans les grandes avenues, les pietons accelèrent pour traverser… j’ai compris pourquoi : les automobilistes attendent à la seconde pret le feu vert… tant pis pour le pauvre piéton il n’avait qu’à se dépêcher !
    tout ça pour dire j’aime bi1 Paris mais je suis heureux de retrouver ma paisible campagne !

  2. Fort de ma pratique parisienne, à Montréal en sortant pour un changement, je pars d’un pas décidé et rapide (très réaliste ton article) sauf que là bas, le métro c’est tout petit et au bout de 5 pas j’étais arrivée à ma correspondance, je me suis pas du tout sentie conne!

  3. je m’interroge sur le savoir si il vaut mieux s’énerver dans le metro ou dans la circulation automobile. Je crois que les connards qui roulent en se fichant de gens autour d’eux sont plus néfaste pour la santé mental que les gens stressés dans le metro.
    Certes les parisiens se plaignent continuellement mais franchement ils ont un beau réseau de transport en commun par rapport à ma province.

  4. « Je crois que les connards qui roulent en se fichant de gens autour d’eux sont plus néfaste pour la santé mental que les gens stressés dans le metro »

    Et pour la santé physique aussi. Surtout quand t es motard et que le periph est ton quotidien… Car contrairement à la croyance populaire finir à Garches en réeduc pour apprendre à sa passer de ses jambes n est pas le reve (le destin, à la rigueur…) de tous les motards Franciliens…

    Sinon Tatiana j’ai aussi frequement l occasion d observer les resurgences de notre cerveau reptilien dans les transports en commun. Et bien j’ai decidé de me poser en rupture ! Je laisse tout le monde descendre avant de monter (on ne remplit pas une bouteille pleine, CE1), si je rentre dans les premiers je reste debout pres des barres et refuse de rentrer dans la course au strapontin et je ne prends pas les escalators mais les escaliers.

    Pour finir, dans un exces de snobisme, je refuse de monter dans certaines rames, quand je les considere trop pleines pour moi. Je prefere arriver en retard mais serein qu a l heure et broyé. Et surtout j aime à penser que j ai encore un semblant de pouvoir de decision sur mon sort dans ces transports à bestiaux.

  5. hehe jolie description du métro en effet. J’aime bien me poser dans le métro et lire mon bouquin tranquillement, ce qui peut s’avérer impossible quand on passe en mode « boite de sardine » serrés les uns cotnre les autres. Néanmoins j’ai pris l’habitude de faire 4 choses :
    – tout d’abord je ne cherche jamais de palce assise. je suis très bien debout accroché à ma barre de métal graisseuse et brillante et pour peu, histoire de déstresser tous ces parisiens qui font grises mines, je me lancerais dans un strip tease façon Chippendale de cabaret.
    – Ensuite c’est con mais j’essaie de pas faire la gueule. Tout le monde la fait déjà très bien sans que j’en rajoute une couche. Alors je m’effroce d’avoir un visage naturel afichantun léger sourire.
    – Lorsque je sors du métro, uil y a cette petite marche qui me sépare du quai. Et ben je saute à pieds joint ou à cloche pied, comme un gamin dans une flaque d’eau. Ca m’amuse beaucoup.
    – Dernière chose et là je parle de tes fameux escalators Tatiana, Mais quand je vois la foule de moutons qui se pressent devant un unique escalator et qui attendent comme des ploucs de pouvoir monter un étage dans se fatiguer, je rigole doucement. Moi je n’hésite pas, je prend toujours les escaliers, montant les marches deux par deux. J’arrive bien plus rapidement en haut dans la mesure ou beaucoup moins de monde les empruntent.

    Il est cependant vrai que le métro reste une vitrine amusante pour observer les gens, les habits, les visages, les tics … c’est rigolo le métro 🙂

  6. Tatiana, j’te surkiffe !! C’est un artiqueul que je comptais ecrire mais tu m’as devancé avc style et panache !! MERCI, c’est grave bien et terriblement bien vu !

    Des bidoux
    (mais ça c’est pour rendre jalouse nina…)

  7. bon apparemment j’ai bien su décrire l’ambiance générale car tout le monde s’y retrouve. Ca me fait plaisir.

    TYTY > moi les escalators je les monte aussi deux par deux doncje vais encore plus vite héhé.

    LUCAS > fais gaffe si tu continue à me kiffer autant tu va finir par tombé amoureux 🙂 (la aussi c’est pour rendre jalouse Nina)

  8. Moi, le métro, je le vis bien tant qu’on m’emmerde pas. En gros, toute personne se mettant sur mon trajet et m’empêche de marcher à mon rythme se prend en pensée un « tu le bouges ton gros cul?? ». Y compris les anorexiques. Ce qui m’horripile le plus, ce sont ceux qui restent en plein milieu de l’escalator et empêchent les autres de passer. Si tout le monde faisait des efforts, on vivrait tous mieux l’aventure métro.

    Sinon, je suis pareille en voiture, j’ai pesté après un vieux, le priant de se « magner le cul » ce matin (à grand renfort de « putaaaaaain!!! »

  9. Pour survivre, une seule solution quand on est une frêl jeune fille : porter des docs marteen’s qui montent bien haut.
    Ca impose de suite le respect, on me marche plus dessus !!!
    ( ET tant pis si je porte une mini petite robe, m’en fous, je mets mes docs, c’est de la survie )

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