Touch me, I wanna feel your body

Dans les jeux de l’amour et du hasard, il y a une partie qui m’amuse beaucoup : les effleurements. Ou comment la communication non verbale en dit beaucoup.

Mise en situation : j’ai craqué pour un charmant garçon que nous appellerons Henry, en hommage à mon nouveau crush people Henry Cavill (il a officiellement détrôné Jon Kortajarena dans mon cœur de midinette). Donc Henry, il me plaît mais je ne sais ce qu’il ressent alors je vais le tester sur un terrain qui ne ment pas : le tactile.

Vous êtes assis face ou à côté d’une personne lambda avec qui vous allez entrer en contact par inadvertance. Quel est votre réflexe ? Cesser immédiatement ce contact en vous excusant poliment. On fuit naturellement la proximité physique des personnes qui ne nous sont pas proches, y a qu’à voir à quelle vitesse les gens retirent leur main quand on les effleure par accident sur la barre centrale du métro. Tu les brûlerais avec une cigarette qu’ils ne réagiraient pas plus vite. Bref, on n’est pas faits pour se laisser effleurer par n’importe qui.

Du coup, quand nous sommes sous l’emprise d’un crush, cette fuite du contact physique est bien parlante. Pour ma part, quand un mec m’attire, je combats ce réflexe naturel de me retirer pour montrer que ce contact ne me déplaît pas et qu’accessoirement, je serais pas contre l’idée de dépasser le stade des effleurements accidentels pour des frottis frottas volontaires.

Anecdote tiens. Février 2010, je pars à l’assaut d’un garçon qui me plait bien, il m’invite à boire un verre chez lui, on est assis tellement près l’un de l’autre que je pourrais me retrouver sur ses genoux par accident. Mais le jeune homme a rendez-vous, on repart chacun de son côté sans qu’il se soit rien passé. Mmm, aurais-je fantasmé cette attirance que je pensais réciproque ? On était très proches physiquement parlant. L’histoire me donna finalement raison. Comme toujours.

Ainsi, j’utilise le langage du corps pour envoyer des messages. Je suis assise loin de toi, les bras croisés : laisse tomber. Je multiplie les effleurements à la faveur d’un croisement/décroisement de jambes, ma main glisse sur ton bras à la moindre occasion ? Je suis opeeeen. Avec plein de e, oui. Et si tu acceptes mes gestes sans pour autant te jeter à l’eau, rassure-toi : l’abordage n’est plus bien loin.

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