Le sidaction

Le dimanche, en général, je vous gratifie d’un petit article léger mais là, je me suis dit qu’il valait mieux faire un article utile en adéquation avec l’actualité. J’aurais pu vous parler du CPE, des grèves de la SNCF dont j’ai été victime mais non… Je ferai de la politique à un autre moment, peut-être. Aujourd’hui, je veux vous parler du sidaction et, donc, du sida.


Je me souviens de la première fois que j’ai entendu parler du Sida, j’étais toute petite, je jouais avec mes cousins et on se battait pour savoir lequel de nos personnages aurait la maladie la plus grave et un de mes cousins dit : « moi, j’ai le SIDA ! » mais son frère lui répond : « mais non, on en guérit pas, tu vas mourir. » Moi, je les regarde avec des yeux ronds : le quoi ?

Je suis ce qu’on appelle la génération SIDA, la génération sacrifiée (et la génération Mitterrand aussi mais ça n’a rien à voir). Je savais même pas comment marchait un zizi que je savais déjà qu’il fallait que je mette dessus un préservatif. Mon adolescence a été bercée par des slogans : « l’été sera chaud, sortez couverts ». J’avoue que j’étais tellement coui-couille à cette époque là que je comprenais rien au slogan. Après, nous avons eu les préservatifs à un franc, avec une pub marrante avec des capotes qui tournaient avec la pièce de 1 francs, sur le « mon manège à moi » version Daho. On est la génération « capote sur l’obélisque », l’arrivée du petit ruban rouge. Je me souviens, ado, ma mère nous en avait acheté un, à ma sœur et à moi, que nous étions fières de porter. Nous étions la génération « nuit du zapping au profit du sidaction ».

 

Mais pendant quelques années, y a eu un essoufflement : plus d’émissions, plus de CD, le ruban rouge porté sur certaines personnalités engagées ne représentait plus rien. Les
capotes ne coûtent plus un franc, personne ne nous explique que la trithérapie n’est pas un remède, juste une façon de prolonger la vie d’un séropositif… Et encore, faut voir comment. Oui, la trithérapie, c’est pas comme prendre la pilule, c’est très violent, ça vous fait vomir, ça vous détruit tout… Comme la chimio, c’est très agressif pour le corps. La première personne qui m’en a parlé, c’est la doctoresse qui m’a fait un test du SIDA. En gros, elle me prend mon sang et m’explique que la trithérapie ne soigne pas du tout le sida. Bon, je le savais, je suis pas tombée des nues mais je me dis que tout le monde n’est pas dans mon cas et quand on fait le test, c’est un peu tard pour nous le dire…

Parce que si j’ai fait un test, c’est que j’ai eu un comportement à risque, j’en suis pas fière surtout qu’on m’a bien fait la leçon quand j’étais jeune. Mais nous avons tous des comportements à risque. Quand je vois mon propre comportement alors que j’ai été bien informée, je frémis pour les jeunes qui ne savent même plus comment on attrape le Sida. L’autre jour, j’écoutais le Mouv’, un buzz consacré sur le sida, un gars expliquait qu’il était parti faire de l’information dans des facs et des écoles de commerce et il avait entendu tout et n’importe quoi, notamment un élève d’école de commerce lui dire sans rire que le Sida s’attrapait aussi par la salive. C’est dingue ! Là, je pense à Clémentine Célarié qui avait roulé une pelle à un séropositif pour montrer que ça ne risquait rien : oublié, tout ça est oublié.
 

Hier, je lisais sur le blog de Julien Lem que les médias ne couvraient plus vraiment le sujet car ce n’est pas vendeur. En effet, c’était quand la dernière fois que le SIDA a fait la une des magazines ? Quand une actrice a révélé sa séropositivité. Et voilà, le sida devient désormais un sujet people, c’est franchement pas rassurant ! Surtout que j’ai l’impression que le sida devient de plus en plus une maladie des années 80 donc les ados d’aujourd’hui ne se sentent plus concernés. Un peu comme la syphilis, une vieille maladie désuète qui n’existe presque plus… C’est ça, oui ! Enfin, si aujourd’hui des gens croient que le SIDA ça se guérit ou ça s’attrape par la salive, c’est bien qu’il y a un déficit d’information énorme, personne ne s’en soucie donc ?

 

Le problème, je crois, aujourd’hui, c’est que le sida est typiquement une maladie qui « n’arrive qu’aux autres », à ceux qui ont une vie sexuelle déviante, aux drogués, aux homos. Mais pas à moi, adorable hétéro qui ne fréquente que des gentils garçons. Foutaises ! Quand on me voit, impossible de savoir si je suis saine ou pas. Oui, j’ai l’air d’une fille sérieuse et j’utilise des capotes mais il m’est déjà arrivé de constater après l’acte que la capote qui décorait le pénis de mon partenaire était tout déchiré, il m’est déjà arrivé d’avaler du sperme… Une fois, un de mes partenaires très occasionnels a tenté de me brouetter sans capote, il est entré sans capuchon… Et il est ressorti tout aussi vite. Connaissant le passif sexuel de ce mec, je savais que j’étais loin d’être la première à passer entre ses mains et que la capote, c’était pas son truc. Mais j’aurais pu aussi bien me laisser faire. Tout le monde n’a pas le courage de dire non… D’ailleurs, plus jeune, je ne l’ai pas eu, avec Pierre le pervers, comme quoi…

Le sida n’existe pas qu’en Afrique. Ca existe chez nous aussi et, en plus, c’est en recrudescence. Hé oui, à force d’oublier de se protéger, le sida revient en force et ça risque
de ne pas s’améliorer. Sur des sites de rencontre gay, Gauthier m’a montré des jeunes hommes se déclarant séropositifs et refusant de porter une capote. Véridique, je l’ai vu de mes yeux vus. Certains diront : « bah, s’ils couchent avec d’autres séropositifs… » Mais le sida est un virus particulièrement vicieux, il n’y a pas un virus type mais plusieurs : coucher entre séropositif comporte des risques aussi. Mais bon, ça, personne ne le sait, il n’y a plus d’information.

 

Il y a-t-il plus de population à risque que d’autre ? Je suppose, oui, mais je n’aime pas trop penser en ces termes-là. En effet, ce n’est pas parce qu’on ne fait pas partie de ces populations plus à risques qu’on n’en prend pas, de risques. De toute façon, y a pas de secret, le sida, il n’y a qu’une façon de ne pas l’avoir, c’est d’utiliser des préservatifs. Je crois qu’on ne le dira jamais assez…

50 réflexions sur “Le sidaction

  1. et bien deuz!!!
    Je suis tout à fait d’accord le sida devient dans les esprit une maladie de moins en moins grave! J’ai entendu hier que de plus en plus de jeunes de 16-20 ans étaient touchés!!! Je trouve ça effarant! Mais il est vrai que depuis quelques années la prévention faiblit…malheureusement!
    Je me souviens très bien du cours de bio en 4ème le prof nous montrant comment mettre un préservatif, et bien ces initiaves sont nettement en baisse dans les établissement!
    Pourtant le risque est réel…je me souviens aussi très bien de l’ouverture de la lettre, avec cette petite peur de voir autre chose que zéronégatif …et pourtant je n’avais normalement rien à craindre…
    Alors oui sortons couverts!!!

  2. deuz ? Autant ca m’énerve que l’on nous bassine avec ca pendant seulement 3 jours, mais quand je me rend compte du peu d’informations dans mon entourage, je me dis que c’est pas plus mal …

  3. Moi aussi j’ai fais un test de dépistage et j’ai eu bien le trouille! Nous sommes tous concerné par cette maladie, ce n’est pas reservée à une classe sociale ou à une CSP ou à tel ou tel sexe! Il faut que ne prenions tous conscience de ça mais les mentalités ne sont pas toujours évidentes à changer et l’information ne passe pas toujours bien. J’ai pu le constater quand j’ai fais un stage auprès de toxicos. Je me suis vu expliquer à certains qu’ils pouvaient échanger leur seringue usagé contre un kit d’injection tout beau, tout neuf et gratuit à la pharmacie. Je me suis alors dit que les infos ne passaient pas et que nous devons (en tout cas dans mon boulot) jouer un rôle important de prévention. C’est aussi par là que ca passe à mon sens.

  4. Mais je t’en prie ;p. Je pense aussi que nous avons tous un rôle de prévention à jouer, je parle de mon boulot car c’est quelque chose que je connais et je sais à quel niveau je vais pouvoir agir. Mais effectivement, tous à notre manière pouvons agir même si ce sont des initiatives minimes. Le principal, je pense, c’est d’en parler.

  5. Hello !
    Ton article m’a beaucoup touchée… Je suis tombée plusieurs fois sur des garçons apparemment « biens sous tous rapports » et qui insistaient lourdement pour se passer de capote. Rien de pire que de devoir faire du chantage pour les faire changer d’avis… Ca casse tout, l’ambiance et la confiance.
    Sinon ça fait un bout de temps que j’essaie de me motiver pour aller faire un test, pas si facile que ça ! Je vais devoir prendre mon courage à deux mains bientôt.

  6. Bravo Nina pour cette charge !

    Je pense que les vingtenaires peuvent jouer un rôle important dans la prévention car ils sont souvent les premiers interlocuteurs des ados. (On sait déjà que pour les filles le premier rapport est un des plus exposés à la transmission.)

    Les vingtenaires ont la vie devant eux, beaucoup de vie, et ne sont pas prêts à la vendre au rabais. C’est une femme de 25 ans qui m’a sorti la tête du sable, il n’y a pas très longtemps, et même si ce jour là elle a quand même couru un risque (calculé), rien n’a plus été comme avant.

    Comme tu l’as dit, il n’y a qu’une manière de se protéger – en dehors d’une relation exclusive avec quelqu’un de fiable sur le long terme – et j’ajouterai qu’il y a mille manières de jouir ensemble sans prendre de risque. Mais (c’est important) je pense que peu de jeunes hommes peuvent éprouver une pleine satisfaction dans des jeux érotiques sans contact à risque, il ont souvent envie de tricher, comme tu l’as raconté, une envie qui peut devenir plus forte que la prudence. Donc la capote plus que jamais…

  7. > Sinon ça fait un bout de temps que j’essaie de me motiver
    > pour aller faire un test, pas si facile que ça ! Je vais devoir
    > prendre mon courage à deux mains bientôt.

    Le plus simple est de se le programmer à des dates fixes, et de le faire même si on s’est toujours protégé. Ça devient de la pure routine. Ce n’est que la première fois qu’on a le cœur qui bat très fort en allant chercher le résultat. Moi, chaque fois que j’y retourne je me dis que les plus belles femmes de la terre vont me tomber dans les bras en voyant mon « permis de chasse ». Et ça marche 😉

  8. Je pense que tu en parle bien plus que tu ne le penses! Regarde ce blog! Combien de personnes vont venir dessus et lire ton article? Si dans le lot certaines apprennent des choses et d’autres ont une prise de conscience hé ben c’est gagné! Pour moi tu participes à la prévention avec comme outil internet et en ce moment, je ne pense pas me tromper en disant que c’est le média le plus utilisé.

  9. Je crois que je vais plutôt suivre le conseil de Julien. Ca fait un bail que je me dis que je le ferai quand j’aurai l’occasion de le « faire à deux », mais ça fait tout aussi longtemps que je n’ai pas eu de relation assez longue pour le faire (3 mois, sinon c’est pas valable !). Donc c’est parti, je vais me prendre en main et prendre rendez-vous, toute seule comme une grande !
    Les endroits où on peut le faire gratuitement, c’est pas trop glauque ? J’ai pas spécialement envie d’aller chez un médecin que je ne connais pas pour avoir une prescription…

  10. Normalement pour le dépistage on a la possibilité d’aller à l’hôpital pour des analyses gratuites. Et il me semble que ca fonctionne dans tous les hôpitaux. A vérifier!

  11. Moi j’ai fais un test car lors d’une colo avec des adultes handicapés, y en a un qui s’est gravement coupé à la main. J’étais assistante sanitaire donc je lui ai prodigué les soins nécéssaire.Bien sur j’avais des gants mais il pissait tellement le sang et il s’agitait tellement que j’en ai pris de partout et notamment sur une plaie non cicatrisée. Quand nous sommes arrivée aux urgences l’infirmière m’a fortement conseillée de passer le test. J’y suis allée dès mon retour et j’ai flippé a mort!
    Donc, moi aussi je vais continué à en parler et j’encourage tout le monde à le faire.

  12. >Ben, je crois aussi, mais l’hôpital de ma ville ne semble même pas avoir d’urgences alors je sais pas…
    Hé ben écoute…heu…Le planning familial me semble une bonne idée pour les renseignement! ;p
    Je suis tout de même étonnée si ca ne se fait pas dans tous les hôpitaux.

  13. LE SIDA, MALADIE DE L’ÂME

    A mes éventuels détracteurs,

    Faites l’effort inhabituel de ne pas détourner les yeux de ce texte, de le lire jusqu’au bout, aussi vomitif soit-il pour votre sensibilité allergique aux propos prenant des apparences trop vénéneuses. Ayez cet héroïsme qui n’est ni de droite ni de gauche mais qui est simplement vertical.

    Certes je ne dis pas que je suis un être donnant aux premiers abords l’impression d’être bon et altruiste. Je dis simplement que j’ose émettre le fruit de mes réflexions, outrancières mais sincères. Je ne m’appelle pas Marcel Dupont, je m’appelle Raphaël Zacharie de Izarra. Je ne suis ni de droite ni de gauche, je suis Izarrien.

    J’ai conscience de déplaire avec ce texte sur le SIDA qui n’a cependant pas la prétention d’être l’émanation la plus pure de la « Vérité Universelle », mais plus modestement d’être l’écho sans compromis de ma réflexion que j’estime encore assez pertinente et saine pour pouvoir publiquement l’exprimer sans que j’aie à en rougir.

    Raphaël Zacharie de Izarra

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    POUR LE DROIT D’EMETTRE UNE PENSEE DIFFERENTE, QUI N’EST PAS INTOLERANCE NI HOMOPHOBIE POUR AUTANT

    Je ne me suis personnellement jamais senti concerné ni par le SIDA ni par les dangers de la drogue ni par les accidents de la route le samedi soir après minuit.

    Le SIDA dans nos pays riches est inadmissible car nous sommes trop civilisés pour mourir d’autres maladies que celles, plus traditionnelles, produites par l’obésité, l’excès de confort, de viande, de corps gras, de léthargie physique, morale et mentale. Ces maladies cardiaques, spirituelles ou hépatiques contractées au cours d’une vie d’habitudes honnêtes d’occidental moyen sont beaucoup plus acceptables que l’exotique SIDA qui lui tue sournoisement depuis les toilettes de discothèques, depuis les sordides bakrooms, depuis les emblématiques ghettos de sodomites, et surtout depuis les soirées « amicales » entre étudiants…

    Le SIDA a été le révélateur de nos bassesses, de nos moeurs d’occidentaux dégénérés. Avec cette maladie nos dépravations privées ont été mises sur la place publique.

    Je n’ai jamais donné le moindre sou pour aider à lutter contre le SIDA. Je n’en suis ni fier ni honteux. Je ne me sens personnellement pas concerné, voilà tout. On nous dit qu’il faut aider la recherche parce que cette maladie peut frapper n’importe lequel d’entre nous. C’est la raison que les organisateurs de soirées charitables avancent pour susciter le don des citoyens. Hé bien moi je ne me sens pas concerné à titre individuel, je ne donne par conséquent pas d’argent pour la recherche contre le SIDA puisque le critère mis en avant est l’identification de l’homme de la rue aux malades du SIDA.

    Il se trouve que je ne suis pas un « homme de la rue ». Mais un honnête homme, un bel esprit, une âme d’exception.

    Ai-je encore le droit dans cette démocratie où la part belle est faite aux plus insignifiantes, aux plus éhontées minorités, de me différencier par mes qualités et non par ma médiocrité, comme c’est le cas chez mes contemporains soucieux d’être acceptés à travers leurs déchéances étalées sans pudeur ? Puis-je encore être ultra minoritaire dans mes hauteurs ? Ou aurait-il mieux valu que je sois un sodomite patenté pour être unanimement reconnu dans ma différence ?

    A l’image des bougres fréquentant les bakrooms du Marais, de Carpentras ou de Trifouillis-les-Oies revendiquant leur droit à se donner du plaisir entre pédérastes, je revendique la beauté de mon esprit, la grandeur de mon âme, la qualité de mon être. Là où le vulgaire sodomite est applaudi pour son courage d’avouer avec une particulière fierté l’involontaire différence sexuelle héritée de par sa naissance, moi je suis hué, conspué, raillé, voire taxé de « facho » parce que j’ai l’audace de dire que par acquis, par choix j’aime la Vertu, la Beauté, la Lumière. Tolérance à deux vitesses : les dénaturés et obsédés sexuels innés sont dans notre société mieux admis, reconnus, applaudis que les défenseurs de valeurs plus éthéréennes guidés par l’éclat de leurs esprit et non par l’instinct de leur chair.

    Paradoxe : lorsqu’une minorité revendique des bassesses, elles est saluée. Lorsque une majorité met en avant des valeurs traditionnelles, elle est dénigrée. Dans ce second cas, le plus grand nombre ne fait pas loi dans notre étrange démocratie de jouisseurs et de ruminants en tous genres… Moi qui croyais naïvement que la démocratie c’était la loi du plus grand nombre, à l’image du vote où les 51 pour cent de OUI avaient nécessairement raison face aux 49 pour cent de NON… Je constate que la démocratie n’est en fait pas la loi du plus grand nombre, ou à défaut la loi du plus vertueux, du plus éclairé, du plus sage, mais tout simplement la loi du plus sot, du plus lénifiant, du plus pervers.

    Ou même, comble du comble, la loi du plus petit nombre.

    Petit nombre de grandes et belles âmes, en compensation ? Non. De préférence une minorité de corrompus, de dévoyés, de petits esprits.

    Ainsi de nos jours il est interdit d’être NORMAL et de le revendiquer avec fierté et soulagement. Le terme NORMAL est devenu politiquement incorrect. Pour prendre un exemple concret et quotidien, devant les handicapés physiques ou mentaux les bien-portants n’osent plus se définir eux-mêmes plus comme des gens NORMAUX.

    Il y a peu de temps encore il fallait remplacer le mot NORMAL par le mot VALIDE, moins offensant pour le handicapé qui se sentait alors rejeté, déconsidéré, nié dans sa triste différence. Le terme VALIDE était pourtant édulcoré, hypocrite, frileux à souhait, bref socialement assez correct pour être accepté à la fois par les malades et les bien-portants, aussi décérébrés les uns que les autres… Mais cela n’a pas suffit pour endormir encore plus nos cervelles déjà bien ramollies.

    La sottise a donc progressé d’un cran : le terme VALIDE, voyez-vous c’est déjà dépassé. Aujourd’hui même le mot VALIDE doit être pris avec des pincettes supplémentaires. Des pincettes pour prendre d’autres pincettes, en somme.

    A présent il est beaucoup plus correct, lorsque l’on n’est atteint d’aucune tare physique ou mentale, de se définir en des termes de plus en plus « courtois » : les gens VALIDES d’hier sont devenus des gens « DITS VALIDES ».

    Quand s’arrêtera la bêtise ambiante ? Décidément, le SIDA est une vraie maladie de l’homme, une maladie dans tous les sens du terme.

    Je ne fustige nullement les faiblesses humaines en elles-mêmes ici, compréhensibles, mais le vice consistant à glorifier les écarts de conduite, à les étaler publiquement sans pudeur comme si c’étaient des vertus.

    L’essentiel de mon discours se résume à ceci :

    Je reproche aux homosexuels de naissance de s’être donné la peine de naître pour revendiquer leur fierté d’être ce qu’ils sont, tandis que moi je suis fier d’être ce que je suis non par le simple fait de ma naissance, mais par l’effort de mon esprit.

    En cela je revendique le droit d’être respecté pour mon choix de vie et non pour les tares ou privilèges iniques hérités à ma naissance.

    Je ne fais que modestement illustrer le discours de Beaumarchais à travers son fameux Figaro reprochant à son maître d’être simplement né maître et d’en tirer vaine fierté, alors que lui se targuait d’avoir de l’esprit.

    Je n’appréhende pas le SIDA en termes de châtiment divin ou avec des frémissements vengeurs dans ma plume comme certains de mes détracteurs seraient éventuellement tentés de le penser, mais plus modestement comme la banale conséquence du hasard et aussi des comportements inconscients des gens. Je ne dis pas que c’est bien ou que c’est
    mal, je dis que c’est ainsi. Je ne dis pas non plus que c’est bienfait pour les infectés, au contraire je les plains et ne souhaite que leur guérison. Le SIDA tue de manière inique, certes. Mais de tout temps vivre signifie être confronté à la mort, et ce tous les jours. Traverser la rue comporte un certain risque mortel, celui de se faire renverser par un véhicule. Motorisé ou non. La vie comporte un certain nombre de risques ayant pour conséquence de la perdre, et souvent fort bêtement.

    Le SIDA fait mal à nos sociétés sur-protégées car soudain la mort y surgit dans toute sa crudité, se répandant par voie lubrique et non plus par voie gastronomique, suicidaire, routière, alcoolique ou hépatique. En outre c’est une maladie que nous partageons avec les pays pauvres. Le seul point commun funeste que nous ayons avec eux. C’est cela qui nous est si intolérable. Les épidémies étaient encore acceptables dés lors qu’elles étaient traditionnellement cantonnées aux pays sous-développés. De même nous tolérerions beaucoup moins la famine si elle sévissait en Europe.

    Le Sida a également la particularité odieuse de révéler nos comportements inavouables et écarts extra-conjugaux. Ca n’est pas un reproche que je fais, juste un constat, dénué de jugement. Je n’ai pas l’intention d’ailleurs de juger. Je suis plein de compassion pour les malades. Cela ne doit pas m’interdire pour autant d’émettre un son de cloche personnel. Je ne dis pas que le discours ambiant sur le SIDA est bien ou mal. Il est honorable, estimable, respectable.

    Simplement ça n’est pas mon discours.

    J’exige que l’on tolère ma différence. L’on tolère bien, et de manière excessivement complaisante encore, la différence revendiquée, clamée, sur-proclamée des sodomites et autres licencieux de tous bords. Que les tenants d’opinions opposées aux miennes portent sans faillir leur fardeau de contradictions et de vin mêlé d’eau, je porte mon fagot de bois vert de mon côté.

    Je ne suis ni homophobe ni intolérant, bien au contraire. Je suis juste Raphaël Zacharie de Izarra, et c’est ça que l’on me reproche surtout.

    Raphaël Zacharie de Izarra

    raphael.de-izarra@wanadoo.fr
    2, Escalier de la Grande Poterne
    72000 Le Mans
    FRANCE
    Téléphone : 02 43 80 42 98
    Freebox : 08 70 35 86 22

  14. >certains médecins sont assez désagréables quand tu fais ce test, genre tu n’es qu’une dépravée…
    C’est vrai, les regards accusateurs m’ont foutu mal à l’aise je dois l’avouer. J’avais limite honte d’être là alors que je n’étais coupable de rien. Mais bon, j’ose espérer que ca dépend de la personne que nous avons en face de nous. Moi c’était mauvaise pioche!

  15. Il n’y a rien de plus important que la santé.

    J’ai ouvert mon blog car en lisant, à la suite de la journée mondiale du SIDA les abérrations que les jeunes et moins jeunes croient.

    40 millions de personnes dans le monde sont contaminés. 3000 personnes en meurent par jour. 14 000 sont contaminés CHAQUE JOUR.

    On ne guérit pas du SIDA.

    Nous sommes un pays informés, sur informé, de nombreux habitants ne savent même pas que ca existe dans le monde, de nombreux pays n’ont pas accés aux médicaments, les préservatifs c’est pareil.

    Nous on a la chance de l’information, de la protection.

    Le probléme c’est qu’on entend parler du SIDA partout, on tombe je pense dans la banalisation du sujet. Du coup, les jeunes calculent pas.

  16. Moi je le trouve très bien ton article! En tout cas il fait parler et c’est le principal. Note pour plus tard: les lendemains de cuite, aborder des sujets plus légers car esprit peu clair ;p

  17. Ca s’est fait. Le SIDA ca fait des années qu’on en entend partout. Tu as raison on nous parle beaucoup de l’Afrique, forcément, c’est le continent le plus touché.

    Mais t’as raison les émissions sur des sidaïques lambda se font trop rares. On en entend parler, mais on en parle peu.

    Par contre j’ai un probléme avec le com de Raphael et de « l’effort de son esprit », je n’ai pas de tolérance pour ce genre de personne. Je l’aurais dégagé son com.

  18. Moi je soutiens Nina dans son initiative de laisser l’article de notre homme » non hmophobe et tolérant » ( à d’autre, moi je suis mère Thérésa dans ce cas!). Il ne faut pas oublier qu’il y a des gens comme ça et la censure n’est pas la solution. Libre à chacun de lui répondre!

  19. Moi aussi je fais partie de ceux qui voudraient aller faire le test mais qui n’ont pas encore eu le courage … J’ai une question, quand on va chercher les résultats, c’est sous plis cacheté ? ou bien le médecin qui vous les rend est au courant du verdict avant que vous ne l’ayiez lu vous même ?

  20. moi j’avais reçu les résultats par la poste mais mon médecin en avait reçu un double! D’ailleurs c’est prévu, je vais refaire le test! 😉 et oui c’est toujours rassurant de savoir que l’on a rien!

    Pour ce qui est du comm de ce Raphaël, je trouve dommage qu’il soit aussi nombriliste. Il me semble que ce sont ces réactions qui ont amené la situation actuelle. Je m’explique, comme toutes les épidémies, le sida s’est développé au départ dans les populations les plus pauvres (malnutrition, manque d’hygiène… les rende vulnérable). On ne s’inquiète souvent pas assez de ce qui se passe dans ces populations, aussi ne se sentant pas concerné on réagit tard, trop tard.
    Merci Nina de ne pas l’avoir éjecté, il est important de prendre conscience que ce genre de « raisonnement » ( oui je ne suis pas certaine qu’il raisonne, mais bon…)existe encore à l’heure actuelle dans notre société.

  21. Bon si j’ai bien compris, on est plusieurs à vouloir faire le test… Après les « aperos-blogs », les « test-blog » ? On se retrouve tous pour la piquouse… C’est un concept prometteur non ?
    Bon OK, je sors !
    Bonne soirée 😉

  22. Euh, le raphael, là, c’est ironique et second degrès, non ? parce que si ce n’est pas le cas, et bien… je vais faire appel à mes amis corses et basques juste pour le plaisir…
    Moi aussi j’ai fait un test il y a 6 mois… Je ne crains pas grand chose, vu sue je suis célibataire depuis plus longtemps et qu’il ne s’est rien passé depuis…lol

  23. > J’ai une question, quand on va chercher les résultats, c’est sous
    > pli cacheté ? ou bien le médecin qui vous les rend est au
    > courant du verdict avant que vous ne l’ayiez lu vous même ?

    Je fais le test dans un labo privé. L’inconvénient est que ça coûte 20 à 30 euros, mais ça va je suis riche. Depuis un an ils me demandent aussi de donner l’adresse de mon « médecin traitant » (voir la raison plus bas). Comme je n’en ai pas je donne un nom au hasard.

    Ils ne posent aucune question. Tu demandes un test VIH, tu payes et basta, ils le font. Il se peut que ce soit différent dans les centres de dépistage anonyme et gratuit, où certaines personnes sont chargées de faire de l’information.

    Le labo exige que ce soit la personne testée qui vienne chercher le résultat en personne. Rien au téléphone ni par courrier, pour éviter toute indiscrétion. Ils donnent le résultat sous 24 heures.

    Ils connaissent le résultat et l’enveloppe n’est d’ailleurs pas cachetée. Je sais (on m’a renseigné) que si mon test était positif ils ne me la emettraient pas directement mais ils me proposeraient de refaire une prise de sang pour vérifier avec une méthode plus fiable pour éliminer les « faux positifs ». C’est pour ça que je suis zen quand ils me remettent l’enveloppe, alors que les premières fois je mettais longtemps à l’ouvrir. 😉

    En fait ils ont des instructions pour que, si on est testé positif, ce soit le médecin traitant qui reçoive en premier l’information et donc qui informe son client.

    C’est comme ça que sa fonctionne avec un labo privé, mais je ne connais pas la procédure dans les centres de dépistage gratuits.

  24. ah merci de toutes ces infos. Je pense que j’irais dans un centre de dépistage gratuit. Y a des gens qui connaissent la procédure alors pour la remise des résultats ?

  25. J’adore « Les vingtenaires » pour son ton décapant, ses points de vue qui se croisent, ses échanges, ses délires mais aussi ses réflexions plus graves. J’avoue que j’aurais été déçu de ne pas trouver ici un article sur le sida.

    Merci Nina d’avoir laissé bien visible le commentaire probablement copié/collé depuis je ne sais quel site catho-facho de « Raphaël Zacharie de Izarra », dont le seul mérite est d’oser mettre son nom en bas de texte.
    Belle initiative car cela me rappelle pourquoi j’ai pleuré au premier tour des dernières présidentielles, tellement honteux que j’étais de la direction que prenait la France. A ce minable qui prône les vraies valeurs de sa belle France des cartes postales, je réponds « Liberté Egalité Fraternité ».

    Pour en revenir au sida, j’ai l’impression que le phénomène passe aux oubliettes. Je vais avoir 25 ans, et je me demande ce que les djeun’s cinq ans plus jeunes que moi peuvent bien en savoir, tant le sujet est boudé par les médias depuis quelques années.
    Les gens qui transitent sur ce blog ont pour la plupart vécu au moins une fois ce moment terrible où l’on ouvre l’enveloppe qui a mis une éternité à arriver (moi aussi j’ai bossé à la poste). On a été vaccinés contre le sida par le biais de la télé, de la radio, de la presse…
    Mais les gamins d’ajourd’hui, qui leur en parle ? Cela fait plus de dix ans, mais je me rappelle encore d’un spot hollandais qui montrait un séropositif à un stade avancé de la maladie. Un sport vraiment choc. Un spot qui marque, même dix ans après.

    J’aimerais que plutôt que d’augmenter le salaire des ministres de 70% ou de s’acheter un avion Rafale, on garde cet argent pour faire diffuser ce genre d’image pendant la pub de la Star’Ac…

  26. Visiblement le « Raphaël Zacharie de Izarra » a l’air d’un habitué du « Je tape partout pour qu’on vienne voir mon site ». Visiblement ca marche, car j’ai succombé à la tentation de donner son nom à renifler à Google…

  27. loul’ : en général, on te remet un papier sur lequel tu as ton numéro de code (vu que c’est anonyme). en aucun cas les résultats ne sont envoyés par courrier. tu dois aller les chercher et les recevoir en mains propres, en présentant le papier avec ton code, toujours, pour prouver que tu es la personne qui a fait le test. c’est un médecin qui te dit si tu es positif ou négatif. tu ne l’apprends jamais tout seul. enfin, en tous cas, quand je le fais, en général, ça se passe comme ça… mais comme tu dis nina, y a pas vraiment de règle, chaque centre fait selon son style. la seule chose, c’est que c’est au centre et pas ailleurs que tu peux aller chercher tes résultats. si c’était par courrier, par définition, ce serait plus anonyme.
    donc ça reste anonyme jusqu’au bout a priori, et c’est très bien respecté. les médecins sont en général très cool, te posent les questions qu’il faut sans jamais émettre de jugement (normal, ils font ça à longueur de journée), et t’encadrent bien.

  28. Ouais, je ne sais pas trop quoi dire sur ce sujet parce que j’estime que ceux qui ne sont pas au courant de la réalité du sida sont déconnectés du monde … Même si on est jeune on sait qu’il faut mettre une capote, prendre la pilule (par pour le sida je sais), se faire dépister … quand votre médecin vous prescrit une prise de sang vous demandez de rajouter le test du sida, pas besoin de démarche particulière. Enfin, je trouve que les gens qui ne sont pas avertis des risques ne font vraiment pas d’efforts et n’ont aucune excuse. J’ai l’impression qu’on rabache le même discours depuis plus de 10 ans, et le petit pin’s rouge que portent tous les présentateurs ne veut rien dire … La communication est mauvaise, trop aggressive peut-être, trop morbide, trop rouge sang. Moi je ne me sens pas concernée et je sais que je vais me faire insulter mais je suis parfaitement protégée, je n’ai qu’un partenaire à la fois, je fais faire le test …

  29. Nina, pour faire le test, c’est comme pour faire une analyse médicale. T’as juste besoin de demander une prescription à ton médecin pour une prise de sang et tu reçois les résultats sous quelques jours … vraiment facile et remboursé par la sécu.

  30. Arf, t’as même pas un médecin sur Paris ? C’est pas génial ça d’avoir son père pour médecin, ça entraîne pas mal de tabous … mais la consultation est gratuite ! 😉

  31. Sérieux quelqu’un a t il essayé d’appeler ce fameux Raphael de trucmuche « jesuisconcommemespieds »? parceque franchement ca ressemble tellement à un « fake » que s’en est impressionnant, comment des gens peuvent penser encore comme ca nnas notre société… ca m’effare, me sidère. Je pense que tu as bien fait de laisser le com, meme si c’est vomitif comme prose, par contre quel hypocrisie sur sa non-homophobie, certaines tournures de phrases, certains mots, expressions etc sont « abjectes » et homophobes….

    Merci Nina de cette article même s’il ne ramène pas toujours que le bon lecteur! j’espère que dans le « tas », desolé pour l’expression, il y aura quelques jeunes naifs qui auront peut-etre saisis un peu mieux les tenants et aboutissants de leur sexualité.
    Merci écureuil

  32. heu, moi ca me fais c**** de dépenser du forfait pour lui! Et pis je ne pense pas qu’il mérite tant d’attention de notre part! une comm acidulée ou non ca suffit largement il me semble.

  33. Chers tous, merci d’aborder le sujet librement, sans tabou, avec fraicheur et vérité ! merci de mettre l’adresse de SIDA info service, je vous en félicite.

    Je voudrais aussi rappeler 2 ou 3 petites choses :
    chaque année, 5 millions de personnes meurent de diarrhée, c’est la première cause de décés par maladie infectieuse ! et chacun d’entre nous a déjà eu une gastro : qui peut se dire non concerné ?

    3 millions de mort du SIDA par an (cf WHO.int i.e. OMS). Chacun d’entre nous a déjà eu une relation sexuelle. Et même si ce n’est pas le cas, on risque tout les jours de se faire contaminer dans un hopital ou ailleurs. Comment ne pas se sentir concerné ???

    Je ne sais pas ce que veut dire ce petit ruban rouge (« ouais, le SIDA je suis contre! »), c’est pour ça que je ne le porte pas. Mais je l’achete ! pour financer la recherche.

    Chers tous, nos activités sexuelles ne regardent que nous, mais le port du préservatif devrait obligatoire, altruiste, citoyen !!!

    Je pourrais en parler des heures et encore, je n’aborde meme pas le probleme de la distribution des médicaments.

  34. t’enerves pas Marion. C’était une simple question d’ailleurs en googleulisant notre morpion on trouve qu’il « pourri » les sites pour le plaisir:
    voila ce que j’ai trouvé en premier:

    « Raphaël est un garçon qui a développé une inaptitude chronique au monde du travail doublé d’un mépris de ses contemporains. Raphaël a cependant des prétentions, il se veut écrivain. Impublié, inconnu, il tente le tout pour le tout.
    Sa stratégie consiste à se diffuser. Il inonde de ses textes divers forums et « livres d’or » d’une pléthore de sites Internet. Son but est de feindre l’omniprésence, d’obtenir le plus grand nombre de réponses le concernant sur les différents moteurs de recherches Internet.
    Ne vous y trompez pas, son personnage décalé, maniéré, précieux qu’il entretien à la perfection et feint de prendre au sérieux n’est qu’une gesticulation, une enseigne publicitaire, une sorte de Ronald mac Donald destiné à attirer le chaland sur son site pour se faire connaître et lire.
    Raphaël est un provocateur, ce qu’il cherche avant tout c’est la captation de votre temps et de votre réaction.
    C’est peut être d’ailleurs son meilleurs créneaux, car on s’aperçoit bien vite à l’écoute ou à la lecture de ses « analyses » que Raphaël n’est ni un lettré ni un penseur mais plutôt un trublion imprégné de sous culture télévisuelle.
    Controverser, il ne s’offre plus alors pour échappatoire à Raphaël que la fuite…
    La fuite est sa sempiternelle compagne qu’il dissimule par un habile tour de passe-passe en élévation… et je peux vous assurer que le « numéro » est rodé depuis bien longtemps.
    Du contenant à défaut de contenu, indigent clown masqué que seul l’ubiquité du virtuel permet de subsister… Voilà le portrait de Raphaël
    « 
    voila les prochains lecteurs prevenus!

  35. houla écureuil, je ne suis pas enervée, je n’ai pas la force aujourd’hui!! Hé pis je suis d’une nature calme en plus!
    Hé pis les gens comme ca,ca m’interresse pas!

  36. oui c’est sur que si tu effaces le comm de machin truc muche ca va perdre en cohérence :p Les gens risqueraient de se demander ce qui se passe!

  37. Juste une petite remarque en passant au sujet des « populations à risque » évoquées dans l’article. Saviez vous que, pour le don du sang, le fait de vous avouer homosexuel vous écartait instantanément et à vie de la possibilité de sauver la vie? En gros, faisant partie d’une population dite à risque (entre parenthèses je suis d’accord sur le fait que les jeunes sont moins informés qu’auparavant, mais les plus informés demeurent encore les homosexuels), on estime d’office que votre comportement sexuel fait de vous un séropositif en puissance! Alors que si vous êtes hétéro, coureur, inconstant, et un minimum dissimulateur, vous pourrez donner à chaque occasion… Moralité: mentez pour donner et protégez vous pour avoir le droit de mentir! quelle ironie..

  38. c’est pas son site que j’ai ete voir je l’ai jsute googleuliser , je tiens pas a lire plus de cette tete de con non plus je te rassure… je me renseignait juste sur le « phenomene » et sur le pourrisage de site.
    Gauthier? tordue? a qui tu parles? Nina , Marion ou moi? LOL

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