Delirium tremens

Bon, j’avais commencé un article qui se voulait (à peu près) intelligent mais force est de constater que je suis toujours malade et fiévreuse et que j’arrive pas bien à aligner les
mots et les idées de façon cohérente sans fautes. Alors du coup, je vais faire un article sur mes délires fiévreux.

 

Petite, j’étais à peu près tout le temps malade, un 40° tous les 15 jours, selon la légende. Bien sûr, je me souviens pas de tous mes délires. Je m’en souviens de 2 en fait. Le
1er, j’étais en 2nde, j’avais de la fièvre et dans ma tête, j’arrêtais pas de convertir les chiffres français en italien. Sauf que je traduisais toujours le 14. Quatorze, quatordici, quatorze, quatordici…Bref, ça m’éclatait. Une autre fois, en 1ère, j’étais vraiment pas bien, je dormais au rez-de-chaussée dans la chambre d’amis tellement j’étais KO (ma chambre est à l’étage) et donc, mon allergie pour l’aspirine se déclare. Me voilà donc pleine d’eczema sur la tronche mais moi à moitié comateuse, moi n’avoir rien vu. Ma mère arrive à un moment,
me regarde et part en criant. Ben, sur le coup, j’ai sincèrement pensé « ça y est, je suis morte ». Mais comme j’ai bougé, j’ai compris que non.

 

Bon, je me rappelle rarement de mes délires fiévreux donc là, je vous raconte les derniers puisque je m’en souviens encore. En fait, tout a commencé mercredi, j’aurais dû
comprendre qu’il y avait comme un souci. Je rentre du taf et décide de m’accorder une sieste post job. Je m’endors donc joyeusement et là, c’est parti pour un rêve. Au départ, y a un pot à mon bureau mais en fait, c’est l’entreprise voisine mais on peut quand même y participer, y a du champagne rose et tout, tout ça pour un stagiaire qui finit son stage, plutôt sympa. De là, je pars récupérer un papier dans le bureau parisien de mon père ( ?) avec Vicky, on gare la voiture sur le balcon. Je récupère le papier et quand on sort, je vois un nuage de poussière qui fonce droit sur nous donc je dis à Vicky de vite se baisser, on s’accroche chacune à une fenêtre. Y a un gros souffle qui dure longtemps, une vieille dame passe et bougonne. Quand l’explosion est finie, je dis à Vicky d’appeler vite sa famille avant que le réseau ne soit saturé. Oui, j’ai de l’expérience en explosion, AZF rules. Bon, là, y a une ninja cagoulée qui débarque et me tue pour me piquer mon portable mais comme je trouve que ça craint de mourir comme ça, on en revient à « appelle tes parents ». En attendant, je laisse la voiture sur le balcon et je prends une mobylette pour rentrer chez moi car j’ai vu que le quartier qui a explosé est juste à côté de ma banlieue. Je prends le périph, je me retrouve des fois à contre sens et j’arrive chez ma sœur qui n’est pas là car en province mais ma mère et Anthony sont là donc je veux à tout prix rentrer chez moi pour voir si tout va bien, suis inquiète pour Kenya. On part donc à pied de chez Anthony et
Alice avec le jeune homme, ma mère et deux amis à lui. On passe devant la Poste où toutes les vitres ont volé, les potes d’Anthony veulent s’y arrêter donc je pète les plombs et je rentre vite chez moi. J’habite dans une espèce de maison, la porte du jardin est grande ouverte mais Kenya ne s’est pas échappée, elle se nettoie sur le rebord de l’évier et personne n’est rien venu me voler. Merci.

 Autre délire, cet après-midi. Pas bien, je décide d’aller m’allonger devant la télé sur le canapé. Et là, je pars très vite dans un cycle de pensées incohérentes dont une qui me

tient éveillée. Un slogan que je trouve génial : « la tomate, ça tumate ». C’est génial. Bon, dans ma tite tête, je commence à être consciente que le verbe tumater n’existe pas donc
j’essaie avec le passé simple, vous tumâtes. A présent, je réalise pleinement que ce verbe n’existe pas et je n’ai aucune idée de ce que je voulais dire avec ce verbe là.

 Alors voilà, là, j’ai bobo la tête, je me sens crasseuse, y a Eve Angeli à la télé alors vous comprendrez pourquoi je ne peux pas prétendre écrire un article un poil intelligent et

argumenté.

13 réflexions sur “Delirium tremens

  1. Repeter les choses sans cesse pendant la fièvre… classique, mais c’est qu’on a une sacrée fièvre ! Quand on commence à se répeter je vais / veux crever…là ça craint. (vécu)

  2. Je n’ai pas pu empêcher une joyeuse explosion (Phone your parents) de rire au slogan « La Tomate, ça tumate »! Ouais… faut bien l’avouer. La prochaine fois? « La courgette, ça fourchette »?

  3. Appelle Amora, et si tu vois un jour, sur tous les pots de Ketchup « la tomate, ca tumate! »(juste au dessus de manger Tue ou fais grossir!), tu auras trouvée une idée génialissime…

  4. Ah, ouai, la tomate, ça tumate ! C’est génial comme concept, ça déchire tout, écrit à une agence de pub pour leur proposer !!!!

    Nan, c’est pas bien de se moquer d’une malade ^-^
    Bon rétablissement.

  5. Votre blog est une bouffée d’air frais, ouhou ça fait plaisir merci pour le ptit moment de détente 🙂

    On en rit encore derrière l’écran, heureusement que je suis pas seule ou sinon j’aurais encore peur d’être une dinde qui rit toute seule !!

  6. je viens d’arreter toute seule l’alcoll…et j’ai des rèves affreux que sur mon passé…cela me met dans un drole d’état la journée nepouvant faire face à mes obligations…puis je avoir des témoignages..de parcours de ce style …je me suis peut-etre trompé de site …tant pis…je ne suis plus à çà près

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