Les médias ont-ils une influence quelconque sur nous ?

La semaine dernière, j’épinglais une nouvelle fois une émission télé et dans les comms, un petit débat sur le sujet était né et j’ai décidé d’en faire un article à part entière.
influence-hypnose
 
Durant mes études journalistiques, j’ai eu un cours fascinant sur la sociologie de la réception. M. Tintin Hondelatte, mon directeur de master (que j’appellerai comme ça désormais car c’est un bon croisement entre les deux), soutient mordicus que NON, les médias n’ont aucune influence sur nos opinions et comportements. C’est d’ailleurs ce qu’a démontré M. Lazarsfeld, un chercheur américain sévissant durant les années 40 ou par là. En effet, selon ce monsieur, si on a une opinion politique bien établie, ce n’est pas les médias qui nous en feront changer. Certes, certes. De là à nier absolument le rôle des médias sur la formation des opinions, je dis non ! Je me souviens du débat qu’on avait eu en cours, il avait dit en rigolant : « non mais c’est du n’importe quoi les gens qui disent que les pubs pour les sucreries font grossir les gamins, je vous avais mis ce texte là pour vous piéger ». Connard, va ! C’est d’ailleurs pour ça que le CSA réglemente la pub pour enfants : elle n’a aucune influence sur les enfants mais emmerdons les publicistes, tiens ! Pffffffff ! Je me souviens, moi, quand j’étais petite, je voulais que ma mère achète de la soupline parce que je voulais le nounours de la pub…
 
J’ai donc rédigé un devoir thèse/antithèse sur le sujet en disant que, certes, les médias ne nous influencent pas à partir du moment où notre opinion est faite mais il ne faut pas nier absolument le pouvoir des médias. Et je me suis pris un merveilleux 2,5/10 (note limite éliminatoire puisque si on se prend une note inférieure à 5/20, on ne peut pas avoir notre diplôme). Je ne comprends pas comment on peut décemment enseigner ça à de futurs journalistes. Bon, je ne dis pas que les journalistes sont tous puissants mais aujourd’hui, il faut bien se rendre compte que pas mal de gens se font une culture politique en regardant la télé. En 2002, par exemple, il y a eu une vraie polémique sur le rôle des médias dans la présence de Le Pen au second tour. Je pense, en mon âme et conscience, que c’est un peu trop facile de tout foutre sur le dos des médias en disant : « c’est leur faute, ils font peur aux gens avec leur reportage sur la violence dans les cités ». Il y a eu de ça, certes, mais je crois que le malaise est un peu plus profond que ça mais là n’est pas le sujet de l’article.
 
En tant que journaliste (enfin, euh… future), penser que ce que je pourrai écrire n’aura aucune importance est un peu dangereux. Nombre d’hommes politiques ou personnalités de toutes sortes ont dû essuyer des scandales révélés par les journaux. Le problème des médias aujourd’hui, à mon sens, c’est l’urgence. Il faut du scoop A TOUT PRIX. Donc on écrit un article basé essentiellement sur des bruits, des rumeurs, on passe pas forcément le temps de vérifier et là, on chute. Quelque part, je ne comprends pas que David Pujadas soit encore en poste après sa merveilleuse bourde sur Juppé, tout ça pour griller la Une… En même temps, je comprends pas non plus comment PPDA peut encore avoir une quelconque crédibilité suite à sa fausse interview de Fidel Castro. Evidemment, moi, je suis encore à l’orée de ma carrière, même si je n’ai pas précisément une vision toute rose de ma profession , rien ne me garantit que je ne ferai pas la même erreur que mes confrères. Aujourd’hui, la déontologie semble passer bien après les intérêts commerciaux : faut vendre, si on se plante, on s’excusera après, c’est pas grave. Bon, ok, on a ruiné la réputation d’un type qui ne demandait rien à personne (oui parce qu’en général, les médias s’auto alimentent) mais bon, on s’est excusés, hein ? Venant de Toulouse, j’ai pu voir à quel point la rumeur relayée par les journaux pouvait être proprement catastrophique. Je n’ai franchement aucun avis sur l’implication de Baudis dans l’affaire Allègre, je sais pas s’il est coupable ou innocent, j’ai pas les moyens de le dire, de toute façon. Mais cette triste affaire n’a pas vraiment fait du bien à Toulouse, tout le monde s’en est mêlé, y compris des présentateurs télés qui se la jouent journalistes alors qu’ils ne le sont pas (hein, M. Zéro, le bien nommé ?). L’avantage, dans ce genre d’histoires, c’est que tous les médias sont liés : oui, on s’est plantés, mais on l’a fait collégialement donc il n’y a pas de réel coupable.
 
Puis-je décemment affirmer que ce que j’écris n’aura aucune influence sur personne ? Bien sûr que non. Je retranscris les faits selon ma vision de ceux-ci, ce n’est pas forcément comme ça mais c’est ainsi : l’objectivité est un leurre. Il n’y a qu’à lire le Figaro et Libé sur un même sujet, vous verrez. Evidemment, chez mon marchand de journaux, j’aurai naturellement tendance à acheter Libé, je ne pense pas que le lire influencera particulièrement mes opinions politiques. Ceci étant, je considère sans prétention faire partie d’une certaine élite qui a un minimum de connaissances politiques et qui multiplie ces sources d’informations : journaux, télé, radio, selon l’humeur du moment. Je sais prendre de la distance par rapport à ce que l’on me raconte, réfléchir aux faits pour me bâtir ma propre opinion.
 
Mais tout le monde n’est pas comme ça. Des tas de gens mangent devant les infos, le prêt à consommer de l’actualité, on avale les reportages en même temps que notre gratin dauphinois, on ingurgite sans même réfléchir à ce que l’on entend. Les jeunes de cité ne sont que des sauvageons prêts à tout brûler. L’insécurité est partout. Le chômage baisse. Le dernier film des Bronzés est gé-nial… Le problème est qu’on ne peut pas savoir tout sur tout. Comment puis-je mettre en doute un reportage sur un pays comme le Togo (totalement au hasard) où je n’ai jamais mis les pieds ? Même si j’aime bien tout ce qui est international, ma connaissance ne se base que sur ce que j’en lis. Si un journaliste écrit une énorme connerie sur le Togo, comment puis-je m’en rendre compte ? Là, c’est un exemple extrême, tout le monde s’en fout du Togo, de toute façon. Mais le journalisme glisse de plus en plus dans le prêt à consommer donc on multiplie les approximations et on finit par propager des images fausses.
 
Je n’irai pas jusqu’à dire que le journalisme peut changer le monde, voire même la France (soyons modestes). Les Français n’ont pas voté Le Pen à cause des médias mais ils ont contribué à entretenir le climat ambiant. Parce que comme je disais plus haut, le but premier d’un média est de faire de l’argent donc de suivre les thèmes d’actualité. Les blogs sont à la mode ? Hop, 50 émissions de radio, de télé ou des magazines sortent sur le sujet, entretenant d’autant plus le phénomène. J’adore regarder Arrêt sur images et voir un peu les « sujets à la mode » : grippe aviaire, guerre en Irak ou courses de Noël… Des fois, je regarde les infos et ils rabâchent tellement les mêmes infos que j’ai
l’impression de ne pas avoir vu le journal depuis longtemps… N’empêche qu’à force de nous agiter des épouvantails sous le nez, les gens sont terrorisés : ne mangeons plus de bœuf, de poulet, d’œufs et de produits laitiers… Ben youpi ! De toute façon, moi, j’ai mangé pendant 5 ans au restaurant universitaire, si j’ai pas chopé la vache folle, je ne l’aurai jamais. Informer est une chose, entretenir une paranoïa en est une autre.
 
Tout est orienté. Je me souviens à l’époque avoir vu un Envoyé Spécial sur l’affaire Dils, à l’époque où il n’avait pas encore été innocenté. Le reportage avait clairement choisi son camp, démontrant par A+B que Dils était forcément innocent et Francis Heaulme coupable. On voyait même une photo de Dils en communiant à côté une photo de Heaulme où il foutait franchement la trouille. J’ai certes du mal à croire que P. Dils soit coupable mais faire un reportage à ce point subjectif, ça me fait grincer des dents.  Idem dans la « merveilleuse » émission Faites entrer l’accusé avec M. Hondelatte qui passe trois heures à se mettre en scène en train de marcher sur les quais de la Seine, l’air préoccupé, ou à fouiller des dossiers (mais à quoi ça sert, franchement ?) et là, dès le départ, on décide que l’accusé est coupable ou pas. Depuis quand les journalistes jouent les juges ? Depuis longtemps…
 
Alors enseigner à de futurs journalistes que les médias n’ont aucune influence sur l’opinion publique, n’est-ce pas un peu dangereux ? Si, carrément, et je méritais bien plus que 2,5. M. Tintin Hondelatte, si vous me lisez (ça m’étonnerait mais on ne sait jamais), cessez de vivre dans votre tour d’ivoire de sociologue et ouvrez un peu les yeux sur le monde. Lazarsfeld, c’est périmé, toutes les recherches sont à refaire. Demandez à M. le prof de communication politique, le pervers qui me parlait en me regardant droit dans les seins (véridique), ce qu’il en pense de vos théories Lazarsfeldiennes, ça promet un débat…hum…houleux.

23 réflexions sur “Les médias ont-ils une influence quelconque sur nous ?

  1. Rooolala, comme je suis content d’être le preum’s ! Ca fait un bien si vous saviez…

    Sinon bel article une fois de plus. Pour ma part je regarde également autant que possible Arrêts sur Images de la 5ème, c’est à mon goût l’émission la plus objective du PAF. En plus, ça permet d’éviter Karl Zéro qui passe en même temps sur la 4, d’où une double utilité ! 😉

  2. « La déontologie semble passer bien après les intérêts commerciaux »

    Coucou, tout d’abord, bon rétablissement ;o)

    Ce que tu évoques est le grand problème des professions « intellectuelles » aujourd’hui. Sous prétexte qu’il faut faire de l’argent, beaucoup de personnes peu scrupuleuses foulent au pied ce joli concept de déontologie. Le pire est que ce sont ceux qui t’ont parleront le plus qui le piétineront le plus. Il ne faut pas se faire d’illusion là dessus.

    Comme toi, avant d’entrer dans ma profession, je me suis posé des questions sur tout cela. Perdons nous une certaine forme d’innocence en avançant dans notre carrière professionnelle ? Devons nous sacrifier un peu de notre âme en chemin ?

    Cela fait plus de trois ans et pour l’instant, j’arrive à être plutôt satisfait de ce que j’ai accompli sans avoir perdu mes aspirations passées.

    Je pense donc qu’il y a toujours moyen de rester intègre et entier, tout est une question de personnalité et de volonté, même devant les plus grandes tentations.

    « Des tas de gens mangent devant les infos, le prêt à consommer de l’actualité, on avale les reportages en même temps que notre gratin dauphinois, on ingurgite sans même réfléchir à ce que l’on entend. »

    Moi, je ne mange jamais devant la télé. Je n’écoute jamais les informations. Je reste extérieur à tout cela afin de ne pas me laisser influencer. L’être humain n’est que subjectivité. Il suffit de voir pour le procès d’Outreau comment la presse et les médias retournent leur veste et vilipende la justice après avoir tapé pendant plusieurs mois sur les prétendus pédophies coupables. Tout est effectivement bien orienté.

    « dès le départ, on décide que l’accusé est coupable ou pas. Depuis quand les journalistes jouent les juges ? »

    C’est un gros problème. C’est pour cela que la Justice a obligé les journalistes à mettre dans leur article, M Machin, présumé coupable de … ou suspecté de … au lieu de coupable de …

    Tu méritais bien plus que 2,5 sur 10, petite tête !

    Bisous

  3. Bonjour ,

    les medias ont une influence sur nos pauvres âmes… mais à chacun d’entre nous de nous faire notre propore opinion, ce qui demande un certain « effort », en consultant différents medias (presse écrite, audiovisuelle) qui ont chacun un rôle (jouant plus ou moins sur l’émotion).

    Bon, là, ce n’était l’avis que d’un modeste physico-chimiste, qui croît encore un peu dans le genre humain (pour ciombien de temps ?)

  4. Dans « Arrêts sur images », aujourd’hui, ils ont justement décortiqué un peu plus le rôle des méias dans l’affaire d’Outreau, en présence d’un avocat d’une ancienne accusée, et du prêtre ouvrier qui avait aussi été mis en cause. Désolé, j’ai oublié son nom, je suis un peu réfractaire aux images, mais en tout cas j’ai beaucoup apprécié son analyse personnelle, et la position qu’il a prise en refusant d’assister à l’audition du juge qu’on veut maintenant désigner comme bouc émissaire, toujours par le même processus.

    C’était aussi très intéressant d’entendre que les médias, autant que les jurés, lui avaient reproché de rester cool, parfois même souriant, pendant le procès, alors que son statut d’innocent ne justifiait pas vraiment qu’il s’effondre en larmes… Bref, il n’a jamais joué le jeu de l’émotion, et il l’a payé cher pendant longtemps.

    Donc oui, aucun doute que les médias influent sur l’opinion, mais les mécanismes sont vraiment compliqués et méritent d’être étudiés au cas par cas. C’est tellement plus facile d’énoncer des généralités…

  5. Nina chérie, si tu revois ton prof dis lui de ma part que je comprend pas comment on peut prétendre que les médias n’ont aucune influence sur les opinions des gens quand on voit qu’un président Américain a perdu son poste par leur fait! (je ne te ferai pas l’insulte de le citer)

    Bises

  6. « les médias n’ont aucune influence sur nos opinions et comportements » : pour ma part, je trouve que les médias influence beaucoups, il suffit de regarder les américains. Où d’après des sondages récent, une bonne partie de population sont encore convaincu que la guerre en Irak est une bonne chose, et que leur président avait raison de la faire. Pourtant son principale argument c’était la présence d’arme de destruction massive, qu’on cherche encore aujourd’hui. La meilleur façon de faire de la propagnate c’est et cela restera les médias. On fait confiance au JT car ce sont des pro, on oublie trop souvent qu’ils leurs arrivent aussi de dire de belle conneries, car aujourd’hui, le JT n’est plus là pour informer mais pour faire de l’audimat, au même titre qu’une autre émission de TV.

    Un truc tout con, au première élection présidentiel (chirac-balladure) j’avoue avoir été très influancé par les guignoles de l’infos, où on montrait un jasquo-caliméro qui était pret à tout pour devenir président. Il me faissait presque pitié, comme un con j’ai voté pour lui. Je pense que mon jugement aurait été bien différent si je n’avais pas regardé cette émission. Après coup, je m’en voulais d’avoir voté pour une « image » et non un programme.

    « achète de la soupline » : il y avait une pelluche avec le flacon? Par contre Bonux et son cadeau tout pourri, çà marchait bien. 🙂

    « ils font peur aux gens avec leur reportage sur la violence dans les cités » : comme par hassard ce genre d’émission augmente la veille d’une élection.

  7. « on passe pas forcément le temps de vérifier et là, on chute » : le fric, le fric, le fric, le maitre mot qui apparait partout, il faut faire du profit!

    « si on se plante, on s’excusera après » : les excuses et les démenties deviennent rare, de toute façon pour alors le mal est déjà fait.

    « prendre de la distance par rapport à ce que l’on me raconte » : combien de personne sont capable de faire çà? je ne crois pas que ce soit la majorité, par manque de temps?

    « le journalisme glisse de plus en plus dans le prêt à consommer » : oui, mais que faire pour empêcher de tomber là dedans?

    « Les Français n’ont pas voté Le Pen à cause des médias » : il aurait eu autant de vote s’il n’y avait pas eu les médias?

    « je méritais bien plus que 2,5. » : je le pense aussi, surtout si tu as sortie les mêmes arguments que dans ton articles. Les médias influance forcément, un peu ou beaucoups, selon les cas, mais ils influancent quand même.

    « K. Zéro, j’évite autant que possible » : j’aimais assez son émission, dans le sens où il donnait une « autre version » des mêmes faits des JT officiels.

  8. Salut… Bon alors, ton prof c’était un connard… Les médias influencent énormément le public… C’est d’ailleurs pour cela qu’il y a la publicité… J’ai pris des cours, certes par correspondance, mais sur la communication… et c’est ce qu’on apprend… influencer les autres sans qu’ils ne s’en rendent compte… du moins en faisant en compte qu’ils s’en rendent compte le moins possible… lol… toujours penser que l’idée viens du client…

  9. Et beh, trop c.. ce prof’. Il doit aussi croire que les histoires de princesse cela n’influence pas les petites filles ! PS: je trouve que toi et ton naturel, vous influencez les gens dans le bon sens, mais ce n’est que mon humble avis !

  10. Bravo pour la pertinance de cet article, tu as vraiment un sacré talent d’écriture !

    Je suis complètement d’accord toi, mais d’où débarque ce prof???

    Bref, pour info… le nounours Cajoline, tu peux l’avoir pour de vrai (contre 40 points et la modique somme de 75 euros)

    A bientôt !

  11. Je reviens á la charge, effectivenment, ce que tu ecris n’influencie pas l’opinion publique directement, ce serait tres dangereux si c’etait le cas, pas parce que tu sois specialement dangereuse (une dresseuse de poissons rouges qui n’a pas encore fait ses preuves), mais un quelconque journaliste en general ce serait vraiment terrible.
    Ce qui influencie l’opinion des gens est la masse des medias, l’ensemble de tous, jornaux, radio, tele, etc…
    C’est l’orientation momentanée plus ou moins marquée de tous les medias qui influencie l’opinion publique.
    Tu dois suivre le courant informer ou desinformer á contre courant ne sert pratiquement á rien.

  12. Je n’ai pas lu les autres commentaires mais je vais donner mon opinion. Je trouve ta reflexion evidente mais pertinente (il fallait le souligner).
    Si j’ai bien suivie tu es toi même journaliste, le problème étant que tu sembles dénoncer les médias dans leurs exercices…Certes nous sommes tous d’accrod pour dire qu’ils déforment tout etc… mais je crois que quand l’on veut pratiquer le métier de journaliste il faut etre « requin » dans l’âme, je peux bien sur me tromper mais peut être es tu une personne trop « juste »? Je dis ceci car visiblement tu es à la rechercher d’un emploi et probablement es tu surqualifiée (ce qui est malheureusement un problème actuel) mais je crois qu’il faudrait te faire une raison quant a cette profession et accepter la réalité de ce monde…
    Ce n’est pas une critique bien sur et mon objection tu te l’es deja surement faite depuis longtemps cependant (selon moi) il va falloir te corrompre un minimum pour faire valoir tes interets professionnels..

    PS: il est possible que je soit a coté de la plaque étant donné que je ne te connais qu’a travers ton blog et que je ne connais pas tes capacités (qui sont certainement élévées mais qui doivent manquer de « cruauté »).
    En ésperant que je ne t’ai pas froisser car ce n’était pas le but et surtout que vu d’un certain angle mon comm est plutot flatteur!

  13. A l’époque où j’étais en BTS, j’ai été amené je ne sais plus comment à dire à mon prof de français que tout auteur était toujours amené à faire passer un peu de ses idées personnelles dans ses textes, au moins un peu et de façon tout à fait inconsciente.

    Il m’a assuré le contraire, et m’a dit qu’un auteur devait faire abstraction de ses propres idées pour donner un texte neutre. Je lui ai donné alors raison : un auteur doit SE FORCER pour ne pas faire passer ses propres idées dans ses textes !

    Je me souviens que ça avait été assez vif avec lui, et pourtant j’étais pas du tout dans une branche « intellectuelle » mais juste en BTS action commerciale, donc pas le genre qui permet de grands débats animés.

    Tout ça pour dire que je te comprends quand tu parles de ton différent avec ce prof qui est le tien.

    Thom…

  14. K zero veut mettre ces opignion en avant ces vrais mais comme les autre sof que lui ne le cache pas, tu est consciente ke tout les média influence et selui ki le fait en ironisan dessu te gene??? perso je trouve sa plus honette (dsl pr les phaute dorthographe

  15. je suis desoler pour les phaute je te promet je fait un effor (jdevré pas le dir c pir!!!) si je conpren bien se qui te deplai c limage quil fait passer (car je pensse pas que tu é vu autre chose que son image) Je pensse que cétait une maniere de « vendre » son audimate mais en parlan franchement tout les journaliste qui passe a la télé il on tous lair arrogan o possible et sa donne laire serieu c fait expré (c pr influancer et attirer le publique!!) donc je préfére celui ki na pas honte de la cacher ces pareille!!! pour toi
    quelle aurer du etre sa maniere de faire pour faire remarquer la maniere dont les autre journau influence?? Tu pensse vraiment que c un type qui se croi o dessu des autre avec ces opinion politique???(encore dsl pr lé phaute)

  16. je c pas se qui c passer sur « laffaire allegre » ,javou ne pas bien connaitre sa cariere donc je c vraimen pas quoi te repondre a par que tu a laire de lavoir vraiment bien cataloguer mais je te promet de me rensseigner

  17. Et là le gros pervers que je suis n’a retenu que la dernière phrase (et oui pas mal pour attirer les visiteurs dans les moteurs de recherche lol).

    Non, en fait je rigole, je suis en train de me documenter pour mon TPE d’élève de première ES qui s’intitule « l’influence des médias sur la vie publique ». Ton article est excellent ! (mieux que mon TPE pour le moment ^^).

  18. Ah bah, on ne sait pas comment cet article est ressorti, mais en tout cas ça fait plaisir de le lire !
    Je suis tout à fait d’accord avec toi Nina, et pas d’accord avec Tintin Hondelatte…La bataille de contrôle de l’information est plus que j’amais d’actualité.. Il n y a plus de censure qui interdit, mais il peut y avoir orientation des médias, qui par accumulation de sources allant dans le même sens, peut faire passer inaperçus d’autres informations…
    On a vraiment besoin dans le monde d’aujourd’hui d’émission de critiques et de prise de recul sur les médias qui sont obligés de vivre dans l’instantané…

  19. Oui, exact, quel dommage que « arrêt sur images » soit fini…
    Je n’ai pas trop regardé l’émission « revu et corrigé » de Paul Amar qui l’a remplacé, mais ça m’a l’air de rester un peu plus superficiel…
    Il y a aussi « Médias » (sur France 5, et aussi une émission du même genre sur Canal+), mais disons que c’est à mi-chemin entre « arrêt sur images », et les émissions de Jean-Marc Morandinin, c’est à dire que ca suit la tendance, qui malheureusmeent grandit de juger les programmes télé,radios,.. à la lumière de l’audimat…
    Désormais, dans notre monde, il suffit de constater qu’une émission a fait une part de marché ridicule pour dire qu’elle est pourrie, et de lire les sondages qui la suivent pour juger une intervention d’un politique…

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