Mer, montagne, là ou loin ?

Les vacances sont décidément l’objet de bien des casse-têtes. Une fois qu’on a décidé quand on partait et avec qui, il faut bien se décider sur le où. Là encore, nous avons de multiples choix selon les goûts et les attentes de chacun. Petit tour d’horizon.

Dans la famille

Ouais, la famille a parfois de bien belles maisons en sa possession et idéalement situées ou presque. Par exemple ma grand-mère a un appart au bord de la mère, dans les Pyrénées Orientales, ce qui fait que j’ai pu y passer de nombreuses vacances avec Guillaume 1er sans que ça nous coûte grand-chose, juste l’essence et la bouffe. Le problème est que souvent, dans la maison de famille, y a justement la famille. Je te renvoie à l’article sur avec qui on part pour ce chapitre. Parce que bon, des vacances à hébergement gratis, c’est bien, mais supportera-t-on toute la semaine les blagues lourdingues de tonton Roger ou les moufflets braillards pleurnichards morvards et
mal élevés du cousin Olivier ? Faut tester pour voir mais si déjà, au bout d’un repas de famille, vous avez envie de tuer tout le monde, partir chez eux, sur LEUR terrain… Non, vraiment, on laisse tomber.

La mer

La mer qu’on voit danser le long des golfes clairs, la mer, la meeeeeeeeeer ! L’été, il fait chaud donc forcément, la perspective de passer des vacances à côté d’un point d’eau, ça motive et pas qu’un peu. L’idée de paresser à la chaleur du soleil pendant que notre peau se dore, bercé par le bruit des vagues, l’odeur de l’iode… Un peu chaud ? En trois pas, on est dans l’eau. Bon, ça, c’est la mer façon carte postale parce qu’en vrai, la mer, y a quand même quelques inconvénients. D’abord, il y a soit des galets, soit du sable. Alors
autant te dire que les galets, moi, je les fuis comme la peste. Comment on peut décemment s’étaler sur une plage de galets sans se tuer le dos ? C’est dur, pas confortable, ça fait mal aux pieds. Et dans l’eau, c’est pire : t’as des pierres de plus en plus grosses et comme tu ne les vois pas, tu te fracasses les pieds, voire les genoux dessus. Non, moi, je suis plage de sable mais là, encore, c’est pas forcément le pied. Les pieds, justement, ils sont cramés pour peu que le sable soit chaud. Puis le sable, ça cache pas mal de choses comme les saloperies enterrées par les gens avant toi, les crottes de chiens, les tessons de bouteille (aïe)… Mais surtout, le sable, ça colle. Je me souviens, enfant, c’était mon gros problème : je ne comprenais pas comment faire pour ne plus avoir de sable sur moi. Je sortais de l’eau, j’en avais plein les pieds donc je retournais me rincer, je retournais à ma serviette et… Ben j’en avais encore plein les
pieds. De toute façon, il est illusoire de penser s’en débarrasser d’un coup de serviette : le soir sous la douche, t’en découvres dans tous les replis de ta personne, dans les cheveux… Gommage garanti.

Mais surtout, le problème de la mer, à mon avis, c’est que tout le monde a l’idée d’y  aller. Etant légèrement misanthrope, la foule, ça m’exaspère. J’aime avoir la paix, mon espace vital. Et à la plage, rien n’est garanti. Les deux grands classiques de « l’enfer, c’est les autres », version plage :

– vous mettez un pied dans l’eau, brrrr, elle est froide. Alors que vous atteignez difficilement le genou, votre voisin de plage (son gosse ou son chien), arrive en courant et plonge dans une grande gerbe d’eau qui vous tombe bien dessus. Je suis en vacances, ça ne se fait pas d’insulter les gens.

– vous êtes tranquillement allongé sur la plage, le corps recouvert de crème solaire qui colle et là, votre voisin de plage secoue énergiquement sa serviette, vous envoyant un kilo de sable dessus. Et avec la crème qui colle… Marche aussi avec les gosses qui se battent à coups de poignets de sable à côté de votre serviette et chien qui creuse un trou tout à côté aussi.

Je ne parlerai pas de ceux qui écoutent la musique avec un transistor pourri parce que ça, à la limite,on a les mêmes à Paris avec leur foutu mobile qui crache de la musique à peine reconnaissable.

Pas envie de croiser votre voisin ou votre collègue sur la plage ? Demain, on étudiera d’autres possibilités de voyage.

PS : N’oublie pas de m’envoyer ta lose de vacances à nina.bartoldi(a)gmail.com !

6 réflexions sur “Mer, montagne, là ou loin ?

  1. J’ai toujours détesté la plage… Les gens, la mer, le sable,… perso j’opte toujours pour la maison avec piscine en bord de mer. Au moins je suis sure d’être tranquille !

  2. Juste pour faire ma chieuse, je dirai qu’on peut aussi prendre le problème à l’envers : on a très envie de partir quelque part et ensuite on cherche quelqu’un pour partir avec nous, auquel cas ensuite il faut arriver à placer ses congés… 🙂

  3. Moi, je ne vais pas vers la méditerranée en Juillet/Aout car trop de foule. Et en mai:septembre je me baigne surtout entre 8h00 et 10h00 ou à partir de 17h30 car moins de foule et je ne grille pas si vite (j’ai la peu claire). Mais le soir on se recolte tous les déchets laissés par les gens en mer et sur la plage…

  4. Moi je veux devenir copine avec So Long. Et du côté de chez moi, je connais les plages où on peut être tranquille sans être entassé. Mais même si on n’est pas nombreux, t’as toujours le gamin qui vient creuser une piscine à 10cm de ta serviette… et les parents qui ne disent rien, il est tellement mignon dans son trou! Il paraît que ça ne se fait pas de reboucher un trou quand un gamin est encore dedans avec sa pelle… Reste juste à espérer que le caniche tellement mignon de la mémé un peu plus loin vienne pisser dedans, ça fera fuir les enfants (ou réagir les parents)

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